24/07/2013
00:39:54
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[RENSEIGNEMENT] Service Permanent d'Intelligence Extérieure

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2819
SPIE


Le Service Permanent d'Intelligence Exterieure (S.P.I.E.) est le service de renseignement de Tanska depuis 1946 succédant au Réseau Opérationnel d’Intelligence (R.O.I.). Il est chargé de l’acquisition de renseignements, de la protection des intérêts nationaux hors des frontières nationales, de mener des opérations clandestines, d’assister le Gouvernement dans la conduite de sa politique étrangère.

Le S.P.I.E. dépend théoriquement du ministère de la Défense nationale. Son directeur est nommé par le Président de la République sur proposition du chef du gouvernement. En pratique, il est sous le contrôle du Coordinateur national du renseignement, bureau regroupant un collège directoral composé du directeur de l’agence (ainsi que de l’agence interne), du chef du gouvernement, du ministre de la Défense nationale, du ministre de l’Intérieur, du ministre des Affaires étrangères et des Droits humains, du ministre de l’Economie, du chef d’Etat-Major Général selon les sujets devant être abordés.
Le S.P.I.E. compte plusieurs directions :

  • La direction politique en charge de recueillir, d’analyser et d’exploiter les renseignements de natures politiques et internationales. Elle doit ainsi anticiper les crises et fournir des avis au gouvernement, contrer les tentatives d’ingérences et d’atteintes aux intérêts politiques hors du territoire national, lutter contre toute action politique non-étatique.
  • La direction militaire relève plus directement du Chef d’Etat-Major général. Elle doit recueillir, analyser et exploiter les renseignements de nature militaire afin d’éclairer la prise de décision des autorités politiques et de permettre la planification opérationnelle militaire. Elle entretien régulièrement des réunions avec la direction politique dans le cadre de crise de nature politique pouvant dégénérer en conflit armé, dans le suivi de conflits armés et dans les sorties de crises et de conflit. Son action s’étend ainsi de la surveillance d’activités militaires étatiques, paramilitaires ou individuelles. Dans le dernier cas, elle est en lien direct avec la sécurité intérieure dans le cadre de la lutte anti-terroriste
  • La direction économique est chargée de la défense des intérêts économiques, commerciaux et financiers de la République à l’étranger, en particulier dans le domaine du renseignement financier, de l’espionnage industriel ou de potentiels rachats dangereux pour la sécurité nationale. Elle dispose d’une sous-direction relative aux sciences et techniques en lien avec le ministère correspondant.
  • La direction du contre-espionnage. Elle contribue à lutter contre les menaces pesant sur la sécurité du personnel militaire et du secteur industriel de défense.
  • La direction opérationnelle est chargée de l’organisation, de la gestion, de la planification et de la coordination des actions du Service Opérationnel Spécialisé (S.O.S.). Il est placé sous le contrôle direct du chef du Gouvernement.

Le S.P.I.E. fait l’objet d’un suivi parlementaire via la délégation parlementaire renforcée au renseignement. Elle ne compte qu’un seul membre par groupe parlementaire qualifié accrédité secret défense fédérale pouvant vérifier les actions menées par l’agence.
NOTE : 0012-001-010
De : SPIE/DIR.A
A : CG – EMG – MDN – MAEDH
Objet : Hvall Sleppt

SECRET DEFENSE FEDERAL



RECOMMANDATION : Multiplier les angles d’études et l’anticipation des évolutions politiques possibles.


La DIR.A, en lien avec la DIR.D conformément aux recommandations émises par la note générale classifiée d’information 0012-001-007 du 19.04.2011 a entamé les évaluations et expertises sur l’objet de la présente note.


Le territoire d’Hvall Sleppt ne répond, en l’état actuel, aux critères impératifs pour la réussite de l’opération.

Cependant, les premières analyses permettent de noter un certain nombre de points qui feront l’objet d’analyse plus importante de la part des DIR. Il a en effet été observé qu’une certaine porosité existait pour accéder au territoire en question. Cette porosité est multi-domaine et devrait permettre le déploiement d’éléments au sol afin d’assister les différents services dans les tâches qui leur ont été confiés. Il a été observé qu’il y avait de nombreuses lacunes sécuritaires à tous les échelons locaux pouvant faciliter une première implémentation. La population ne semble pas dotée d’un attachement politique particulièrement marqué.

Pour autant, la DIR.A, après consultation de la DIR.B, réaffirme la nécessité de tenir comptes des évènements se déroulant dans d’autres parties du globe à même d’amener à un changement de politique intérieur en d’autres régions du monde pouvant faire évoluer les considérations relatives à Hvall Sleppt. Il n’est pas impossible, si de telles évolutions venaient à avoir lieu, que l’existence même de l’opération soit rendue impossible ou trop dangereuse pour être poursuivie.

La DIR.A. estime qu’il est préférable de ne pas la déclencher avant plusieurs mois. Peut être même un an. Une telle durée devrait permettre l’exploration d’un panel suffisamment larges de possibilités d’infiltration, d’expansion, de préparation et de mise en route du dispositif tout en évaluant la possibilité de voies de secours. Une telle durée permettra aussi de prendre en compte, et de suivre plus efficacement le dérouler des évènements ailleurs dans le monde et en particulier la possibilité d’évolutions internes précédemment évoquées.

Compte-tenu du caractère particulier des évènements et de planification actuelle, la DIR.A souhaiterait que la DIR.D soit inclus dans le processus afin de surveiller la potentielle implication d’autres acteurs étatiques ou non étatiques dans le territoire définit dans le cadre d’Hvall Sleppt. Relevant certaines similarités entre des procédés actuels et passés, la DIR.A estime qu’il n’est pas impossible qu’un ou plusieurs services étrangers aient été impliqués dans l’affaire actuelle ainsi que dans d’autres par le passé.

Si une telle implication avait pu être bénéfique par le passé, il faudrait limiter, autant que nécessaire, l’implication externe qui, si elle pourrait viser à atteindre des objectifs similaires aux nôtres, porteraient atteintes à nos intérêts extérieurs. Un bilan régulier sera transmis aux destinataires de cette note.

Enfin, la DIR.A aimerait attirer l’attention de CG et MAEDH sur la possibilité de dégradation du contexte international que pourrait provoquer la réussite, ou l’échec rendu public de l’opération. La DIR.A recommande donc de nouer un certain nombre de liens suffisant pour ne pas rompre en cas de publicisation trop importante. Des discussions vont débuter avec EMG sur les questions sécuritaires relatives aux évènements actuels et à la planification opérationnelle.
Boulevard de l'horlogerie, mardi matin. Le soleil se levait et caressait à peine les pierres blanches de l'important complexe du Service de Protection des Intérêts Extérieurs. Déjà, depuis le crépuscule, un défilé de voitures gouvernementales arrivait de façon cadencé. Une partie des membres du gouvernements se sont donnés rendez-vous pour un conseil inhabituel.

Dans le salon ovale, la réunion allait débuté. Ce salon, d'une décoration mêlant art déco et mobilier d'ère impérial est l'un des seuls où l'électronique n'avait pas complètement modifié l'âme. Un écran dominait évidemment l'un des murs. La table, de plus de trois siècles, est dotée d'une multitude d'écran. Sur le mur opposé à l'écran, une carte du monde et plusieurs petites cartes représentant les régions et territoires fédérales. Sur l'impressionnante table de chêne massif aux ornements dorés est disposé une autre carte. Une quinzaine de sièges d'un confort qui plairait à n'importe quel fessier que la Terre ait pu porter entourent la table. A coté des tablettes et quelques ordinateurs portables, des tasses en porcelaine Ny-Norjienne d'une rare qualité et aux couleurs rappelant le drapeau fédéral. Le salon en lui-même est bien éclairé sans être visible d'aucun bâtiment extérieur car donnant sur une cour interne et situé au dernier étage du bâtiment. En dépit de l'importance de la table, la salle reste spacieuse. Vers 9h00, les deux portes centenaires sont fermés à clé, de l'intérieur. Aucun téléphone, aucune clé USB n'est dans la salle. Le réseau est local, aucun des appareils n'est connecté à un autre réseau que celui, fermé, du Service. A la table, la cheffe du gouvernement, la ministre de la Défense, le ministre des Affaires étrangères et des Droits humains, le directeur du Service de Protection des Intérêts Extérieurs, le Chef d'Etat-Major Général, le Chef d'Etat-Major de la Force d'Auto-Défense Maritime, celui de la Force de Défense Territoriale et celle de al Force Aérienne, le général commandant le Corps de Défense Projeté et enfin, un autre invité.


Devant chaque fauteuil, un document.

Recommandation sur l'évolution de la politique étrangère tanskienne
NOTE : 0029-006-010
De : SPIE/DIR.A-DIR.B-DIR.C-DIR.D-DIR.E // MEDN
A : CCG-EMG-MEDN-MAEDH


SECRET DEFENSE FEDERAL


Mme la Première ministre, Messieurs dames les ministres, Messieurs les chefs d'Etat-Major,


La gravité de la situation que confronte le monde aujourd'hui nécessite la rédaction, par le Service de la Protection des Intérêts Extérieurs et le ministère de la Défense nationale devant ce conseil de défense. La politique étrangère et la sécurité nationale de ce pays sont en jeu.

Un aspect de la situation actuelle, que je souhaite vous soumettre à ce moment pour examen et décision concerne la République Démocratique Libre du Gondo d'une part, l'Empire Listonien de l'autre.

La République Fédérale de Tanska a reçu via des informations recueillies dans la presse ainsi que des réactions publiées sur les réseaux sociaux l'aggravement de la situation politique et militaire au Gondo en dépit du départ annoncé du Royaume de Prima du Gondo. Les rapports préliminaires supposent une possible fin proche et pérenne de ce qu'il reste de démocratique et de libre au sein de la République Démocratique Libre du Gondo tout en faisant craindre de possibles nettoyages ethniques. L'assistance est impérative si le Gondo veut survivre en tant que nation et peuple libre dans sa diversité.

Nous ne croyons pas que le peuple Tanskien et que le Congrès Fédéral souhaitent rester sourd à cet appel.

Le Gondo n'est pas un pays riche. Le manque d'infrastructures importantes, de ressources exploitées souverainement et les ingérences étrangères ont toujours forcés les population à travailler servilement ou difficilement pour lier les deux bouts. Depuis 1923 et le début de la guerre coloniale, le Gondo subit des troubles, des conflits internes et des interventions extérieurs. Il a subit des invasions, des années cruelles d'occupation étrangères et soufferts de nombreux maux.

Si l'indépendance d'une première république a pu être obtenue en 1951, la paix, la transition républicaine et la propsérité furent limitées. Sinon inexistantes. Les décennies de guerre et de conflit ont aggravés une situation précaire amenant à l'une des plus importantes crises humanitaires qui soit. Les réseaux routiers, ferroviaires, portuaires et les infrastructures de communications sont virtuellement endommagés ou détruits pour la plupart. Plusieurs villages ont été brûlés. La situation économique est désastreuse.

Résultant de ces conditions tragiques, une minorité militante, soutenue par des puissances étrangères, a su, en exploitant les hommes et la misère, créer un chaos politique telle qu'elle a su récupérer une partie notoire du pouvoir. Se faisant, ils ont mis à mal la fragile République préparant des régimes ethniques autoritaires. Tandis que d'autres nations ont eux, au nom d'intérêts régulièrement personnel et aux dépends des populations locales, utilisé le contexte afin d'alimenter des révoltes armées bien que certaines soutiennent des causes actuelles ou initialement favorables au bien de la population.

Le Gondo, aujourdhui, est un Etat désuni et la population peine à survivre. Sous ses conditions, le peuple du Gondo ne peut pas faire de progrès dans résolution des problèmes de reconstructions et de stabilités. Le Gondo est dans un besoin désespéré d'assistance économique, financière, alimentaire, médicale mais aussi politiques. Il s'agit la d'indispensables à la subsistance même de la population et ne peuvent être fournis que via l'étranger. Le GOndo doit recevoir de l'aide pour importer et fournir aux populations leurs besoins primaires d'une part, à la restauration impérative de l'ordre, de la sécurité et de la République de l'autre.

L'administration gondolaise a aussi besoin de l'assistance d'administrateurs, d'économistes et de techniciens expérimentés pour assurer que les aides financières et autres délivrés au Gondo seront utilisés de façon efficace et contrôlée pour la création d'une économie stable et autonome et dans l'amélioration de l'administration publique gondolaise.

L'existence même du Gondo est aujourd'hui menacé par des activités terroriste de quelques milliers d'hommes armés, dirigés par des nations autoritaires et réactionnaires qui défient ou usurpent l'autorité initiale en de nombreux points, en particulier dans la capitale et plusieurs centres urbains. L'intégrité territoriale est aussi menacée par des mouvements sécessionnistes qui peuvent toutefois être porteurs de volontés démocratiques et avec lesquels un dialogue est nécessaire à condition que leur volonté politique ne soit pas pilotée depuis l'étranger.

Pendant ce temps, les mouvements démocratiques et républicains du pays sont incapable de faire face à la situation. Ces forces sont petites et mal équipées. Elles ont besoin d'équipements et de fournitures pour restaurer l'autorité d'un gouvernement qu'il faudra réélire sur l'ensemble du territoire gondolais. Le Gondo a besoin d'aide si il veut devenir une démocratie autonome.

La République Fédérale de Tanska doit apporter cette aide. Nous avons déjà préparé un certain nombre d'actions et de moyens afin de nous assurer de l'application rapide d'une première aide mais celle-ci est inadéquate et sous dimensionnée.

En l'état du désintérêt du monde libre sur la question aucun autre pays ne peut fournir cette aide. Il est toutefois du devoir du ministère des Affaires étrangères et des Droits humains et des services adéquats de chercher une aide active sinon un soutien passif auprès de nations libres souhaitant défendre le monde auxquelles elles appartiennent.

Sans soutenir l'action des Communes Unies du Grand Kah, son activité auprès de l'Armée Démocratique peut aussi offrir un relais qui pourrait s'avérer indispensable mais dont il faudrait aussi limiter l'influence. Si le Grand Kah et le communisme peut être préférable à l'autoritarisme réactionnaire, il n'est pas nécessairement à soutenir activement pour autant.

Nous avons considéré que la résolution de la crise devrait idéalement passé par le parachèvement d'une action internationale coordonne visant à un arrêt rapide de la violence et à une transition démocratique assurée sans pour autant compromettre la souveraineté du peuple Gondolais. Cependant, il est crucial que si possible ce soit nous qui supervisions une telle aide dans la fabrique d'un régime démocratique et républicain autonome et d'une économie saine.

Aucun gouvernement n'est parfait. Mais il est des vertus de la démocratie, des libertés individuelles et d'institutions républicaines qu'il faut faire prévaloir. Le gouvernement gondolais ne sera pas parfait. Pas plus que le régime lui-même. La transition sera incomplète. La corruption existante. Les influences étrangères présentes. Il est inutile de nous leurrer. Mais il est de notre devoir de veiller à ce que cela soit limité.

De l'autre côté du spectre, les populations de l'Empire Listonien sont aussi soumises à d'importantes contraintes et atteintes à leur liberté. Et l'influence qu'exerce ce vieil empire militarisé sur le monde laisse plané une menace constante sur le monde libre qui pourrait connaître un sursaut nouveau, et dangereux. A l'image de l'autoritarisme réactionnaire, il est à contenir.

Comme vous le savez, le Service de Protection des Intérêts Extérieurs a débuté depuis plusieurs semaines la mise en place de l'opération [i]Hvall Sleppt[/i]. Celle-ci entre désormais dans une nouvelle phase de préparation préliminaire qui vise à nous attirer un soutien populaire croissant en particulier auprès de la population non lusophone. Celle-ci n'est pas exclue, n'est pas à exclure, mais notre opération ne peut reposer sur elle. La préparation et la mise en place d'un [i]modus operandi[/i] pour le Gondo ne pourra suivre celui d'[i]Hvall Sleppt[/i]. Néanmoins il conviendra d'en extraire plusieurs points en particulier le soutien de la population afin d'assurer le côté pacifique de la transition.

Le cadre de réflexion et de mise en application pour l'Empire Listonien devra, la aussi, nécessiter une attention particulière.

Plusieurs points sont importants. Tout d'abord la transition progressive, complète et non excluante de population coloniale au sein de la future société qu'elle soit fédéralisée ou non. Les circonstances particulières et localisées de l'opération ne peuvent entraîner l'exclusion d'une réflexion plus globale sur l'objectif final à très long terme. L'hypothèse de domino ne peut être là encore exclue du paysage réflexif bien qu'il soit estimé comme peu probable compte-tenu du déroulé des évènements de Port-Hafen.

Le respect de l'intégrité de l'enclave est nécessaire. Une assistance financière, économique, administrative et politique sera là aussi à apporter.

Néanmoins, c'est l'aspect sécuritaire pour éviter une répétition qui nous inquiète le plus. Depuis l'intervention listonienne de port-Hafen la DIR.B travaille conjointement avec le MDN sur la planification opérationnelle d'une projection démocratique si celle-ci venait à devoir être effectuée. Les détails ne seront pas fourni dans le présent document.

Si l'implication fédérale est imaginée, prévue et sans doute nécessaire dans le cas Listonien, il convient néanmoins de limiter autant que possible celle au Gondo. Pour se faire, des réflexions sont en cours quand à la mobilisation de moyens détournés en particulier pour l'approvisionnement matériel et certainement humains. La présence fédérale sera, si elle existe, suffisamment restreinte pour permettre toute évacuation d'accusation étrangère ou interne portant atteinte à nos intérêts locaux, régionaux et fédéraux. Les échelons de sécurité seront multipliés autant que possible y compris au détriment de l'efficacité même du processus de transition démocratique.

Nous sommes pleinement conscients des implications politiques et économiques d'une telle ambition extérieure et celles ci sont et doivent faire l'objet de discussions.

L'un des objectifs principaux affichés de la politique étrangère de la République Fédérale de Tanska est d'assurer la stabilité, la prospérité et la défense des droits humains. C'est par la création de conditions au sein desquelles les Etats pourront, sur la base de valeurs communes tout en profitant de leur particularité et cultures propres, discuter et évoluer librement de dominations et coercitions étrangères et autoritaires. Le développement pacifique entre les Nations doit se faire sous la liberté complète de menace extérieures, qu'elles aillent de l'ingérence à l'invasion. Il va de soit que cette hypothèse est une utopie, mais nous devons travailler afin d'éviter une aggravation totalitariste du monde qui serait regrettable mais surtout dangereuse.

L'imposition forcée ou camouflée sous le voile d'un passé bonifié de régimes réactionnaires, autoritaires ou fascistes ne signe que le début d'une évolution anarchique de la société internationale. De cette anarchie naîtra les guerres, les conflits ethniques, la misère, la maladie et la fin de la Liberté.

Tanska n'a pas vocation a dirigé ou dominé un quelconque mouvement de libération. Mais si il faut en initier un pour que celui-ci puisse ensuite évoluer de lui-même par delà le monde, alors il est de notre rôle d'agir. Un monde statique est une liberté qui se meurt. La finalité est, et restera, la fondation d'une société de nations libres, démocratiques et unies vers une même fin sans renier sur leur existence propre.

Si nous ne parvenons pas à aider les populations de Listonie et du Gondo en ces heures fatidiques, les effets pourraient se répandre en Afarée et ailleurs encore.

Enfin, il ne faut pas oublier que si les menaces et risques évoqués ici peuvent vous sembler lointain, la centralité, l'origine de cette menace est elle bien plus proche. Elle est peut être moins visible mais elle croit. La présente évolution proposée ne vise qu'à en contenir les marges. Le centre lui, ne devra être contenu. Il devra être combattu, par les mots, les idées, les libertés, et si nécessaire par les armes.

De grandes idées ne peuvent venir sans grandes responsabilités.

Nous avons confiance que le Gouvernement fédéral et que le Congrès Fédéral sauront les assumer
Actions de la direction militaire autorisées par le Gouvernement Fédéral Tanskien dans la Zone Maritime Ouest - SECRET DEFENSE FEDERAL

Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées
Hákarl 10

L'Hákarl 10 est une unité spéciale dépendant du Service Opérationnel Spécialisé de la direction opérationnelle du Service Permanent d'Intelligence Extérieure.

Très peu d'informations fuitent par rapport à cette unité spéciale. Ces champs d'actions sont supposément ceux du contre-terrorisme, de l'opération clandestine et de la libération d'otage. Leur déploiement ne nécessite aucun contrôle du Congrès Fédéral, l'existence même de l'unité n'étant pas reconnue en tant que telle par le Gouvernement. Le nom actuel provient seulement d'une fuite d'un document en 2004 dans le cadre de l'assaut de la grotte 175. Ayant amené à la libération de 12 otages retenus par le FLK, l'assaut a couté la vie à 17 terroristes et un opérateur. C'est un journaliste qui avait alors réussi à récupérer le nom supposé de l'unité que le gouvernement n'avait alors pas dévoilé "Hákarl 10". Le nom de l'opérateur décédé est à ce jour encore inconnu. Le nombre d'opérateurs est inconnu.

Le gouvernement a par le passé (notamment en 2004) fait l'objet d'interrogations par le Congrès Fédéral sur l'existence avérée ou non d'une unité de Force Spéciale existante hors du cadre de contrôle parlementaire. Toutes les réponses furent apportées via l'existence du "secret défense fédéral" échappant aussi aux commissions habilitées au sein du Congrès Fédéral.

Il existe à ce jour une unique photo de ce qui correspond supposément à des opérateurs du Hákarl 10. Le Service Permanent d'Intelligence Extérieure a toujours nié son existence. Elle représenterait des opérateurs dans un désert afaréen dans le cadre de l'extradition d'un VIP jusqu'ici inconnu.

Hákarl 10

Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées
NOTE : 0012-004-048
De : SPIE/DIR.A
[b]A : EMG - MDN - PM - DIR.E
Objet : Opération Cavaco

SECRET DEFENSE FEDERAL

La DIR.A informe, conformément aux évolutions prises en lien avec Hvall Sleppt que des décisions ont été prises au regard de la situation.

Le territoire d'Hvall Sleppt ne répond pas, en l'état actuel, aux critères impératifs pour la réussite de l'opération. Les informations reçues attestent toutefois d'évolutions favorables à la faveur des actions mises en place actuellement. Le personnel bénéficie toujours de moyens importants. Il s'est récemment vu attribué des fonds supplémentaires via la cellule Valholl.

Nous notons aussi un certain nombre de réactions de l'opposition, qui ne semble toutefois pas correspondre à une perception d'une menace actuelle et pourrait concerner d'autres problématiques hors de notre spectre d'action actuelle. Nous estimons donc en l'état qu'aucune menace ne pèse sur l'existence de la cellule et plus largement sur Hvall Sleppt. Néanmoins, le niveau de vigilance doit être relevé. L'information sera transmise et les interactions réduites davantage à l'intérieur ainsi qu'avec Valholl.

Afin de perturber une potentielle compréhension par l'action publique adverse d'une action étrangère sur le territoire d'Hvall Sleppt, la DIR.A, en lien avec la DIR.E. a accepté d'effectuer une opération de diversion nommé ci-après Cavaco.

Cavaco vise à provoquer des disruptions imperceptibles de l'ordre public à l'opposé du territoire d'Hvall Sleppt. Pour se faire, une cellule pourra être monté sur le territoire de Cavaco [ANNEXE 1]. Deux approches sont considérés et seront à choisir selon l'analyse de la cellule :
- Déclenchement d'une lutte armée dans les villages enclavés.
- Déclenchement d'émeutes dans la cité principale.

Le premier cas est considéré comme prioritaire, ne justifierait pas de présence importante et seulement une [ANNEXE 2]. Elle pourra être réévalué mensuellement sur la base des recommandations du bureau "Est" ou de la cellule. Le danger principal résidera dans la transition des colis vers les villages enclavés. Cependant, la réponse des autorités ne sera que plus complexe compte tenu de la géographie, de la superficie, et d'une connaissance limitée de la jungle.

Le second cas est considéré comme pouvant avoir des résultats plus important. Il justifierait une présence plus importante et une discrétion de chaque instant. Le dispositif actuel d'Hvall Sleppt serait insuffisant à titre de comparaison. Néanmoins, un tel évènement pourrait amener à des réactions gouvernementales rapides mettant en danger l'existence de la cellule, ou ne provoquer qu'un pétard mouillé.

La situation idéale serait l'irruption de violences politiques dans la cité principale en réponse à des événements dans la jungle résultant d'une dégradation de l'image du pouvoir politique. La nature même des émeutes provoqué ne devrait pas viser de maniere visible l'autorité elle-même sous peine d'éveiller des soupçons inutiles. La tension devra être économique, frumentaire, liée à l'insécurité, aux inégalités, à la rivalité avec d'autres communautés. L'incitation à de la violence entre populations (classe et/ou ethnie) n'est pas souhaitable.

En aucun cas, il ne faudrait provoquer de sentiment de ralliement à l'autorité politique. Une révolte généralisée est aussi évitable en l'état actuelle. Les conséquences sont imprévisibles, dangereuses, et pourrait se répercuter en d'autres espaces.

La mise en place de l'opération Cavaco est immédiate. Tout dispositif devra être approuvé en amont par le Directeur du SPIE et la PM.

Le document est disponible aux procédures de déclassification à partir du : NON DEFINI.


ANNEXES


1. Colonie listonienne de Macao. Extensible, pour des besoins de franchissement, aux provinces à proximité du Fujiwa, possiblement du Jashuria. Toute dégradation potentielle des relations diplomatiques avec des deux derniers états est à éviter. Y compris si cela revient à diminuer les chances de réussite de Cavaco.


2. "présence militaire non-nationale. La possibilité de recrutement de forces paramilitaires en faible nombre servant d'instructeurs est envisageable.
NOTE : 0012-003-056
De : SPIE/DIR.E
A : CG - EMG - MDN
Objet : Opération grillið

SECRET DEFENSE FEDERAL

La DIR.E informe, conformément aux résultats fournis par Valhǫll, des évolutions suivantes.

La cellule Valhǫll confirme la réussite de la prise de contacts avec plusieurs entités et groupuscules installés et/ou actif au Gondo. La S.A.U.C.I.S.S.E. a été contacté par la DIR.E. qui confirme l'autorisation d'envoi d'instructeurs de la S.A.U.C.I.S.S.E. au Gondo. L'envoi d'instructeurs doit être contrôlé, maitrisié. Aucune évacuation de VIP par l'Hákarl 10 ne sera possible en l'état actuel de la prise de position de CG et EMG. Il n'est pas impossible qu'une telle situation puisse évoluer en fonction de paramètres externes ou internes à l'Opération Grillið.

La DIR.E. s'est vu attribuée un financement initial de 14 millions de couronnes ainsi que la fourniture de 5 000 fusils qui seront progressivement délivrés à la S.A.U.C.I.S.S.E. Il conviendra aux agents sur place d'estimer, de planifier et d'opérationnaliser avec la plus grande discrétion et surveillance la livraison de cet armement qui ne doit en aucun cas remonter à la Force de Défense Nationale d'aucune sorte.

Le lot de 5 000 fusils, appelé à être décommissionné du service actif sera progressivement transféré pour destruction comme les 25 000 précédents fusils mais ils seront extraits de la chaîne de destruction par groupe avant leur transfert progressif.

La DIR.E. précise aussi que toute action armée future devant engagée des instructeurs de la S.A.U.C.I.S.S.E. est formellement interdit sauf si nécessaire. Avertir le bureau Valhǫll à chaque évolution de la situation.

La possibilité d'abandonner une des deux portes d'entrée est à envisager selon l'évolution de la situation. Toute confrontation entre les deux entités soutenues est à éviter autant que faire se peu et, si elle advient, entraînera l'abandon de l'une des deux entités, voir des deux si cela venait à compromettre l'entièreté du dispositif. Aucune communication directe avec Tanska ne pourra être effectuée sous aucun motif, même le plus grave.

Une note similaire, supprimant la mention de l'Hákarl 10 a été envoyé à Valhǫll pour information puis destruction de la note.

HRP
Transfert de 5 000 fusils à SAUCISSE
NOTE : 0012-045-05
Le : 07.06.2012.
De : SPIE/DIR.E/DIR.B
A : CG – EMG – MDN
Objet : Siège de Kønstantinopolis

SECRET DEFENSE FEDERAL



RECOMMANDATION : Planifier en urgence une possible évacuation de la garnison gouvernementale et d'une partie de la population civile de Kønstantinopolis.


La DIR.E., en lien avec la DIR.B attire l'attention de l'autorité militaire quand à la nécessité de planifier dans l'urgence une opération humanitaire permettant l'évacuation de la garnison gouvernementale de la ville de Kønstantinópolis.


Résumé de la situation actuelle

la ville méridionale de Kønstantinópolis occupe la péninsule au sud Royaume de Valkoïnenland. Sa garnison est loyal au gouvernement royal. Elle est cependant située en territoire actuellement occupé par les Milices Hvítneslåndoises.

Les Forces armées gouvernementales sont actuellement a plus de 200 kilomètres de la ville.

La population avant-guerre de la ville est de 850 000 habitants. Le sort actuelle de la population civile est inconnue, de même que son traitement aussi bien par les milices assiégeantes que par la garnison défensive.

Perspectives

D'après les analyses de la DIR.A, il paraît hautement improbable que les forces gouvernementales soient en mesure de rapidement percer les forces miliciennes pour rejoindre la cité et permettre l'évacuation de la garnison et l'approvisionnement de la population civile.

Les forces miliciennes sont dans l'incapacité d'effectuer un blocus efficace du port de la cité, ce qui pourrait permettre l'approvisionnement humanitaire de la population, voir son évacuation partielle ou totale. La situation de la marine royale est inconnue. Néanmoins, elle est vieille et numériquement limitée. Dans le cas où celle-ci était tombé entre les mains miliciennes, elle ne poserait qu'une menace limitée sur le trafic maritime entrant.

Le ministre de la santé gouvernemental, Alexei Kovac a lui même alerté sur le caractère critique de la situation des civils sur place. Ils sont "confrontés à des conditions difficiles, avec des pénuries alimentaires et médicales." Le ministre appelle lui-même à une aide humanitaire.

Néanmoins, compte-tenu de l'éloignement des forces impériales de la ville, toute aide directement délivrée au gouvernement fédéral ne parviendrait pas, en l'état, aux populations civiles. Seules les voies aériennes et maritimes sont envisageables.

Solutions possibles

Deux solutions possibles peuvent être imaginées.

La première, et la plus souhaitable, serait la négociation d'une trêve du siège. Celle-ci devrait permettre l'évacuation de la garnison gouvernementale - ensuite rendue au gouvernement ou interné hors du territoire national le temps du conflit selon l'accord -, la prise en charge des victimes, et le réapprovisionnement de la ville par voie maritime.
La cité serait ensuite, vraisemblablement, sous contrôle rebelle.

La seconde solution serait nécessaire si les milices rebelles refusent toute négociation de trêve. Elle impliquerait une intervention militaire d'une force internationale visant à écarter les rebelles de la menace qu'ils font peser sur la ville sans toutefois chercher à aller plus loin. Il ne s'agirait ici, encore une fois, que d'une intervention a but humanitaire ne visant nullement à éliminer les éléments rebelles.

Idéalement, cela doit se faire avec accord du gouvernement royal. Cependant, si ce dernier se trouvait dans l'incapacité ou le manque de volonté de parvenir à une solution favorable aux sorts des civils, une intervention sans l'accord du gouvernement est envisageable.

Cette intervention serait justifiée par le besoin impératif de venir en aide à une population civile (850 000 habitants possiblement) courant un péril alimentaire et médical important ce qui pourrait amener à une grave crise humanitaire. Une telle intervention serait, selon le DIR.A, aisée à faire admettre aux yeux de l'opinion publique tanskienne en usant du passif de Port-Hafen. Néanmoins, il serait toutefois importer de préciser la nature de l'intervention, les menaces limitées qui pèseraient sur les Forces de Défense nationale et/ou coalisées intervenant. Enfin, une information officielle, fiable, devra circuler de manière régulière afin de tenir informée l'opinion public des évolutions locales.

La représentation fédérale devrait rapidement être tenue au courant est soumise au vote si une intervention était décidée. Il parait aussi primordial de contacter les partenaires régionaux pour possiblement monter une coalition. Elle pourrait, principalement, comprendre Caratrad, Zélandia et Teyla dans le cadre de l'OND. Il est aussi envisageable que la Fédération de Kölisburg souhaite aussi prendre part à cela.

Des discussions avec les forces politiques devraient débuter le plus rapidement possible pour accélérer la prise de décision si une intervention venait à avoir lieu.

NOTE : 0012-984-02
Le : 15.06.2012.
De : EMG/PLAN - SPIE/DIR.B
A : CG – EMG
Objet : Planification opérationnelle
Fait à Norja

SECRET DEFENSE FEDERAL


La note ne doit circuler qu'au sein de l'Etat-Major générale. Elle peut être diffusée aux partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques si l'Etat-Major l'estime nécessaire.

Toute consultation de la note par des individus non accrédités peut entraîner des poursuites judiciaires.

Objet : Disponibilité du matériel en vu de l'opération à Konstanitnopolis.

Dans le cadre de la préparation opérationnelle de l'opération humanitaire en aide aux populations civiles de la ville de Konstaninopolis (Valkoïnenland), la direction de la Planification opérationnelle du ministère des Armées ainsi que la DIR.B du Service de Permanent d'Intelligence Extérieure a étudié la disponibilité du matériel des différentes unités devant être engagées ainsi que leur préparation opérationnelle.

Section Tout-Terrain pour Opération de Renseignement Militaire.
Doit être projeté dans le cadre de la phase I.

Personnel planifié : 102 pax.
Niveau de préparation : optimal.
Taux d'équipement : 100%

Bilan : R.A.S.


91e Régiment Mécanisé.
Doit être projeté dans le cadre de la phase II.

Personnel planifié : 740 pax ; Etat-major de 82 pax.
Niveau de préparation : optimal.
Taux d'équipement (hors infanterie) : 96%

Bilan : l'équipement est quasiment complet. L'ensemble des soldats sont dotés de leur équipement personnel ; chaque compagnie dispose de ses véhicules ainsi que de certaines réserves. Néanmoins, le Régiment ne dispose pas de pont mobile (qui ne devrait pas être nécessaire dans le cadre de l'opération) ni de véhicule de dépannage qui devront donc être utilisé via d'autres blindés en usant d'un treuil.


92e Régiment Mécanisé.
Peut être projeté dans le cadre de la phase III.

Personnel planifié : 740 pax.
Niveau de préparation : excellent.
Taux d'équipement (hors infanterie) : 87%

Bilan : Le régiment a les même problèmes que le 91e RM. A cela s'ajoute l'absence de dotation en Kampkjøretøy-10120 toute version confondue. La compagnie de reconnaissance blindée du régiment ne peut donc opérée et s'entraîne actuellement sur les IFV Kampkjøretøy-10A3 et KJ-10A2 du régiment. Le régiment pourrait récupérer les 14 KJ-10120-T3 du 91e RM en cas de rotation, néanmoins leur disponibilité ne peut être prévue.



75e Régiment à Pieds.
Le 1er bataillon doit être projeté dans le cadre de la phase II. Le 85e bataillon pourra l'être dans le cadre de la phase III.

Personnel planifié : 638 pax (1er btn) ; 638 pax (85e btn)
Niveau de préparation : optimal (1er btn) ; correct (85e btn)
Taux d'équipement (hors infanterie): 69% (1er btn)


Bilan : le 1er bataillon n'est pas doté en mortier léger, néanmoins ceux-ci doivent lui être délivrés plusieurs jours avant l'opération, l'entraînement pratique sera donc limité. La faible mécanisation du régiment est la raison pour laquelle la non-dotation en mortier léger entraîne un taux d'équipement aussi faible.



59e bataillon, 46e Brigade Territoriale d'Halvø
Le 59e bataillon de la 46e brigade pourra être projeté dans le cadre de la phase III.

Personnel planifié : 592 pax
Niveau de préparation : excellent
Taux d'équipement : 90.8%

Bilan : le 59e bataillon de la 46e brigade ne peut équiper que partiellement une seule de ses deux sections de reconnaissance. Il ne peut pas équiper ses 3 batteries de mortier automoteurs bien que ceux-ci doivent être délivrés dans les semaines à venir. Néanmoins, l'équipement et l'entraînement de ses 3 compagnies d'infanterie est complet. Le bataillon a pris part à plusieurs exercices avec des KJ-10A7 , KJ-10A6 et KJ-10A3 des 91e et 92e RM. Ainsi, en cas de rotation, notamment du 91e RM avec le 59e btn (46e BT), les deux sections pourront s'équiper des IFVs en connaissant le matériel et l'ayant expérimenté.


Dans l'ensemble, la préparation des premières et deuxièmes phases est jugée excellente, la préparation des éléments pouvant être déployées lors de la 3e phase est bonne mais devra faire l'objet d'ajustement si des livraisons de matériels ne sont pas effectuées d'ici-là.

SECRET
9668
NOTE : 0012-090-12
Le : 12.09.2012..
De : EMA-OPS
A : SPIE/DIR.A. - DIR.E. – EMG – MDN
Objet : Plan Valhalla-K

SECRET DEFENSE FEDERAL

L'EMA-OPS, en lien avec la DIR.E, et sur demande de l'EMG, a établit les mesures de planification préliminaires sur la constitution d'une planification opérationnelle type Valhalla en prenant pour exemple la cité portuaire de Kønstantinopolis.

Éléments de contexte

Le Plan Valhalla est un plan d'opération militaire devant prendre place dans le cas où une ville d'étendue moyenne à large, située sur le rivage de la Manche Blanche ou à proximité de celui-ci, venait à subir une situation critique de sorte que toute autorité politique, qu'elle soit internationalement reconnue ou non, soit dans l'incapacité complète, dans l'immédiat ou à moyen terme, d'assurer les moyens de subsistance d'une population civile, de lui permettre d'évacuer les lieux, ou d'assurer à toute organisation humanitaire la possibilité de venir assurer une assistance humanitaire alimentaire et médicale ; ou, de sorte que toute autorité politique, qu'elle soit internationalement reconnue ou non, soumettent ou soit incapable d'empêcher toute entité ou partie de la population de soumettre tout ou partie de la population civile à des violences physiques telles que rentre en jeu la survie même de la population ; et que le contexte internationale et local ne permet pas d'envisager une solution de sortie de crise dans l'immédiat. Alors, compte tenu du Code Humanitaire en vigueur et du Préambule de la Constitution de la République Fédérale de Tanska, celle-ci assume, seule dans un premier temps et ensuite possiblement de façon collatérale, la mise en sécurité de la population par l'emploi de l'ensemble des moyens à sa disposition et dans les limites d'une intervention contenue dans le but précédemment définit.

Le déclenchement de l'opération, en vertu de l'article 3 du Code humanitaire en vigueur depuis le 23 juillet 2012, se fait après avis de la Cour Sociale puis réunion restreinte de la Commission de Défense du Congrès Fédéral. En accélérant les mesures en cas d'urgence avérée, les délais initiaux (trois jours pour l'avis de la Cour Sociale ; sept jour pour la Commission de Défense) peuvent être réduits à vingt-quatre heures et le déclenchement de l'opération peut être fait dans les suites directes du vote.

Le Gouvernement fédéral, en vertu de l'article 3§d dispose d'un délai de trente jours pour avertir le Congrès Fédéral et soixante jour pour le soumettre à approbation. Ce délai est le temps imparti pour la réussite de l'opération Valhalla qui vise, sous ce délai, à :
  • Assurer la mise en sécurité absolue de la ville (l'exemple est ici la ville de Kønstantinopolis (~950 000 hab. 2012)
  • Eloigner toute menace à portée directe de la ville et des moyens d'assistance humanitaire ;
  • Instaurer une zone de déni d'accès et interdiction de zone à tout adversaire potentiel ;
  • Informer correctement l'opinion publique une fois le Congrès Fédéral informé ;
  • Instaurer, conjointement avec les autorités locales et/ou les populations civiles, une gouvernance démocratique à même de faire respecter les droits humains tels que définis dans la Constitution Fédérale et appliqués dans les territoires de la République Fédérale de Tanska ;

Liste d'acronymes :
  • ACA : Air Space Coordination Area
  • SAAFR : Standard-Use Army Aircraft Flight Route. Route d'usage standard pour le vol des appareils de l'armée
  • TF3 : Task Force 3. La Force amphibie de la IIIe Flotte
  • TF31 : Task Force 31. La Force d'escorte de la IIIe Flotte
  • ECRG : Expeditionnary Cavalry Regiment


Plan opérationnel

To correspond à l'autorisation donnée au gouvernement de formellement déclencher l'opération.

Phase 1 : sûreté aérienne et déploiement initial

T-16:00:00.
- Préparation au déploiement des aéronefs depuis les bases aériennes de Kalfafell et Halvø. Mobilisation de tout le personnel. Les premiers appareils décollent et établissent une SAAFR en direction de la destination.
- Dans le cadre d'un exercice naval, la TF3 et la TF31 prennent la mer en direction de la zone avec, à bord de la TF3, les éléments du 104th ECRG.
- L'escadron 1/46 "First" à Halvø se met en alerte et le 1er bataillon du 75e Rgt. monte à bord ; l'escadron 2/46 "First" décolle d'Akrak (Etelämanner, Aleucie) en direction de Järvi avec de l'aide humanitaire à bord.
- Les avions de ravitaillements se mettent en place le long de la SAAFR, deux vont ravitailler le 2/46 sur son trajet.
- Embarquement du STORM à bord des navires de la flotte en décollant depuis leurs bases.
- Déploiement des deux sous-marins de classe Fateh sur zone.

T-14:00:00.
- Mise en place d'une ACA à la fin de la SAAFR à l'approche directe de la ville.
- Ravitaillement des appareils en l'air et couverture aérienne de la flotte.

T-12:00:00 - T-6:00:00. Doit IMPERATIVEMENT débuter au coucher du soleil heure locale.
- Mise en place d'une ROZ au-dessus de la ville et dans les approches directes (distance jusqu'à 200n).
- Décollage des drones de surveillance depuis les navires pour surveillance en direct sur zone.
- Infiltration de commandos du STORM pour sabotage des infrastructures de connectivité et récolte de VIPs par sous-marin ou par hélicoptère.
- Préparation du débarquement à bord de la TF3, mise en place de la TF31 en protection.
- Selon la distance de l'objectif, décollage des éléments aéroportés

Phase 2 : Campagne ciblée et débarquements

T-6:00:00 - T-0:00:00.
- Campagne aérienne et maritime ciblée sur les centres de commandement et positions ennemies hors de la ville.
- Suppression systématique de toute force identifiée en direction ou sortant de la ville.
- Elimination des centre de commandement ennemi en ville par commando (si civil avéré ou doute persistant) ou frappe ciblé (si absence de civile avérée).
- Les sous-marins sont autorisés à couler tout bâtiment approchant les TF3 et TF31 ne respectant pas la ROZ.
- Alerte faite aux autorités locales de l'arrivée imminente d'avion au dessus de la ville ne transportant ni armement ni personnel.
- Mise en alerte et constitution des réserves 1 et 2 sur les bases aériennes de Kalfafell et d'Halvø.

T-0:00:00 - T12:00:00.
- Débarquement du 104th ECRG hors de la ville avec pour objectif de mettre en place un encerclement effectif de la ville.
- Parachutage du 1er Bat. du 75e RGT hors de la ville devant faire la liaison avec le 104th ECRG. Si zone identifiée, infiltration dans la ville
- Poursuite de l'appui aérien et naval sur toute force identifiée.
- Largage de l'aide humanitaire dans la ville sur des zones préalablement identifiées comme clairsemées.

Phase 3 : Opération militaire et renforcement du dispositif

Si les phases précédentes sont sujettes à de nombreuses évolutions selon le déroulé des évènements et la situation locale - dans ce cas précis, l'ennemi ne dispose pas de force aérienne et de force de défense aérienne, permettant une domination du milieu aérien, la phase 3 est avant tout constituée d'instructions.

L'élément central est de permettre le renforcement du dispositif entourant la ville afin de permettre, comme indiqué dans les objectifs, d'assurer la sécurité de la ville par la création d'une zone tampon entre celle-ci, les forces alliés et les forces ennemies. Pour se faire, la constitution des réserves doit permettre la mise en place constante d'un ballet aérien pour acheminer les : 91 Bat.M. ; 92 Bat.M ; 1 Bat.ART. ; 59 Bat.Mo. sur zone. Il peut aussi se faire par l'emploi des cargos de la FADN.

Si l'adversaire est présent dans la ville, un ultimatum sera délivré et le matériel humanitaire continuera d'être délivré en étant préparé sur les bases aériennes, bien que son usage ne puisse être assuré. Les forces ennemis doivent se voir autoriser un passage sécurisé vers leur zone contrôlée, sans dépôt d'armes selon les conditions. L'objectif premier n'est pas leur surpression mais la libération de la ville. L'offre sera même au-delà du délai initial.

Si l'adversaire n'est pas présent, la ville est investie par les forces d'infanterie déployées.

SI l'adversaire refuse l'ultimatum (12 heures de délais), le déploiement de l'artillerie et le soutien aérien doit permettre le lancement d'une campagne soutenu et précise. La zone tampon doit permettre la constitution de zones de réfugiés (notamment dans des villages avoisinant) et le déploiement d'ONGs. Tout prisonnier fait sera remis à une organisation internationale en territoire neutre de sorte qu'aucun prisonnier ne soit constitué. Cette information est transmise en même temps que l'ultimatum. Seule exception faite pour tout possible commandement, cette information ne sera pas transmise.

Nous rappelons au décideur politique que cette opération ne peut être déclenchée que si il y a assurance préalable de la bonne faisabilité estimée de celle-ci compte tenu des moyens employables.

Phase 4 : instauration d'une gouvernance démocratique

La phase 4 doit se dérouler dans l'hypothèse d'une prise de la ville sans combat (privilégiée) ou d'une reddition des forces ennemis.

Elle vise à l'instauration d'un gouvernement de transition en lien avec les autorités locales (si démocratiques) ou la population civile. En aucun cas le pouvoir civil doit être détenu par un tanskien ou un militaire peu importe sa nationalité. La sécurité est assurée par les forces armées tanskiennes et l'approvisionnement en eau, nourriture et médicament par les forces armées tanskiennes, de même que l'électricité dans la mesure du possible. En cas de fort trouble, le réseau ne doit pas être rétablit et aucun usage létal ne doit être fait sauf impératif. Si absence de trouble, le réseau sera rétablit mais les messages filtrés si ils portent atteinte à la sécurité de l'opération.

A l'extérieur de la ville, la zone tampon doit progressivement être étendue et consolidée de sorte à atteindre une distance minimum de 50 kilomètres. Celle-ci doit permettre de mettre la ville et les civils hors de portée de la majorité des menaces et de constituer des bases logistiques et humanitaires en dehors de la ville.

Si les services de renseignements l'estime correspondre à une demande de la population, et que les conditions le permettent, un référendum libre et autorisant l'envoi d'observateurs internationaux pourra prendre place en vertu du Préambule de la Constitution.


Précisions

Dans le cas de Kønstantinopolis, si l'on reprend la situation préalable à l'opération BEACH WIZARD, c'est-à-dire des forces faiblement armées à proximité directe de la ville, les coûts humains de l'opération sont jugés mineurs et les pertes civiles infimes compte-tenu de l'absence de combat urbain et de frappes en ville.

Nous rappelons à nouveau qu'il s'agit là d'un exemple permit par les informations tirés du RETEX sur l'Opération BEACH WIZARD. La mise en place du Plan Valhalla pour la cité de Kønstantinopolis est estimé à improbable dans un futur proche, peu probable dans un futur à moyen et long terme.

L'emphase principale de l'action politique devra être mise sur la bonne communication des informations ne mettant pas en danger la sécurité du personnel et de l'opération, comme indiqué dans le Code Humanitaire. Cette information doit aussi être transmise aux populations civiles directement affectées. L'ensemble des preuves et éléments de preuves justifiant l'intervention seront rendus publiques.


Carte
sdf

Dispositif prévu :

Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées

0
NOTE : 0012-343-84
Le : 25.11.2012.
De : SPIE/DIR.E/DIR.B
A : CG – EMG – MDN
Objet : Situation au Kolčovo

SECRET DEFENSE FEDERAL


RECOMMANDATION : Lancer une opération militaire d'information en Manche Blanche ainsi qu'un soutien opérationnel aux éléments coalisés, ci-après dénommée « Elapida », en vue de contribuer:

- à la protection du trafic maritime en Manche Blanche;
- à la fourniture de renseignements et d'intelligence de première main aux éléments coalisés au Kolčovo;
- à la fourniture de matériel militaire aux éléments coalisés au Kolčovo;


. . .La récente dégradation de la situation au Kolčovo (anciennement Okaristan) oblige à réagir afin de limiter la dégradation du contexte régional. L'intervention armée des forces coalisés, appuyé par ███████ ███ ███ s'est initialement soldée par la sécurisation d'une importante zone terrestre dans l'ouest de l'oblast de Yuriigrad et la libération de la ville de Dunaske. Néanmoins, au cour de l'été, la Loduarie Communiste a décidé d'intervenir par trois étapes successives jusqu'à la dégradation complète de la situation actuelle.

Premièrement, celle-ci a bombardé des positions coalisées (tcharnoves) le 11 juin après avoir violé de multiples espaces aériens eurysiens. L'efficacité de ce bombardement est très limité, il n'a mené qu'à des pertes légères et à considérablement décrédibilisé la Loduarie en tant qu'interlocuteur auprès de plusieurs états régionaux et auprès de l'intégralité de l'Organisation des Nations Unies.

Deuxièmement, à partir de la fin du mois d'août, une importante flotte loduarienne a quitté le port Dolinne, en direction de la Manche Blanche. Profitant de la faiblesse morale et sans doute d'une corruption endémique locale des dépendances Pharoises de Canta et de Kotios, les forces loduariennes ont pu pénétrer en Manche Blanche. Après plusieurs semaines de préparation, le bombardement des forces coalisées dans l'oblast de Yuriigrad a provoqué, d'après nos sources sur places (███████) des pertes moyennes mais surtout une importante déstabilisation de leur forces. Néanmoins, dans le même temps, les forces communistes de la région se sont disloqués et la capitale, Yuriigrad, a finit par être libérée amenant à la proclamation du Kolčovo. En dépit de l'absence de moyens anti-aériens modernes, les forces aériennes loduariennes sont parvenus à perdre plusieurs appareils sur cette seule journée. Au-delà des pertes humaines (difficilement remplaçables) et matérielles (facilement remplaçables) de la coalition, les pertes aériennes loduariennes pourraient jouer un important rôle dans la suite de la conduite des opérations.

Enfin, bien que cela se soit produit en parallèle du point précédent, des éléments terrestres des forces loduariennes ont débarquées dans l'oblast de Zlagingrad. Il semblerait qu'elles n'aient pas rencontré d'opposition constituée dans cet oblast. Les forces rebelles puis coalisés n'ayant investis que l'ouest du pays, l'est, séparé par le Luminor (neutre), la tâche fut facilité pour les envahisseurs. Ils ont, le 14 novembre, proclamé l'indépendance de la République Populaire de Zlagingrad (RPZ).


. . .Le contrôle loduarien sur la RPZ est complet d'après la propagande du régime. Néanmoins, compte-tenu du dispositif aéronaval initial limité, la force terrestre loduarienne ne dépasse pas les quelques milliers d'hommes. De fait, l'étendu du territoire revendiqué par la RPZ (30 317km²) et sa population (environ 10 millions) permet de conclure avec un haut degré de confiance que les forces loduariennes n'exercent en réalité qu'un contrôle substantiel, voir presque inexistant, sur la province dans son ensemble. Si des éléments, loduariens sont en capacité de se déplacer dans les villages avoisinant leur camp de base (Layatimine, 10km S du camp), et dans la capitale régionale, Zlagingrad, où fut proclamé la RPZ, on peut néanmoins estimer que le contrôle effectif sur les grandes villes de la région et les campagnes éloignés du camp sont presque inexistant. En l'état hormis dans la capitale, nous estimons ainsi que la situation n'a pas changé depuis le 13 novembre 2012.

L'Oblast de Kalland, situé de l'autre côté du détroit de Lumin à 150km des premières côtes Kolčoviennes s'est vu accorder son indépendance. La République Pirate Kallandaise nouvellement formée, comme son nom l'indique, constituera sans aucun doute très prochainement un nouvel état fantoche de la République Pirate Pharoise venant s'ajouter aux autres dépendances pharoises en Manche Blanche (Kotios, Canta, Porto Mundo, Albigärk) confirmant à nouveau la tendance impérialiste du pays. Il ne fait guère de doute que sa nature pirate l'amènera à se placer sous la coupe du Pharois et l'indépendance étant accordée par le pouvoir central, nous excluons donc ce territoire de toute réflexion opérationnelle, pour le futur.



. . .Les forces loduariennes se retrouvent dans en réalité dans une situation complexe. Si elles sont actuellement en position de force du fait de la relative faiblesse des éléments coalisés, elles n'en restent pas moins numériquement très limitées et restreintes dans leur champ des possibles dans l'illégitime RPZ. Si la force navale est plus conséquente, en particulier du fait de la présence d'un porte-avions et d'un porte-hélicoptères, elle n'en reste pas moins à plusieurs milliers de kilomètres de la première base navale loduarienne. Se faisant, toute la logistique navale du blocus imposer par la Loduarie ne repose uniquement que sur les navires cargos devant faire le trajet entre la métropole et leur zone de déploiement. Celle-ci est donc fortement limitée et est soumise à d'importants risques de coupure. Une quelconque gêne de ce cordon ombilical logistique amènerait immérédiablement à d'importantes difficultés voir à la suspension forcée du blocus pour tout ou partie du groupement aéronaval. De plus, le déploiement naval loduarien est désormais long de près de trois mois, si les équipages et les navires sont encore en bon état, les problèmes et la nécessité de maintenance vont s'accroître avec le temps qui passe. De fait, à moins de volontés de mettre à risque l'intégralité de sa flotte, il paraît improbable que les forces navales loduariennes soient en capacité de maintenir un blocus effectif dans la durée, à moins de faire tourner leur dispositif. Celui-ci entraînerait néanmoins le retour, pour plusieurs mois, du porte-avions et du porte-hélicoptères. Pour les forces terrestres, si leur logistique peut être plus aisément assurée par voie aérienne, nécessitant tout de même un important trajet contournant les pays de la région, elles sont tout de même soumises à un important éloignement de leur métropole et, la encore, à un cordon ombilical logistique loin d'être sécurisé. Néanmoins, en l'état actuel, leur poids logistique et leurs contraintes sont moindres que pour les forces navales et il est à prévoir que l'Etat-Major Loduarien améliore la situation de son occupation dans les semaines et mois à venir. Le principal facteur de perturbation réside dans le traitement des populations civiles et leur réaction à l'occupation illégale.


. . .Dans un mauvais état actuel, les forces coalisées dans l'oblast de Yuriigrad ont en réalités de meilleures perspectives. Si elles sont soumises à un bombardement aérien qui a causé de nombreuses pertes, elles restent néanmoins maîtresse de la région aux côtés des forces rebelles. De plus, le dispositif aérien loduarien devant couvrir une zone de 55 212 km² est limité. Les hélicoptères déployés, ne pouvant être ravitaillés en vol et dépendant de leur navire, ont un champ opérationnel restreint et ne peuvent opérer plus de quelques heures sur place, le tout soumis à un risque constant d'embuscade. Pour les avions, si leur capacités sont plus importantes et bénéficient d'un contrôle aérien effectif, leur faible nombre lié aux pertes subies, à la dépendance aux capacités du porte-avions non extensibles, à l'absence signalé, d'après les forces coalisés, de moyens de surveillance en nombre, ont en réalité un impact qui peut être limité. De plus, si elles ont bénéficiées d'une forme d'effet de surprise dans les premières heures du bombardement, leur présence est maintenant connue et mène d'ores et déjà à une réarticulation des forces coalisées sur le territoire.

Il est aussi important de noter que les forces coalisées ont un avantage majeur : une frontière terrestre. Le Tsarat Constitutionnel de Rus've, membre de la coalition, lui même frontalier de la Tcharnovie et proche de l'Empire Raskenois dispose d'une frontière de plusieurs centaines de kilomètres avec l'oblast de Yuriigrad. Sous son contrôle, et du fait de l'importante perméabilité (notamment de nuit) de la frontière, les forces coalisées bénéficient ainsi d'un double avantage. D'une part, elles peuvent se réfugier en territoire Rus've et se mettre à l'abri. D'autre part, elles peuvent transiter, à condition de mettre en place un système de surveillance, aisément en territoire Kolčovien. De plus, cet avantage permet aussi un coût bien moindre de la logistique, à condition, pour les forces coalisées, de ne pas la négliger. Enfin, intervenant aux côtés des milices désormais au pouvoir, elles bénéficient d'une légitimité locale dont ne dispose pas les forces loduariennes.

Ainsi, si la situation actuelle peut apparaître comme nettement favorable à la Loduarie, en l'état actuelle des choses et dans les perspectives décrites (susceptible de changer), le rapport de force pourrait balancer plus rapidement que l'ensemble des belligérants ne pourrait le penser.



. . .Dans ce contexte, la République Fédérale de Tanska peut jouer un rôle pour favoriser le renversement de la balance sans pour autant rentrer dans le conflit.

Tout d'abord, la République est en capacité de fournir aux forces coalisés des renseignements de premier ordre, à commencer par la surveillance à distance des activités anvales loduariennes. Les patrouilles maritimes et aériennes, à distance raisonnable des éléments loduariens, peut permettre un suivi efficace de leur positionnement sans jamais engager de confrontation et ainsi permettre aux coalisés de pouvoir suivre l'évolution du groupe aéronaval et réagir en conséquence.

Ensuite, du fait de la présence d'une frontière terrestre, la République peut fournir aux forces coalisées une assistance matérielle de premier plan pour leur permettre d'accroître leurs capacités. Celle-ci doit se faire sur deux domaines clairement identifiés et de première importance. Le premier est bien évidemment la défense anti-aérienne et la surveillance de l'espace aérien. Si toute livraison d'appareils est exclu par le gouvernement - bien que l'achat d'avions par un Etat de la coalition reste possible - la livraison de matériel anti-aérien pour la surveillance, la communication voir même la défense active est à prévoir en discussion avec les principaux partenaires. Dans l'immédiat, plusieurs radars, postes de communications et lance-missiles antiaériens mobiles pourraient être délivrés dans les plus brefs délais. Le second est la logistique. Primordiale notamment pour permettre un bon maillage territorial des zones contrôlées par le gouvernement et soutenu par la coalition, la livraison d'équipements de logistique (principalement des camions) pourrait avoir un véritable effet de levier pour les coalisés.

Le déploiement de forces aériennes, navales ou terrestres sur le sol Kolčovien est à ce stade complètement exclu par le décideur politique. Cette hypothèse doit toutefois être réfléchie.
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