10/07/2013
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Funérailles du Roy Philipe VII d'Aquitagne

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Funérailles du Roy Philipe VII d'Aquitagne


Un grand bloc de pierre taillé avait été déposé devant l'hôtel central de la cathédrale. Flanqués de nombreux bouquets de fleurs blanches et bleues, il était illuminés par six cierges montés sur des chandeliers en argent massif. Ce bloc, c'est la Pierre du Départ. Depuis le Moyen-Âge, elle supporte les cercueils des Roys d'Aquitagne lors de leurs funérailles, et constitue leur dernier trône et leur dernière halte avant le départ, donc, vers l'au-delà et le Royaume des Cieux. La Chorale de la cathédrale Saint Baudoin, la plus réputée du Royaume, chante depuis près d'une demi-heure dans les transepts, et les travées de la nef commencent peu à peu à se remplir. Le Gouvernement aquitagnois est déjà là, en grands uniformes de cérémonie, assis sur les sièges situés derrière ceux des invités de marque. Les sièges des flancs du coeur sont eux occupés par la Famille Royale, à l'expection de la Reine mère. Beaucoup pleure, les autres regardent la Pierre, émus. Tous, sauf un, le Grand-Duc de Bavoir qui, comme à son habitude, n'a le regard occupé par les seuls sentiments de la cupidité, de l'arrogance et de l'envie du pouvoir. Devant le porche, la Reyne mère, le visage creusé par les larmes, parle avec son parent le cardinal Sanctifica, et l'archevêque de la cathédrale Saint Georges, nécropole royale, où ils se trouvent. De nombreux huissiers, clairs et gardes attendent patiemment au pied des degrés, debout en rang d'ognon. Si ils sont tous là aujourd'hui, c'est pour les funérailles du Roy Philipe VII, mort le 12 janvier dernier. Mais ils sont loin d'être au complet: un personnage central manque à l'appel, le Roy Édouard Ier, son successeur, qui dans le respect du protocole arrivera avec le cercueil. Les invités de marque, les dignitaires étrangers, seront eux accueillis par la Reyne mère et le clergé de la cathédrale à leur arrivé. Le chambellan chargé d'annoncer les invités regarde sa liste:

Sont attendus car ont répondus:

Sa Majesté le Roy de Prima, Charles Deuxième, et sa soeur la Princesse Jeanne-Marie Hélène
Son Altesse Impériale l'Empereur du Saint Empire Ambarois, Guillaume Quatrième
Son Altesse Impériale l'Empereur de Clovanie, Patroléon Cinquième
Son Excellence la Gran Man de Marohni, Awara Kouyouri
Son Altesse Impériale l'Empereur de Rasken, Stanislav Schützenberger
Monseigneur le Très Saint Patriarche de l'Église Karpok, Akhmet Yerbelov, et le Grand Chambellan, représentant Son Altesse Impériale l'Empereur de l'Empire Karpok
Madame la Présidente de la République Fédérale Youslève, Leone Vaillancourt
Son Altesse Impériale l'Empereur de l'Empire du Nord, Maximilien Deuxième
Madame la Présidente de la République de Saint-Marquise, Isabelle Deprey
Monsieur le Président de la République Fédérale d'Uusimaa, Elias Resmu
La Famille Royale d'Uusimaa
Albert de Bennesbourg, et sa femme Yva de Kenesbourg, héritier de la Couronne Tchère

Ainsi ce n'est pas moins de quatre Empereur, un Roy et une Princesse, trois Présidents et un Patriarche qui sont attendus en ce lieu saint.
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Arrivée de Charles de Prima et de sa sœur

Après un voyage en voiture, le roi n'ayant pas voulu prendre l'avion, et accompagné d'une importante escorte, il arrive enfin, après quelques heures de route, à la cathédrale Saint-Baudoin. Il descend de sa voiture après qu'un serviteur lui a ouvert sa portière, puis il tend la main à sa sœur pour l'aider à sortir. Le Roy Charles de Prima, figure pale, froide et hiératique dans son costard noir de circonstance monta les marches du perron de l'église avec une lenteur et une solennité toute étudiée. Il était flanqué de sa sœur qui, en toilette de grand deuil d'un noir de geais, lui tenait le bras pour chercher un réconfort émotionnel tandis que son visage était enfouit dans un grand mouchoir blanc et bordé de dentelles. Malgré le mouchoir qui cachait son visage, on devenait que la jeune fille était sous le coup d'une immense peine.

Ces airs, dramatiques à souhait, si ils n'étaient pas d'une totale sincérité dans son intensité se justifiaient cependant par la nécessité de montrer à la foule et aux journalistes que la famille royale de Prima faisait grand cas de la maison d'Aquitagne. C'est donc avec cette mise en scène étudiée et ses pauses affectées que les jumeaux s’avancèrent vers la Reine Mère et les dignitaires, les saluent, adressent ça et là les condoléances d'usage et prennent place au lieu qu'on leur a destiné, le tout escortés en permanence de quelques hommes d'armes car le Roy n'est jamais seul, surtout en représentation. Cela dit il ne s'agit que de quelques officiers, l'essentiel de sa garde attend patiemment et calmement aux abords de l'église.
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La Reyne Mère remercia le Roy Charles:

Votre sollicitude me touche, chère ami. Voyez l'état de tristesse immense dans lequel se trouve Mademoiselle votre soeur, c'est bien la preuve que mon défunt mari était aimé non seulement pas sa famille et son peuple, mais également par ses alliés, qui ne pouvait qu'admirer ses hautes qualités.

Le Cardinal Sanctifica, le plus haut dignitaire de l'Église de Volignon en Aquitagne s'approcha du souverain primain, et lui tendit la main droite.

Sire, je vous remercie de vous être déplacé vous même, vous faîtes honneur et grand plaisir à mon défunt neveu là où il se trouve.
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La Cadillac noire aux armoiries du Saint Empire Karpok s'arrête sur le perron de la cathédrale. Les deux représentants de l'Empire sortent de la voiture et se dirigent vers l'édifice religieux.

Le Très saint Patriarche Yerbelov s’avance en direction de l’archevêque de la cathédrale Saint Georges qui les accueille. Il est suivi du grand Chambellan du Palais impérial.

L’archevêque les accompagne dans la nef pour aller saluer un à un les membres de la famille royale.
Le Très Saint Patriarche murmure ces quelques mots à la Reyne mère éplorée qui les entend à peine :
« Votre Majesté, je viens ici au nom du Saint Empire Karpok Unifié vous présenter nos sincères condoléances. Dans ces moments de grandes tristesses, sachez que feu votre époux, le Roy Philippe VII était un grand homme et je suis certain qu’il sera accueilli avec amour dans le royaume de Dieu qui l’a rappelé à lui aujourd’hui. Bien que ces mots ne soulageront pas votre peine ni votre chagrin, sachez, Votre Majesté, que nous les partageons. »

Le Grand Chambellan qui suit se contenta pour sa part de saluer sobrement chaque membre de la famille.

Le Très Saint Patriarche Yerbelov se dirige vers le cercueil royal, accompagné du Cardinal Sanctifica, qu’il bénit avant de regagner sa place.
La cérémonie commence, la musique ouvre l’office et résonne dans la cathédrale Saint Georges bondée.
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La voiture officielle arriva dans un bruit de gravier. Une porte s'ouvrit et en sortie L'Empereur Maximilien II accompagné de sa cousine Clémence de Livingston, l'héritière du trône à l'heure actuelle. S'ensuivit deux gardes du corps, mais qui restèrent en retrait. L'Empereur s'avança pour saluer la Reyne mère et les autres dignitaires.

- Mes hommages, votre grâce et toutes mes condoléances. Nous vous soutenons dans cette épreuve personnelle qu'est la mort d'un proche, mais aussi épreuve nationale qu'est la perte d'un dirigeant. Nous n'avions guère connu le Roy Phillipe mais sachez que sa mort nous peine, nous espérons que votre pays pourra prendre un nouveau départ avec l'arrivée de votre nouveau souverain. Je vous prie de m'excuser de ne pas avoir signalé dans nos missives avec son excellence, le duc d'York, mais ma cousine m'a accompagnée en qualité d'héritière du trône du nord ainsi que ma plus fidèle amie et conseillère. J'espère que cela ne posera pas de problème.




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l'Empereur Maximilien II (marquis de Whitehead, duc de Crowford, souverain de l'Empire)


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Clémence de Livingston, héritière du trône nordiste (Duchesse de Lancaster et marquise de Graham)
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Awara Kouyouri, était arrivée aux funérailles du roy Philipe VII d'Aquitagne comme à son habitude, avec une maigre délégation de dignitaires maronhiens. Ne connaissant habituellement l'hiver en son pays, elle n'avait cependant pas manqué de se vêtir chaudement d'un curieux manteau eurysien inspiré des motifs créoles, daguets et fleurs exotiques de Maronhi. Le noir n'étant traditionnellement pas la couleur du deuil, la tenue avait spécifiquement été conçue pour ce type d'évènements, montrant ainsi le respect et l'hommage qu'elle rendait au souverain défunt et à la culture du pays. Accompagné de sa suite, Awara Kouyouri se dirigea vers la reyne mère et les autres membres de la famille royale pour présenter ses condoléances et exprimer la solidarité de la Maronhi dans ce moment de deuil national.

« Votre Majesté, je vous adresse mes plus sincères condoléances au nom de mon peuple. Nous partageons votre peine et votre tristesse en cette période de deuil. Le roy Philipe était un homme de grande stature et de profondes convictions, et son héritage se perpétuera. Que la lumière de la sagesse éclaire le chemin de l'âme du roy vers son prochain voyage. »

Awara Kouyouri
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C'est vers 8h00 que la première partie du convoi de l'Empereur s'est posée à l'aéroport international de la capitale aquitainoise, Flaviume. La première partie du convoi était constituée de deux transports de troupe de la division Shadow.

Carte

Les représentants d'Aquitagne avaient déjà eu l'occasion de voir cette division, en effet, c'était cette division qui s'était occupée de la sécurité de l'Empereur Guillaume IV de l'Empire Embarois ainsi que du défunt Roi Philippe VII d'Aquitagne pendant leur séjour à Rasken pour l'investiture de l'Empereur Stanislav.

Non loin de la capitale, le convoi du Roi Charles de Prima eut une légère frayeur lorsque l'avion Impérial (le Phoenix Skyliner) survola le convoi à Mach 1.4 avant de se poser à l'aéroport. Quelques coups de feu furent tirés depuis le convoi sans toutefois inquiéter l'appareil.

Puis, une heure après, vers 9h00, le Phoenix Skyliner (l'avion Impérial) atterrit à son tour à l'aéroport.

Carte

Sa Majesté Stanislav Schützenberger descendit de l'appareil, salua les membres du gouvernement aquitain venus l'accueillir ainsi que les membres de la division Shadow, avant d'embarquer dans la voiture impériale escortée par cette même division pour se rendre au lieu de la cérémonie.

Vers 9h20, le convoi impérial arriva sur les lieux de la cérémonie. L'Empereur sortit du véhicule suivi de 4 soldats en tenue discrète pour sa protection, et s'avança pour saluer la Reine mère et les autres dignitaires :

"Mes hommages, votre Grâce, et toutes mes condoléances. Même si les relations entre Rasken et le Royaume Fédéral d'Aquitagne étaient récentes, elles n'en étaient pas moins fortes. Le peu de temps que j'ai pu passer avec le Roy Philippe VII durant sa visite à Rasken m'a laissé l'image d'une personne aimable et pragmatique, bien que diminuée. Je tiens à vous dire que le peuple Raskenois ainsi que moi-même sommes avec vous dans cette épreuve, à la fois nationale et personnelle. Nous espérons que le peuple aquitagnois pourra surmonter cette difficulté et aller de l'avant avec son nouveau souverain. "

Carte
Sa Majesté Stanislav Schützenberger
Empereur de Rasken
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S'il était un élément commun à chaque évènement quel qu'il soit, c'était l'intervention d'éléments imprévus ou dans ce cas présent à priori non annoncés, en effet si officiellement les services Diplomatiques Aquitagnois n'avaient guère reçus de réponses à leurs missives adressés à la Cité Interdite du Céleste Empire des Ushong, la faute aux intrigues palatiales et au caractère très fermé du lieu pouvaient-on assurément penser, il en était en réalité tout autrement dans des cadres plus fermés et privés. Certes les luttes d'influence avaient retardés une réponse qui se faisait attendre, enfin celle ci était finalement arrivée certes à travers une porte dérobée afin d'enquérir les autorités Aquitagnoises de quelques réalités et de la nécessité pour la Dynastie Xin d'user de protocoles particuliers, mais tout de même.

Quoi qu'il en soit, l'évènement, fusse-t-il tragique car une cérémonie de funérailles, était amené à entrer dans l'histoire car de mémoire d'hommes aucun lieu n'avait vu en son sein se rassembler autant de têtes couronnées à la fois dans l'histoire, et une de plus était amenée à se présenter afin de voir s'accomplir le dernier voyage du défunt monarque. Ce fut ainsi sans crier garde qu'un imposant appareil aérien quoique vieillot fendit les cieux le jour de l'évènement avant de se poser sur une piste en apparence réservé à son usage par les autorités de l'aéroport de Flaviume, inconnu au bataillon dans les faits en tant qu'aéronef, la délégation qui en émergea ne l'était toutefois guère et si les caméras et autres appareils photos traînant non loin n'eurent guère le temps de percer à jour le mystère dans son ensemble avant que cette dernière ne s'engouffre dans un convois à destination de la Cathédrale, l'emblème du Dragon Impérial d'Orient fut aperçu et confirma que les Ushong avaient daignés envoyer quelqu'un représenter leur vieil empire en ce jour aux funérailles.

Quelques minutes plus tard après un trajet des plus calmes, les véhicules de tête arrivèrent enfin alors que bien d'autres délégations étaient déjà présentes. Certes point les premiers mais pas non plus les derniers, et en fin de compte il n'y aurait guère que l'annonceur qui en serait réellement médusé car sa liste d'origine ne comprenait guère la mention de ces invités surprises, à l'inverse de celle officieuse dont disposaient les services secrets de la Couronne.

Si l'on se demandé qui se présentait cette fois sur les marches de la dernière demeure de feu le Roy d'Aquitagne, le suspens tomba prestement et laissa place assurément à une certaine surprise à la simple vue des gardes qui émergèrent, encastrés dans des similis d'armures traditionnelles réinventés et modernisés afin d'officier à l'égal des équipements tactiques de l'ère, Gardes Impériaux Ushong ne pouvaient décemment être confondus, arborant des teintes sombres allant de pair avec le deuil et contrastant nettement avec celles qu'on pouvaient les voir porter fièrement d'ordinaire. Toujours est-il que la présence desdits gardes ne pouvait que présager qu'un ou plusieurs membres de la Dynastie Impériale Xin devait attendre la cérémonie en ce jour, et c'était encore là un euphémisme que de soutenir ceci.

Trois personnalités du Céleste Empire étaient présentes en ce jour et vinrent présenter solennellement dans leurs soieries d'ébènes leurs condoléances quand au décès du Roy d'Aquitagne. D'une part, Grand Duc de Leishang et Marquis de Dongbao, Long Zhuan, Conseiller Impérial aux affaires terrestres de l'Empire des Ushong, mais aussi tête de proue de la faction aristocratique et plus généralement des vieilles familles ainsi que Père de l'Impératrice Douairière et par conséquent Grand-Père Maternel de l'Empereur qui pour l'occasion et dû à son âge avancé soutenait son avancée par une canne en frêne habilement façonnée par un artisan compétant.


Grand Duc Long Zhuan

Grand Duc de Leishang, Marquis de Dongbao et premier des Aristocrates, Long Zhuan,


Venait ensuite un visage bien connu dans les antichambres de l'UMT, celui que l'on connaissait comme l'égide de la loi et qui officiait comme Haut-Magistrat, l'équivalent d'un ministre de la Justice associé à un ministre de l'intérieur du fait qu'il pilotait autant les juges que la Police et notamment ses divisions secrètes et politisés et qui surtout était avant tout l'Oncle de l'Empereur, Xin Xi.

Xin Xi, l'égide de l'ordre

L'égide de l'Ordre, le Haut Magistrat Impérial, Xin Xi

Enfin et non des moindres, pour ne pas dire le plus important comme le plus surprenant, affublés d'atours antiques aux allures sombres tranchant sans aucune mesure avec les teintes criardes dorées qu'on lui attribuait d'ordinaire quand aux soieries traditionnelles de sa maisonnée, le Seigneur Lige de tous les Ushong, le maître d'un Empire vieux de plusieurs millénaires, le Tenant du Mandat Céleste, le Fils du Ciel lui même qui du haut de ses quinze années cherchait vraisemblablement à afficher une certaine sagesse en dépit de sa jeunesse apparente. Tao Xin, de son nom de règne Xuan, se trouvait au coeur de la procession impériale s'en venant présenter ses hommages.

Empereur Xuan

Le fils du ciel Xuan, Empereur du Céleste Empire des Ushong

- Le Céleste Empire des Ushong présente humblement ses condoléances ainsi que ses hommages à l'honorable Couronne d'Aquitagne dans cette épreuve. Puisse la Légende de feu votre Roy perdurer pour les siècles à venir à travers les mémoires comme les ballades, que soit conté aux générations d'aujourd'hui et du futur ses hauts faits et ses qualités d'homme comme de monarques afin d'inspirer tous et toutes vers un idéal auxquels chacun se doit de tendre.

Tel furent les paroles du jeune empereur alors que son Oncle, son Grand Père ainsi que le reste de la suite se fendaient à l'unisson d'une révérence aux mains jointes devant eux, typique de l'Orient et se voulant faire preuve de sincérité quand à la peine partagée en ce jour.
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La Présidente, en Aquitagne, venait d'arriver avec la voiture officielle de la République de Saint-Marquise. Elle était la seule qui représentait un pays républicain dans un royaume qui était endeuillé par ma mort de son Roy bienaimé le 12 janvier dernier.

 president
La Présidente de la République de Saint-Marquise à Flaviume, en respect pour les Funérailles du Roy d'Aquitagne.

Mine fermée et respect de cet événement que personne ne voulait, elle s'avança vers la femme du Roy, la Reyne-mère, pour montrer le respect de la nation saint-marquoise envers une femme meurtrie par le chagrin. La Présidente voulait être brève car elle savait qu'elle n'était pas seul à ces funérailles d'autres chefs-d'état étaient présents pour lui montrer le respect qu'il se devait.
Elle fit une révérence en marque de respect.

PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE DE SAINT-MARQUISE, ISABELLE DEPREY
"Votre Excellence, au nom du gouvernement et du peuple de la République de Saint-Marquise, je vous fais par de leurs condoléances pour votre mari, le Roy Phillipe VII d'Aquitagne.
Il est vrai que nos deux nations ne se sont jamais mis en contact, mais je suis venue pour montrer que ma nation vous respecte et vous respectera jusqu'à la fin. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer le Roy mais d'après les photographies, il avait l'air d'être un homme plein de ressources."


Apres avoir dit les mots qu'elle devait dire, elle se mit à une place pour observer les autres chefs-d'état invités de faire part de leurs condoléances.
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Arrivant depuis un jet privé en provenance de l’actuelle République de Tchérie, Albert de Bennesbourg, ancien prince de Tchérie, ainsi que sa femme, Yva de Kenesbourg, étaient attristés depuis la mort de Philipe VII. La mort du roi avait refait surgir la difficile fin de la monarchie en Tchérie, contraignent Albert et Yva de rester éloigner du pouvoir afin de ne pas s’attirer les haines des peuples de Tchérie.
Après être sorti de leur jet privé, Albert et Yva allèrent saluer la Reyne-mère afin d’apporter leurs soutiens dans ces moments difficiles et de respecter le bon roy Philip VII.
Ils firent une révérence afin de montrer leurs respect.


« Votre majesté, nous adressons nos plus sincères condoléances au nom des peuples Tchéres. Nous sommes profondément attristé par la mort du roi Philipe VII, même s’il est vrai que nous ne nous sommes jamais contacté, nous savions comment il était juste et bon envers son peuple. Nous espérons que la sérénissime couronne d’Aquitagne arrivera à passer cette tragédie tout en continuant la grandiose œuvre de Philipe VII. »

Après avoir exprimé leurs condoléances, les anciens héritiers royaux se mirent à une place afin de voir arriver les autres dirigeants et grandes personnalités politiques saluer et exprimer leurs condoléances à la Reyne-mère.

Prince Albert de Bennesbourg
Le prince Albert de Bennesbourg

Yva
La Princesse Yva de Kenesbourg
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L'Empereur Pétroléon V présent aux obsèques de feu Philippe VII


L'Empereur de Clovanie était aussi présent à la cérémonie des obsèques du défunt Roy d'Aquitagne Philippe VII. Ce dernier avait fait parler de sa nation dans toute l'Eurysie par son excellente politique étrangère. L'Histoire peut attribuer à son règne exemplaire l'intégration de l'Aquitagne dans l'UMT, ainsi que la création d'un Congrès de l'UMT, entre autres grandes réalisations. Par ailleurs, ceux qui peuvent se targuer d'une bonne connaissance du pays aquitagnois témoignent tous de l'admirable politique intérieure de ces dernières années. En somme, l'Aquitagne avait connu un essor flamboyant sous le pouvoir de Son Altesse Royale Philippe Septième.

Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V présente aux funérailles du défunt Roy d'Aquitagne Philippe VII

Aussi, du fait de la grande amitié que Pétroléon V entretenait avec le défunt Roy, le souverain clovanien se tenait parmi les personnes ayant l'honneur d'assister à une telle cérémonie. Philippe VII avait été à l'initiative d'une des alliances les plus fructueuses de ces derniers temps, celle entre Clovaniens et Aquitagnois. L'intégration de l'Aquitagne dans l'UMT avait scellé ce rapprochement, au nom des plus belles valeurs que pouvaient porter les grandes nations de ce monde. Ces valeurs brûlaient dans le cœur des deux souverains, et l'Empereur en distillait un témoignage par la larme qui coulait sur sa joue.
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Le Président et la famille royale d'Uusimaa aux obsèques du Roy Philippe VII



Arrivé à Flaviume en Aquitagne par un avion de la compagnie Air Uusimaa, le jour même des obsèques du Roy Philippe VII, le 3 février 2011, le Président de la République Fédérale d'Uusimaa Elias Resmu prit la route vers la cathédrale Saint Georges, nécropole royale. En arrivant sur place, il salua rapidement, d'un geste de la tête les personnes qu'il connaissait et entra dans la cathédrale. A l'entrée de la cathédrale, un homme, probablement un fonctionnaire Aquitagnois lui indiqua sa place. Lorsqu'il arriva à sa place, le Président Resmu rencontra pour la première fois les membres de la Famille Royale d'Uusimaa, exilés en Aquitagne depuis 1926. Les salutations furent chaleureuses, mais tout en gardant une certaine forme de réserve. Il s'agissait tout de même d'un enterrement !

Elias Resmu
Elias Resmu, interviewé après son arrivée en Aquitagne à Flaviume.

Tous les membres de la Famille Royale d'Uusimaa vivaient en Aquitagne depuis 1926. Certains y sont morts et d'autres nés. La Famille Royale arriva à la cathédrale Saint Georges, le 3 février 2011, conduite par des voitures de la couronne aquitagnoise qui l'aidait si précieusement depuis 1926. Les membres de la Famille Royale entrèrent dans la cathédrale et s'assirent à leurs places respectives. Ils étaient bien sur touchés par la mort du Roy Philippe VII, bien qu'ils soient différents, ils étaient amis. Quelques minutes après leur arrivée, ils découvrirent enfin le Président de la République Fédérale d'Uusimaa, Elias Resmu. Il leur parut encore plus jeune que sur les photos, et naturellement, ils l'accueillirent chaleureusement.

Léonie et Charles d'Uusimaa
Léonie et Charles d'Uusimaa lors d'une réception de la Famille Royale d'Aquitagne à Flaviume.
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PRINCIPAUTÉ DE CARNAVALE

Dalyoha Obéron Castelage


N'ayant reçu aucune invitation, ces messieurs Dalyoha et Castelage et madame Obéron vous font bien cordialement parvenir du poison.


La mort est cruelle ? Conjurez-la grâce à la cryogénie Dalyoha !
Dalyoha Compagnie : mille ans de glace et de solitude !


poison
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La Reyne avait réussit à retenir ses larmes tout au long de l'important défilé de dignitaires étrangers invités. Elle tenait à répondre à chacun, à tous les remercier pour leurs cindoléances. On voyait sur son visage qu'elle était très émue par la multitude d'hommage fait à son défunt mari. Les Aquitagnois ne peuvent que reconnaître ( ce qu'ils font d'ailleurs avec joie ) que la Reyne mère Catherine fut une excellente femme et une mère aimante. Elle qui répugnait à l'idée de coiffer la Couronne, a accepté de se marier à Sa Majesté le Roy Philipe VII, par amour pour lui et pour le Royaume. Elle a élevé ses enfants dans la piété, faisant d'eux des hommes et des femmes dignes de leur ascendance. La vie à la cour la lassait, et la répugnait, et chacun sait ce qu'elle a fait pour les sans-abris et l'éducation des enfants issus de milieux défavorisés à travers ses œuvres caritatives, et connaît ses multiples engagements pour le préservation de notre patrimoine artistique.

À ses côtés se tient son bel-oncle, le cardinal Jean Sanctifica, qui lui aussi accueille les diffèrentes personnalités étrangères présentes. Bien qu'on ne puisse le lire sur les traits de son visage, il est meurtri par la perte de ce neveu aimant et bien-aimé, qui a si bien œuvrer pour la sauvegarde de la vrai foi et sa réconnaissance à l'international. Lui, le plus haut dignitaire de l'Eglise Volignonaise d'Aquitagne, aura du mal à survivre à cet allié, à cet ami cher que fut pour lui le défunt.

Il est 10h31 lorsque le cortège arrive en vue du porche où se tiennent la Reyne mère Catherine, le cardinal Jean Sanctifica et l'archévèque de la cathédrale Saint-Georges. Seize chevaux au pelage d'un blanc immaculée tirent doucement le char funèbre. Les grandes roues noirs décorés d'un liseré doré tournent lentement sur les pavés de la route menant à la nécropole, entraînant avec elles le char, joyau d'orfèvrerie, tout de bois doré à la feuille. Mais les spectateurs assistant de part et d'autre au passage du convoi ne prennent pas le temps de contempler et d'admirer les ornement en or, les armes royales peintes avec une finesse extrême, et les extraordinaires bouquets de fleurs bleues et blanches, couleurs du Royaume. Non, ils sont captivés par cet espèce de parallélépipède rectangle en bois de chêne, recouvert d'un immense drapeau du Royaume, et qui renferme les restes de Sa Majesté le Roy Philipe VII. Ce cercueil, il a été exposé aux fidèles dans la cathédrale Saint Baudoin, à Flaviume, afin que ceux-ci puisse présenter leurs derniers hommages à leur bien-aimé souverain, et lui dire au revoir.

Devant les chevaux marche l'héritier du défunt, Édouard. Lui, bien que profondément bouleversé et accablé de tristesse, s'est résigné. Le Vrai Dieu a rappelé son père auprès de lui, au Royaume des Cieux, et c'est à lui, Édouard, que revient la lourde charge de gouverner, et de monter sur le trône de ses ancêtres. Il est en grande tenue de cérémonie, car en tant que Roy, il est le seul à ne pas porter le deuil. Il s'avance dignement, d'un pas résolu, mais en faisant attention à ne pas donner à sa démarche un air arrogant et supérieur.

Les autres membres de la Famille Royale suivent sur les flancs du cercueil. Chacun d'entre eux porte un des regalia sur un coussin de velours, censés accompagner le défunt jusqu'en sa dernière demeure. On remarque alors que l'honneur insigne de porter la Couronne revient au Prince Alphonse d'York, Grand-Duc du Duché éponyme et frère de feu le Roy Philipe, très certainement une disposition testamentaire de ce dernier pour le remercier de ses bons et loyaux services en tant que Chancelier à la Diplomatie du Royaume. Comme l'exige la tradition, c'est le Chef d'État major aux Armées, Cédric Le Cointre, qui porte l'Épée royale, symbole du pouvoir militaire de la Couronne. Une nouveauté étonne cependant. La fille aînée du défunt, Son Altesse Royale la Princesse Madeleine, est la première femme de l'histoire du Royaume à porter l'orbe, symbole de la suprématie du pouvoir royal à l'international et l'universalité de la Foi chrétienne. On sait que la Princesse, qui n'est pas beaucoup plus jeune que le nouveau souverain, est assez désintérêssée des jeunes de son âge, car elle trouve la chose politique bien plus enrichissante, ce qui l'a amenée à souvent travailler aux affaire du Royaume avec son défunt père. Suivent des cousins et des parents de feu le Roy Philipe, portant les sceptres et autres regalia.

Les acclamations du public se font remarquer par leur absence. En effet le silence règne, simplement troublé par les pas des chevaux et le bruits des roues sur le pavé. Cet hommage significatif à l'homme qu'était le Roy Philipe VII en émue plus d'un, et on observe de nombreuses personnes qui posent un genoux à terre au passage du cortège. Le vent s'engouffre dans les banderoles noires, et tout à coup on entend un enfant qui se met à pleurer. Le Roy Édouard tourne la tête, lui sourit avec un sourire qui semblait dire: moi aussi, je suis triste, et l'enfant se tut.

Le détachement de la Garde du Grand-Duché de Bavoir arrive devant le parvis, se scinde en deux afin de former une haie de part et d'autre. Six soldats s'avancent vers le char qui s'est lui aussi arrêté, afin de prendre sur leurs épaules le cercueil. Avant cela, ceux qui portaient les regalia les déposent sur le dessus du coffre en chêne. Les cinq portes-drapeaux portant les étendards des cinq Grands-Duchés, postés sur les marches de la cathédrale, s'inclinent en hommage au défunt. La Reyne rentre dans l'église pour rejoindre sa place, tandis que le cardinal Sanctifica et l'archevêque de la nécropole s'avancent pour salluer le Roy. Cette formalité accomplie, le cortège s'engouffre dans la cathédrale, avec en tête les vingt-cinq enfants de cœur, avec encent, croix, cierges et Évangile, suivi de la famille, du cercueil puis des membres du clergé.

L'honorable assemblée réunie dans le nef entame le "Audie Rex mortis est", l'hymne aux Roys défunts, en latin bien entendue.
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Le cercueil est déposé sur la Pierre du Départ, et tous les membres de la Famille Royale se déchargent des regalia en les déposants sur le cercueil, avant de rejoindre leur place. La messe commence.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: In Nómine Patris, et Filii, et Spriritus Sancti.

Tous: Amen

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Introíbo ad altáre Dei.

Les servants: Ad Deum qui lætíficat juventútem meam.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Adjutórium nostrum † in nómine Dómini.

Les servants: Qui fecit cælum et terram.

Mgr l'archévèque récite alors le Confiteor, faisant ainsi l'aveu de sa faiblesse et de ses péchés:

Confìteor Deo omnipotènti
et vobis, fratres,
quia peccàvi nimis cogitatiòne,
verbo, òpere et omissiòne :
Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ideo precor beàtam Mariam semper Virginem,
omnes Angelos et Sanctos,
et vos, fratres,
oràre pro me ad Dòminum Deum nostrum
Misereàtur nostri omnìpotens Deus et, dimìssis peccàtis nostris,
perdùcat nos ad vitam aetèrnam.

Les servants: Misereátur tui omnípotens Deus, et, dimíssis peccátis tuis, perdúcat te ad vitam ætérnam. Amen.

Puis les servants récitent à leur tour leur confession au Dieu Tout Puissant.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Misereátur vestri omnípotens Deus, et, dimíssis peccátis vestris, perdúcat vos ad vitam ætérnam.

Les servants: Amen. Indulgéntiam, † absolutiónem et re- missiónem peccatórum nostrórum tríbuat nobis omnípotens et miséricors Dóminus.

Mgr l'archevêque monte alors à l'autel, vers le missel, pour y lire à voix basse l’Introït:

"Réquiem æternam dona eis, Domine : et lux perpétua lucéat eis Te decet hymnus, Deus,in Sion, et tibi reddétur votum in Jerusalem : exaudi orationem meam, ad te amnis caro veniet."
Donnez-leur, Seigneur, et que sur eux luise à jamais le repos éternel. A Vous sied la louange, ô Dieu, dans Sion ; en Votre honneur on acquitte des vœux en Jérusalem : écoutez ma prière, Vous vers qui va tout être de chair.

Le Kyrie est alors chanté par les fidèles:


Mgr l'archevêque de la cathédrale: Dominus vobis cum.

Tous: Et cum spiritu tuo.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Oremus.

Deus, qui proprium est mieréri semper et parcere, te supplices exoramus pro anima famuli tui N., quam hodie de hoc sæculo migrare jussisti : ut non tradas eam in manus inimici, neque obliviscaris in finem, sed jubeas eam a sanctis Angelis suscipi et ad patriam paradisi perduci ; ut, quia in te speravit et sustine, sed gaudia æterna possideat. Per Dominum nostrum Jesum Chris- tum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat...
Dieu dont c’est le propre d’avoir pitié toujours et de pardonner, nous Vous implorons pour l’âme de votre serviteur Le Roy Philipe VII que Vous avez fait sortir aujourd’hui de ce monde ; ne le laissez pas tomber aux mains de l’ennemi pour l’oublier à jamais, mais ordonnez aux Saints Anges de l’accueillir et de l’introduire dans le Paradis, sa patrie, en sorte qu’ayant mis en vous son espérance et sa foi, il n’ait pas à subir les châtiments de l’enfer mais entre en possession de l’éternelle joie. Par notre Seigneur Jésus Christ.

Les fidèles s'assoient, et le Garde des Sceaux, le Chancelier à la Justice, s'avance afin de lire l'Épître. Il le lit en latin, mais les fidèles peuvent lire dans leur missel la lecture en français que voici:

Lettre de saint Paul aux Tessaloniciens (I, 4. 13-18)

"Nous ne voulons pas, frères, vous laisser dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Si, en effet, comme nous le croyons, Jésus est mort et ressuscité, il en sera de même de ceux qui sont morts en Jésus : Dieu les réunira à Lui. Nous vous le déclarons en effet, sur la parole du Seigneur : nous les vivants, qui seront encore là lors de l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas les morts. Car au signal donné, à la voix de l’archange, au son de la trompette divine, le Seigneur en personne descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants, qui serons encore là nous serons emportés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs ; et ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc mutuellement par ces paroles."

Les servants: Deo grátias.

L'assemblée chante le Graduel tandis que Mgr le célébrant récite ses prières. Puis vient le temps de l'Evangile.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Dóminus vobíscum.

Tous: Et cum spiritu tuo.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Sequéntia sancti Evangélii secúndum Johannem.

On se signe.

Tous: Glória tibi, Dómine.

Mgr l'archevêque lit l'Évangile, elle aussi en latin, dont voici la traduction française:

Évangile selon Saint Jean

En ce temps là, Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été içi, mon frère ne serait pas mort ! Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Il te l’accordera. » - « Ton frère ressuscitera », lui dit Jésus. « Je sais, reprit Marthe, qu’il ressuscitera, lors de la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Je suis la Résurrection et la Vie ; Celui qui croit en moi, fut-il mort, vivra, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? » - « Oui, Seigneur répondit-elle, j’ai toujours crû que tu es le Christ, le fils de Dieu qui devait venir dans le monde. »

Tous: Laus tibi, Christe.

On entre désormais dans le temps de l'Eucharistie.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Dominus vobis cum.

Tous: Et cum spiritu tuo.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Oremus.

Domine Jesu Christe, rex gloriæ liberaanimas omnium fidélium defunctorum de pænisinferni et de profund lacu : libera eas de ore léonis, ne absorbeat eastartarus, ne cadant in obscurum : sed signifer sanctus Michael repreasentet eas in lucem sanctam : Quam olim Abrahea promisisti, et semini ejus. Hostias et preces tibi, Domine, laudis offerimus : tu suscipe pro animabus illis, quarum hodie memoriem facimus : fac eas, Domine, de morte transire ad vitam. Quam olim Abrahæ promisisti, et semini ejus.
Seigneur, Jésus-Christ, roi de gloire, délivre les âmes de tous les fidèles défunts du châtiment de l’enfer et du gouffre profond. Délivre-les de la gueule du lion ! Que l’abîme ne les engloutisse pas, qu’elles ne tombent point dans la nuit ! Mais que Saint Michel, le porte-étendard, les introduise dans la lumière sainte que jadis tu as promise à Abraham et à sa postérité. Nous t’offrons, Seigneur, ce sacrifice, ces prières de louange. Accueille-les pour ces âmes dont nous rappelons aujourd’hui le souvenir. Fais en sorte, Seigneur, qu’elles passent de la mort à la vie que jadis tu as promise à Abraham et à sa postérité.

Après la bénédiction des offrandes, le lavabo et les secrètes:

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Dominus vobis cum.

Tous: Et cum spiritu tuo.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Sursum corda.

Tous: Habémus ad Dóminum.

Mgr l'archevêque de la cathédrale: Grátias agámus Dómino Deo nostro.

Tous: Dignum et justum est.

Mgr l'archevêque chante alors la préface des défunts:

Vere dignum et justum est æquum et salutáre, nos tibi semper et ubí que grátias ágere : Dómine, sancte Pater omnípotens ætérne Deus: per Christum Dominum nostrum. In quo nobis spes beatæ resurrectionis effulsit, ut quoscon- tristat certa moriendi conditio, eosdem consoletur futuræ immortalitatis pro- missio. Tuis enim fidélibus, domine , vita mutatur, non tollitur, et dissoluta terrestris hujus incolatus domo, æterna in cælishabitatio comparatur. Et ideo cum Angeli et archangelis, cum thronis et dominationibus, cumque omni militia cælestis exercitus, hymnum gloriæ tua canimus, sine fine dicentes :Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et notre salut, de Vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant, par le Christ notre Seigneur, en qui a brillé pour nous l’espérance de la bienheureuse résurrection, afin que ceux qu’attriste leur condition promise à la mort trouvent la consolation dans l’assurance de l’immortalité future. A vos fidèles, Seigneur, la vie n’est pas enlevée mais changée, et si la maison de leur séjour terrestre se détruit, une demeure éternelle leur est préparée dans les cieux. C’est pourquoi avec les Anges et les Archanges, avec les Trônes et les Dominations, avec la troupe entière de l’armée céleste, nous chantons une hymne à votre gloire, redisant sans fin :


Puis c'est la consécration.


Le Pater Noster est récité, puis l'Agnus Dei est chanté. La communion s'ensuit. On remarque que de ombreux Chefs d'États invités restent à leur place, n'étant pas catholiques.

Une fois la postcommunion achevée et l'antienne récitée, l'archevêque s'avance vers le cercueil. Un servant lui tend un sceau d'eau bénite. Par trois fois, il tonne, en latin:
"Que le Seigneur ton Dieu te reçoive en Son Royaume, toi qui le servit sur cette Terre en étant le berger d'un de ses troupeaux." À chaque fois, il l'asperge d'eau.

Puis, il se dirige vers l'autel. Le cardinal Sanctifica s'approche et se saisit de la main de justice qui était sur le cercueil. Il s'avance vers l'archevêque puis la lui donne, afin que celui ci la dépose sur l'autel. Il fait de même avec tout les regalia, en terminant avec la Couronne. Ils resteront là, sous bonne garde, jusqu'à leur transport vers la cathédrale Saint-Baudoin en vue du sacre du Roy Édouard.

Enfin, alors que la cathédrale s'emplit du chant des fidèles, le Salve Régina, des Gardes de Bavoir prennent le cercueil et se dirigent vers la Chapelle où se trouve l'entrée de la crypte, suivit par la Famille Royale.

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