21/07/2013
11:30:45
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Un Premier ministre prit entre deux feux

Le Premier ministre, Antoine Carbasier, entre dans la pièce. Il scrute la pièce de ses yeux, personne n'est encore arrivé. Un grand moment de soulagement. Il va sur le canapé et s'allonge. Après quelques minutes, il se lève et lit une note sur son bureau tout en soufflant de tout son être au fil de la lecture peu ravissante somme toute.

Le ministre de la Défense est au Grand-Kah et cette idée l'inquiète à chaque instant de la journée. Il avait tant à faire, il avait autre chose à faire que de s'inquiéter pour cette visite. Des rapports à lire, des rapports urgents pensa-t-il soudainement en référence aux rapports des services de renseignements. Des interviews à donner pour faire bonne figure, la préparation des questions au gouvernement qui auront lieu demain à l'assemblée puis à la chambre des nobles. En se parlant tout seul il déclare :

Hummm, on n'est pas rendu mon cher, dit-il tout en prenant son portable et regardant s'il a reçu un message ou appel. Mais rien de tout ça. Alors il émit des cris bizarres avec sa bouche pour se détendre, évacuer la pression il ne le savait pas lui-même. Il regarde les dernières actualités dans la presse Gan-tainaise en n'espérant pas voir une maladresse de son ministre de la Défense. Mais rien dans la presse à l'heure actuelle, ce qui ne le soulagea pas du tout.

Quel fils de pute. Il tient tout le parti par les couilles et je suis impuissant. Gnegegnen on devrait négocier avec le Grand Kah. Je t'en foutrais du Grand kah, mais dans les chiottes et paf on tire la chasse là d'eau. Pourquoi il veut tant négocier avec eux ? Il ne comprend pas qu'on va se foutre à dos la Loduarie qui est pile à côté de nous. Humm ça tiendrait qu'à moi, j'aurais déjà accepté une rencontre avec la Loduarie. Mais bon, il semblerait que Gary veuille négocier avec ses connards d'anarchiste. On est où là ? Trop de personnes au sein du gouvernement semblent le soutenir pour que j'y puisse faire quelque chose. En espérant qu'il réussira ce qu'il veut faire. La bonne nouvelle, c'est qu'il me fait chier que sur ce dossier pour l'instant

Mais le bruit de porte qui s'ouvre l'interrompt dans ses pensées. Un homme jeune d'environ un mètre soixante-dix, bien plus petit que le Premier ministre, fait son apparition. Agé de trente-deux ans cela fait de lui le ministre le plus jeune du gouvernement. Cela lui avait valu beaucoup de critiques sur ses capacités à occuper un ministère aussi important que le sien. Mais l'amitié qui noue Antoine Carbasier et l'homme dans la pièce était trop forte pour qu'Antoine lui refuse le ministère de l'Intérieur. D'autant plus qu'il était sacrément bon en politique. Ayant un réseau au sein du parti assez développé. Moins développé que Gary Hubert, mais pas loin. Enlaçant l'homme le Premier ministre dit :

-Comment tu vas Julien Tutard ? Ca me fait plaisir de te voir.

-Bien merci, sûrement moins fatigué que toi. Il faut que je t'emmène avec moi au sein de mon ministère. Tu verras les mecs se la coulent douce comparé à toi.

-Que veux-tu ? Je n'y peux rien si mon gouvernement, c’est ouvert aux nations du monde. J'ai fait quatre rencontres, dont un sommet en dix jours. C'est du jamais-vu pour notre nation. Un programme spatial qui prend trente pour cent de mon temps et je mets de côté Gary.

-D'ailleurs, concernant le programme spatial. Je vais tenir plusieurs réunions entre les différents acteurs au ministère. Pour savoir comment intervenir pour mieux protéger les secrets industriels. Je pense qu'on peut renforcer nos moyens en changeant de doctrine. De plus, j'ai pris l'initiative d'engager des formations concernant nos forces de sécurité, dont les pompiers pour prévoir divers risques. Que cela soit incendie, terrorisme ou autre. C'est tout nouveau tout cela. Je t'en reparlerai.
Concernant Gary, je crois savoir de quel problème tu parles. Il est allé voir tous les députés pour leur demander s'ils soutiendraient un accord avec le Grand-Kah. Selon les propos qu'on m'a rapportés, trente pour cent le soutiennent. Mais en comptant les voix de la gauche qui votera pour très certainement l'accord passera. D'autant plus que les militaires sont tout joyeux de recevoir un matériel tout neuf et aux derniers standards technologiques.


-Tout ça ne me plaît guère. Mais je n'ai pas le choix de céder sur la question du Grand-Kah. En espérant qu'il sait ce qu'il fait et que le Grand-Kah peut-être un partenaire de confiance. Il se rend compte qu'on risque de foutre en rogne la Loduarie ? C'est notre proche voisin putain.

-Non seulement, il s'en rend compte et compte s'en servir. Plusieurs conseillers au sein de mon ministère m'ont avoué ce matin qu'il compte utiliser la Petite Guerre froide entre les deux nations pour négocier un prix nettement à la baisse concernant l'achat d'arme. Je doute que ça marche sincèrement. Oh, j'ai failli oublié. Mais malgré la réticence des députés, le chef de notre parti à l'assemblée m'a assuré du soutien de tous les députés concernant un plus grand laxisme dans la distribution de visas si cela doit advenir.

Le Premier ministre n'a pas le temps de répondre, que les portes s'ouvrent suivi d'une bribe de conversation entre deux personnes. La première personne visible, une femme des moins élégantes du Royaume. La députée et proche du Premier ministre était une femme petite et en surpoids assurément. Avec sa coupe qui ne lui va pas du tout et les lunettes de travers, elle donne un air non-sérieux. Mais tous ceux qui la connaissent savent son intelligence et son humour.
La deuxième personne fut tout son contraire. Une femme des plus élégante. Catherine Merdique, qui porta un nom malheureux, est une femme grande, imposante avec ses yeux en amande brûlant de passion assurément. La ministre de l'éducation marcha toute en élégance avec un pas assuré.

Quelques minutes, plus tard, alors que le Premier ministre et tout le monde sont assis autour d'une table.

- Notre prévision de croissance sur le trimestre est comprise entre trois à quatre pour cent sur l'année et pourrait atteindre environ quinze à vingt pour cent. Ce qui est énorme et risque de provoquer une inflation de l'ordre de cinq pour cent. La banque centrale va augmenter les taux directeurs de zéro virgule cinq pour cent sur une période de deux mois. De plus mon ministère, travail sur plusieurs mesures pour aider les entreprises en cas d'inflation trop forte. Notamment concernant les factures d'électricité pour les TPE/PME. En-dehors de cela tous les indicateurs économiques sont positif, le chômage baisse de plus zéro virgule trois pour cent. Ce qui est un très bon chiffre, dit la députée.

-Et donc ? Baser la communication du gouvernement sur un unique axe est très risqué tout de même. Je ne sais pas sincèrement. Si les chiffres économiques se dégradent ça sera la fin pour nous. L'opposition va nous étriller. Les républicains y arrivent déjà assez bien, si on peut éviter de ramener dans la danse les partis royalistes, je suis preneur.

-Ce n'est pas idéal certes, mais tu marqueras une rupture franche avec Gary. Il est là l'intérêt. Si tu arrives à maintenir des chiffres économiques, aussi bon, l'influence de Gary sur le parti va diminuer et la tienne augmenter. C'est sûrement ta place qui se joue là. Tu en as marre de Gary, tu as perdu sur le Grand-Kah c'est trop tard. Mais là, tu peux gagner les prochaines batailles avec l'économie, répondit Catherine Merdique.

- De plus, tu peux faire fuiter les dernières merdes qui lui collent au cul dans la presse. Avec un peu de chance malgré tout le talent politique et l'influence qu'il a, il ne pourra pas tenir son poste de ministre. Antoine, tu peux prendre le contrôle du parti plus que tu l'as actuellement. C'est clair et net. Plusieurs députés te soutiennent, même un bon nombre, plus que, le soupçonne, Gary pour sûr. On est minoritaire au sein du gouvernement à te soutenir, mais à l'assemblée, c'est tout le contraire. S'il réussit à obtenir un accord favorable avec le Grand-Kah, des députés iront vers lui. C'est pour ça qu'il te faut une grande réussite pour ta propagande interne et envers l'opposition.

Bon ok. Mais permettez moi de modifier un peu le plan. Il est ministre de la Défense et des armées, on est d'accord ? Il faut que je montre une autorité. Julien, ton ministère va devoir serrer la vis. En-dehors des visas bien sûr. Nous devons adopter une politique plus sécuritaire de ce qui était prévue. Penche-toi sur la question en lien avec le ministère de l'Économie. Mais une augmentation des effectifs de polices de plus de dix pour cent sur trois ans. Cela baissera le niveau des policiers recruté mais pas grave. Regarde les besoins par branche.
De plus, voit pour déloger quelques camps de migrants. Avant de déloger quoi que ce soit vient me demander. Il faudra trouver un camp médiatiquement connu pour plus d'effet. On se rendra sur place, dans le plus grand village le proche tous les deux pour faire une conférence de presse. L'opposition va s'en donner à cœur joie. Mais on aura de quoi répliquer avec l'économie et la diplomatie. On s'ouvre au monde, ils n'ont pas eu les couilles de le faire.


Le Premier ministre tape du poing sur la table à l'annonce de la dernière phrase. Signe de la prise de conscience qu'il pouvait gagner le combat contre Gary Hubert. Il en rêvait, il peut le faire. Faire tomber Gary Hubert l'homme qui contrôle le parti dans l'ombre depuis au moins dix ans. Les casseroles qu'il a au cul et connu de tous sont les seules raisons qui explique qu'il soit pas Premier ministre actuellement. Les yeux d'Antoine Carbasier brillent intensément oubliant presque l'affaire du Grand-Kah, acceptant cette défaite dans cette bataille. Tout en retrouvant une vitalité. La même vitalité qui l'a fait élire Premier ministre, gagner la bataille électorale contre le MRU.
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Padure : Réunion à la résidence Faure ! Partie I


Image d'Illustration
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L'ambiance dans la pièce était une ambiance de curiosité et d'envie. En effet, les différents membres et spécialistes présents ici ont été choisis sur le volet. Seuls les plus hauts éminents experts du pays sont présents dans la pièce de la Résidence Faure, lieu de travail du Premier ministre du Royaume de Teyla. On entendait de nombreux bribes de conversations dans la pièce pouvant comporter environ une vingtaine de personnes assissent. En place debout, elle pouvait accueillir sans doute le double de personne, mais ici les équipes de la Résidence Faure ont installé une table et des chaises pour l'occasion. Une télé fine et grande, un écran plat, accroché au mur diffuse la première chaîne d'information en continu du pays. Les journalistes parlaient des élections municipales et de la catastrophe inattendue pour le parti politique au pouvoir à Manticore, la capitale du pays, mais aussi au niveau national avec l'arrivé d'un nouveau parti politique sur la scène internationale dirigé par un ancien député du parti Les Royalistes. Mais les sujets des conversations sont tout autre. On parle en majorité de Padure. En effet, c'est la raison de la convocation de tant d'experts à la Résidence Faure. L'humanité à très peu d'information sur Padure et sa forêt. Très peu exploré, seul l'aventurier Aurélien Audebert est revenu vivant récemment de la forêt avec des échantillons de la flore de la région. La flore semble avoir des particularités exceptionnelles après les premières études des échantillons sans qu'on n'en sache énormément. Tout cela en plus de l'envie de la Reine de trouver des réponses aux diverses expéditions, dont celle d'une armée militaires entière, on convaincu le pays, mais avant tout le gouvernement d'entamer les préparatifs pour une expédition pour la région de Padure.

Quand le Premier ministre rentre dans la pièce avec à sa droite le ministre Julia Guichard, députée et membre du parti Les Royaliste tout en étant une fidèle du Premier ministre, les brides de conversation se tuent dans le vide de la pièce. On attendait Julien Tatard ministre de l'Intérieur et proche du Premier ministre plus tard dans la journée, revenant d'un déplacement dans un commissariat des forces de l'ordres. Trois membres importants du parti au pouvoir et des institutions présent pour une réunion sur Padure. Cela montre la volonté forte du gouvernement de mener une expédition sur zone et de mettre tous les moyens possibles pour réussir. Tout le monde s'installe autour de la grande table à laquelle on a posé des verres d'eau et des étiquettes pour les noms et prénoms de chaque personne présente. D'un signe de tête, le Premier ministre, Antoine Carbasier, indique à tous de s'assoir. Tout le monde s'exécute et s'assit même le Premier ministre posant ses dossiers et documents brutalement sur la table, comme un soulagement d'être enfin assis. Levant la tête sur ton auditoire, posant ses mains sur la table, stylo dans la main droite, il déclare :

- Bonjour à tous et toutes, c'est avec un grand plaisir, mais avant tout sérieux que le gouvernement de Sa Majesté vous a réunit ici. En effet, nous allons devoir anticiper bon nombre de potentielles situations, et même problèmes qu'on pourra rencontrer. Je vous assure toute la détermination du gouvernement pour monter cette expédition qui se voudra avant tout scientifique et à la recherche des réponses pour l'histoire avec un grand H. Donc cette réunion risque de durer pas mal de temps, j'en suis désolé. Il se pourrait même qu'au fil des rapports nous soyons dans l'obligation de nous revoir pour mettre à jour nos connaissances sur la zone géographique de Padure. J'espère avoir été clair pour vous tous. Dernière chose, nous sommes ici dans une réunion répondant au niveau secret, des niveaux secret défense. Nous déclassifierons les documents en temps voulu. C'est-à-dire une fois après nos premiers pas effectués à Padure. Est-ce bien clair ? Une fois que tout le monde a dit oui, le Premier ministre reprit : bien, je vous prie de me dire ce qu'on sait sur cette forêt qui reste mystérieuse à bien des égards, il me semble.

Une femme, dont le charisme transpire à travers son regard et sa voix commence à parler sans même lever la main auparavant. C'était Claire Auchoir historienne du pays ayant fait un chemin d'étude exemplaire. Elle a lu et étudié Le récit d'exploration du Général Duan Gengxin mandaté par Sa Majesté l'Empereur Ushong et du sire seigneur du château de Moartea, Ionel Martinescu. Elle dépasse tous les hommes et femme de la pièce en taille avec son un mètre quatre-vingt-seize. Cela ne la gêne pas le moins du monde, elle en prend même un certain plaisir intérieurement sans jamais l'avoir manifesté extérieurement.

- Monsieur le Premier ministre, Madame la Député, messieurs, dames ce que nous savons de Padure et de sa forêt est, sans aucun doute, insignifiant quant à notre savoir de notre planète et des lieux qui la composent. Nos principales sources, de savoir ne sont pas contemporaine bien au contraire, cela complique encore plus notre tâche ici. Je pense que bon nombre de scientifiques pourront affirmer le fait que l'écosystème, la faune et la flore de la forêt ont certainement évolué à travers les siècles. Comme nous les anciennes sociétés, civilisations et peuples se sont très peu enfoncés dans Padure et dans sa forêt. On dénombre un nombre conséquent d'expédition ne revenant pas de la forêt dans divers récits. La plus célèbre est celle de l'année mille quatre cent soixante-quinze. Une armée entière conséquente, nous pensons pénètre dans la forêt afin de trouver un chemin plus rapide à travers le continent. Mais l'armée ne réapparaît jamais et aucun corps ne fut retrouvé jusqu'à maintenant et selon de toutes les sources d'époques et historiques que nous possédons. Un livre du XVIIIe siècle décrit les abords de la forêt. Un livre assez complet bien qu'ils ne s'enfoncent pas dans la forêt. Mais on y décrit des phénomènes bizarres et particuliers.

Un homme d'une cinquante d'année prend la suite de la conversation. Un biologiste non connu du grand public comparé à la femme qui a pris précédemment la parole. Une voix aiguë, mais un débit très rapide tout en ayant une articulation non travaillée, non recherchée. Durant ce temps, discrètement le ministre de l'Intérieur, Julien Tutard, rentre dans la pièce, fait un signe de la main pour dire bonjour à toute l'assistance. Il s'installe sans faire le moins de bruit possible et regarde le locuteur.

[i]-D'un point de vue géographique, faune et flore. Nous avons remarqué une très forte densité d'arbre, des pins. Nous n'avons à l'heure actuelle repéré aucune autre espèce d'arbre. Concernant la faune elle est loin d'être étoffée et nombreuse. Les activités magnétiques de la forêt de Padure sont particulières. Nous n'avons pour l'instant pas d'explications, mais les boussoles ou autres types d'appareil ne fonctionnent plus du tout. La zone est très humide étant donné qu'une tentative de largage de Napalm n'a pas fonctionné du tout. Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant. Nous n'avons pas assez d'études pour en savoir plus. [/i]

-Bien merci, reprit le Premier ministre un peu frustré au vu du peu de réponses possible. Comme vous le savez, le gouvernement a passé commande dans les différents ministères auprès de diverses entreprises pour qu'on puisse monter une expédition et notamment un camp. Du coup, nous allons devoir mettre une stratégie en place. Mais je vais laisser la parole au ministre de l'Intérieur.

-Bon comme vous le savez, l'une des priorités sera bien sur la protection du camp et des personnes au sein du camp, même une fois qu'elles seront à l'intérieur de la forêt. Pour cela, nous avons préparé un plan qui suivra plusieurs étapes. Dans les premières arrivées nous allons envoyer une trentaine de soldats qui auront le pouvoir de police et militaire sur la zone du camp seulement. Cela est mis en place pour éviter tout débordement de la part des civils comme des militaires. En plus de cela, il faut ajouter une vingtaine de soldats des forces spéciales pour avoir une bonne force expérimentée sur place et assurer la sécurité de tous en cas t'attaque venant d'un ennemi que nous n'avons pas vu venir. La question, c'est que vous préconisez d'un point de vue sécuritaire sur tous les aspects donc alimentaire, sanitaire, etc. Je pense que vous m'avez compris, dit-il avec un sourire apparent.
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