01/07/2013
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Notre Patrimoine

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Région: Pays de l'Erdrin
Catégorie : Patrimoine matériel culturel
Nom de la proposition : Roune, Rive Droite X

Description générale :
Roune est la capitale fédérale et royale de la fédération de Canta. Construite initialement sur les bords de l’Erdrin, plus précisément sur la rive droite, elle s’est étendue sur l’ensemble des îles du delta de l’Erdrin entre le XVI et le XXe siècle et s’étend maintenant sur la rive gauche du delta, puisque toutes les îles du delta sont dorénavant urbanisés. En tant que capitale cantaise et ville plus que millénaire, elle est riche d’un patrimoine architectural immense et varié, représentant un éventail presque exhaustif de tous les styles eurysiens.

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Description spécifique :
Le secteur Rive droite X siècle regroupe les quartiers les plus anciens de Roune. La rive droite du delta de l’Erdrin est le cœur de la ville et peu de choses ont changé depuis sa construction entre le Xe et la XIVe siècle. Ce secteur abrite la plus grande “collection” de bâtiments médiévaux du monde, avec une part très importante de gothique. Vous pourrez ainsi trouver des restes de maison antique sous le palais de justice principal, mais aussi de très nombreuses maisons à pans de bois, il y en aura plus de 5.000 sur l’ensemble de la rive.

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Dans le secteur vous pourrez également trouver des joyaux de l'architecture gothique flamboyante comme le palais de justice principal, ancien parlement du Canta, qui est par ailleurs le plus grand édifice gothique civil du monde. Originellement construit entre 1494 et 1525, dans le style gothique flamboyant le plus époustouflant, pour servir de “maison commune municipale”. Le palais devient en 1707, le premier parlement du Canta, accueillant alors les 4 séances annuelles des grands notables du pays. En 1822, la création du Parlement Fédéral rend ce petit bâtiment médiéval obsolète, est délaissé puis vendu aux enchères l’année suivante et sert d'entrepôt. Cependant en 1857, le bâtiment est voué à la destruction mais racheté par le comte von Lieberg, ministre royal de la justice et passionné d’histoire, qui souhaite faire de cet historique bâtiment rounais, le nouveau palais de justice de la ville. Il rénove et agrandit le bâtiment à grand frais dans le plus pur style gothique flamboyant, sur ses propres deniers jusqu’en 1870, date à laquelle il offre le palais, entièrement restauré à la ville de Roune, qui en fait son palais de justice. Encore aujourd’hui le palais accueille la cour d’appel de Roune, les tribunaux civils, pénaux, sociaux, commerciaux et administratifs de Roune. La salle de la cour d’appel est particulièrement remarquable, avec un plafond à caissons original, datant de 1518.

palais de justice

Sur la rive gauche se trouve également la “petite cathédrale de Roune”, plus précisément l’abbaye Sainte Berthe dont les dimensions colossales n’ont rien à envier à n’importe quelle autre cathédrale. Nombreux sont les touristes qui aiment se promener dans ce qu'ils pensent être la cathédrale alors qu'il s'agit d'une abbaye toujours en activité. Il faut dire que les dimensions de l’abbaye sont impressionnantes : 134 mètres de long, 33 mètres de hauteur de nef et un beffroi “couronné” de 88 mètres avec un carillon d’une petite dizaine de cloches. Dans la nef se trouve un des orgues les plus sophistiquées du monde, comprenant 4 claviers et pouvant jouer plus de 60 thèmes différents, l’entièreté des vitraux date du XVe siècle La première abbaye a été construite dès 684 et n’était alors qu’un petit bâtiment en torchis avec une chapelle souterraine. Cependant, le bâtiment est détruit par le grand incendie de Roune de 841, elle ne sera reconstruite qu’en 918 sur ordre du roi Nikola, qui souhaitait également disposer d’une abbaye dans sa capitale. Le chantier est très moribond et l’ensemble abbatiale n’est achevé qu'en 1062. Dès 1090, de nouveaux travaux de remaniement ont lieu pour se terminer en 1126, l’abbaye devient alors une église. L’église est détruite par un incendie en 1248 et sera immédiatement reconstruite pour à nouveau devenir une abbaye, la construction s'étalera jusqu’en 1318. Au XVIIe siècle, un vaste dortoir classique est construit à côté de l’abbaye, il accueille toujours une centaine de moines en 2010. A compter de cette date, peu de changements ont lieu sur l'abbaye. . Un petit jardin ouvert au public jouxte l’abbaye.

abbatiale

Mais également la véritable cathédrale de Roune, 3e plus hauts édifices religieux du monde (derrière l’église paroissiale St François du Roto et la cathédrale de Totyves). Cette cathédrale époustouflante offre une des plus grandes façades du monde et également une des plus impressionnantes nefs gothiques. En soirée, de nombreuses projections lumineuses ont lieu sur les façades de la cathédrale.
La première cathédrale a été construite au VIIIe siècle, à une date inconnue dans un style très rudimentaire, elle est rapidement abattue et remplacé par une cathédrale romane en 1056, à son tour détruite par un incendie en 1248, en même temps que l'abbaye Ste Berthe, mais elle est reconstruite en priorité avec des travaux qui commence dès 1250 et se termine en 1403, elle devient alors le plus grand batiment du monde, avec une façade occidentale de 77 mètres de large et une tour couronnée de 90 mètres de haut. Toutefois, la flèche en fonte n'a été construite qu'en 1876.

cathédrale

Enfin, ce secteur compte 2 autres bâtiments médiévaux remarquables : l’église Ste Marthe, une des plus belles dentelles de pierre du monde construite après le grand incendie de 1248 et également l’ossuaire Ste Marthe, aménagé en 1352, un des tout dernier exemple de cimetière médiéval à étages, conservé dans son intégralité ou encore la grande horloge municipale avec son beffroi, construit en 1523.

Etat de conservation :
La rive droite étant le plus ancien quartier de Roune, un certain nombre de bâtiments multiséculaires présentent donc de multiples signes de fatigue. Il arrive même que certains bâtiments soient préventivement évacués en raison de risques d’effondrement, cependant aucune maison médiévale ne s'est effondrée depuis 1952. Cependant, les mairies d’arrondissement et la mairie centrale font extrêmement attention à ce patrimoine fragile et consacre plusieurs dizaines de millions de dollars par an pour préserver ce patrimoine unique au monde.

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Région : Pays de l'Erdrin
Catégorie : Patrimoine matériel culturel
Nom de la proposition : Roune, Delta

Le secteur Roune, Delta regroupe les plus majestueuses îles du delta de l’Erdrin : les îles Levaçon et Marrault, les premières îles du delta aménagés à partir de 1510, avec un très large panel d'hôtels particuliers ou de petits palais édifiés durant cette période par la nouvelle aristocratie cantaise. Mais également les “belles avenues” des îles Narbagne, Poigane, Chagues et Bassy et les “mignonnes rues” d’Antosir, Camieu, Aurigues et Borvin. Mais il y a surtout les îles principales : Colbéliard, plus souvent dénommée île royale avec notamment le magnifique palais royal entourant intégralement une grande place piétonne. L’ensemble a été construit entre 1770 et 1778.

hotel particluier
Levaçon et Marrault sont les premières îles de Roune a avoir été aménagées dès le XVIe siècle, pour dédensifier la rive droite. Depuis leurs aménagements, et aujourd’hui encore, les îles Levaçon et Marrault sont recouvertes d’hôtels particuliers, originellement destinés à la nouvelle bourgeoisie cantaise, et aujourd’hui encore nombre de familles qui ont construit ces hôtels les détiennent encore. Parmi les hôtels les plus remarquables, on peut citer : Anvoteil de briques et de pierres, Montausiau au grand escalier ou Clérac - mairie d'arrondissement, avec ses beaux parcs. En dehors de ces hôtels particuliers, on retrouve un certain nombre de petits immeubles “bourgeois” portant des rues piétonnes pavées et abondamment fleuries et/ou arborés. Sur l’île Marrault, on trouve la célèbre Gormek Strass et son célèbre “ciel rosé”.

ciel rosé

Toutes les autres îles du Delta sont un plaisir pour les yeux avec notamment les “belles avenues” des îles Narbagne, Poigane, Chagues et Bassy et les “mignonnes rues” d’Antosir, Camieu, Aurigues et Borvin.

Mais il y a surtout les îles principales : Colbéliard, plus souvent dénommée île royale avec notamment le magnifique palais royal entourant intégralement une grande place piétonne. L’ensemble a été construit entre 1770 et 1778. Le palais royal dispose de caractéristiques impressionnantes et harmonieuses : 300 mètres de long, 30 mètres de haut, 1800 portes, 2800 fenêtres, 1500 pièces ou encore 120 escaliers.

palais royal

Ces îles sont si grandes, spacieuses, aérées et impressionnantes que peu de personnes ont l’impression d’être sur des îles. L’autre grande île est Valensier, aussi dite île fédérale, regroupe la chancellerie fédérale, l’assemblée fédérale et de nombreux ministères fédéraux.


Etat de conservation :
Globalement, le patrimoine des îles est en très bonne état mais cela se fait au prix d'un très gros investissement permanent de la part des propriétaires privés de ces hôtels particuliers ou immeubles bourgeois. Le palais royal est directement entretenu sur les fonds propres de la famille royale, cependant abondé en grande partie par le budget fédéral en ce qui concerne l'entretien du patrimoine bâti.
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Région : Côte Ckey
Catégorie : Patrimoine matériel culturel
Nom de la proposition :MutteVil, la perle de Canta

Description :
MutteVil, actuelle capitale de la province de l’Otmo en Côte Ckey est la perle de l’architecture cantaise. Construite à partir de 1812 sur les ordres de la duchesse Lorelei, ses plans originels ont la particularité d’avoir été déssiné par le très grand paysagiste cantais, Frederic von Bruley et aujourd’hui encore MutteVil a conservé sa destination de “cité jardin” voulue par la duchesse Lorelei.

A l’origine la duchesse voulait avant tout disposer d’un écrin de verdure et de confort dans la vallée de l’Otmo pour bénéficier du plaisir des sources thermales de la vallée. Frederic von Burley a alors conçu une ville capable de mettre en valeur le charme naturel de la vallée tout en offrant tout le confort dont devait disposer la duchesse. Il a alors imaginé un grand parc articulé autour de l’Otmo ou de grands bâtiments de style “Rounais” sont construits au milieu de bosquets d’arbres, de grands parterres de fleurs, d’étangs, de petites rues à vocation pittoresques…

Voici un échantillon des plus beaux bâtiments de MutteVil :

Le Widglud Palace, c’est la résidence d’été des ducs de Ckey quand ils sont en visite à MutteVil, construit à partir de 1824 et achevé en 1858, il est situé en périphérie de la ville. Il est doté de magnifiques “jardins à la française” dont l'aménagement n’a jamais été touché. Ils disposent de certaines salles remarquables comme le théâtre ou la salle de bal et il accueille la nécropole des ducs de Ckey.

palace

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La “tchintchin Halle”, grande galerie située près de la rivière Otmo, c’est ici que les curistes peuvent venir boire de l’eau thermale. Son nom très original lui vient du bruit que faisaient les gobelets en verre des curistes quand ils trinquaient avant de boire. Aujourd’hui l’office du tourisme à pris la place de la buvette de thermes.

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Le “Palais des fêtes” est le principal théâtre de la ville modernisé et agrandie, il mêle plusieurs styles classiques et modernes de l’architecture cantaise et mondiale. A l’origine construit en même temps que le reste de la cité vers 1840, le théâtre de la ville est peu utilisé et souffre de la concurrence du théâtre ducal, en 1967 il ferme définitivement ses portes mais à la fin des années 1980 la municipalité de MutteVil vend l’édifice à un jeune couple de nouveaux millionnaires qui décide de donner au théâtre sa splendeur d'antan mais également de lui donner une nouvelle vocation. C’est alors qu’une grande extension moderne est créée à l’arrière du bâtiment pour qu’il puisse accueillir une deuxième salle de concert, à vocation plus moderne.

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Les parcs de la ville, la ville compte plus d’une centaine de parcs différents répartis sur plus de 50 km 2, on peut notamment citer le parc du casino avec ses grandes plantes bandes circulaires, le parc de l’Otmo avec ses multiples passerelles fleuris, ses vieux arbres centenaires et ses bosquets sauvages… Le parc du NefDort, sans doute le plus beau de tous avec ses immenses parterres de fleurs de toutes les formes, de toutes les couleurs dans un cadre exceptionnel.

parc

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Le casino, construit en même temps que le reste de sa ville,est le plus grand casino du pays et ses salles de jeu imitent les plus beaux salons des plus beaux palais du monde.

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Le centre pittoresque, le centre ville a été spécialement aménagé pour représenter les villages pittoresques de la région avec des maisons très colorées, des rues pavées, des terrasses fleuries, des petites fontaines à chaque coin de rue…

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Les thermes, la ville compte plusieurs établissements thermaux mais le plus connu d’entre eux sont les thermes Lorelei, ils imitent à la perfection les mythiques établissements thermaux antiques de l’Eurysie dans un bâtiment qui met à l'honneur l’architecture rounaise.

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Etat de conservation :
La ville est dans un bon état de conservation apparent. Cependant comme tous les bâtiments ont été construits dans un même laps de temps relativement court, la municipalité de MutteVil a de plus en plus de mal à tous les entretenir et se sépare chaque année de plusieurs bâtiments, le dernier en date est le jardin des nymphes qui a été vendu à une fondation privée.
De plus les logements du centre ville font l’objet d’une intense spéculation immobilière par de riches propriétaires, de ce fait le nombre d’habitants permanents dans le centre baisse chaque année ce qui déstabilise les commerces de proximité du centre ville qui ferment leurs portes et qui sont aussitôt remplacés par des commerces beaucoup plus luxueux comme des bijouteries, des tailleurs…
Mais égalemeny, lors de certaines saisons de floraison la municipalité devient presque incapable de contenir les flux de visiteurs en journée dans les parcs et dans les établissements de fête la nuit. Pendant toute la saison de la floraison des tulipes, par exemple, de nombreuses dégradations sont commises dans toute la ville et la part d’agressions physiques augmente également de façon importante, principalement sous l’effet de l’alcool à la sortie des boîtes de nuit.

D'autres photos seront rajoutés ultérieurement
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Région : Côte Ckey
Catégorie : Patrimoine mixte
Nom de la proposition :Savoir faire bijoutier du Roto

Description :

Petite histoire des orfèvres du Roto :
Depuis plus de 1.000 ans, les artisans du Roto, et de ses alentours, ont acquis un savoir-faire unique, inimitable et inspirant en orfèvrerie qui est maintenant célèbre dans le monde entier. A l'origine de ce savoir faire se trouve les nombreuses expéditions maritimes des guerriers ckeyois dans le monde connu et les montagnes de trésors qu'ils ramenèrent comprenant un certain nombre d’anneaux, de bagues ou de vaisselle en or. Émerveillé par toutes ces richesses, les ducs de Ckey achetèrent nombre de ces joyaux à leurs marins et furent rapidement copiés par de nombreuses riches familles du Canta qui acquirent alors nombre de bijoux auprès des De Ckey. Consciente de tenir un nouveau filon, les De Ckey poussèrent alors les forgerons de leur capitale, Le Roto, à produire des objets en or. Pendant de longues années, les bijoux et les objets en or créés par les artisans ckeyois étaient de vulgaires copies de production étrangère et cette camelote avait beaucoup de mal à être écoulée. Après tout, ils restaient des forgerons habitués à du gros travail sur du fer rouge. Mais au fil des années, à force de persévérance et d'habileté d'une nouvelle génération spécialement formée aux petits ouvrages en or, les pièces ckeyoises gagnent en finesse, en originalité, en exécution et en prestige. Bénéficiant d'une forte demande intérieure et des routes commerciales des frochiniens, les pièces du Roto commencèrent à être diffusées à travers le monde. Chaque siècle renforça la notoriété des pièces du Roto sans cesse perfectionné et décoré de pierres, gemmes, perles ou objets rares. Aujourd’hui encore, les bagues, bracelets, boucles d’oreilles et colliers en or, argent et pierres précieuses du Roto se vendent comme des petits pains à des prix stratosphériques.

Par la suite, le savoir-faire des artisans du Roto a dépassé le simple travail de l'or : repoussage, poinçonnage, damasquinage, pour également se spécialiser dans la taille des pierres, l'émail, le camée ou encore les perles en écaille.

Autrefois limité par une offre en gemmes plus que réduite, la taille de pierre était assez sommaire de la part des artisans cantais. Mais l’établissement de nouvelles routes maritimes commerciales au cours des XVI et XVIIe siècle étend les possibilités de vente mais également la quantité d’or et de pierres précieuses disponible au Canta. La hausse substantielle du nombre de gemmes disponible permet aux artisans du Roto de diversifier la taille de pierre et vont notamment formaliser la catégorisation des 8 formes de pierre différentes.

Quelques spécialités du Roto

Sertissage : le sertissage consiste à agrémenter des pièces métalliques, souvent en or, argent ou platine de gemmes, de pierres, de perles, d’émail ou de toute autre décoration. Les artisans du Roto ont réalisé plusieurs pièces magistrales cités à la suite :

Couronne des rois du Canta

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La plus célèbre pièce d'orfèvrerie créée au Roto, pour les cantais, est la couronne des Rois du Canta. C'est non seulement un des plus beaux objets imaginés au Roto mais aussi un des plus chers. Actuellement estimée à près de 100 millions de dollars, la couronne des Rois du Canta a été faite en moins d'un an en 1820 par 2 maîtres ckeyois, Alfred Maberg et Louis Coulchard, sur ordre du jeune roi Thomas Ier qui désirait renouveler les attributs du pouvoir cantais. Avant cela, chaque roi du Canta se faisait faire sa propre couronne mais celle de Thomas Ier ayant coûté si cher et étant devenu si célèbre qu'il fut décidé de la garder après sa mort. A l'époque elle aurait coûté plus de 20% du maigre budget annuel royal, mais le résultat est plus qu'à la hauteur avec pas moins de 4936 diamants de diverses origines, 72 authentiques perles de Tairopototo et un énorme rubis de couleur spinelle rouge d'une valeur de 400 carats. Pesant plus de 2 kilos, elle n'est portée que pour les plus grandes occasions : couronnement, mariage, enterrement… et encore la pièce originale n’est plus sortie de son coffre fort depuis le couronnement d’Augustina II en 1960, 3 copies sont réalisées en 1963, 1976 et 2006 pour des valeurs respectives de 1 million, 4 millions et 22 millions de dollars. La seconde copie est exposée au Musée de la famille Wanon à Roune, la troisième copie est utilisée par la souveraine en remplacement de la première copie jugée de faible qualité et exposée depuis au Musée International de l'Orfèvrerie au Roto.

On peut également citer les remarquables tiares de la maison Arnof comme la tiare nuptiale, portée par toutes les jeunes filles de la famille royale le jour de leur mariage composés de plusieurs centaines de diamants sur châssis amovible sublimant un énorme diamant rose ou la tiare de la duchesse Yvette, composée de plusieurs émeraudes valant plus de 500 carats en l’honneur du couronnement de la duchesse Yvette de Ckey. Une autre tiare remarquable de la famille De Ckey est le diadème de la vice duchesse, fait en l’honneur du mariage de Brigitte De Ckey et de William Norter. La tiare est composée de plusieurs grosses perles de Tairopototo montées sur des petites attaches en argents sertis de diamant, accrochés à un ensemble en or sertis de diamant.

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Poinçonnage
Le poinçonnage est un gaufrage dans le métal d’un motif “négatif”, selon la législation cantaise, le poinçon et le gaufrage doivent être réalisés à la main pour bénéficier de la prestigieuse appellation de “Punzierung”. Ce même procédé est utilisé dans la maroquinerie traditionnelle de Minia, en Dicarpie. Le poinçonnage est souvent utilisée en complément d’autres méthodes pour décorer des parties vierges ou “raconter des histoires” sur certains objets. Il arrive cependant, en particulier pour la vaisselle Varan, que le poinçonnage est la seule ornementation de la pièce.


Etat de conservation :
L'orfèvrerie et la bijouterie du Roto reste très vivante, les grandes maisons de bijouteries : Maberg, Coulchard, Arnof, Ulek et Varan basés dans le centre ville du Roto sont en très bonne forme et s’étendent régulièrement en construisant des ateliers en proche banlieu de la capitale de Ckey. Les 6 écoles officielles et publiques font toujours le plein d’élèves, de toute classe sociale et forment la nouvelle élite bijoutière cantaise aux tâches les plus prestigieuses : repoussage, sertissage, poinçonnage… Le design, la taille des pierres ou le lingotage sont quant à eux enseignés dans les instituts privés des maisons bijoutières.

Le secteur est en croissance constante, portée par le marché international, même si le marché national reste fort et reprend des couleurs depuis quelques années et l’explosion économique de l’ère Olz. Les commandes des familles ducales et aristocratiques reviennent doucement, de 3 commandes en 2005 à 11 en 2008 et 39 en 2010 et le secteur de la bijouterie subit une hausse vertigineuse de ses ventes, les boutiques des grandes et des plus petites maisons basés à Roune, au Roto et à Totyves ont vu leurs ventes augmentés de 75% en 5 ans et près de 30 boutiques ont ouvert dans tout le Royaume en 5 ans.
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