Activités étrangères au Kumasi

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Kumasi. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Kumasi, sinon quoi ils pourraient être invalidés.

L'Histoire d'une colonie...

En 1781, l'Empire devient indépendant, il était une colonie et à son indépendance, il devient en premier une république. La nouvelle république connait un développement non négligeable, mais a besoin de plus de ressources et de territoires. Il fut une colonie et il devient maintenant un colonisateur. En 1817, sous la présidence de Maximilien Delieux (qui deviendra le premier empereur de la nation) fonde ses premiers comptoirs, un au sud de l'actuel Kumasi et un dans le marquisat actuel où se trouve Kankela. Cela se fait sans trop de difficulté au nord, mais au sud la résistance est plus féroce. Sur un contingent de 1500 hommes, lors d'une embuscade, 79 seront tués. La république muscle donc le jeu et envoie plus de troupes. Les revenus devenant de plus en plus rentables grâce au commerce d'esclaves qui fut rapidement adopté par le pays. La région est également riche en or, diamant et d'autres ressources prisées par le pays tel que le fer et le charbon. L'expansion continue donc, se heurtant à des tribus très encrées, mais désunies, ce qui aide franchement les forces coloniales au nombre de 35'000 soldats. La progression reste lente et meurtrière et beaucoup de massacres sont perpétués comme l'enfumade, les enterrements vivants, emmurer des gens dans des grottes... Une conquête semée de crime, de guerre et de violences, mais aussi de la part des tribus autochtones avec de nombreuses exécutions et actes de tortures. C'est sous l'Empire, en 1832, que la conquête s'achève, 15 ans après son début, pour un total estimé à 10'000 nordistes militaires morts et 85'000 du côté des autochtones. La domination met du temps à s'installer avec des administrations plus ou moins clémentes en fonction de la docilité des tribus durant la conquête, c'est pourquoi les territoires du nord ont eu plus de "privilèges". Les colonies s'organisent, les colons fondent plusieurs villes notamment portuaires afin de faciliter le commerce d'esclaves avec la métropole.

De nombreux colons arrivent depuis l'Empire dans le but de se lancer en créant entreprises, exploitations agricoles... Si bien qu'en 1930, la population atteindra les 12 millions d'habitants. En attendant, l'esclavage atteint au total durant son application les presque 1 million de déportés pour l'Empire. Une grande partie de la population coloniale le sera donc jusqu'en 1850, date de l'abolition dans le pays.

Après l'abolition, de nombreuses personnes se retrouvent à la rue et sans emplois, vient donc la période dite de transition qui sera le travail quasiment gratuit des affranchis, qui entrainera encore plus de misère que durant l'esclavage, mais moins de violence. Le territoire se développe un peu économiquement avec l'arrivée plus massive, pour l'exploitation bien sûr, du train. Les entreprises agricoles, minières, etc, sont très rentables pour les investisseurs. Cependant, des idées d'indépendances germent dans la tête des populations locales. Devant l'émancipation de certaines colonies de l'Empire et dans le monde, plusieurs voix s'élèvent sur la possible autonomie voir indépendance du territoire. Des partis se forment, des grèves éclatent et la répression avec de la part des autorités impériales. La population gronde et plusieurs vraies révoltes éclatent. L'armée est envoyée, mais cela exacerbe les tentions et la guerre civile commence. Elle va durer de 1957 à 1960 avec des nombreux morts et crimes de guerres. Au total, on estime à 250'000 morts dont 30'000 soldats nordistes et 50'000 civils nordistes (venant de métropole). Les combats ont fait rage, mais face à l'enlisement, aux trop grandes pertes et à l'opinion publique qui abandonnait les politiciens pro-combats, la trêve fut signée et des référendums régionaux sont organisés, à contre coeur de la part des indépendantistes qui voulaient le territoire colonial au complet. Deux régions décident de rester dans le giron impérial et le reste dans la colonie appelée Territoire Impérial Ouest Afaréen (TIOA) devient indépendant sous le nom de Kumasi. Aujourd'hui, le Kumasi ne reconnait toujours pas la souveraineté de l'Empire sur certains territoires, notamment des archipels et sur la ZEE revendiquée par l'Empire.

(dernière partie écrite pour le moment sans confirmation du joueur, en attente d'une réponse sur discord)

Alors que les soldats des deux régiments prenaient leurs quartiers au Kumasi, la Clovanie faisait une nouvelle fois montre de son attachement à la préservation de la paix et de la stabilité en Afarée. Pendant que l'opération Chrysope, génératrice de tant de remous sur la scène internationale, se tenait sur le sol du Gondo, le nouvel allié kumasinois bénéficiait lui aussi d'une aide militaire de la part des hommes de Sa Seigneurie Impériale. Dans une région tant affectée par la guerre civile ces dernières années, un souffle ordonnateur et pacificateur rafraichissait les esprits et entretenait les espoirs. Le pacte d'amitié entre la Clovanie et le Kumasi prévoyait l'installation et la circulation d'un contingent de soldats clovaniens sur le sol kumasinois, répondant aux troubles affectant la souveraineté territoriale du pays.

Ledit contingent était composé des 2ème et 3ème régiments du Triomphe de l'Armée Impériale, commandés respectivement par les généraux de Samerlint et du Lierre, deux glorieux officiers issus de grandes lignées militaires clovaniennes. Ces deux régiments sont destinés à circuler sur le territoire kumasinois afin de venir en aide à la population, d'assurer la paix et la stabilité du pays, en conformité avec les volonté du gouvernement du Président Sanko. Les soldats sont arrivés en terre kumasinoise par avion, par allers-retours successifs.

Kamsar, début 2013.

Pour Pierre Mascalov, survoler l'océan était devenu une routine. À bord de son avion privé, le négociant clovanien observait ce paysage afaréen qu'il avait tant contemplé ces dernières années, au cours des ses très nombreux voyages aériens. Homme d'affaires dans le secteur agricole, il avait vu ses parts de marché se multiplier grâce aux traités passés entre le gouvernement clovanien d'abord avec le Gondo, puis avec le Président du Kumasi, ce qui avait fait pour lui des deux petits pays d'Afarée une sorte de seconde patrie.

Il était désormais familier des coutumes afaréennes, et les éminences locales connaissaient son visage comme celui d'un homme apportant ouverture et opportunités pour la population. Mascalov était fier de son parcours. D'un geste de la main, il fit signe à un Stewart d'approcher.

"Quentin, pourrais-je avoir mon café s'il vous plait ?"

Puis, le négociant tourna son regard vers l'un de ses associés assis à sa gauche.

"À force d'allers et retour entre la Clovanie et l'Afarée, j'en viens à ne plus me souvenir où j'habite vraiment."

L'homme, un grand brun d'allure soignée flanqué d'une moustache noire, sourit à cette remarque.

"C'est sûr qu'à y contempler ces paysages paradisiaques, on aurait envie de s'établir ici pour toujours. Mais nous savons tous deux où se trouve notre véritable destin, où nos femmes nous attendent et où nos enfants grandissent. Nous reviendrons toujours à la Clovanie, tout comme Ulysse mourut à Ithaque.

- On ne peut pas dire mieux. En quittant mes filles hier, j'ai ressenti une douleur que j'avais rarement éprouvé auparavant. Je ne les vois plus grandir, et j'ai peur de passer à côté de quelque chose d'inestimable, voyez-vous ? Je pense qu'il faudra bien que je rentre définitivement à Legkibourg, quand les affaires seront terminées."

Mais quand les affaires se termineraient-elles ? L'avion à bord duquel les deux hommes fendaient les cieux les dirigeait droit vers un nouveau client, encore un grand patron kumasinois auquel ils s'apprêtaient à vendre une très grande quantité de blé clovanien. Cette tractation les mènerait encore vers de nouvelles parts de marché, auxquelles ils ne pourraient résister, encouragés tant par l'appât du gain que par les politiques menées par l'Empereur. Envolés parmi les nuages, Mascalov et ses collègues touchaient à la fois à la prospérité matérielle et à la gloire nationale. De cette douceâtre alchimie se dégageait un résultat étrange ; ils se sentaient déracinés, éloignés de toute forme de décence, et n'éprouvaient pas le sentiment d'avoir accompli de grands sacrifices au service de la communauté pour mériter les lauriers du capitalisme clovanien.

À remuer ces pensées écœurantes, Mascalov se sentait de moins en moins confiant à l'idée de secouer cette énième poignée de mains, à l'aéroport de Kamsar. Il se lassait de camoufler ses émotions, de répondre à tous ces sourires hypocrites par des sourires hypocrites, d'agir au service d'une cause vide, d'emballer la recherche toujours plus vertigineuse du profit par le vernis de l'amitié internationale. Seulement, il avait prévu juste après cette journée de décoller à nouveau, cette fois-ci vers les plages du Gondo. Là l'attendaient sa femme et ses deux filles, pour une semaine de vacances bien méritée.

C'était décidé, après les affaires, Mascalov retournerait vivre auprès de ses proches, rattraper le temps gaspillé à survoler les océans.