II-POLITIQUES & INSTITUTIONS LOCALES
B-LES FORCES ENCOLANALTEQUES AUTONOMES
Logo institutionnel des forces encolanaltèques autonomesLes Forces Encolanaltèques Autonomes (en espagnol : Fuerzas Encolanaltecas Autonomas) intègrent l'ensemble des organisations publiques chargées de la défense des Encolanas face à des agressions externes, tout en répondant présentes sur des enjeux de sécurité intérieure. L’intégralité de ses agents est donc placée sous statut militaire afin d’afficher la meilleure disponibilité possible en cas de conflits ou de catastrophes naturelles.
Cette armée s’articule autour de 4 départements internes, chargés d’intervenir sur les atteintes à la sécurité nationale, que ces atteintes soient causées par l’Homme ou la nature:
- l’armée professionnelle encolanaltèque,
- les escadrons de la sûreté publique,
- la partisanerie identitaire encolanaltèque,
L’armée professionnelle encolanaltèque
Bien qu’elle n’ait pas la même superbe que le groupement d’autodéfense arkohan, l’armée encolanaltèque compte malgré tout de nombreux hauts gradés de renom, forgés au sein d’une doctrine militaire vieille de 3 siècles.
C’est en effet dès le XVIe siècle que naissent les premiers régiments coloniaux encolanaltèques, une création faite au bénéfice de l’Empire d’Arobelas dont l’armée régulière loue la bravoure et la discipline de ses sujets outre-mer au combat. Cette distinction permettra aux soldats encolanaltèques de disposer d’un commandement propre, annexé aux forces coloniales.
Et de cette organisation va découler toute l’histoire militaire du pays, façonnant une armée professionnelle mais rudimentaire, devant faire face aux manques de moyens d’un état aujourd’hui indépendant et qui n’a plus les ressources financières pour entretenir une armée à la hauteur de ses ambitions. Un déficit de moyen ayant par le passé pousser le pays au bord d’un coup d’état militaire. L’adhésion des Encolanas à la Fédération d’Arkencheen en 1833, ouvrit de ce fait une nouvelle occasion de faire reconnaître la science martiale des Encolanas : par le détachement au sein de régiments internationaux et mieux équipés à partir du budget fédéral.
En contrepartie, les Encolanas ont pu intégrer une armée fédérale qui n’était pas en manque de moyens pour assumer la surveillance et la protection du territoire encolanaltèque.
Soldats de l'armée professionnelle encolanaltèques, en tenue de parade.Les escadrons de la sûreté publique
Les ESP sont une force de maintien de l’ordre de référence aux Encolanas. Assistés par la police locale, ils veillent à l’application des lois nationales sur l’ensemble de l’espace souverain encolanaltèques. Pour ce faire, les escadrons de la sûreté publique mobilise également une garde des côtes.
Contrairement à la police où ses cadres dirigeants font l’objet d’une nomination en conseil des ministres, les ESP voient leur cadre suprême directement nommer par la présidence. Une singularité qui fait incontestablement des ESP, une police politique.
Un fait également traduit dans les prérogatives de cette institution en matière d’investigation puisque contrairement à la police, les escadrons de la sûreté publique ont des moyens d’enquête plus importants, qui lui permettent notamment de perquisitionner des lieux privés (voitures et habitations de citoyens) y compris en l’absence d’une ouverture d’enquête.
Le service est également autorisé à entretenir des registres pour centraliser les déclarations spontanées de rapporteurs et de “délateurs”. Une pratique institutionnalisée et relativement admise en société après la tentative de coup d’état des fascistes en 1831.
Agents de l'ESP lors d'une cérémonie et d'une action de maintien de l'ordre sur la voie publique.La partisanerie identitaire encolanaltèque
La PIE est une milice officiellement reconnue par le gouvernement encolanaltèque. Composée de jeunes citoyens aux tendances identitaires, elle n’est autorisée à exercer que pour la surveillance et le contrôle aux frontières afin d’endiguer les phénomènes de flux migratoires irréguliers et dans une moindre mesure la contrebande.
Ses effectifs ne sont pas autorisés à être détenteurs d’armes de guerre ou de défense (IRL: les armes de catégorie A et B) mais uniquement des armements de chasse (catégorie C). La partisanerie identitaire encolanaltèque ne bénéficie d’aucune subvention de l’état.
Cette mesure gouvernementale entretient l’indignation de certains collectifs pro-migrants qui identifient la présence de groupuscules identitaires et équipés d’armes de chasse aux principaux points d'entrées du pays, comme la démocratisation des pogroms. Toutefois, il s’agit là d’un acte politique entretenu par les présidences, toutes tendances confondues, puisqu’il permet le recensement, l’identification et une certaine intégration en société, de nombreux individus susceptibles de rejoindre des groupes clandestins avec une orientation fasciste.
Volontaires de la partisanerie identitaire encolanaltèque.La sécurité civile
La sécurité civile encolanaltèque, bien qu’elle se positionne sous statut militaire et suive une formation correspondante, n’est pas une force de l’ordre mais une force de secours et d’assistance aux personnes. Elle est maintenue sous statut militaire pour faciliter un ordre de mobilisation et de réquisition, dans le cadre de la survenue d’une catastrophe naturelle, d’un attentat terroriste, d’une épidémie etc… Elle n’a pas vocation à prendre les armes même si leur formation initiale et la criticité d’un état de guerre pourrait le permettre.
L’institution est sous financement direct de l’état. Compte tenu du statut de ses agents, la dépense qui y est faite est considéré comme un investissement puisqu’elle vient soulager les autres services de secours avec plus de flexibilité quant à la durée de travail journalière maximale autorisée ou encore à la disponibilité de ses agents, contraints à l’occupation d’un logement de fonction en caserne. Ce logement de fonction est bien souvent un appartement partagé entre plusieurs agents de la sécurité civile.
Les agents de la sécurité civile sont très souvent des jeunes de 16 à 25 ans, plus enclins en l’absence de contraintes familiales, à accepter l’occupation d’un logement de fonction et l’accomplissement de services très étalés sur la journée.
Les situations personnelles évoluant et les contraintes professionnelles étant nombreuses, la sécurité civile connaît un turn-over important chaque année.
Jeunes volontaires de la sécurité civile encolanaltèque.