04/08/2013
17:21:42
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Une rencontre primordiale, Teyla - Grand Kah

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Aux grands maux les grand kahtanais


Une longue réunion :


La réunion se finit au bout de quatre heures longues heures, la réunion fut trop longue pour les membres y participant, estimant ne pas avoir besoin d'autant de temps pour être mit au courant sur la culture Kantanaise et autre chose à savoir. La réunion était trop longue, c'étais sur. Mais l'organisateur a tout fait pour qu'elle dure longtemps afin de rien laisser au hasard. Le sujet était primordial en effet. Le Royaume de Teyla allait faire sa plus grosse réception d'état sur son sol à travers le Grand-Kah. L'organisateur qui n'est autre qu'un historien ayant étudié le Grand-Kah et sa culture était l'homme le plus heureux sur Terre durant la durée totale de la réunion. Tous les sujets du plus ridicule au plus sérieux ont étaient évoqués durant cette réunion.

Un général royal :

Le général Tony Courvoisier était un homme assez banal pour un militaire concernant les attributs physiques. Un homme assez mince, pas forcément musclé. Au corps-à-corps, il est ni bon ni mauvais bien qu'en dessous de la moyenne de l'armée, mais respectant les standards peu élevés à l'heure actuelle pour le combat au corps-à-corps. Concernant son sens tactique et logistique ? Un peu au-dessus de la moyenne et répondant aux standards de l'armée et de son grade militaire. Il était aussi le frère de la Reine Catherine III ce qui l'aida beaucoup pour augmenter de grade rapidement, tellement rapide que cela est suspect aux yeux de bon nombre des citoyens du Royaume. Aujourd'hui, c'étais son heure de gloire, ce moment dans une vie dont on se souvient qu'importe ce qu'il vous arrive après c'est cela qui le rendra fier durant la durée de sa vie entière. Il en parlera dans de nombreuses soirées, à toutes ses conquêtes féminines comme masculines avec un sourire aux lèvres, découvrant les dents pour montrer a quel point il était heureux d'avoir vécu cela. Il donnera peut-être même des interviews à la retraite ce dit-il si le secret-défense le lui permet.

C'est en posant sa tasse de café qu'il sourit en découvrant les dents, il se rendit compte que tout se passe bien. Une nouvelle des plus soulageant pour l'homme qui a passé les derniers jours à monter le plan de vol pour accueillir les avions de la délégation étrangères avec les nouveaux avions de chasse du pays. Il avait aussi fait des réunions pour coordonner toute la procédure. Étant la première fois qu'on accueille une délégation via des avions de chasse cela voulait dire qu'il allait établit des normes et des traditions. Oui, il avait ce pouvoir durant quelques jours. Il était question ici de montrer la montée en puissance du pays sur pleins domaines. Dans un premier temps la recherche et le complexe militaro-industriel du pays qui grandit au fur et à mesure sans de difficultés pour l'instant. Dans un second temps la montée en puissance de l'armée du Royaume de Teyla qui se prépare à faire face à toutes les menaces potentielles actuelles et futures, bien qu'actuellement, aucune menace majeure ne pèse sur le pays. L'exercice militaire de la Loduarie Communiste a un peu inquiété en haut lieu, mais c'était leur rôle se dit Tony Courvoisier. Il retourna dans ses pensées positives quand un indicateur radar et message radio lui indiquent que les chasseurs escortent le premier avion de la délégation du Grand Kah. L'ironie veut que des pilotes ayant la nationalité de la délégation arrivante accueillent la délégation à travers les chasseurs, cela facilite les messages radio entre le chasseur et le pilote de l'avion diplomatique bien qu'il fut prononcé en français. La teneur du message était juste un bienvenu cordial tout en rappelant le cap.

Avion à réaction
Avion à réaction - Illustration

Un cérémoniel presque militaire :

Le tarmac était calme, alors que le soleil frappé le sol annonçant l'arrivé de l'été prochain. Un service de sécurité important était visible selon les endroits dans tout l'aéroport international au vu des personnalités important s'y trouvant actuellement tout en rajoutant les futurs membres de la délégation. La circulation est interdite aux abords de l'aéroport l'accès aux civils fortement restreint les fouilles renforcées. Une disposition exceptionnelle et très rarement mise en place.

C'est alors que l'avion amenant Arko Acheampong atterrit, par le hublot ou en posant le pied à terre il pouvait voir quelque chose de troublant. Le service diplomatique du Royaume avait transmis le protocole et les personnes présentent à chaque instant du voyage. La présence de la Reine ne fut pas choquante donc. Mais visiblement, le service diplomatique du Royaume et de la Reine a omis d'indiquer la présence d'un nombre aussi important de gardes royaux. Un, deux, dix, ils sont cinquante ! À former les murs d'un long couloir aux abords de l'avion. Au bout du couloir, on y trouve une femme avec un charisme certain mais pas imposante, posant son regard sur l'homme descendant de l'avion avec une force intense pour tenter de percer la personnalité d'Arko Acheampong.

Les gardes royaux, vêtus de la tenue traditionnelle bleue de cérémonie, pointent leurs carabines de cérémonie vers le ciel tout en la maintenant collée à la poitrine avec leurs mains gantés. C'est alors qu'un des gardes hurla à toute voix :

- Courvoisier de son premier nom, Catherine III de choix, Reine du Royaume de Teyla, mère des hommes et femmes du Royaume de Teyla, duchesse de manticore, guidant et unissant la nation sous un titre unique de Reine.

Dans un geste militaire, les cinquante gardes royaux présentent leurs armes montrant leurs mains gantées, pendant que la délégation marche toujours en direction du personnel de Teyla. L'homme après avoir repris son souffle reprend de plus belle en hurlant :

- Au champ de l'honneur du Royaume de Teyla, je présente à Sa Majesté Catherine III, l'honorable Arko Acheampong Commissariat au commerce extérieur, Commissariat du maximum.

Dans un geste sobre et élégant, la reine tend la main puis dit sur un ton calme :

- Monsieur le Commissaire, c'est un plaisir de vous recevoir au sein de ma nation, une nation qui sait reconnaître des partenaires fiables. Il se peut qu'à la suite de cette rencontre qu'on vous reconnaissez comme tel si ce n'est déjà le cas. Je laisse les membres du parlement dans leurs longs débats sur la question en commission des affaires étrangères répondre à cette question, dit-elle sur un ton ironique vers la fin de la phrase.

La Reine et le commissaire parleront le temps d'une vingtaine de minutes. Étonnamment, la Reine trouva de nombreux sujets de discussion notamment l'entraînement des forces de la protection civile et des mercenaires pilotes. Elle insistera longuement et fortement sur l'adaptation remarquable de la protection civile à ses yeux. Après ça, le ministre part dans un convoi en direction du ministère de l'Économie du pays. Sans la Reine. En effet, elle va accueillir toutes les parties de la délégation.

Le début des négociations:

Le convoi parcourt les rues de la ville qui sont toujours sous le joug d'un dynamisme fort. En effet, bon nombre de chantiers, de constructions, de rénovations sont en cours dans la capitale, Manticore. Une capitale dynamique, mais cela étaient pareils dans la majorité du pays ville comme campagne. Durant le trajet, le commissaire peut voir de nombreuses pubs du gouvernement faisant l'éloge du programme spatial, mais aussi de la situation économique du pays qui retrouve plus qu'une santé avec une croissance annuelle prévu de trente pour cent après plusieurs années de stagnation. Les rues de capitales remplis de verdures donnant un charme particulier à la capitale sont remplies de monde à cette heure alors que le convoi se rend au ministère de l'Économie. La croissance a modifié la capacité du pays à investir et subir des chocs financier d'ampleur et cela ce voit et ressent entièrement. Il n'y a pas une rue où il n'y a pas un chantier dans un bâtiment ou sur la voirie, le quartier des affaires, un quartier qui sort de terre en entier est sans doute l'endroit le plus impressionnant dans la capitale. Le pays vivait, investit ce qui était de bonne augure pour tout tas d'hommes d'affaires du pays.

C'est alors que le convoi arrive devant le ministère de l'Économie. Le ministre l'attendant tout seul devant l'entrée du ministère. Valentin Corentin regarde tout du long le commissaire droit dans les yeux, sur un ton glacial à première vue. Tout en tendant la main, il déclare :

-C'est un plaisir de vous recevoir au ministère. Je vous propose de vous mettre en route immédiatement pour l'intérieur du bâtiment. Énormément de travail nous attend. Enfin, ça ne me changera pas de d'habitude entre le programme spatial, les investissements étrangers, les entreprises qui réclament, les ménages qui réclament. C'est le lot de tout ministre, je suppose. Après cela se passe bien nous avons tiré et réussit notre premier test de missile balistique hier une très bonne nouvelle pour le programme spatial.

C'est dans les couloirs d'un vieux bâtiment orné d'or de tableau ancien et de garde royaux postés à chaque poste que les hommes avancent dans les entrailles du bâtiment. La pièce où a lieu la réunion et la rencontre officielle était pareil que le reste du bâtiment. Tous les meubles sont prestigieux, ils dégagent toute une aura particulière et font très royal. Il faut dire que les artisans du quartier artistique de la ville s'efforcent tant bien que mal à garder les meubles en bon état, tout en concevant des copies exactes au cas un meuble ne plus être rénové. Cela coûte des fortunes chaque année à l'état provocant l'hystérie de bon nombre de députés républicains. La pièce est remplie en nombre de personnes bien connu dans le monde des affaires en plus des équipes du ministre de l'Économie. Ils ont tous bien l'intention de découvrir les intentions du Grand Kah vis à vis du Teyla et de faire chacun leur propre avis sur le Grand Kah.

Lucas Tatard était présent, le plus connu de tous. Il a fait fortune dans l'automobile et souhaite diversifier les sources de revenus de son entreprise. Les rumeurs font était d'un intérêt particulier pour le secteur électronique et électroménager. Le pays ambitionne de devenir un gros producteur de semi-conducteur et en général dans l'électronique. Mais le gouvernement n'a pour l'instant dévoilé aucune feuille de route ni communiqué sur le sujet. Une fois, tout le monde assit, le ministre prend la parole :

- Bon la question est par quoi nous allons commencer, au vu des nombres du sujet qu'il nous attend. Hummm. Commençons par le plan d'investissement concernant les infrastructures. Comme vous le savez pour répondre aux critères internationaux du commercial mondial pour permettre l'importation et l'exportation de bien. Mon pays met en place un plan d'investissement qui se compte en milliards, en dizaine de milliards de pétales même. Nous avons pour projet de bâtir un réseau ferroviaire entier en partant de zéro. Nous pensons à un investissement de trente à soixante milliards de pétale sur ce secteur. Nous avons déjà des entreprises nationales intéressées par le sujet en plus d'autres pays qui ont montré leurs intérêts pour investir. Nous avons deux ports en état de fonctionnement actuellement dont un qui subit un important chantier pour augmenter ses capacités. Vous l'avez compris tout cela à plusieurs buts, dont celui de pouvoir importer et exporter des quantités importantes.

Lucas Tatard
Lucas Tatard - Portrait
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Arko Acheampong, nom de guerre Le Chiffre, accueilli l’annonce l’informant que son avion quittait le ciel Loduarie pour celui du Teyla avec un certain soulagement. Pas qu’il avait sérieusement pensé avoir à craindre quoi que ce soit du régime eurycommunistes, mais il y avait chez chacun cette part d’irrationnel. Sans parler du malaise qui existait entre l’Union et la république communiste. Les deux pays s’étaient tirés dessus deux fois sur deux fronts différents en un an. Deux "victoires" kah-tanais, même s’il refusait de qualifier ces tueries entre socialistes de la sorte. Tout de même, la Loduarie n’aurait pas tenté d’intercepter l’avion, ou de lui tirer un missile dessus. Pour la simple et bonne raison que ç’aurait été stupide. Les loduariens étaient des brutes et des sanguinaires, mais ils n’étaient pas stupides au point d’exposer directement leur régime. Sur cette base seule survivait l’entendre muette entre eux et le Kah.

Il soupira et refusé d’un geste la tasse de thé que lui proposé une hôtesse. À côté de lui, son principal assistant compulsait des fiches sur a cultures du Teyla. Il releva les yeux en entendant un bruit, et toute la délégation pu constater de l’arrivée des chasseurs du commité d’accueil. L’assistant acquiesça.

Selon Aquilon, ces chasseurs sont pilotés par des kah-tanais.

Arko haussa un sourcil.

Ah ?
Des brigadiers, des franc-tireurs.
Je suppose qu’on peut être fier de nos traditions.
Peut-être citoyen. Enfin ça reste des mercenaires.

Arko haussa les épaules. Des mercenaires il y en avait des biens. Et des utiles à la cause. Il n’ajouta rien sur le sujet.

L’aspect intensément militaire de la rencontre ne choqua pas outre-mesure le Chiffre. Il existait plusieurs idées reçues sur l’Eurysie, et les kah-tanais n’échappaient pas à ce réflexe bien humain qui voulait que toute première impression soit autant forgée par l’instant que par ce que l’on sait – ou crois déjà savoir — d’une situation donnée. L’Eurysie, c’était en quelques sortes la guerre faite Continent. Mais on y vivait bien, par endroit.

Il attrapa son attaché-casse, lança un regard en coin aux membres de son équipe puis quitta l’avion pour s’engager dans la haie d’honneur. Ce n’était pas un homme proprement impressionnant. D’ethnie ouest-nazuméenne, il avait la peau sombre et des traits un peu ronds. De taille moyenne, il dégageait une certaine finesse sans chercher à en jouer. L’homme ne semblait pas vouloir se donner en spectacle. Son impassibilité était en fait son atout le plus précieux. Un atout qui le rapprochait en ça de la citoyenne Actée, dont il regrettait l’absence. Ainsi, lorsque les hommes de la garde scandèrent le nom et les titres de son hôte, il se contenta d’afficher un semblant de sourire, ni moqueur, ni approbateur. Une simple inflexion des muscles de son visage, un accusé réception. Il ne cilla pas non-plus lorsqu’on l’annonça, concentrant plutôt son attention sur sa Majesté Catherine III.

Une humaine, qui en vertu de sa naissance, jouissait d’un titre et de positions. Le monde était un endroit si étrange, au-dehors des communes ! Il lui serra la main avec un sourire de circonstances.

— Et un honneur pour moi d’être ici pour représenter les communes. Nous espérons vous donner tous les gages d’un partenaire fiable.

Le Chiffre était certes l’économiste en chef du commité, il naviguait d’un sujet à l’autre avec l’aisance d’un homme cultivé, ne manquant pas d’exprimer une satisfaction de bon aloi à voir son interlocutrice satisfaite des programmes déjà en cour. L’adaptabilité, fit-il remarquer en fin de discussion, est le point fort de notre peuple.

Le trajet jusqu’au ministère de l’économie fut pour lui d’un intérêt tout particulier. On disait parfois que ce qui se faisait dans le pays se reflétait dans la capitale, mais lui-même n’y croyait pas. Il savait que la plupart des systèmes centralisés tendaient mécaniquement à concentrer tant le pouvoir que l’activité économique au géographique cœur de leur système. Pourtant, une capitale en chantier était signe de quelque-chose, quel que fut le contexte politique. Le royaume s’engageait sur la voie de la croissance économique et du progrès. On s’éloignait de l’image naïve faisant de l’Eurysie une concentration de quartiers type Vieil Empire attendant le retour fantasmé de gloires anciennes.

Au moins, conclut-il pour lui-même, ce n’était pas Prima.

Il descendit de la voiture et concentra toute son attention sur le ministre. L’homme semblé excédé par la charge de travail qui lui incombait, et une pensée vint soudain au Chiffre. Le ministre de la guerre était venu en visite à Heong Kuang et en avait profité pour orchestrer un coup de comm’ formidable. Serait-il à son tour exploité par les politiciens du crû ? Sans rien laisser paraître, il serra la nouvelle main qu’on lui présentait, acquiesça, sourit avec raideur.

Mes félicitations. Notre propre programme spatial a beaucoup souffert de la dernière crise, contrairement au reste.

Il pencha la tête sur le côté.

Mais ne perdons pas de temps, oui. Je ne voudrais pas vous tenir trop éloigné de vos obligations. Il pivota vers sa suite et frappa ses mains l’une contre l’autre. Allez, citoyens.

L’intérieur du bâtiment lui fit l’effet d’être une pure curiosité. Au Grand Kah, on assimilait les structures et meubles de la période classique et néoclassique comme autant de marqueurs d’un certain passéisme poussiéreux. C’était joli, à n’en pas douter, mais l’influence conjuguée des cultures nahuatl et nazuméenne, auxquelles s’était ajouté le penchant moderniste des révolutionnaires socialistes, avait donné à la cultutre kah-tanais un goût prononcé pour le moderne et le simple. Toutes ces dorures faisaient définitivement très exotique, en plus de marquer de façon très nette l’aspect officiel, politique, privé des lieux.

Les dorures sont contre-révolutionnaires, songea-t-i, parce qu’elles tiennent de la culture officielle. Personne ne voudrait vivre là-dedans. Personne ne pourrait se le permettre non-plus. C’est un marqueur de puissance.

Puis il se retrouva au milieu des hommes d’affaires, et se dit qu’eux aussi étaient contre-révolutionnaires. Mais pour d’autres raisons. Et si une Rai Sukaretto ou une Meredith maîtrisaient à merveilles les tenants de la rhétorique révolutionnaire et sociologique, lui était un cador de l’économie stratégique. En d’autres termes : ces gens ne lui faisaient pas peur, bien au contraire. Il leur offrit des salutations chaleureuses.

Combien de grands bourgeois Eurysiens avait-il courtisé durant sa carrière ? Assez pour savoir qu’il existait des intérêts conjugués, liant le pays de la révolution aux classes financières du monde capitaliste. Que disaient-ils, déjà ? Les bons profits font les bons amis ?

Je vois. Excellente initiative, effectivement. Je suppose que c’est sur ce terrain que vous souhaitiez m’amener, si j’ose dise, mais ça me rappel évidemment le projet d’intégration structurel organisé par certaines coopératives kah-tanaises — et compagnies internationales — au sud de l’Eurysie.

On avait dépensé des milliards pour initier des chantiers, innombrables, visant à rendre des régions jusque-là tournées sur le commerce régional aptes à exporter – et importer — en direction d’autres continents. Il sourit.

Cela fait quelques années que ces travaux se poursuivent. Hubs logistiques, rails, routes, réseaux de fibre optique, terminaux portuaires modernes. Si le Teyla devient un partenaire économique de l’Union il convient de nous assurer que chaque parti dispose des moyens nécessaires à assurer un commerce d’ampleur. Il y a différentes manières de procéder, selon-moi.

Il se redressa un peu, comme pour prendre les représentants de la classe économique locale à partir.

Nous pourrions nous entendre sur un plan d’investissements. Cela signifierait que des capitaux kah-tanais iraient directement soutenir la construction de ce réseau dont vous parlez, avec les bénéfices à long terme que l’on peut imaginer. Cela signifie aussi que nous serions disposés à vous faire profiter de nos techniques et technologies modernes. Que ce soit vous vendre des trains et financer la construction d’usines de pièces et de wagons pour assurer l’autonomie de votre réseau, vous vendre des logiciels de gestion des voies – et d’autres de gestion des flux pour vos ports. Cela représente un certain coût, mais que la perspective d’une plus ample coopération économique finirait de toute façon par rembourser. Si je peux citer un exemple d’actualité, les derniers rapports sur la rentabilité des derniers réseaux kah-tanais tendent à démontrer que les bénéfices d’un système moderne viennent à rembourser jusqu’aux travaux d’aménagement de nos maglevs dernière génération.

Il leva une main.

Je comprends aussi qu’une telle démarche pourrait passer pour une tentative d’ingérer dans l’économie du Teyla, mais nous respectons les règles du jeu. L’intégration de capitaux kah-tanais au Teyla signifierait l’intégration de technologies de pointes et d’expertises nouvelles à votre économie et la création d’emplois et de compétences locales. Si vous souhaitez profiter de notre assistance, nous sommes disposés à vous la donner selon des modalités que beaucoup de pays d’Eurysie ont trouvés juste, et qui ne leur ont pas donné de raison de le regretter.
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Pendant que le commissaire développe sa pensée, les différents acteurs de l'économie du Royaume tournent des pages dans leurs innombrables dossiers. Seul un homme se démarqua dans cet exercice de répétition. Le visage de l'homme ne dit sûrement rien à la délégation Kah-Tanaise, sûrement un des trop nombreux noms donnés dans le protocole diplomatique qu'on finit par oublier, car il est insignifiant pour la rencontre en dehors du pays hôte. Assit à côté du ministre de l'Économie, il devait être important. Regardant dans le vide, puis appuyant son regard sur chaque membre de la délégation, il semblait être contrarié ou troubler difficile de le dire. Alors que le commissaire évoque la question de l'ingérence, l'homme se mordit la lèvre si fort qu'il sentit le goût du sang à l'intérieur de sa bouche. Une fois que le commissaire a fini sa prise de parole, l'homme qui s'appelle Loriente Gabriele prend la parole à la place du ministre, mais ayant reçu son accord après un bref regard. Loriente Gabriele était un conseiller fraîchement arrivé au sein du ministère de l'Économie :

Loriente Gabriele a écrit :
Monsieur le Commissaire, Chers Membres de la délégation, sachez que tout cela est très tentant dans un premier temps, je dirai même alléchant. En effet voir arriver de telles technologies est forcément enviable et souhaitable. Toutefois, le Royaume émet nombres de réserves sur la question. Nous ne remettons pas en cause votre sincérité concernant vos intentions vis à vis de l'ingérence. Nous avons évoqué nos infrastructures pour montrer nos capacités économiques et nos capacités d'investissements pour vous montrer que ma nation sait investir et mener des projets de grandes ampleurs. Les lois de notre nation sont déjà très favorables aux entreprises étrangères pour permettre des investissements étrangers. Un plan d'investissement étranger de cette ampleur n'est pas le souhait premier du gouvernement et du ministère de l'Économie.

Après avoir fait le sale boulot, le ministre de l'Économie reprend la suite et déclare sur un ton des plus neutres avec un débit de parole élevé :

Valentin Corentin a écrit :
Concernant le rail et tous les projets d'infrastructure, ma nation fera un appel d'offres national et ouvrant la possibilité pour des entreprises étrangères. Si participation étrangère il y a cela sera une participation commune avec des entreprises nationales pour faire un partage de savoir faire et de connaissance, tout en formant les ouvriers nécessaires à de tels travaux. Bien entendu, les entreprises seront payées pour cela tout en ayant de potentielle parts dans les infrastructures. Mais les infrastructures de nos pays resteront sous le joug national.

Concernant ce que souhaite ma nation. L'économie étant en pleine transition elle peut-être fragile dans certains domaines du a cette transition. Donc nous recherchons un accord de libre-échange excluant certains domaines. À terme, cet accord pourra devenir global sans restriction, cela ne nous dérange pas si une telle clause existe dans l'accord si accord, il doit y avoir. Concernant les domaines où nous voulons un traité de libre-échange, il s'agit de l'agriculture machine agricole comme nourriture, etc., produits informatiques et électroniques, machines industrielles, minerai. Bien entendu, nous sommes favorables aux discussions pour ouvrir à d'autres catégories ou en enlever.
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Le chiffre haussa d'abord les sourcils, puis les épaules avant de sourire d'un air désinvolte. Derrière son apparence de politicien un peu effacé et technocratique, il ne se laissait pas démonter, si bien qu'on aurait pu croire qu'il avait prévu cette réponse et que le fait même de lui énoncer lui semblait être d'une redondance un peu convenue, l'un de ces inévitables ronds de jambes diplomatique que l'on devait essuyer dès-lors que l'on faisait un peu de politique en dehors du sol national.

Je vous présentais des options, le fait est que votre réseau de fret est déjà d'excellente facture, comme vous l'avez signalé du reste. Si nous n'avons pas besoin d'assister le Teyla à structurer les miens structurels de ses ambitions commerciales, il va sans dire que tout investissement serait redondant. De toute façon le Grand Kah est une nation de communards. Vous serions mal placés pour inciter qui que ce soit de privatiser les secteurs clefs.

Un petit rire.

Un accord de libre échange pourrait être envisageable, oui. Tout dépend des secteurs, néanmoins. La façon même qu'a l'Union de gérer la question économique et commerciale la rend assez étanche à toute pénétration par des produits de consommation, par exemple. Cela ne signifit pas que les accords que vous appelez de leur souhait ne seront pas envisageables, mais plutôt qu'il faudrait peut-être créer un office conjoint permettant son bon fonctionnement et, plus important, un fonctionnement mutuellement profitable et constructif.

Nous sommes pour que le monde devienne un jardin, très chers. En toute chose, et même quand on laisse les plantes à leur croissance naturelle, il nous faut des jardiniers.
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L'assistance dans son entièreté gloussa au rire du commissaire. Cela était un rire sincère. Toutefois les patrons et les hommes et femmes d'affaires présents ainsi que les ministres reprennent leur sérieux en un claquement de seconde. Valentin Corentin, le ministre de l'Économie, n'a pas rigolé une seconde cependant restant froid à première vue. À la place de cela, il est resté plongé dans ses notes. Un homme sérieux durant cette réunion. Il releva la tête puis répondit sur un ton neutre encore une fois :

Valentin Corentin a écrit :
Oui, cela serait redondant pour une efficacité pas certaine au vu des investissements déjà réalisé par le présent gouvernement en accord avec le parlement. De ce que nous pouvons vous dire pour l'instant, c'est que le Parlement discute de diverses lois qui permettront l'investissement de plus de deux cents milliards sur une dizaine d'année. Ajouté a cela le financement annuel d'un programme spatial partant de zéro un investissement dans l'industrie de la défense pour permettre une industrie pouvant répondre aux besoins de notre défense nationale. Je crois que le financement total entre le public-privée doit tourner autour des trois cents milliards de pétales royales. Mais cela est permis grâce à une croissance de plus de trente pour cent sur l'année selon les prévisions. Nos recettes, dues à la croissance, aux nouvelles entreprises, augmentent de plus de dix à quinze rien que sur cette année selon les prévisions de mon ministère. Toutefois, la dette augmente à quatre-vingt-cinq pour cent du PIB, soit un bond de quinze pour cent. Mais cela est nécessaire pour pérenniser notre économie.

Un office commun pouvez-vous développer ?
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Il acquiesça tranquillement devant l'exposé des ambitions économiques du Teyla, et les moyens employés pour y répondre. Tout cela semblait pour lui aller de soi.

Rien d'exceptionnel, vraiment. Ou au moins pour les latitudes paltoterannes et nazuméennes où nous avons l'habitude de faire affaire.

Une structure chargée de surveiller l'état du marché concernant les biens et services concernés par le traité que nous envisageons, et capable d'émettre des avis pour aiguiller nos gouvernements si, par exemple, il deviendrait utile d'éviter une contagion économique de crise ou de réguler pour quelques raisons des produits jusque-là en mesure de circuler plus librement. Si vous voulez parler par analogie, de quoi assurer que la main invisible du marché ne nous frappe pas lorsque l'on regarde ailleurs.
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Le ministre prit le temps de la réflexion. Après avoir jeté un coup d'œil à ses conseillers, il gribouille une phrase sur une feuille puis reprit la parole en regardant son interlocuteur :

Valentin Corentin a écrit :
La proposition semble dans un esprit sain. Mais elle serait composée de quels acteurs ? Il faut trouver un bon équilibre ce qui ne sera pas simple. Je ne pense pas deja que l'instance doit être indépendante de nos gouvernements au contraire. On peut penser à différents moyens de nomination de la part d'une nation ou d'un gouvernement. Mais il me semble nécessaire de laisser cela à l'appréciation de chaque nation.
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Cela tombe sous le sens, selon nous. Il acquiesça. L’Union élira sans doute une poignée de représentants parmi les instances de planification coopérative et de gestion du Maximum. Mais nous n’avons jamais envisager d’ingérer de quelque façon que ce soit sur la sélection de vos propres nominés.

Le Chiffre marqua un temps, puis frappa ses mains l’une contre l’autre, souriant à la petite assemblée.

Cela vous convient ? Y a-t-il autre-chose que nous devrions discuter ?
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Valentin Corentin a écrit :
Oui, cela nous convient. Il me semble que Lucas Tatard souhaite prendre la parole. Je vais donc le laisser parler.

L'homme d'affaires, s'avance et se penche sur son micro, tapote dedans avant de prendre la parole. On remarque le visage étonné du ministre suite à ce tapotement. Lucas Tatard sourire largement exposant ses dents blanches et laissant entrevoir les dents du bonheur.

Lucas Tatard a écrit :
Monsieur le ministre, merci de l'invitation c'est un honneur. Monsieur le commissaire c'est un plaisir de pouvoir vous interpellez et échanger avec nous au nom des investisseurs de Teyla qui souhaitent entreprendre des liens commerciales avec votre nation et vos entreprises. Nous investisseurs potentiellement intéresser avons une question centrale à vous poser. Cela concerne la liberté d'entreprendre. Imagnons qu'une entreprise Teylaise souhaite installer une filiale, usine ou commerce chez vous. Comment cela ce passe ? Nous devons respecter le code du travail, etc nous le savons tous ne vous en faite pas, dit-il en rigolant. Aurons-nous à faire un refus de la commune ? Une fois installé la liberté d'entreprendre et de libre concurrence est-elle possible ?

Je vous pose cette question, car moi-même aimerai possiblement investir pour un projet au sein de votre nation. Pour être plus précis mon entreprise réflechit à installer une entreprise pour la première fois de son histoire à l'étranger. Au vu des relations qui se développent entre nos deux pays, et l'attractivité de votre pays je suis forcément interessé bien que plusieurs interrogation subsistent.
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La réponse la plus évidente serait de me limiter à pointer du doigt les nombreuses présences économiques étrangères sur le sol kah-tanais. Que ce soit dans la place boursière de Heon-Kuang ou même les laboratoires lofotens qui ont fleuri du côté de Nelnely. Seulement, cela ne vous avancerait pas particulièrement, je suppose.

Il acquiesça.

Tout dépend de la commune à laquelle vous vous adressez. Vous savez que notre pays est une confédération de ces petits territoires. Ce sont eux qui décident ou non de vous léguer le sol sur lequel vous implanteriez vos locaux, par exemple. Fort heureusement il n'est pas nécessaire pour vous de vous adresser individuellement à chaque république ou syndicat, les communes supérieures coordonnent ces affaires, notamment quand il est question de faire affaire avec des nations capitalistes.

Il pencha la tête sur le côté avant d’ajouter.

Oui, nous pratiquons la liberté d’entreprendre, même si les mécaniques propres à notre économie produisent nécessairement des conclusions différentes que la course à l’oligopole que l’on peut trouver dans d’autres sociétés. Pour ce qui est de la libre-concurrence nous aurions plutôt tendance à parler de libre coopération : nos entreprises existent dans un système de symbiose, où les acteurs sont considérés pour ce qu’ils apportent à la communauté et à l’ensemble plutôt qu’à leurs propriétaires. Pas que cela vous concernera, nous avons des mécanismes spéciaux pour les entreprises étrangères. En ce qui vous concerne, sachez simplement que vous pourrez vous implanter, produire de la plus-value et toucher des dividendes sur votre activité économique.

Du reste il va de soi que chez nous, les intérêts de l’économie et du peuple ne font qu’un, et permettre qu’une telle occasion historique se concrétise va dans le sens des deux, oui ?
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Tous les hommes d'affaires écoutent très attentivement la réponse du commissaire tout en prenant des notes. Lucas Tatard n'en prend pas, il avait relégué la tâche à un de ses rares amis hommes d'affaires présent. Il allait pouvoir se vanter auprès du monde des affaires qu'un communiste ( selon lui ) lui avait répondu et pas des moindres, une personne importante. Le ministre lui était moins ravi de la question. Cela sous-entendait des investissements en moins à Teyla voir une délocalisation dans le pire des cas.

Lucas Tatard répond oui à la question/affirmation du commissaire puis s'ensuit une réponse rempli de blabla générale sur le monde économique tout en rajoutant des détails sur le projet qu'il souhaite tout en insistant assez lourdement sur la nécessité d'aide pour permettre l'investissement. Il ne précisa jamais la nature de l'aide, mais il est clair qu'il parle d'aide financière. Le ministre de l'Économie reprit l'initiative de la conversation.

-Bien, nous pouvons avancer vers d'autres sujets si vous le voulez bien. Mes équipes transmettront à votre administration la nomination des membres que nous voulons dans cette office que nous avons décidée sous peu. Je pense que d'ici deux semaines la question aurait été réglé du côté de Teyla. En même temps, nous travaillerons à cette fameuse liste des catégories que nous pensons nécessaire pour le libre-échange. Voulez-vous évoquer un sujet particulier ?
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Si un de vos secrétaires veut bien établir un compte rendu de cette rencontre ce serait très apprécié. Mais assez parlé d'économie, je crois que nous avons fait le tour du sujet pour le moment. Il sourit. Certains camarades du comité m'en voudraient si je n'évoquais pas quelques sujets culturels et politiques avec vous. Notamment on m'a demandé de sonder votre gouvernement sur des possibilités de liens culturels et éducatifs entre nos pays, pouvant prendre la forme de programmes d'échanges universitaires et de collaboration au sein de laboratoires d'archéologie, la facilitation d'accès aux visas pour les touristes et les artistes en tourné, le jumelage de certains musées.

Il haussa doucement les épaules et fit émerger une fiche d’un pan de sa veste, faisant mine de la lire avant d’acquiescer pour lui même, haussant légèrement un sourcil.

Selon la camarade Sukaretto – c’est elle qui se charge de ces questions en temps normal – le meilleur moyen d’assurer la continuité du commerce et d’une politique favorable à l’entendre serait de permettre à nos populations de mieux se comprendre et de développer une image réciproquement positive. L’avantage, ajouta-t-il en reposant la fiche, c’est que ces sujets sont moins sensibles que les questions de protectionnisme économique. En tout cas dans nos régimes démocratiques.
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Toute l'assistance, ministre comprit écoute attentivement son interlocuteur qui exerce très bien son métier ou sa fonction, se dit à cet instant le ministre de l'Économie. Fonction ou métier, quelle est la vision du commissaire sur cela ? La question tourne en boucle dans la tête du ministre engageant sur une réflexion sur le communisme et ses courants pour tenter d'avoir une réponse. Toutefois, c'est à son tour de répondre à son interlocuteur.

-Concernant les visas. Le gouvernement revoit dans son entièreté la politique de visa du pays. Avec des ouvertures conséquences, qui se traduisent par la suppression de visa pour certaines nationalités. Si c'est ce que souhaite votre nation, cela sera accepté par le gouvernement et le Parlement du Royaume de Teyla.

Concernant les musées, nous n'avons pas de tradition de jumelage de nos musées contrairement à nos villes. Il sourit. Toutefois, nous pouvons envisager des expositions de musées étrangers ainsi que des artistes étrangers et inversement. Nos musées ont une culture plutôt de prêt d'œuvre d'art. Je suis certain que cela peut se conclure très rapidement.

Concernant des échanges éducatifs. Cela est possible, mais dans le cadre du programme national permettant l'échange d'étudiant. Les étudiants étrangers auront donc accès aux bourses nationales et a des logements locaux en cas de nécessité. Ainsi que tous les avantages énoncés dans le programme. Toutefois, pour y avoir accès, il faut l'inscription d'une université de votre pays ainsi que la réciprocité de l'accord. Cette réciprocité passe soit par accord garantissant tout cela, ou si nous voyons que le pays est de confiance et ouvre ses universités à nos étudiants l'accès est garanti du côté du Teyla. Il faut en profiter, c'est l'un des seuls sujets où le Royaume ne demande pas forcément un accord écrit.
Il glousse.

Avec notre programme spatial naissant nous recherchons avant tout des étudiants dans des domaines scientifiques, ils bénéficient d'une bourse bien plus élevée d'ailleurs.
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Je pense que la suppression de la nécessité de visas pour les citoyens du Grand Kah devrait ouvrir la voie à ce que nous souhaitons. Nous vous rendrons la pareille et j'informerai les universités et musées de l'Union des démarches à effectuer, cela devrait se faire assez rapidement. Considérant le rapprochement que nous opérons, tout ça tient finalement de l'ordre des choses.

Dans les faits c'était autre-chose qui avait attiré son attention. Les kah-tanais appréciaient les échanges universitaires, et soit par souci de découvrir le monde, soit par volonté d'entrisme, une proportion non-négligeable des étudiants de l'Union passait quelques mois à l'étranger. La seule réelle originalité de cet échange était, aux yeux du Chiffre, la référence faite à un programme spatial naissant. Il sourit.

Vous savez, le programme kah-tanais est lui-même en pleine renaissance. Nous sommes d'ailleurs en train de rénover plusieurs de nos sites et lanceurs afin de pouvoir les louer, ou louer leurs services, à des pays et entreprises étrangères. Notre position à proximité de l'équateur est plus qu'idéale pour les lancements, notamment. En tout cas je suis sûr que plusieurs de nos futurs ingénieurs s'intéresseront à la possibilité d'aller travailler à l'étranger. Surtout sur des secteurs aussi importants pour l'avenir du genre humain.
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-Cela dépend du type d'orbite recherchée. Avec le lancement du programme spatial, tout le gouvernement a eu le droit a des formations sur le sujet pour être au clair. Une demande expresse du Premier ministre. Mais oui, globalement, je suis en accord avec votre affirmation sur la question de l'équateur et des lanceurs.

Je suis ravi d'entendre qu'un pays comme le vôtre souhaite relancer son programme spatial. Nous avons de grandes ambitions. Notre tir de notre premier missile balistique est un succès ce qui ouvre la porte à des lanceurs. Le Premier ministre a de grandes ambitions dans ce domaine. Cela me paraît cohérent avec les ambitions du Royaume dans tous les domaines. Toutefois, notre nation se veut indépendante sur le sujet. Notre coopération avec le Duché de Sylva et la Fédération de Miridian est très minime pour le moment bien qu'elle a vocation à augmenter. Nous en sommes satisfait.


Le ministre se laisse aller, de toute façon l'information est publique, le Premier ministre l'ayant dit dans une conférence de presse.

-Nous sommes des fous, excuser pour ce terme, des fous voulant aller sur Lonia ( l'équivalent de notre satellite naturel la lune ). Bien sûr, il y a pas de mal de débat sur la faisabilité de la chose, de l'exploit que dis-je. Mais nous sommes convaincus en tant qu'individu, en tant que nation, que la technologie nous offre cette possibilité. Le politique a pour devoir, de transmettre le savoir à la population et d'utiliser ce savoir pour permettre une élévation de la qualité de vie. Que cela passe par l'emploi ou autre.

Je ne sais pas si nous aurons le temps. Mais durant ce voyage nous pourrons vous présenter le premier missile balistique tiré par le Royaume. Je suis sûr que Thomas Glee, l'administrateur du Centre d'étude nationale de l'univers, sera ravi de vous faire visiter et découvrir tout cela, bien que votre nation a déjà découvert les missiles balistiques.
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