19/07/2013
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Histoire du Territoire Eurysien de Zélandia.


Cet ouvrage d'Histoire est conçut comme une encyclopédie collaborative, et est rédigé par l'ensemble des historiens zélandiens.
Cet ouvrage a pour but d'être consultatif pour tous ceux s'intéressant à l'Histoire de la Fédération.

Sommaire :

Chapitre I. Des premiers peuplements à l'occupation Rhémienne du Sud-Ouest.

Chapitre II. Période féodale ; de la fin de l'occupation Rhémienne à la découverte de l'Aleucie.

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Chapitre I : Des premiers peuplements à l'occupation Rhémienne du Sud-Ouest.


Partie première : peuplement et sédentarisation.

Les premières traces de peuplement et de sédentarisation remontent à l'Âge du bronze. En effet, les dernières fouilles archéologiques ont sorti de terre les habitations de petites communautés composées de cabane sur pilotis.

On sait que ces premières populations, qui sont donc les ancêtres des Zélandiens actuels, maîtrisaient le bronze par la découverte d'outils dans ce matériaux. Par ailleurs, ces communautés étaient composées d'excellents orfèvres, en attestent les bijoux et autres ornements retrouvés sur les différents sites de fouilles.

portfolio


Seconde partie : période Rémienne.

Les populations locales vécurent ainsi jusqu'à l'arrivée de l'Empire Rhémien. Par rapport à notre territoire métropolitain actuel, ce dernier (l'empire Rhémien), ne s'installa que sur une petite portion de terre, où se trouve par ailleurs notre capitale économique, Amstergraaf, à l'époque ville Rhémienne du nom d'Opidum Batavorum. La ville était déjà une plaque tournante du commerce et de l'économie locale. Les tribus du centre et de l'est y voyagaient afin d'y faire du troc, échangeant produits locaux indispensables aux Rhémiens comme l'ambre, contre les produits manufacturés de ces derniers, souvent fais à partir des produits locaux Zélandiens.
Plan de la ville Rhémienne d'Opidum Batavorum, aujourd'hui Amstergraaf.
carte

Mais alors que l'Empire Rhémien s'effondrait petit à petit, en 493 ; un seigneur de guerre Zélendian de la péninsule de Slohoven (nord-est) : Loadewyk dit Premier, épouse Linde de Flandre, fille du comte des Flandres : la région d'Amstergraaf. Cet union donna naissance au Royaume de Zélandia, après le baptême de Loadewyk à la fois catholagnaise.


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Chapitre II : Période féodale ; de la fin de l'occupation Rhémienne à la découverte de l'Aleucie.


À sa création, le Royaume de Zélandia est donc composé du Comté des Flandres, au sud-ouest, ainsi que de la péninsule de Slohoven au nord-est. Aux nord-ouest et centre-est, se trouvent des terres dites "libres" sur lesquelles il ne se trouve aucun État. La bande centrale, appelée Flatlân (= Bas-Pays) est divisée entre, un royaume au centre : le Royaume du Flatlân, à l'est, la Marche du Flatlân Oriental sous le contrôle du royaume du même nom, et à l'ouest la Marche du Fatlân ou Fatlân Occidental sous le contrôle du Royaume de Zélandia. Dans l'est du territoire actuel, au sud de la péninsule de Slohoven, se trouvait la Principauté de Goth et Coburg. Cette dernière avait été fondée en même temps que le Royaume de Zélandia. En revanche, cette principauté n'était pas habitée par les Zélandiens, mais par les Goths, un peuple originaire de la région d'Amstergraaf ayant dû migrer vers le nord-est après la conquête Rhémienne de leur région d'origine quelques siècles auparavant. À l'est de la principauté, s'était fixé le Royaume de Graham, tenu par des envahisseurs d'une région inconnue à l'est. Les chroniqueurs Zélandiens de l'époque les ont appelées les "Mannen fan it Easten" ou Hommes de l'Est, terme qui sera raccourci en Eastman. Au sud du Royaume de Graham, se trouvait le Royaume de Wetter. Lui aussi créé par des Eastmans, les chroniqueurs Zélandiens de l'époque les considérons comme du même peuple que ceux de Graham, surtout que les deux royaumes étaient alliés. Cependant, les historiens modernes s'accordent pour dire qu'ils s'agissaient bien de deux peuples différents.
Au sud du Wetter, était implantés le Duché d'Hömburg, un État Zélandien indépendant des deux autres royaumes de même ethnie, qui était généralement peut impliquer dans la géopolitique de l'époque.

carte du territoire morcelé en plusieurs États indépendants.
Territoire Zélandien actuel à l'avènement de Loadewyck I.


À la mort de Loadewyck, premier du nom, son fils Joan monta sur le trône à la place de son père. Durant quatre siècles après lui, rien de particulier ne se passa. En revanche, en l'an 800 -date à laquelle commence le Moyen-âge Zélendien- est sacré le roi Loadewyck II, dit de Grutte. Ce dernier, qui avait beaucoup voyagé en Eurysie du Sud avant d'être roi, avait pu voir ce qui commençait à devenir des vestiges de l'Empire Rhémien. Il se mit alors en tête de reconstituer l'antique empire avec lui comme héritier. Pour cela, lors de son accession au pouvoir, il fit rénover la ville d'Oppidum Batavorum, qui entre-temps avait été renommé Amstergraaf, comme lors de sa construction, et fit reprendre les codes de l'administration Rhémienne. Mais ressusciter un empire n'est pas juste le copier dans ses traditions, politiques ou culturelles. Il faut aussi pour cela avoir un territoire digne de ce nom. C'est alors que le roi Loadewyck de Grutte se donna pour mission d'unifier les territoires peuplés de Zélandiens, en rejetant à la mer les royaumes des Eastmans ainsi que la principauté gothique. Il décida pour ce faire d'encercler les trois États en question. Heureusement pour lui, les couronnes Zélandiennes du Flatlân et d'Hömburg n'avaient plus depuis quelque temps de descendance mâle. Une aubaine pour Loadewyck qui proposa alors sûr ses quatre enfants, les mains de deux de ses fils cadets aux filles des deux autres États Zélandiens. Les roi et duc de ces derniers se laissairent donc convaincre qu'il valait mieux être unifié à un royaume de même ethnie plutôt qu'annexer par les envahisseurs venus de l'est, acceptèrent de donner les mains de leurs filles respectives.

Unification du Royaume du Flatlân et du Duché d'Hömburg au sein du Royaume de Zélandia.
Carte du territoire Zélandien à l'avènement de Loadewyck de Grutte, ainsi que des territoires frontaliers.

Les trois États Zélandiens unis sous une même couronne, Loadewyck fit alors abolir la tradition qui voulait qu'à la mort d'un souverain, son successeur soit élu par les différents chefs de guerre qui formeront plus tard la noblesse, et créa ainsi sa dynastie : les van Seelân-Amstergraaf. Le nom a été choisi en référence aux deux territoires ayant formé le Royaume de Zélandia. Une fois cela fait, il partit à la conquête des trois autres nations qui étaient présente sur le territoire actuel, en commençant par la Principauté de Goth et Coburg. Cette dernière fut rapidement annexée, de par le fait que ses Princes n'avaient plus qu'un rôle symbolique, la réalité du pouvoir étant aux mains des nobles et autres magistrats gravitant autour d'eux [Les Princes]. Quand la nouvelle arriva à la cours princière, qu'une armée se dirigeait droit sur leur capitale, les aristocrates Goths, sachant qu'ils ne feraient pas le poids, décidèrent de déposer le Prince régnant à ce moment, et se rendirent sans condition aux Zélandiens. Une fois l'annexion de la Principauté de Goth et Coburg actée, Loadewyck, n'ayant eu aucune perte dans cette campagne, et après avoir assimilé les troupes princières à son armée, décida de s'attaquer aux deux royaumes des Eastmans : ceux de Graham et de Wetter.

Cette campagne commença avec l'invasion du Royaume de Wetter depuis l'ancien Duché d'Hömburg. La force Zélandienne était une armée de taille moyenne, mais tout de même assez imposante, afin que sa menace soit prise au sérieux par les Eastmans. Et s'est ce qu'ils firent. Les royaumes de Graham et de Wetter envoyèrent le plus gros de leurs forces combinées sur le front sud, ne laissant au nord que, de quoi garder la frontière. Loadewyck, voyant que son armée au sud attirait parfaitement l'attention, ce dernier décida d'attaquer le Royaume de Graham en ouvrant un front au nord. De par l'effet de surprise, le début de son avancée est rapide. Mais plus il avance dans les terres ennemies, et plus sa progression ralentit. En effet, les troupes adverses laissées en garnisons au nord, sont certes moins nombreuses, mais font partie de l'élite des armées de Graham. De plus, quand le roi de ce dernier royaume, un dénommé Volkbert, décida d'aller combattre avec ses troupes, le moral de ces dernières augmenta, les rendant plus aptes à combattre jusqu'au bout, aux côtés de leur roi.

Les deux armées finirent par se rencontrer sur une plaine, composée de quelques basses collines, sur le chemin de la capitale du Royaume de Graham. La bataille qui s'y déroula, ainsi que le nom de la plaine, sera plus tard appelée : Bataille de l'Aigle et du Lion, en référence aux emblèmes des deux souverains. Le lion pour Loadewyck, l'aigle pour Volkbert. Cette bataille, qui était plus un ensemble d'escarmouches violentes autour des campements des belligérants, dura deux jours pendant lesquels les deux armées ne cessèrent de se prendre le dessus à tour de rôle. La bataille s'acheva quand le roi Volkbert fut tué dans l'une de ces escarmouches. Ses hommes eux, soient se rendirent, soient fuirent, épuisés par les combats.

 À venir
Plan de la bataille de l'Aigle et du Lion.

Suite à cette première victoire et malgré beaucoup de perte, Loadewyck continua sa route sur la ville de Graham, capitale éponyme de ce royaume. La, ayant été laissé sans défenseur, elle tomba rapidement, mettant fin à l'existence de ce royaume.
Quand le Royaume de Wetter apprit que leur allié était tombé, encerclé au sud et au nord, et se sachant perdu. Ce dernier décida de se rendre sans condition aux Zélandiens, achevant par la même occasion, la conquête des nations présentes sur le territoire actuel.

Ayant unifié l'ensemble des États connus sous sa couronne, Loadewyck II, qui se fit donc surnommer de Grutte (le Grand), annexa ensuite les "Terres Libres", donnant au pays ses frontières actuelles. Il commença avec la colonisation de l'Hegelân (le Haut-Pays) puis, Il se lança à la conquête du nord-ouest, sur fond d'évangélisation, très souvent forcée, des populations locales. Cette conquête fut d'une rare violence et se termina avec la création du Margraviat du Nord et de sa capitale : Emzjil, au départ place-forte afin de surveiller la région.

Carte
Carte Politique du Royaume de Zélandia et de ses provinces. Elles perdureront jusqu'à l'instauration de la Fédération et l'avènement des communes.

À la mort de Loadewyck de Grutte, ses descendants consolideront un peu plus le pouvoir royal. Cette consolidation peut être vue lors d'un évènement de l'Eastlike Oarloch (la guerre d'Orient). En effet, l'Ouest et le Nord n'étaient à l'époque que des marécages, peu pratique pour l'agriculture comparé à l'Est du pays (d'où le terme d'Orient). Seulement, au XIe siècle, durant l'hiver de l'an 1007, des vents venus du nord font chuter les températures, ravageant la production agricole. La disette s'installe ; la nourriture devient rare et chère, et est monopolisé par les territoires de l'Est, en particulier les Comtés de Graham et de Wetter. Dans les territoires marécageux de l'Ouest et du Nord, la tension monte. Les premières révoltes, paysannes, éclatent dans le Nord en janvier 1008, en partie aussi sur fond religieux de la part des quelques résistants à l'évangélisation commencée il y a de cela deux siècles plus tôt. Lesdites révoltes sont rapidement unies sous le commandement d'un homme : Florian Jan Meyer, un petit seigneur et chevalier local, vassal du Margrave de la région. De Jet Man (l'homme de jais) comme il est surnommé en raison de son armure de la couleur éponyme, mène de façon disciplinée ses lignes de lanciers, en réalité des paysans munis de fourche, à la victoire à plusieurs reprises, face à un Margrave (son ancien suzerain) et ses troupes restées loyales, désorganisées. Finalement, le Margrave est obligé d'appelé le roi Frederick II en renfort. Celui-ci lève alors une grande armée avec les comtes et seigneurs de l'Est, et en mars 1008, F.J. Meyer, acculé dans un marécage, livre sa dernière bataille, durant laquelle il trouve le repos éternel d'une flèche en plein cœur, alors qu'il se débattait afin de s'extraire de la vase dans laquelle il était embourbé à cause de sa lourde armure. À l'annonce de sa mort, ses troupes restantes battent en retraite, sans que leurs adversaires ne prennent pas la peine de les poursuivre.

peinture—> Florian Jan Meyer, interprété par Jasper van Haintzel, 1866, Musée des Arts et des Lettres Historiques de Blankenvoorde.

À la suite de cet événement, afin de ne plus subir de disette, le roi Frederick II se tourne vers la puissance agricole de la région la plus proche : la Principauté de Norja. Seulement, ces révoltes ont coûté cher à la couronne, qui tente alors de négocier une baisse des prix des céréales avec Norja. Ces derniers acceptent de fournir le Royaume de Zélandia en produit alimentaire (céréales surtout) à moindre coût, mais en contrepartie, ils peuvent occuper la ville hanséatique libre de Noordcroen, afin de contrôler le détroit éponyme. De là, commencera une rivalité qui durera jusqu'au début du XVIIIe siècle.

En l'an 1213, le roi Loadewyck III dit De befrijer, par l'édit de Leeuwningen, autorisa les libertés de cultes et de conscience pour l'ensemble de ses sujets. Le christianisme catholan restait cependant la religion d'État. Il faut cependant préciser que cet édit ne faisait que confirmer une tendance d'ouverture religieuse de la population qui, majoritairement marchande, se fichait bien de savoir la confession de leur interlocuteur, tant que celui-ci payait son dû.

En l'an 1326, le roi Joan XV dit De luie, par l'édit d'Amstergraaf, libéralisa l'économie du Royaume. Cette année est considérée comme charnière dans l'Histoire de Zélandia, puisque c'est à partir de ce moment-là qu'apparaissent les premiers entrepreneurs Zélandiens, ainsi que les premières "grandes fortunes" non-nobles. Il y avait alors à l'époque peu d'impôt, ceux existant servant à financer les activités de cour. Les villes, en particulier portuaires, se développèrent à une vitesse effrénée, ainsi qu'une ligue hanséatique qui regroupait les grandes cités littorales de Zélandia, et qui s'étendait aussi à plusieurs autres cités de la Manche-Blanche, notamment la ville d'Halvø. Cette ligue, qui fermera en 1817 lors de la proclamation de la République Cantaise, sera le second point de tension avec le Royaume de Norja, ainsi qu'une concurrente aux routes commerciales Velsniennes.

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Carte de l'étendue des ligues concurrentes de Zélandia et de Norja || clic gauche pour agrandir.

En effet, toujours en 1326, les armateurs, marchands et entrepreneurs Zélandiens profitent du décret royal afin de se regrouper, non pas dans un syndicat, ce terme n'existait pas à l'époque, mais dans ce que l'on appelle une hanse ; une association de marchands unis par une activité commune. Dans le cas des marchands Zélandiens, leurs activités économiques tournaient autour du commerce de la draperie principalement. C'est aussi à cette époque qu'est découvert par hasard l'opium, et certains planteurs qui n'étaient alors versés que dans la floriculture (tulipes, coquelicots), entreprirent les premiers le commerce de l'opium (puis dérivé) en Manche-Blanche.

Mais revenons-en à ce que l'on appelle maintenant : la Hanse. Cette dernière se développant rapidement, certains de ses armateurs décident de fonder des compagnies de mercenaires, qui auront pour mission de monter à bord des convois maritimes dans le but de protéger lesdits convois. Devenue puissance militaire, celle que l'on appelle dorénavant la ligue hanséatique possédait des troupes bien plus unifiées (et par extension puissante) que l'Ost Zélandienne.
Ses convois maintenant armés (Pour le Moyen Âge ; les navires ne possédaient pas encore de canon.) et protégé, la ligue étendit son influence dans une grande partie de la Manche-Blanche, notamment sa zone occidentale, lorsque adhérèrent les villes Cantaises de Roune, WeissBorer et Le Roto, ainsi que les communes Valkoniennes de Konungens et Leeuwenberg. Maintenant bien implantée dans l'Ouest, la hanse Zélandienne tourna alors son regard vers l'Est de la Manche-Blanche. Malgré une extension jusqu'à l'extrême Est de cette région géographique avec l'adhésion de la cité portuaire d'Océana, du Royaume de Luminor, la hanse Zélandienne aura plus de mal à s'implanter dans l'Est en particulier à partir de l'adhésion à la ligue de la cité d'Halvø. En effet, au même moment, le Royaume de Norja avait lui aussi des vues sur ladite cité. Ainsi, afin de limiter l'influence et le commerce des Zélandiens dans l'Est de la Manche-Blanche, Norja (le royaume, pas la ville) fonda sa propre hanse, ce qui lui permit de justifier sa mainmise sur les cités portuaires situées dans sa sphère d'influence, dont notamment la commune Zélandienne de Noordcroen, qui restera sous le contrôle Norjien jusqu'au XVIIIe siècle.


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