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03:47:39
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PORT-HAFEN - Retour de l'Empire colonial

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PORT-HAFEN - 22 mars 2011
Retour de la présence coloniale listonienne aux abords du Port-Hafen indépendant.

Destruction de l'hôtel de ville hafenois
Frappe d'un missile balistique faite depuis un sous-marin lanceur d'engins impérial et dirigée contre l'hôtel de ville hafenoise où siège le Gouvernement républicain chargé de formaliser la coopération entre la République de Saint-Marquise et celle du Port-Hafen.

L'émancipation récente de la région de Port-Hafen, eut égard à l'ancienne puissance coloniale listonienne, avait laissé un goût amer dans les sphères dirigeantes de ces mêmes autorités impériales lusophones, qui n'avaient jusqu'ici jamais reconnu l'indépendance de cette petite province aleucienne. Si la conjoncture passée avait nourri un statu quo de la part de l'Empire listonien, les récents appels du pied Saint-Marquois pour tenter de capter la province au profit de son environnement socioéconomique ont tôt fait de décongestionner une situation complexe. Réélu, le candidat José Esteban favorable au rattachement de Port-Hafen à Saint-Marquise, amorçait un long processus d'assimilation de la province à la République Saint-Marquoise.

Un intervalle qui semble presser les autorités listoniennes, décidées à faire échouer un tel projet d'assimilation étrangère sur une terre jadis acquise à l'Empire.

De cette frustration sembla découler l'opération Armageddon, une manœuvre impériale et sous-marine complexe, faite aux abords des côtes aleuciennes et depuis lesquelles le bâtiment opéra un tir destructeur en direction du centre politique de cette (petite) région autonome, forte de 5 000 habitants seulement. Le tir balistique organisé contre l'hôtel de ville vint détruire une majeure partie de celui-ci sans qu'il fut permis de dire à ce stade, si José Esteban compte parmi les victimes civiles, possiblement au nombre de 4 personnes essentiellement des agents de l'institution. Au sein et aux abords de l'établissement, un peu moins de vingt soldats saint-marquois sont également tombés sous l'effet du souffle destructeur porté par la frappe balistique.

MJ conflit a écrit :
Frappe balistique : Saint-Marquise malus -11%, justificatif RP possible : Attaque surprise, capacité de réaction faible. Frappe possiblement tirée en dehors des eaux nationales hafenoises, ce qui complique l'anticipation d'une telle menace. Empire Listonien Bonus 11%, justificatif RP possible : Cible statique, s'agissant d'un hôtel de ville dont l'emplacement est notoirement connu.


Empire listonien
Troupes engagées :
150 soldats professionnels
150 armes légères d'infanterie lvl 1
1 missile balistique lvl 1 (-1)

Port-Hafen/Saint-Marquise
Troupes engagées:
30 soldats professionnels (-18)
30 armes légères d'infanterie lvl 3 (-8)
3 véhicules de combat d'infanterie lvl 2 (-2)
5 mitrailleuses lourdes lvl 5 (-1)



* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES DECOMPTEES
3580
Opération Armageddon
Détails techniques de l’opération

Legio Mortis
Un légionnaire impérial de la Legio Mortis, l'escadron de la mort du Général Cortés.

Contexte : L’Empire Listonien mène une expédition punitive contre Port-Hafen, une ancienne colonie désormais sous pavillon Saint-Marquois depuis seulement quelques jours.
Chronologie : 22 mars 2011 seulement 2h après la frappe du missile balistique.
Supervision : Commandant Nogueira (Legio Mortis) sur le terrain. Général Cortés (Haut-Commandement) à distance.
RP référence : Ici

Déploiement listonien :

En mer : Vème Flotte Impériale (Vice-Amiral Esteves)
1 Croiseur (Niv 1) + 2 hélicoptères d’attaque (Niv 1) de lutte anti-sous-marine.
2 Frégates (Niv 1) + 2 hélicoptères d’attaque (Niv 1) de lutte anti-sous-marine.
1 Transporteur de chalands de débarquement (Niv 1) + 10 chalands (Niv 4)
1 Porte-Hélicoptère (Niv 1) + 16 hélicoptères légers polyvalents (Niv 1)
1 SMLE (Niv 1) + 1 MB niv 1 encore en réserve
1 SMA (Niv 3) + 2 SMA (Niv 1)
1 Pétrolier-ravitailleur (Niv 4)
1 Remorqueur (Niv 1)

Dans les airs : Soutien aérien distant (non interventionniste)
1 Avion de guerre électronique (Niv 1)
10 Chasseurs-Bombardiers (Niv 1)
2 Avions-ravitailleurs (Niv 2)

Au sol : Débarquement par les chalands et hélicoptères (Commandant Nogueira)
1000 professionnels (élite)
1000 armes légères d’infanterie (Niv 6)
200 mitrailleuses lourdes (Niv 6)
200 lance-roquettes (Niv 5)
50 mortiers légers (Niv 1)

Manoeuvres :

- Les sous-marins restent immergés et patrouillent pour protéger la flotte de toute attaque sous-marine.
- Les frégates restent en retrait pour défendre la flotte de toute contre-attaque navale en provenance de Saint-Marquise.
- Le Croiseur se rapproche pour être à portée de tir sur la ville, il tire sur toutes les fortifications et les bâtiments militaires qu’il peut (et connaît) depuis sa position en mer.
- Les chalands de débarquement se dirigent vers le port afin de faire débarquer l’infanterie. Ils sont couverts par les hélicoptères légers d’assauts qui n’hésitent pas à tirer sur les bâtiments civils et à déposer des unités commandos dans des points stratégiques de la ville.
- Un avion de guerre électronique survole à bonne hauteur la péninsule afin de brouiller les communications entre S-M et Port-Hafen. Une dizaine de chasseurs-bombardiers patrouillent pour protéger l’avion mais ils n’interviennent pas au sol.
- La Legio Mortis est une cellule spéciale de l’Armée Impériale. Ce régiment se spécialise dans le combat de haute-intensité et dans les manœuvres les plus brutales. Il traîne une sombre réputation de massacre de civils et de fanatisme colonial. Ce régiment profite donc d’une totale liberté au niveau de ses règles d’engagement.

Détails RP et demande bonification avant Malus/Bonus :

- L’Empire Listonien connaît parfaitement les lieux, c’était une colonie listonienne jusqu’en 2007. (Annulation ou réduction d’un éventuel malus)
- La Legio Mortis porte une réputation particulièrement terrifiante, c’est un régiment responsable de la plupart des génocides coloniaux listoniens à travers l’histoire récente. (Malus moral pour l'ennemi)
- La supervision de l’opération par le Général Cortés impose une charge mentale supplémentaire pour les officiers dont - l'échec n’est pas envisageable. (Pas de retraite, pas de compromis) (Bonus moral)
- C’est un raid éclair qui n’a pas vocation à s’étendre sur plusieurs jours. (Surtout que Port-Hafen est minuscule)
Le port listonien le plus proche est à 1100 kilomètres (Jadis).

Objectif de bataille :

- Principal : Port-Hafen doit servir d’exemple au reste du monde. L’armée impériale doit démontrer sa brutalité dans cette opération, l’objectif est donc d’éliminer les défenseurs jusqu’aux derniers. Mais aussi de faire un maximum de dégâts matériels et humains dans le reste de la ville. Les exécutions de civils seront nombreuses.
- Secondaire : Capturer José Esteban et les élus indépendantistes survivants. (demande de jet de dé)

Note HRP : Je poste rapidement pour ne pas bloquer le jeu trop longtemps, mais je décrirais la scène dans un RP plus tard.
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PORT-HAFEN EN ÉTAT D'ALERTE.

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Les soldats saint-marquois a Port-Hafen.

Cela fait quelques mois que l'armée saint-marquoise étaient présentes à Port-Hafen. Leur but était de protéger cette petite colonie de l'Empire Listonien qui avait pris son indépendance vis à vis d'un empire colonial qui avait fait de déboires diplomatiques.

A l'origine, ce contingent avait été déployé dans le but de dissuader des futures menaces extérieures, principalement de la Listonie.

Mais comme on pouvait le constater, cette dernière stratégie n'était pas efficace et la République de Saint-Marquise le savait.

Matériel militaire saint-marquois présent à Port-Hafen.
- 700 soldats pro
- 700 armes d'infanterie légères lv6
- 50 mitrailleuses lourdes lv3
- 5 canons tractés lv1
- 20 canons anti-aériens lv2
- 30 véhicules blindés légers lv2
- 50 véhicules tout terrain lv2
- 2 véhicules radar lv1
- 3 hélicoptères de transport lv1
- 1 patrouilleur lv1
- 3 vedettes lv1

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Les sœurs de Port Hafen organisent un hôpital d'urgence pour soigner les blessés de l’hôtel de ville.

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Le souffle de l'explosion du missile fut d'une puissance telle que la place de l’hôtel de ville fut ravagée en même temps que ledit bâtiment. Parmi les gens qui passaient par là se trouvait la sœur intendante de la petite maison de repos de l'OCC, laquelle sœur s'en allait aux commissions en conduisant une vielle camionnette que le souffle faillit renverser.

Immédiatement informé du crime affreux par leur sœur intendante qui s'était presque trouvée au mauvais endroit au mauvais moment, mais ne sachant rien de ce qui se passait au large, les sœurs s'organisent comme elles savent si bien le faire pour apporter un secours médical aux blessés de l’hôtel de ville et des alentours directs. La maison de repos de l'OCC qui est un vaste hôtel privé sur une plage elle même privée, est alors transformée en hôpital de fortune. L'avantage c'est que l'ordre se compose pour un bon tiers de doctoresses et d’infirmières aussi il ne manqua pas de personnel adapté à recruter d'urgence parmi les vacancières qui jusque là se prélassaient dans les chaises longues cocktail à la main ou sur la plage privatisée à faire quelques jeux de balle.

Ainsi donc, tandis que les blessés sont acheminés dans les chambres médicalisées de l’hôtel, quelques autres sœurs, le brassard de la croix rouge au bras, fouillent méthodiquement les décombres et prêtent main forte aux pompiers volontaires de la colonie. Sur l’hôtel de l'OCC un drapeau blanc est rapidement hissé, rejoint bientôt par un drapeau vulgairement frappé d'une croix rouge.

Dans tout ce chaos, deux heures semblent se passer en un instant et nul ne sait bien qui, dans le conseil de l’hôtel de ville, est blessé légèrement, blessée lourdement (et hospitalisé à l'OCC) ou mort. Et c'est avec un mélange de terreur et d'hébétude fiévreuse que les sœurs assistent, impuissantes, au débarquement des listoniens sur les grandes plages de Port Hafen, et l'on se met alors à prier pour que ces brutes épargnent la maison de l'OCC et l’hôpital qu'elle accueille.

En résumé
Les sœurs organisent un hôpital de fortune sous drapeau de la croix rouge et apportent leur soutien aux blessées lourds du missile, c'est à l'arbitre de dire qui est dans cet hôpital concrètement, mais il y a vraisemblablement des conjurés de l'indépendance puisque ce sont les blessés graves de l’hôtel de ville et des abords qui y sont hospitalisés.
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Run boy run

https://www.zupimages.net/up/23/32/gzl6.jpg


- Putain ils y vont fort, ces cons…

Il ne restait plus guère de Pharois en mission à Port-Hafen depuis quelques semaines. L’ordre de démobilisation, ou plutôt de retour à la vie pirate, c’est-à-dire, pour un Pharois, retour à la vie civile, n’avait surpris personne. Il y avait toujours eu quelque chose d’un peu contre nature à ce que le Syndikaali entretienne une si grande armée permanente et professionnelle. Là n’était pas l’ADN de leur pays qui avait fondé sa fortune et sa puissance sur la maraude, la ruse et la discrétion. Pas sur des démonstrations militaires de grande ampleur.

Un sacré paquet de soldats s’étaient donc recomposés en équipages, embarquant pour un retour au pays, d’autres y virent l’opportunité d’une reconversion. Pour ceux qui restèrent, certains s’étaient tout simplement attardés et, moins nombreux, avaient appris à apprécier la région, suffisamment pour envisager de s'y installer. La vie était douce près du passage de Barthélémy, douce aussi Saint-Marquise, alliée fidèle et stable, douce la République Hafenoise, ville à taille humaine. Était-ce si étonnant dès lors de voir flâner quelques crânes rasés de militaires dans les rues piétonnes de Port-Hafen, s’attarder là encore un peu, le temps de dire au revoir, et d’assister à la résolution d’une indépendance à laquelle ils avaient contribué, protégé et accompagné pendant plus de cinq ans ?

Il y avait d’abord eu le bruit de l’explosion et, pour un militaire, cela ne pouvait dire qu’une chose. Combien étaient-ils encore sur place ? Deux-cents ? Trois-cents ? Sur les milliers qui avaient occupé la base pharoise de Port-Hafen, un bien maigre nombre.

Les plus réactifs et héroïques s’emparèrent d’un fusil d’assaut, équiper gilet par-balle à la va-vite et rejoindre aussi rapidement que possible la caserne de gendarmerie de la ville. D’autres, plus circonspects, avaient dû juger que ce n’était pas là leur guerre. Beaucoup choisirent de simplement se reculer dans l’arrière-pays, emprunter les chemins de randonnées de leurs permissions, prendre le large le temps que passe la tempête. On ne pouvait demander à tous les pirates d’être de bons samaritains.
D’aucun d’ailleurs, se révèlent pires qu’inutiles : dès lors que la panique s’empara de Port-Hafen, on en vit une poignée défoncer ici et là des vitrines de magasins, hier encore fréquentés, pour s’emparer de la caisse et plus rarement de la marchandise. Cela avait du bon, de connaître la ville comme sa poche.

Sur la poignée de braves qui ne combatit pas, il s’en trouva enfin pour porter assistance et, fort de leur expérience dans l’armée, guider les civils vers des lieux plus reculés dès que la perspective d’un débarquement listonien s’était concrétisée.
Défendre, sauver, fuir ou piller. On retrouvait dans ces quatre verbes quelque chose de l’âme pharoise. Un peu d’héroïsme, d'opportunisme et de fils-de-puterie. Quant à en connaître les proportions…

Matériel et effectifs Pharois présents à Port-Hafen et combattant les forces de l'Empire :
  • 138 soldats professionnels
  • 138 armes d'infanterie légères de niveau 7
  • 3 mitrailleuses lourdes de niveau 1
  • 18 véhicules légers tout terrain de niveau 1
  • 2 véhicules utilitaires de niveau 1
  • 5 transports de troupes blindés de niveau 1
  • 1 véhicule radar de niveau 1

On compte par ailleurs 64 Pharois ayant tenté d'aider la population civile, 190 ayant simplement fuit et 23 s'étant adonné au pillage.
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PORT-HAFEN - 22 mars 2011
Legio Morti - morituri te salutant

https://www.zupimages.net/up/23/32/wotq.png
L'opération Armageddon frappe Port-Hafen de plein fouet.


MJ conflit a écrit :
Attaque surprise contre Port-Hafen : Port-Hafen malus -5%, justificatif RP possible : Attaque surprise, capacité de réaction faible, désorganisation dû à la frappe balistique, perturbation des communications.

Empire Listonien Bonus 20%, justificatif RP possible : Préparation de l'opération en amont, supériorité matérielle écrasante


1ère étape : conflit maritime :

Empire listonien
1 Croiseur (Niv 1)
+ 2 hélicoptères d’attaque (Niv 1) de lutte anti-sous-marine.
2 Frégates (Niv 1)
+ 2 hélicoptères d’attaque (Niv 1) de lutte anti-sous-marine.
1 Transporteur de chalands de débarquement (Niv 1)
+ 10 chalands (Niv 4)
1 Porte-Hélicoptère (Niv 1)
+ 16 hélicoptères légers polyvalents (Niv 1) (-1)
+ (soldat professionnel servant) (-2)
1 SMLE (Niv 1) + 1 MB niv 1 encore en réserve
1 SMA (Niv 3) + 2 SMA (Niv 1)
1 Pétrolier-ravitailleur (Niv 4)
1 Remorqueur (Niv 1)

Port-Hafen/Saint-Marquise
1 patrouilleur lv1 (-1)
+ (soldat professionnel servant) (-25)
3 vedettes lv1 (-3)
+ (soldat professionnel servant) (-12)


2ème étape : conflit aérien :

Empire listonien
1 Avion de guerre électronique (Niv 1)
10 Chasseurs-Bombardiers (Niv 1)
2 Avions-ravitailleurs (Niv 2)

Port-Hafen/Saint-Marquise
20 canons anti-aériens lv2 (-20)


3ème étape : conflit terrestre :

MJ conflit a écrit :
Attaque surprise contre Port-Hafen : Port-Hafen malus -10%, justificatif RP possible : Pilonnage constant, capacité à tenir des positions défensives difficile.

Empire Listonien Bonus 50%, justificatif RP possible : Support d'un croiseur pour l'execution de tirs d'artillerie navale. En comparant la superficie du territoire, la garnison en défense et l'opposition d'un croiseur, même seul, un bonus peut être envisagé dans ces proportions.

Empire listonien
Troupes engagées :
1000 professionnels (élite) (-320)
1000 armes légères d’infanterie (Niv 6) (-320)
200 mitrailleuses lourdes (Niv 6) (-70)
200 lance-roquettes (Niv 5) (-65)
50 mortiers légers (Niv 1) (-33)

+ soutien à distance :
1 Avion de guerre électronique (Niv 1)
1 Croiseur (Niv 1)

Port-Hafen/Saint-Marquise
Troupes engagées:
700 soldats pro (-700)
700 armes d'infanterie légères lv6 (-700)
50 mitrailleuses lourdes lv3 (-50)
5 canons tractés lv1 (-5)
30 véhicules blindés légers lv2 (-30)
50 véhicules tout terrain lv2 (-50)
2 véhicules radar lv1 (-2)
3 hélicoptères de transport lv1 (-3)

Port-Hafen/Pharois
138 soldats professionnels (-138)
138 armes d'infanterie légères de niveau 7 (-138)
3 mitrailleuses lourdes de niveau 1 (-3)
18 véhicules légers tout terrain de niveau 1 (-18)
2 véhicules utilitaires de niveau 1 (-2)
5 transports de troupes blindés de niveau 1 (-5)
1 véhicule radar de niveau 1 (-1)



* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES DECOMPTEES



EDIT SEIGNEUR-ADMINISTRATEUR au 24/08 : Pertes revues à la hausse pour l'Empire listonien et modifications des bonus/malus pour la phase 3 afin de ne pas directement opposer la capacité de nuisance du croiseur à des forces terrestres.
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Le Massacre de Port-Hafen

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En latin « Etiam mors potest mori », en français « Même la mort peut mourir » - Devise de la Legio Mortis.

L’horreur. Il n’y avait pas d’autre qualification pour ce qu’étaient entrain de vivre les habitants de Port-Hafen. Jamais de mémoire d’homme, ils n’avaient connu une telle terreur. Tout avait commencé par une effroyable déflagration, le souffle de l’explosion vaporisant une partie de l’hôtel de ville et des bâtiments attenants. Et tandis qu’ils luttaient avec les flammes et les gravats, encore sous le choc du drame qui venait de se dérouler devant eux, ils entendirent la sirène d’alarme. La terrible Listonia était de retour et ils allaient devoir payer pour le zèle avec lequel ils avaient offensés la Couronne. Une flotte immense avait fait irruption au large de la petite commune hafenoise et à sa tête le plus grand navire qu’ils aient jamais vu. Pendant un bref instant, toute la cité s’arrêta comme s’ils avaient tous le souffle coupé. Mais bientôt le monstre d’acier fit pleuvoir une salve d’obus qui s’abattit sur les habitations. La détonation de ses canons se répercutant dans la vallée en un bruit sourd particulièrement terrifiant. Dès lors, la panique s’empara de Port-Hafen et c’est dans ce chaos qu’ils les virent… les damnés de la Legio Mortis qui débarquaient par centaines.

Ils portaient de grands manteaux et des masques à gaz qui leur couvraient l’intégralité de leur visage. Ils apparaissaient comme des créatures sorties directement de la brume des enfers, aucune humanité ne transparaissant au travers de leurs regards vides. Les légionnaires se déployaient dans une discipline d’acier levant bien haut leur bannière noire qui arborait un crane blanc ailé. La réputation de la Legio Mortis était connue de tous, c’était le bras armé de l’Empereur, l’escadron de la mort du Général Cortés. Et ce n’est qu’à cet exact moment qu’ils comprirent tous le destin qui allait être le leur, car la Legio Mortis était une arme de destruction. C’était une légion d’hommes damnés qui ne reculeraient devant rien et dont la sauvagerie repoussait toute notion civilisée. Ils allaient s’abattre tels un marteau sur cette ville et ne laisseraient que des cendres.

Méthodiquement les escadrons de la Legio Mortis se déployèrent à travers les rues de cette modeste localité, ouvrant le feu sur tout être vivant qui se présentaient à eux. Il ne fallut pas bien longtemps pour que les principaux axes de la ville soient jonchés de cadavres autant de civils que de défenseurs. La Legio Mortis ne faisait pas dans la dentelle, les combattants recherchaient l’affrontement et avançaient inlassablement à travers Port-Hafen, éliminant avec férocité toutes les poches de résistance qui se présentaient à eux. Des dizaines d’hélicoptères vrombissant frôlaient la cime des bâtiments d’où ils mitraillaient les défenseurs qui tentaient de s’organiser en contrebas. Les légionnaires ne s’embarrassaient pas de prendre d’assaut les habitations, ils faisaient d’ailleurs un usage systématique des lance-flammes et des grenades incendiaires. Tandis que le massacre était au plus fort, un chant macabre s’éleva de la bouche des hommes de la Legio Mortis. « morituri te salutant », ce chant caractéristique dont les paroles se réjouissaient de rendre la justice funèbre de l’Empereur. Une chanson qu’aucun survivant ne parviendrait ensuite à oublier…

Enfin alors que le début de la soirée pointait le bout de son nez, il ne restait plus que des ruines. L’affrontement avait été meurtrier mais le véritable chaos fut ensuite, lorsque le dernier soldat saint-marquois fut abattu, bien que leur résistance fut héroïque. C’est là que les légionnaires se retournèrent contre les survivants qui n’avaient pas réussi à fuir avant la fin de la bataille. Pendant que les exécutions se multipliaient et que les bâtiments étaient incendiés ou détruits par les canons du croiseur. Un officier hurlait dans un mégaphone « Colonia excommunicatus ! ». Port-Hafen était bannie, reniée mais au prix du sang de milliers de ses habitants. Bientôt, les canons s’arrêtèrent de tonner et les légionnaires se rassemblèrent dans un calme surprenant avant de finalement réembarquer dans la flotte listonienne et de disparaitre à l’horizon. Un tiers de la ville avait été détruite et plus de la moitié de ses habitants n’avaient pas survécus, c’était un jour funeste qui allait devenir un exemple pour toutes les colonies listoniennes qui aspiraient à trahir l’Empire colonial. Personne n’oublierait à l’avenir que le lion listonien était encore plus dangereux blessé et acculé dans ses retranchements…

Une escouade de la Legio Mortis menée par le Commandant Nogueira lui-même tente d'appréhender le rebelle José Esteban. (demande de lancé de dé)
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Du bout de sa botte militaire, Matthias Lehtinen repoussa une morceau de brique tout tâché de sang sec. Port-Hafen c’était maintenant beaucoup de ruines et de décombre, ce qui avait été quelques jours plus tôt encore une charmante – et riche – petite ville portuaire avait été réduit à moins que rien en l’espace d’une soirée sordide. Misère. Misère que tout cela. Derrière lui, quelques-uns de ses gars faisaient le même constat, à voir les moues pincées par l’horreur des événements.

- On peut dire que ça aura été expéditif, grimaça l’officier Lukka, la main posée sur son fusil mitrailleur.

Matthias hocha la tête. « Faites prévenir les civils de ce qui les attends, que personne ne mette le pied là-dedans sans savoir ce qu’il va y trouver. »

Les civils, ça avait tendance à dégobiller pas mal dès qu’on leur mettait de la trippe sous le nez. Tous Pharois qu’ils puissent être, ceux-là avaient passé plus de temps en Aleucie qu’au pays et c’était prudence que de considérer qu’ils devaient avoir plus de lait dans le sang que d’eau de mer. Laissant traîner son regard sur la place, Matthias se fit la réflexion que l’hôtel de ville était presque le moins pire à voir, tout détruit qu’il était, que les maisons pour partie intactes, aux vitres brisées et portes défoncées, laissant voir du coin de l’œil ici et là de glaçantes traînées de sang.

- Eh, je connais ce gars-là ! déclara derrière lui un soldat.

Matthias se retourna pour apercevoir l’un de ses gars penché sur la face livide d’un cadavre. « Leo qu’il s’appelait, ou Markko je sais plus, on a fait nos classes ensemble ! »

La plupart des morts aux alentours appartenaient à l’armée Saint-Marquoise mais il se trouvait d’aventure quelques-uns de leurs compatriotes, ceux restés en arrière qui avaient volontairement fait le choix de rester en arrière défendre la place. Franchement, Matthias ne s’était pas attendu à ce qu’ils soient si nombreux : rien ne les obligeait à mourir pour Port-Hafen, sinon un vague relent d’héroïsme qu’ont parfois certains soldats. La plupart des types sur place s’étaient surtout tirés, à dire vrai, ce qui à défaut de protéger grand-chose avait au moins eu le mérite de leur fournir des informateurs directement sur place dès lors que les troupes de Listonia avaient regagné la mer.
Parfois, être le premier arrivé, ça comptait.

- Mon dieu, mon dieu…

Remontant l’allée principale, une dizaine de personnes lançaient autour d’eux des regards consternés. Sur la trentaine qui avaient fait le voyage depuis Valmount en Saint-Marquise et Käskinnen au Lofoten, seul un tiers s’était finalement décidé à remonter les ruines dévastées de la ville. Des associatifs, pour la plupart, ainsi que quelques officiels locaux qui avaient gardé des liens avec le Pharois et ses réseaux.

Matthias se porta au-devant d’eux, la mine grave.

- Inutile d’aller plus avant, c’est le même spectacle et vous pourriez vous blesser si des bâtiments s’écroulaient. Et vous risqueriez de gêner les sauveteurs. Manifestement soulagé de la proposition, plusieurs des civils abondèrent en hochements de tête.

- Lehtinen… c’est absolument abominable… comment a-t-on pu laisser faire une chose pareil… ?

- Erreur de timing
, grogna l’officier avec amertume. La marée s’est retirée et les crabes ont fait un festin.

L’autre lui adressa un regard éberlué. Les métaphores maritimes étaient à la mode au Pharois eurysien mais n’avaient visiblement pas passé l’océan d’Espérance pour atteindre Saint-Marquise et le Lofoten. Matthias reformula : on a abandonné la base trop tôt, la Merirosvo est allée trop vite pour renvoyer tout le monde à la vie civile et les Listoniens en ont profité. »

Son vis-à-vis hocha la tête, soucieux.

- C’est déplorable, absolument déplorable… et Saint-Marquise… je ne comprends pas comment une chose pareil a pu se produire…

- Ils ont été dépassés. Sept-cents types ça suffit à assurer la sécurité d’une région, mais pas à mener une guerre. Et l’armée saint-marquoise est obsolète technologiquement.


Le Pharo-Saint-Marquois se fendit d’une grimace. « Nous sommes un pays de paix. »

- Si vis pacem para bellum, vous connaissez le principe.

- Il ne faut plus jamais laisser une chose pareil se reproduire, mon dieu quelle horreur… Lehtinen, nous n’allons pas rester sans rien faire !


Un autre abonda derrière lui, son accent trahissait ses origines Lofotenoises. « C’est impardonnable ! Et injuste ! L’Aleucie est une région de paix, il est inadmissible que de telles atrocités y soient commises. Ma famille a émigré sur ce continent pour chercher la tranquillité et la richesse il y a deux générations de cela, ces Listoniens… Hafenois… ils ne demandaient pas plus que cela, c’est absolument inadmissible ! L’Empire doit répondre de ses actes. »

Matthias haussa les épaules.

- Et avec quelle armée comptez-vous rendre justice exactement ?

- L’ONC, le Liberalintern… la Listonie s’est isolée en faisant preuve d’une telle barbarie, nous devons absolument prendre des mesures !


Le Saint-Marquois balaya l’avis de son comparse d’un geste de la main.

- Je ne sais pas pour vous Toni mais moi je n’ai pas le pouvoir de diriger des armées, la question ne se pose pas à notre échelle.

Le Lofotenois prénommé Toni désigna Matthias de la main : Lui commande. »

- J’ai mis mes hommes et mes appareils au service de la République, oui. Mais cinquante avions de combat, fussent-ils de dernière génération ne suffiront pas à partir en guerre, oubliez ces fantasmes de civils, la guerre personne ne la veut et si elle advenait, ce n’est pas un Port-Hafen qu’il y aurait, mais cent, mille.

Les deux autres échangèrent un coup d’œil embarrassé.

- Nous pouvons au moins aider à reconstruire… ?

- Ça, oui !

- Certains capitaines pirates y sont allés de leur poche pour aider à rebâtir la ville. On parle de dix milliards d’écailles, c’est une somme.

- Ne vous leurrez pas, même s’ils existent, les capitaines pirates avec le cœur sur la main sont rares, nous avons affaire à des hommes et des femmes d’affaire. Si Port-Hafen est relevé de ses cendres avec de l’argent pharois, il faudra attendre quelque chose en retour.

- Et quoi donc ?


Une ombre passa sur le visage de Matthias Lehtinen. Marché noir. »

Nouveau regard embarrassé.

- Ma foi… un peu de contrebande…

- C’est dans les mœurs !

- Ça n’a jamais fait de mal à personne, c’est vrai.

- Je ne sais pas pour vous mais moi, j’ai toujours détesté les douanes de toute façon.

- Et puis si c’est le prix de la paix et de la prospérité, alors…


- Oui oui, sans aucun doutes, sans aucun doutes.

Même exilé à Saint-Marquise ou au Lofoten, un Pharois demeurait un Pharois et l’esprit de réseau qui habitait ces gens-là n’avait jamais failli à sa réputation. Peut-être quelque chose dans ce sang-là qui poussait à la débrouille ou, plus vraisemblablement, qu’il y avait de l’argent à se faire et que les Pharois quittant le pays étant notoirement pauvres – du moins avait était-ce longtemps le cas – l’alliance des frères de la côte et des gentilshommes de fortune avait au fil des siècles assuré la survie de chacun des deux.

Matthias balaya la discussion de la main.

- Charge à vous autres de faire ce que bon vous semble, moi je vais protéger Port-Hafen et j’entends demander d’avantage de matériel à la maison mer. Le Pharois s’est bien enrichi avec ses rentrées d’argent, il est plus que temps qu’il en sorte quelque chose pour les autres.
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Photo
22h17
Au large de Port-Hafen.

L'ombre d'un navire commença à se dessiner dans le brouillard nocturne.

Alors que le Nicolaas Meijerinck, un porte-conteneurs battant pavillon Zélandien approchait lentement de Port-Hafen, sa capitaine : Marysa van Eyck se permit enfin de respirer sereinement. "Et moi qui craignait de tomber sur la flotte Listonienne et que cette dernière nous coule par le fond", se dit-elle à elle-même. "Finalement, je me suis inquiétée pour rien".

Son second, qui était à deux pas d'elle, releva la tête de ses jumelles : "On a de la chance, le port à l'air intacte pour débarquer tout notre matos". Elle grinçât des dents. Bien que la situation ne s'y prêtait guère, en regard de ce que venaient de subir les civils Hafenois, Marysa n'aimait guère que l'on utilise un langage grossier devant elle, probablement dû à son éducation en tant que fille d'un grand armateur Zélandien. Mais pour cette fois, elle n'en tiendra pas rigueur à son second.

En effet, si elle était ici, ce n'était pas pour donner des cours de bonne conduite mais pour apporter son soutien à la cité et ses citoyens. Le pont de son navire était remplit de conteneurs pleins de conserves alimentaires, de packs d'eau potable et de matériels médicaux comme des bandages ou de la morphine, produite à partir des champs de pavots de la côte est de Zélandia.

C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle s'inquiétait de croiser la route de la flotte Listonienne. "Si nous avions rencontrer la Marine Impériale", dit-elle à son second, "nous n'aurions jamais pu livrer tous ces vivres aux habitants de Port-Hafen, et ces derniers auraient dû attendre encore un moment qu'arrive l'aide de Tanska et du reste de la Communauté Internationale".




Après que le Nicolaas Meijerinck eut accosté l'un des quais de Port-Hafen, la capitaine alla aider ses hommes, qui s'activaient à décharger les conteneurs du vaisseau. Une fois que ces derniers furent décharger sur des camions adaptés de type poids-lourd, elle s'écriât : "Vous me laisserez les conteneurs de matériels médicaux, je les apporterais à l'hôpital de campagne construit par les soeurs de l'O.C.C. moi-même". Étant la seule femme à bord, elle se dit que c'était mieux qu'elle aille elle-même à la rencontre des soeurs dans un moment comme celui-là, plutôt qu'un homme.

Alors qu'elle sortait du port pour aller à la plage où avait été construit l'hôpital de campagne, Marysa put réellement se rendre compte des horreurs qui se sont déroulées ici pendant qu'elle était en mer. La ville n'avait pas été qu'un champ de bataille entre les défenseurs Hafenois qui s'étaient battus vaillamment afin de protéger leur indépendance chèrement acquise et les forces impériales, mais un véritable bûcher. Aussi loin que pouvait porter son regard, elle voyait partout la signature de la Legio Mortis : habitation et corps calcinés au lance-flamme... sans distinction.

Arriver à l'hôpital de campagne, elle fut rejointe par des soeurs de l'O.C.C. qui vinrent l'aider à décharger sa cargaison. Si tôt le déchargement effectuer, on lui offrit un verre de café en plastique, qu'elle but d'une gorgée. La nuit étant aussi froide que les ruines de la ville.
Après cela, la capitaine reprit la route pour le port, d'où, elle et son équipage reprirent la mer pour leur port d'attache, à partir duquel ils pourront revenir avec d'autres vivres et matériels au besoin.
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Bateau annanos
Arrivé de l'aide humanitaire/alimentaire annanos à Port-Hafen

Photo prise par la journaliste indépendante, Natalie Jolie
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Aide humanitaire d'un Empire pour soutenir la victime d'un autre Empire ?


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Cela paraît étrange au premier abord, mais c'est logique. L'Empire défend des valeurs démocratiques et d'auto-détermination alors que l'Empire est colonialiste, brutal et autocratique. L'Empire veut une égalité de développement, de poids entre la "métropole" et les territoires d'outre-mer alors que l'Empire les traites comme des colonies arriérées et inférieures...

Dans l'optique de l'aide humanitaire promis à Port-Hafen, le navire cargo de la marine nationale accompagnée d'un patrouilleur pour sa protection et de 2 avions de chasses. Le convoi comporte de la nourriture, des vêtements, des produits d'hygiène, des produits pour enfant et de l'argent, environ 100 millions de dollars internationaux (soit 50 ֆ).
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