05/07/2013
19:00:18
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Ministère de la Culture et du patrimoine Wahdaoui وزارة الثقافة والتراث الوحدوي ⴰⵎⵏⵉⵙⵜⵔ ⵏ ⵜⴰⴳⴰⵔⵉⵜ ⵏ ⵜⵉⵖⵔⴰⵎⵎⴻⵜ ⵡⴰⵃⴷⴰⵡⵉ

Ministère de la Culture et du patrimoine Wahdaoui
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Le siège du ministère de la Culture et du patrimoine Wahdaoui à la capitale DAHIRAT

Bienvenue au Ministère de la Culture et du Patrimoine Wahdaoui, un département dédié à la préservation et à la valorisation de la riche culture de l'union. Notre mission est de veiller sur le patrimoine culturel unique des quatre régions de notre pays et de garantir son partage à travers les générations.

Le Ministère de la Culture et du Patrimoine Wahdaoui s'engage à préserver les traditions, les langues, les dialectes, les coutumes et les expressions artistiques qui font la singularité de notre peuple. Nous nous efforçons de protéger les monuments historiques, les sites archéologiques, les cités ancestrales, ainsi que les lieux de culte emblématiques qui témoignent de l'histoire de l'Union de l'Afarée du Nord.

La culture est le ciment de notre société, elle nous relie les uns aux autres, tissant des liens indéfectibles entre les générations. C'est dans cet esprit que nous mettons tout en œuvre pour transmettre les récits mythiques, les légendes et les contes populaires qui nourrissent notre imaginaire collectif.

Bienvenue dans cette quête commune pour que la culture wahdaouie brille de tout son éclat, portée par le souffle de notre histoire et de notre créativité.


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Baariq Al-Buzidi
Ministre de la Culture et du patrimoine Wahdaoui
بارق البوزيدي
وزير الثقافة والتراث الوحدوي



Vive Al Wahda
تعيش الوحدة

Harmonies Linguistiques de l'Union de l'Afarée du Nord : Découvrez nos Dialectes Uniques

Bienvenue dans la Rubrique dédié aux trésors linguistiques de l'Union de l'Afarée du Nord ! Ici, nous plongeons dans l'univers captivant des dialectes qui colorent et enrichissent la riche mosaïque culturelle de notre pays. De Khadiri à Jamahiri, de Gharbaoui à Tilelien, en passant par Assimi et Aroubi, chaque dialecte raconte une histoire unique et fascinante, reflétant l'âme même de nos régions diverses et de nos communautés chaleureuses.


L’Arabe Wahdaoui
L'Union de l'Afarée du Nord est une terre où la langue arabe occupe une place centrale dans l'éducation et la culture. L'arabe standard est enseigné dans les écoles, permettant ainsi aux nouvelles générations d'acquérir une compétence linguistique commune, essentielle pour la communication, l'accès aux connaissances.
Cependant, en parallèle de l'arabe standard, l'arabe wahdaoui s'épanouit comme un dialecte vivant, parlé avec fierté par la population locale dans la vie quotidienne. L'arabe wahdaoui est bien plus qu'une simple variation régionale de l'arabe standard, il porte en lui l'essence même de l'identité culturelle du peuple wahdaoui.
l'arabe wahdaoui est une langue dynamique et vivante, se composant de plusieurs sous-dialectes qui reflètent la diversité régionale et culturelle de cette terre enchanteresse. Chaque sous-dialecte a ses spécificités, ses nuances linguistiques et son charme unique.


Les sous-dialecte de l'Arabe Wahdaoui
Le dialecte Khadiri : Le dialecte du nord de l'Union de l'Afarée du Nord, spécifiquement de la région de Khadir, est connu sous le nom de dialecte Khadiri. C'est le dialecte wahdaoui le plus standardisé, largement utilisé dans la région nord du pays. On y trouve des expressions empruntées au youslève, résultant des interactions avec les colonisateurs. Le dialecte Khadiri est un langage qui unit les habitants de la région nord, transmettant les récits, les traditions et l'identité culturelle de cette partie de l'Union.
Le dialecte Jamahiri : Le dialecte du sud de l'Union de l'Afarée du Nord, plus précisément de la région de Jamahiria, est appelé le dialecte Jamahiri ou sahraoui. Il est considéré comme le dialecte wahdaoui le plus proche de l'arabe standard, avec une intonation mélodieuse qui lui est propre. Le dialecte Jamahiri est porteur d'une richesse culturelle et historique, étant parlé dans une région qui a vu s'épanouir des civilisations anciennes.
Le dialecte Gharbaoui : Le dialecte de l'ouest de l'Union de l'Afarée du Nord, spécifiquement de la région de Gharb, est connu pour sa forte intonation. Les locuteurs du dialecte Gharbaoui ont la réputation de parler très fort, ajoutant des lettres supplémentaires aux mots. Ce dialecte, propre à la région de Gharb, reflète la fierté et la vigueur de ses habitants.
Le dialecte Tilelien : Bien que les habitants de la région soient majoritairement berbères, le berbère et l'arabe wahdaoui se sont entremêlés au fil du temps. Le dialecte Tilelien est un exemple de cette fusion, avec des phrases traduites directement du berbère à l'arabe. Cela donne au dialecte Tilelien une touche spéciale, reflétant l'influence des deux langues dans la communication quotidienne des habitants de cette région.
Le dialecte Assimi : Le dialecte de l'ancienne Qasbah de la capitale Dahirat est connu comme le premier dialecte wahdaoui, bien qu'il partage une similitude de forme avec le dialecte Khadiri, se distingue par quelques changements subtils qui lui donnent une identité linguistique particulière. Parmi les différences notables, on trouve le "r" roulé caractéristique du dialecte Assimi, qui ajoute une nuance mélodieuse à la prononciation de certaines lettres. Ce "r" roulé confère au langage une sonorité distincte et élégante, et il est l'une des particularités qui le différencie du dialecte Khadiri. Une autre différence significative est l'utilisation de la lettre "a" à la place du "q" dans le dialecte Assimi. Alors que dans le dialecte Khadiri, le "q" est prononcé normalement, dans le dialecte Assimi, il est remplacé par le son "a". Cette variation phonétique apporte une touche singulière à la façon dont les mots sont prononcés dans le dialecte Assimi. Comme « Qodami lqsar dyal Dahirat » qui veut dire devant moi le palais de Dahirat devient Aodami laasar dyal Dahir’at »
Le dialecte juif : Le dialecte juif, parlé par la communauté juive de l'Union de l'Afarée du Nord, possède ses propres particularités linguistiques qui le distinguent des autres dialectes wahdaouis tout en restant compréhensible pour les locuteurs des autres régions.
Une des caractéristiques distinctives du dialecte juif est l'utilisation du son "ch" à la place des "t" et des "s". Par exemple, un mot qui serait prononcé "taleb" dans le dialecte Khadiri serait prononcé "chaleb" dans le dialecte juif. De même, un mot comme "souk" serait prononcé "chouk".
Une autre particularité du dialecte juif est l'utilisation du son "j" à la place du "k". Par exemple, un mot comme "kif" serait prononcé "jif" dans le dialecte juif.
Le dialecte juif témoigne de la diversité culturelle et religieuse de l'Union, enrichissant ainsi le tissu linguistique de cette terre enchantée.
Le dialecte Aroubi : Le dialecte Aroubi est parlé par les campagnards de l'Union de l'Afarée du Nord. Les habitants des régions rurales et des campagnes utilisent ce langage pour communiquer entre eux, transmettant ainsi les traditions et les coutumes qui font partie intégrante de leur vie quotidienne. Le dialecte Aroubi se distingue par ses expressions locales, son vocabulaire spécifique et ses accents uniques, reflétant la simplicité et la chaleur de la vie à la campagne.
Une caractéristique distinctive du dialecte Aroubi est le mélange du masculin et du féminin dans certaines phrases.
"الواحد" (Al-wa7ed) - Ce mot signifie "un" en arabe standard. Dans le dialecte Aroubi, on peut l'entendre sous la forme "الواحدة" (Al-wa7eda) du coup un devient une, pour dire un homme les Aroubis. disent une homme wa7eda rajela, أحب واحد" (Ohib wa7ed) - Cette phrase signifie "j'aime quelqu'un" en arabe standard. Dans le dialecte Aroubi, on peut l'entendre comme "أحب واحدة" (Ohib wa7eda) ( j'aime une homme) et (Ohib wa7ed Lemra) (j'aime un femme).
Ces exemples montrent comment le dialecte Aroubi utilise le mélange du masculin et du féminin pour inclure les deux genres dans la conversation, ce qui est une caractéristique intéressante de ce dialecte.

Le berbère et le Touareg

Le berbère (Tamzight)

A Al Wahda le Tamazight est parlé majoritairement par les tilelliens ( populations de la région tilelli), c'est une langue très anciennes ( ≈ 4500 ans), il est officialisé en 1989 après de longues manifestations et de grève appelé "les mouvements de l'identité Amazigh" mais la totalité de ces marches était pacifiques.
Enseigné dans toutes les écoles primaires de Al Wahda, il est activement promu par le gouvernement grâce à des cours pour adultes.
La région de Tilelli est une zone où le berbère est une langue vivante et bien ancrée dans la culture locale. Les communautés berbères de cette région conservent et transmettent leur langue à travers des générations, témoignant ainsi de la richesse culturelle et linguistique de la région.

Le berbère dans la région de Tilelli peut se décliner en différents dialectes spécifiques à chaque communauté. Ces dialectes reflètent l'identité culturelle des populations locales et s'enrichissent des interactions avec les langues voisines et les autres dialectes berbères.

Touareg (Tamacheq) dans le sud :
Dans le sud de l'Union de l'Afarée du Nord, le touareg, connu sous le nom de tamacheq, est parlé principalement par les populations touarègues. Les Touaregs sont un peuple nomade et semi-nomade, répartis sur la région Jamhiria

Le touareg (tamacheq) est une langue berbère spécifique aux Touaregs, avec des variantes régionales en fonction des zones géographiques et des groupes tribaux. Cette langue joue un rôle crucial dans la préservation de l'identité culturelle des Touaregs, et elle est également liée à leur mode de vie traditionnel, en harmonie avec le désert et les vastes étendues du sud de l'Union
Culture et traditions de la région du Khadir

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carte régionale

La modernisation pourrait avoir favorisé un esprit d'ouverture et d'adaptation au changement parmi les habitants de Khadir. Les Khadirois pourraient être plus enclins à adopter de nouvelles technologies, des modes de vie urbains et à s'engager avec le monde extérieur. L'accès aux médias et à l'information mondiale pourrait avoir contribué à une plus grande sensibilisation aux enjeux mondiaux et à une ouverture aux idées et aux cultures extérieures.
si Khadir est la région la plus modernisée de l'Union de l'Afarée du Nord, cela pourrait être un reflet de la capacité des habitants à s'adapter aux changements tout en préservant leur identité culturelle et en célébrant leur héritage.

DAHIRAT capitale de la région et capitale du pays


Dahirat est divisée en deux parties distinctes : la "Nouvelle Dahirat", qui représente le côté moderne de la capitale, et l'"Ancien Casbah", caractérisé par son charme et son architecture traditionnelle, principalement dominée par des teintes bleues. Cette dualité ajoute une dimension unique à l'identité de Dahirat, où la modernité et la tradition coexistent harmonieusement dans une symphonie de couleurs et de cultures.

Nouvelle Dahirat :
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La Nouvelle Dahirat est la partie moderne et dynamique de la capitale. C'est un quartier urbain en constante évolution, avec des gratte-ciels imposants, des infrastructures modernes, des avenues bien aménagées et des quartiers résidentiels contemporains. Les rues sont bordées de boutiques branchées, de cafés animés et de restaurants internationaux, créant une atmosphère cosmopolite et animée.

Ce côté de Dahirat est le centre économique et commercial de la capitale, abritant les sièges des grandes entreprises et institutions financières. On y trouve également des centres d'affaires et des espaces de co-working, témoignant du dynamisme entrepreneurial de la région.

La Nouvelle Dahirat est également réputée pour ses institutions d'enseignement supérieur, ses centres culturels modernes, ses musées contemporains et ses galeries d'art, contribuant ainsi à une scène artistique et intellectuelle florissante.

Ancien Casbah :

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L'Ancien Casbah est le cœur historique de Dahirat, chargé de charme et de tradition. Ce quartier est caractérisé par ses ruelles étroites et sinueuses, ses bâtiments en pierre aux façades bleues éclatantes, ses portes ornées de motifs traditionnels et ses places animées.

Les rues de l'Ancien Casbah sont bordées de petits commerces locaux, d'ateliers d'artisans traditionnels et de marchés colorés, où l'on peut trouver des produits artisanaux, des épices exotiques et des souvenirs uniques. Les habitants de l'Ancien Casbah sont fiers de préserver leur patrimoine culturel, et les maisons et les bâtiments historiques sont soigneusement entretenus pour refléter l'architecture traditionnelle de la région.

Au cœur de l'Ancien Casbah se trouve la place centrale, un lieu de rencontre pour les résidents locaux, où l'on peut écouter des musiciens de rue, assister à des spectacles de danse folklorique et déguster des plats traditionnels dans des cafés authentiques.

Le contraste entre la modernité de la Nouvelle Dahirat et le charme historique de l'Ancien Casbah crée une harmonie unique qui rend Dahirat si particulière. Cette dualité représente l'équilibre entre le progrès et la tradition, permettant aux habitants de s'épanouir tout en préservant leur héritage culturel et leur identité.

Autres villes de la région


Ouled Saad :

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Située au centre de la région Khadir, Ouled Saad est une charmante ville nichée au cœur des montagnes verdoyantes de la région Khadir. C'est un lieu de refuge pour les amoureux de la nature, avec ses vallées luxuriantes, ses cascades pittoresques et ses sentiers de randonnée sinueux. La ville est également célèbre pour son artisanat traditionnel, en particulier ses tapis tissés à la main et ses poteries colorées. Ouled Saad accueille chaque année un festival culturel mettant en valeur les arts et les traditions locales.

Al-Qadimah : La Ville des Mille Monuments

Al-Qadimah est une ville emblématique de la région Khadir, réputée pour son riche patrimoine historique et ses innombrables monuments. La cité est entourée d'une muraille de pierre qui témoigne de son histoire vieille de plusieurs siècles. Son nom, "Al-Qadimah", signifie "l'antique", en référence à la longue et illustre histoire de la ville.

Lorsque l'on pénètre dans les ruelles étroites d'Al-Qadimah, on est transporté dans un véritable voyage à travers le temps. Chaque coin de rue révèle un nouveau trésor architectural, reflétant les différentes époques et civilisations qui ont laissé leur empreinte sur la ville au fil des siècles.

La Grande Mosquée d'Al-Nour :

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Un chef-d'œuvre de l'architecture islamique, cette mosquée majestueuse se dresse au cœur de la ville. Ses imposants minarets et ses murs sont ornés de détails complexes en mosaïque et en stuc. La mosquée est un lieu de prière et de recueillement pour les habitants de la ville depuis des siècles.

Le Palais des Sultans :

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Ancienne résidence des souverains qui ont gouverné la région autrefois, le Palais des Sultans est un témoignage de l'opulence et du raffinement de l'époque. Ses jardins luxuriants, son dôme doré brillent sous le soleil, ses cours intérieures et ses salles richement décorées racontent l'histoire du pouvoir et de l'influence des dynasties passées.

Les Tombeaux Royaux :

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À l'extérieur de la ville, une nécropole majestueuse abrite les tombeaux des rois et des reines qui ont marqué l'histoire d'Al-Qadimah. Les tombes sont ornées de sculptures élaborées et de motifs calligraphiques, évoquant l'héritage des grandes figures qui reposent en paix dans cet endroit sacré.

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Les ruelles pavées d'Al-Qadimah sont bordées de maisons traditionnelles en pierre et de petites boutiques d'artisanat, où les visiteurs peuvent acheter des souvenirs uniques créés par des artisans locaux. La ville est également le théâtre de festivals culturels et d'événements artistiques qui célèbrent le riche patrimoine de la région.

En tant que ville historique incontournable de la région Khadir du Nord, Al-Qadimah est une destination prisée des amateurs d'histoire, des passionnés d'architecture et de tous ceux qui souhaitent découvrir le charme intemporel de cette cité aux mille monuments.

Vêtements traditionnels Khadirois


La djellaba khadiroise
La Djellaba khadiroise est un vêtement traditionnel emblématique de la région Khadir du Nord, porté à la fois par les hommes et les femmes, quels que soient leur âge. C'est une tenue versatile, confortable et élégante, qui reflète l'identité culturelle et le mode de vie de la population locale.
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Le Qamis khadirois
Le Qamis khadirois est une tenue traditionnelle composée d'une chemise ample et d'un pantalon long, et il est porté par les deux sexes. La chemise est généralement longue, atteignant souvent jusqu'aux chevilles, et elle est confectionnée dans des tissus légers et confortables pour les climats chauds du désert. Elle peut être ornée de motifs et de broderies délicates, ajoutant une touche artistique à la tenue.
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Le Hayek et le Jounani
Le Hayek :
Le hayek, porté par les femmes, est un vêtement qui couvre le corps de manière ample et respecte les principes de pudeur. Il représente une manifestation de la modestie et de la tradition dans la société du Khadir. En tant qu'habit relativement récent dans la région, le hayek est devenu un choix vestimentaire prisé dans la ville de Dahirat, offrant aux femmes une option élégante et adaptée à leur environnement culturel.

Le Jounani :
Le jounani, porté par les hommes, est un blouson bleu et une casquette de marin, évoquant l'identité maritime de la ville de Dahirat et le mode de vie des pêcheurs. Il témoigne de l'importance de la mer et de la pêche dans l'histoire et l'économie de la région. En tant que vêtement typique des pêcheurs, le jounani est devenu emblématique de la casbah de Dahirat, associé à l'activité pittoresque du port et de ses environs.
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Le Caftan khadirois
Le Caftan khadirois est un vêtement traditionnel et somptueux porté principalement par les femmes (et parfois par les hommes) dans la région Khadir du Nord. C'est une tenue emblématique qui incarne l'élégance et la sophistication, tout en célébrant l'identité culturelle et le riche patrimoine de la région. Le Caftan khadirois est considéré comme un symbole d'élégance et de raffinement dans la région Khadir. Il est souvent porté lors d'événements spéciaux tels que les mariages, les fêtes religieuses, les anniversaires et autres célébrations importantes. Les femmes du Khadir prennent un soin particulier à choisir leur Caftan pour ces occasions spéciales, en veillant à exprimer leur style et leur personnalité à travers cette tenue emblématique.
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Musique au Khadir



Musique Classique Khadiroise : La musique classique khadiroise est une forme d'expression musicale raffinée et intemporelle, imprégnée de l'héritage culturel et des traditions ancestrales de la région Khadir.
Les concerts de musique classique khadiroise sont des événements appréciés dans la région. Ils sont souvent organisés lors de festivals culturels, de célébrations religieuses ou d'événements spéciaux. Ces concerts offrent aux auditeurs une expérience enchanteresse, les transportant dans un voyage sensoriel à travers les traditions musicales du Khadir.

Exemples de Musique Classique Khadiroise

Musique "Maani" : Le genre musical Maani est une forme musicale unique qui est née en 1980, au moment des manifestations pacifiques dans la région Khadir du Nord. Cette musique a émergé comme une réponse artistique aux événements politiques et sociaux de l'époque, reflétant les aspirations et les émotions du peuple du Khadir.
Le nom "Maani" provient du mot berbère qui signifie "sens" ou "signification". Ce genre musical s'est développé en tant qu'expression profonde des sentiments et des pensées des habitants du Khadir lors des manifestations pacifiques qui ont eu lieu dans la région.
La musique "Maani" se caractérise par des paroles poétiques qui véhiculent des messages profonds et engagés. Les chansons "Maani" abordent des thèmes sociaux, politiques et culturels, mettant en lumière les défis auxquels la société fait face, ainsi que les espoirs et les aspirations de la population.

Exemples de Musique "Maani"

Musique Hanawi : La musique Hanawi est une forme musicale emblématique dans la région Khadir, spécialement associée aux anciens esclaves des villes côtières. Cette musique est profondément spirituelle et témoigne de l'histoire et de l'identité culturelle de ces communautés, elle tire ses racines des expériences vécues par les anciens esclaves dans les villes côtières du Khadir. Elle exprime les émotions, les souffrances et les espoirs de ces personnes opprimées tout en mettant en valeur leur résilience et leur spiritualité.
La musique Hanawi est caractérisée par des chants mélodieux, des rythmes captivants et des paroles émouvantes. Les chansons Hanawi sont souvent interprétées a cappella ou accompagnées par des instruments traditionnels tels que le guembri (luth à trois cordes) et le bendir (tambourin).

Exemples de Musique Hanawi
Culture et traditions de la région du Gharb

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carte régionale

L'ouest de l'Union de l'Afarée du Nord, également connu sous le nom de région du Gharb, s'épanouit dans les vastes étendues de campagne qui caractérisent son paysage. Alors que la région du Khadir embrasse la modernisation avec un esprit d'ouverture et d'adaptation, le Gharb, en revanche, se distingue par son attachement profond à une vie agricole riche en traditions. Dans cette région, l'agriculture est bien plus qu'une activité économique ; elle constitue le tissu même de l'existence, façonnant la culture et les traditions des habitants du Gharb. Alors que le Khadir se projette dans l'avenir à travers l'adoption de nouvelles technologies et de modes de vie urbains, le Gharb célèbre son identité enracinée dans les champs fertiles et les vastes horizons de la campagne.

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Une région d'agriculteurs


La région du Gharb est le foyer de nombreux habitants, communément appelés "Aroubis", qui vivent principalement dans les zones rurales de la région. Ces résidents, souvent décrits comme les habitants des campagnes, sont essentiels à la dynamique culturelle et économique de la région.

Les Aroubis sont profondément enracinés dans une vie rurale, souvent héritée de générations antérieures. Leurs activités quotidiennes sont étroitement liées aux cycles agricoles, et beaucoup d'entre eux sont engagés dans des professions liées à l'agriculture. Ils sont familiers avec les traditions agricoles, depuis la préparation des champs jusqu'à la récolte, et jouent un rôle crucial dans le maintien des pratiques ancestrales.

Ces communautés rurales ont développé un fort sens de la solidarité et de la communauté. Les relations entre les familles Aroubis sont souvent étroites, formant un réseau social robuste qui contribue à la stabilité et à la résilience des villages.

La vie des Aroubis est également marquée par une relation étroite avec la nature. Les paysages ruraux du Gharb offrent non seulement des opportunités agricoles, mais servent également de toile de fond à un mode de vie qui valorise la simplicité et la connexion avec l'environnement.

Les fêtes et les festivals locaux jouent un rôle significatif dans la vie des Aroubis, offrant des moments de célébration et de renforcement des liens communautaires. Ces événements, souvent liés aux cycles agricoles ou à des traditions culturelles spécifiques, apportent une touche vibrante à la vie rurale.

Cependant, avec l'évolution du temps, certains Aroubis ont également embrassé des changements plus modernes. La coexistence de traditions anciennes et de nouvelles réalités crée une dynamique intéressante au sein de ces communautés, où la préservation de l'identité culturelle se conjugue avec un certain degré d'ouverture aux influences contemporaines.

RABITA capitale de la région et capitale du pays


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Rabita, la deuxième ville la plus peuplée du pays et capitale de la région du Gharb, est un véritable joyau culturel et artistique. Célèbre sous le surnom évocateur de la "Ville des 1001 Statues", elle tient sa réputation de son riche héritage artistique.

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Au cœur de Rabita se trouve un paysage urbain animé, où chaque rue, place et parc sont ornés de sculptures magnifiques. Chaque statue raconte une histoire unique, capturant des moments historiques, représentant des figures emblématiques, ou mettant en lumière des aspects significatifs de la culture locale. Cette collection monumentale s'est enrichie au fil des ans, car chaque nouveau gouverneur, pendant son mandat, contribue à cet ensemble artistique en ajoutant 100 statues supplémentaires à l'environnement urbain.

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Cette tradition artistique reflète l'engagement continu envers la promotion de l'art et de la culture dans la ville. Chaque gouverneur apporte sa propre vision et son interprétation artistique, créant ainsi une collection dynamique qui évolue avec le temps. Ces statues ne sont pas seulement des œuvres d'art, mais aussi des témoins silencieux de l'histoire de Rabita, formant un musée en plein air qui célèbre l'identité culturelle de la région.

Rabita est bien plus qu'une simple destination artistique ; elle est également un centre dynamique où l'art fusionne avec la vie quotidienne. Les statues ne sont pas simplement des objets statiques, mais plutôt des éléments vivants qui contribuent à l'atmosphère vibrante de la ville.

En tant que deuxième ville la plus peuplée du pays, Rabita est un pôle économique et culturel. Les habitants, imprégnés de cet héritage artistique, vivent au milieu d'un paysage urbain où l'art et la vie quotidienne se conjuguent de manière harmonieuse, faisant de Rabita un lieu unique et mémorable au sein de l'Union de l'Afarée du Nord.

Al'Mara'ah sport traditionel

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Al'Mara'ah, le sport équestre emblématique de la région, a des racines profondes ancrées dans l'histoire mouvementée du pays. Son émergence remonte à une époque marquée par la colonisation du territoire par la Youslevie et le Burjua. Durant cette période complexe, où la lutte pour l'indépendance était vive, Al'Mara'ah est né comme un moyen de résistance, de préservation de la culture et de sélection des cavaliers destinés à combattre.

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Pendant la colonisation, la Youslevie et le Burjua cherchaient à consolider leur influence sur le territoire. Face à ces puissances étrangères, la population locale se mobilisait pour préserver son identité et résister à l'occupation. C'est dans ce contexte que les premiers éléments d'Al'Mara'ah ont pris forme.

Le sport est devenu un symbole de la résistance culturelle et de la détermination du peuple à préserver ses traditions face à l'oppression étrangère. Les compétitions d'Al'Mara'ah étaient des événements hautement symboliques, où la communauté pouvait célébrer sa force et son identité, tout en identifiant les cavaliers les plus aptes à rejoindre la lutte pour l'indépendance.

Al'Mara'ah, ou "La Charge Héroïque", est en forme. de compétitions spectaculaires met en scène des équipes de cavaliers talentueux, chacun équipé d'un fusil ornemental et vêtu de tenues traditionnelles.

Règles du Jeu :


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La Parade Héroïque : Chaque équipe défile dans l'arène au son de la musique traditionnelle, présentant son adresse équestre et la synchronisation de ses cavaliers.

La Charge Éclatante : Les cavaliers alignés effectuent une charge synchronisée au galop, portant des fusils ornés. Le but est d'atteindre une cible symbolique au centre de l'arène.

La Lueur de l'Épée : Une phase où les cavaliers, maintenant en cercle, manœuvrent habilement pour éviter des obstacles tout en brandissant des épées lumineuses. L'objectif est de démontrer la maîtrise du cheval et de l'arme.

La Fusion Culturelle : Les équipes sont évaluées sur la présentation artistique, la représentation culturelle et la créativité dans l'interprétation des traditions locales.

Le Feu Sacré : La compétition culmine avec un spectacle pyrotechnique équestre, symbolisant le triomphe de la bravoure et de l'héritage.

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Les Moussems d'Al'Mara'ah, compétitions équestres mensuelles, éclairent le calendrier de la région de festivités régulières, unissant la communauté autour de la tradition. Chaque Moussem débute par une cérémonie d'ouverture magnifique, où les cavaliers défilent avec fierté. Les compétitions mensuelles, caractérisées par des charges équestres synchronisées et des manœuvres habiles avec des fusils ornementaux, captivent le public. Ces événements sont également l'occasion de célébrer des coutumes régionales, des danses folkloriques envoûtantes et des expositions artisanales. Les Moussems rendent hommage aux héros locaux et aux légendes d'Al'Mara'ah, tout en offrant un marché traditionnel et en favorisant la transmission intergénérationnelle des compétences et des traditions. Ainsi, ces célébrations mensuelles transcendent le sport pour devenir une expression vivante de la fierté culturelle, créant un lien profond entre la communauté, son patrimoine équestre, et la mémoire des héros qui ont marqué l'histoire de la région.

Vêtements traditionnels Gharbaoui


Le Baladi
Le Baladi, porté par les hommes vêtement emblématique de la région, revêt une signification profonde en tant que tenue de célébration. Célébré pour sa richesse culturelle, le Baladi est réservé aux grandes occasions, ornant les jours de fête et les événements marquants de la vie. Sa polyvalence transcende les moments festifs, s'étendant même aux compétitions d'Al'Mara'ah, où les cavaliers revêtent cet habit traditionnel pour danser avec élégance et exprimer leur connexion avec la tradition équestre.
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La Badaouia

La Badaouia, un vêtement emblématique porté par les femmes de la région, se distingue par ses couleurs éclatantes de blanc et de rouge, évoquant l'essence même de la culture locale. Ce vêtement traditionnel, symbole de féminité et d'élégance, est souvent accompagné d'un chapeau distinctif. Bien que principalement associé aux femmes, le chapeau de la Badaouia transcende parfois les frontières de genre, permettant aux hommes de l'arborer, ajoutant ainsi une touche de polyvalence à cette parure traditionnelle.
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Musique et danses au Gharb


Le Taaroubit, né des sillons fertiles de l'agriculture, émerge comme un genre musical et de danse enraciné dans le quotidien des communautés agricoles du Gharb. Les sons du Taaroubit évoquent le rythme de la vie agricole, avec des instruments soigneusement sélectionnés pour représenter la relation intime entre l'homme et la terre, les chants raconte des histoires ou parfois elles évoquent les différences sociales (entre arabe et berbere, riche pauvre...)
Dans le Taaroubit, les danses se distinguent par leur caractère empreint de mimétisme, capturant avec grâce les gestes et les activités quotidiennes des agriculteurs. Chaque mouvement devient une célébration chorégraphiée du travail acharné et de la connexion profonde avec la terre.

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Instruments de musique utilisés (1 bendir, 2 maqas, 3 taarija )

Exemples de Taaroubit

Le Jaraoui, émergent comme une expérience musicale captivante, spécialement conçue pour enflammer les festivités des mariages dans la région, il incarne une fusion moderne d'énergie dynamique et d'héritage traditionnel, propulsant les mariages vers de nouveaux sommets de joie et de festivités.
İl est appelé ainsi car le chanteur principale utilise un instrument musical nommé JARA ressemblant au violon, un instrument emblématique pour orchestrer une symphonie enchanteresse.

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Exemples de Jaraoui
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