Cérémonie du thé à Agartha entre la République du Jashuria et la République Eternelle Hellénoïde
– 1er avril 2011
– 1er avril 2011
Ce jour-là, le soleil brillait au-dessus du Hall des Ambassadeurs d’Agartha. Le bâtiment bruissait au son feutré des diplomates et des assistants : une véritable ruche d’employés qui s’acharnaient à huiler les rouages de la machine diplomatique jashurienne, l’une des plus puissantes du monde. Considérablement agrandi ces dernières années, le Hall des Ambassadeurs était devenu par la force des choses un véritable complexe bouillonnant d’énergie et de rapports diplomatiques plus ou moins conflictuels. Dans ses salons discrets, les diplomates de tous les pays expérimentaient le savoir-faire des Jashuriens en matière d’accueil.
La cérémonie du thé était l’un des rituels les plus prestigieux de la diplomatie jashurienne, qu’elle ne réservait qu’à des partenaires de haut rang. Il s’agissait principalement d’une cérémonie particulièrement codifiée visant à préparer le thé devant des invités de marque. Cette cérémonie se déroulait pratiquement toujours au Hall des Ambassadeurs d’Agartha, qui disposait de salles spécifiques dans les « quartiers » jashuriens. Il y régnait un silence impeccable et une atmosphère feutrée, seulement troublée par la présence des oiseaux en ce beau premier avril 2011.
C’était une pratique courante dans la culture jashurienne que de recevoir les gens avec un cérémoniel ritualisé montrant à quel point la tradition jashurienne s’ancrait dans la répétition de gestes millénaires. C’était au travers de la répétition des gestes que les traditions perduraient au Jashuria et qu’elles pouvaient se transmettre et évoluer. Non seulement, cela permettait de conserver la mémoire des pratiques culturelles, mais en plus, cela donnait à chaque Jashurien le sentiment d’appartenir à une même continuité générationnelle. Ce que l’on faisait aujourd’hui, nos ancêtres le faisait avant nous et nous ont transmis leurs gestes. Et ces gestes, eux, se transformaient petit à petit, créant ainsi une culture toujours en mouvement … tout en étant ancrée dans le passé.
A ce titre, tout devait être parfait pour recevoir ses invités. L’écrin valait tout autant que le présent. Le Hall des Ambassadeurs possédait ses propres salles de préparation du thé, servant aussi à recevoir les invités. La préparation du thé, quant à elle, visait à sublimer les propriétés de la feuille de thé par des variables savamment maîtrisées : le choix du thé, la méthode d’infusion, le choix de l’eau et enfin, le temps d’infusion. Tout le reste, de la première gorgée à la manière de le boire, relevait d’un cérémoniel complexe que les Jashuriens appréciaient particulièrement expliquer à leurs invités. Il en allait de l’honneur du Jashuria que de montrer son raffinement et ses techniques les plus ancestrales.
Si cet art pouvait sembler cryptique aux yeux des Eurysiens, il ne fallait pas s’y tromper. Un Jashurien vous préparant du thé selon le cérémoniel traditionnel était un honneur. Et chaque cérémonie était un moment de calme et de sérénité. Les Jashuriens réservaient les beuveries pour d’autres instants, où l’alcool de riz coulait à flot. Mais chaque chose en son temps … Pour l’instant, il fallait avant tout impressionner par son raffinement, son calme et son décorum minimaliste.
La cérémonie du thé de ce jour visait à recevoir les représentants de la République Eternelle Hellénoïde. La salle de réception spéciale donnant sur le jardin zen et un authentique bassin à carpes koï avait été réservée spécialement pour l’occasion et l’on pouvait y voir quelques carpes léthargiques barbotter proches de la surface au travers des baies vitrées. Un petit carillon en verre se trouvait accroché à l’une des poutres de l’édifice et tintait joyeusement au-dehors, sous le souffle léger du vent marin.
Si le Jashuria était une terre à la fois étrange et familière pour les étrangers, les Hellènes restaient un véritable mystère pour les Jashuriens. En effet, si les Novigradiens étaient désormais connus des Jashuriens, de même que les Elpides, les Hellènes ne s’étaient pas illustrés ces dernières années par des actions à l’international. Les diplomates jashuriens avaient encore du mal à appréhender les subtilités de leur culture, notamment l’imbrication complexe de leurs divinités et de leur influence sur à leur république. Toujours est-il que les Jashuriens étaient curieux et cette curiosité valait bien un peu de thé.
La cérémonie du jour était tenue par la Seconde Ambassadrice du pays, madame Lalana Preecha. Vêtue d’un kimono traditionnel bleu et or, la Première Ambassadrice présentait une allure affable et raffinée, qui donnait une certaine tenue à ce lieu de rencontres. Elle était accompagnée pour cette réunion de Siddhi Chalerm, le directeur exécutif de la Porte Dorée, la banque nationale jashurienne. Ne se séparant jamais de son sérieux légendaire, celui-ci attendait dans le plus grand des calmes selon la coutume des Jashuriens.
Les invités finirent par arriver depuis l’aéroport et furent conduits avec le plus de déférence possible au Hall des Ambassadeurs, puis au salon de thé, où les attendaient les deux comparses. Accompagnés par le personnel de l’ambassade, ils furent introduits dans le salon dans le plus grand des calmes, puis salués avec le plus grand des respects par les Jashuriens.
« Le Jashuria souhaite la bienvenue à la délégation hellène. Nous espérons que vous avez fait bon voyage. Je suis madame Lalana Preecha, Première Ambassadrice du Jashuria. Et voici monsieur Siddhi Chalerm, le directeur de la Porte Dorée. Nous allons préparer le thé, joignez-vous à nous et mettez-vous à l’aise, je vous en prie. Nous avons souhaité vous rencontrer à l’écart des caméras et des paparazzis pour pouvoir nous concentrer sur l’essentiel.»
Siddhi Chalerm, quant à lui, salua poliment les invités et se plaça aux côtés de l’ambassadrice. Celle-ci ne se fit pas attendre et commença à sortir les feuilles de thé sur la petite tablette de préparation, dès que les invités furent installés. La cérémonie pouvait commencer.
La cérémonie du thé était l’un des rituels les plus prestigieux de la diplomatie jashurienne, qu’elle ne réservait qu’à des partenaires de haut rang. Il s’agissait principalement d’une cérémonie particulièrement codifiée visant à préparer le thé devant des invités de marque. Cette cérémonie se déroulait pratiquement toujours au Hall des Ambassadeurs d’Agartha, qui disposait de salles spécifiques dans les « quartiers » jashuriens. Il y régnait un silence impeccable et une atmosphère feutrée, seulement troublée par la présence des oiseaux en ce beau premier avril 2011.
C’était une pratique courante dans la culture jashurienne que de recevoir les gens avec un cérémoniel ritualisé montrant à quel point la tradition jashurienne s’ancrait dans la répétition de gestes millénaires. C’était au travers de la répétition des gestes que les traditions perduraient au Jashuria et qu’elles pouvaient se transmettre et évoluer. Non seulement, cela permettait de conserver la mémoire des pratiques culturelles, mais en plus, cela donnait à chaque Jashurien le sentiment d’appartenir à une même continuité générationnelle. Ce que l’on faisait aujourd’hui, nos ancêtres le faisait avant nous et nous ont transmis leurs gestes. Et ces gestes, eux, se transformaient petit à petit, créant ainsi une culture toujours en mouvement … tout en étant ancrée dans le passé.
A ce titre, tout devait être parfait pour recevoir ses invités. L’écrin valait tout autant que le présent. Le Hall des Ambassadeurs possédait ses propres salles de préparation du thé, servant aussi à recevoir les invités. La préparation du thé, quant à elle, visait à sublimer les propriétés de la feuille de thé par des variables savamment maîtrisées : le choix du thé, la méthode d’infusion, le choix de l’eau et enfin, le temps d’infusion. Tout le reste, de la première gorgée à la manière de le boire, relevait d’un cérémoniel complexe que les Jashuriens appréciaient particulièrement expliquer à leurs invités. Il en allait de l’honneur du Jashuria que de montrer son raffinement et ses techniques les plus ancestrales.
Si cet art pouvait sembler cryptique aux yeux des Eurysiens, il ne fallait pas s’y tromper. Un Jashurien vous préparant du thé selon le cérémoniel traditionnel était un honneur. Et chaque cérémonie était un moment de calme et de sérénité. Les Jashuriens réservaient les beuveries pour d’autres instants, où l’alcool de riz coulait à flot. Mais chaque chose en son temps … Pour l’instant, il fallait avant tout impressionner par son raffinement, son calme et son décorum minimaliste.
La cérémonie du thé de ce jour visait à recevoir les représentants de la République Eternelle Hellénoïde. La salle de réception spéciale donnant sur le jardin zen et un authentique bassin à carpes koï avait été réservée spécialement pour l’occasion et l’on pouvait y voir quelques carpes léthargiques barbotter proches de la surface au travers des baies vitrées. Un petit carillon en verre se trouvait accroché à l’une des poutres de l’édifice et tintait joyeusement au-dehors, sous le souffle léger du vent marin.
Si le Jashuria était une terre à la fois étrange et familière pour les étrangers, les Hellènes restaient un véritable mystère pour les Jashuriens. En effet, si les Novigradiens étaient désormais connus des Jashuriens, de même que les Elpides, les Hellènes ne s’étaient pas illustrés ces dernières années par des actions à l’international. Les diplomates jashuriens avaient encore du mal à appréhender les subtilités de leur culture, notamment l’imbrication complexe de leurs divinités et de leur influence sur à leur république. Toujours est-il que les Jashuriens étaient curieux et cette curiosité valait bien un peu de thé.
La cérémonie du jour était tenue par la Seconde Ambassadrice du pays, madame Lalana Preecha. Vêtue d’un kimono traditionnel bleu et or, la Première Ambassadrice présentait une allure affable et raffinée, qui donnait une certaine tenue à ce lieu de rencontres. Elle était accompagnée pour cette réunion de Siddhi Chalerm, le directeur exécutif de la Porte Dorée, la banque nationale jashurienne. Ne se séparant jamais de son sérieux légendaire, celui-ci attendait dans le plus grand des calmes selon la coutume des Jashuriens.
Les invités finirent par arriver depuis l’aéroport et furent conduits avec le plus de déférence possible au Hall des Ambassadeurs, puis au salon de thé, où les attendaient les deux comparses. Accompagnés par le personnel de l’ambassade, ils furent introduits dans le salon dans le plus grand des calmes, puis salués avec le plus grand des respects par les Jashuriens.
« Le Jashuria souhaite la bienvenue à la délégation hellène. Nous espérons que vous avez fait bon voyage. Je suis madame Lalana Preecha, Première Ambassadrice du Jashuria. Et voici monsieur Siddhi Chalerm, le directeur de la Porte Dorée. Nous allons préparer le thé, joignez-vous à nous et mettez-vous à l’aise, je vous en prie. Nous avons souhaité vous rencontrer à l’écart des caméras et des paparazzis pour pouvoir nous concentrer sur l’essentiel.»
Siddhi Chalerm, quant à lui, salua poliment les invités et se plaça aux côtés de l’ambassadrice. Celle-ci ne se fit pas attendre et commença à sortir les feuilles de thé sur la petite tablette de préparation, dès que les invités furent installés. La cérémonie pouvait commencer.