13/06/2013
18:50:54
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RP / L'héritage / Perintö (fini)

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En cette fin de matinée de printemps, la présidente Pokka, termina de rédiger une lettre de réponse à Jalmari Kivimäki, l'homme le plus riche du pays. Il était propriétaire de la plus grande entreprise du pays, Kivimäki Palava ja CO, une entreprise d'extraction de pétrole et de gaz, enfin pour le plus gros de son activité, puisque l'entreprise possède un nombre incalculable de filiale. La richesse de cette entreprise et de son gérant réside surtout dans le monopole qu'ils ont réussi à obtenir, lui et son père. Ce sont les règles de la mondialisation, pour que le pays soit performant à l'internationale, il se devait d'avoir des pointures en termes d'entreprises privées. Pokka le savait, cela ne la réjouissait pas tellement, heureusement que son interlocuteur du jour lui était appréciable. En réalité, Pokka commençait à apprécier ce jeu de la mondialisation, elle commençait à être convaincue de plus en plus farouchement de la nécessité de ce processus. Tout le monde s'y mettait, alors pourquoi pas nous, se disait-elle. Peu n'importait s'il fallait recourir à un peu d'impérialisme.

Siège :
Siège KPCO

Après avoir fini son repas du midi, elle alla se préparer pour ce fameux rendez-vous de l'après-midi qu'elle avait conclut avec Jalmari. Toujours sur un pied d'estale vestimentairement parlant, et d'une beauté exceptionnelle, elle quitta le palais présidentiel direction le siège du KPCO (kapco) situé plus au sud de Paasilinna. Une demi-heure plus tard, elle était arrivée, elle fut escortée, comme à l'accoutumer, par Vakooja et Lentäminen, direction le bureau Jalmari. On la fit entrer et on les laissa tous deux discuter.

"Bonjour Mme la présidente, c'est un plaisir de vous accueillir ici, installez-vous, n'hésitez pas à faire comme chez vous, enfin, vous l'êtes en réalité un petit peu, c'est grâce à vos politiques que nous en sommes là."

"Enchanté, M. Kivimäki, ne vous méprenez pas vous mérité votre situation actuelle, vous ne l'a devez à personne d'autre que vous."

"Vous me flattez, madame, souhaitez-vous un rafraîchissement ? "

"De l'eau, ce sera très bien merci."

Une serveuse amena les rafraîchissements, de l'eau pour la présidente et un bon verre de whisky pour Kivimäki.

"Eh bien mon cher Kivimäki, que vouliez-vous me dire ? "

"Je ne passerais pas par quatre-chemins, je commence à vraiment me faire vieux et je souhaiterais passer la main à mon fils comme mon père avait fait pour moi."

"J'aimerais énormément accéder à votre demande, soyez en sûr, mais vous n'êtes pas sans savoir que la législation à changer depuis le temps de votre père. Tout l'héritage revient à l'Etat aujourd'hui. Nous sommes désolées, mais ça ne va pas être possible, vous devez vous y soustraire comme tout le monde."

L'atmosphère se tendit quelque peu.

"Vous n'avez pas l'air de bien comprendre la situation. Je connais bien la législation, elle ne m'arrange pas, alors c'est soit vous la changer, peu n'importe comment, vous vous débrouiller, soit vous devrez gérer environ cinq-mille nouveau chômeur. C'est à vous de voir."

La présidente paraissait très énervée, mais elle n'en dit rien et elle campa sur ses positions.

"Si c'est seulement pour cela que je suis ici, je préfère m'en aller, votre proposition n'est pas recevable désolé."

"J'ai cru comprendre que vous n'êtes pas dans une bonne position politiquement parlant en ce moment, n'est ce pas ? "

"Alors voici ce que je vous propose, si des élections venaient à être déclenchées, vous obtiendraient mon soutien et celui de toute l'entreprise ainsi qu'un financement conséquent en passant par mes filières, en échange vous accéder à votre demande quand pensez-vous ? "

La présidente ne pensait pas se retrouver dans une telle position un jour, elle était désarçonnée, elle pensa au pouvoir, à l'avenir du pays, ce soutien de choix pourrait permettre de faire barrage à la menace anarchiste. Elle n'hésita pas plus longtemps.

"Très bien, j'accepte, merci de m'avoir reçu, cette petite conversation fut particulièrement productive."

"Tout le plaisir est pour moi madame la présidente..."
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