03/07/2013
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Mantar le Haut

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Mantar-le-Haut, cité des imaginaires

Mantar-le-Haut est la capitale d’Ambel Red depuis la fondation de la république sociale démocrate, elle est également la capitale de la région du Kerkanman. A ce titre elle accueille les plus importantes institutions du gouvernement central mais également du gouvernement régional. Elle est également devenue le cœur économique et culturel du pays, au détriment d’Ambe City.

Pendant plusieurs décennies, entre les années 1890 et 1940, les gouverneurs successifs de la capitale centrale ont essayé de lui donner de capitale nordique classique, en s’inspirant notamment des villes cantaises. Ainsi, de nombreux bâtiments monumentaux ont été construits : hôtel de ville, bibliothèque municipale, hospices… Nombre de ces bâtiments ont été financés par l'expansion industrielle de la ville, les riches capitalistes devaient simplement payer une taxe d’installation puis était ensuite exonéré de taxes, une exception pour le pays. Cependant, ce système atteint vite ses limites, si dans un premier temps l’installation abondante d’usines enrichit grandement la ville et lui permet de devenir une capitale presque comme les autres.

Le ralentissement des installations industrielles au cours des années 1950 paupérise la ville, dépendante de la construction de nouvelles usines, ce qui met en péril les finances municipales, qui ne sont même plus capables d’assurer l’entretien courant des équipements publics. De plus, sous le poids de ces industries, la pollution augmente grandement et une grande partie des bourgeois et notables de Mantar quitte la capitale en lui préférant notamment Lyren et Derena.

Mantar-le-Haut plonge alors dans une grande crise pendant les années 1960, la population municipale plonge de 2,3 à 1,4 millions d’habitants pendant les années 1990. De nombreuses usines ferment et le taux de chômage dépasse les 23% sur l’ensemble de la ville, avec des pointes à 80% dans certains quartiers. Pendant toutes ces années, la mairie est au main du Rassemblement Uni de Mantar. Cependant, en 1994, les institutions locales reviennent aux Amis d’Arola, encore au pouvoir. Sous leur gouvernance, la politique fiscale de Mantar est totalement renouvelée et tourne la page industrielle de la capitale ambel redoise en voulant faire de la ville une “cité de l’imagination” en 1997.

Ainsi, Mantar est devenue en l’espace de 15 ans une grande ville en totale mutation où les usines désaffectées deviennent des lieux d’expression culturelle, artistique, d’épanouissement pour tous les habitants.

usine

Ainsi, les chantiers navals désaffectés de la ville ont été totalement transformés en vaste parc urbain, où les grues côtoient les plantations sauvages, ou les cales sèches deviennent de vastes jardins partagés… Les halles de construction ont toutes été transformées, l’une en école d’art, l’autre en logements sociaux…

Mais la plus impressionnante de toutes est la “halle tropicale”, les anciennes fonderies ont été transformées en serre tropicale envahie par une importante flore sauvage et tropicale et peuplée de bêtes sauvages, délicates et surtout mécaniques. Ces bêtes mécaniques sont toutes construites par une compagnie d'artistes locaux qui produisent une à deux machines uniques par an.

halle
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