L’Ordo Negrum (Ordre noir en français) est une organisation paramilitaire dotée d’une souveraineté fonctionnelle et un organisme international privé. L’ordre tire ses racines du bassin hellénique eurafaréen où son origine remonte aux ordres de chevalerie de l’Empire Rémien tardif. C’est une organisation mystérieuse qui se tient à l’écart du grand public grâce à plusieurs organismes internationaux qu’elle détient et qui font façade avec le monde civil. Controversé pour ce que certains observateurs extérieurs considèrent comme des dérives sectaires, l’ordre profite d’une forte opacité interne et il est donc le sujet de nombreux fantasmes complotistes depuis déjà plusieurs siècles. Il opère particulièrement dans le mercenariat, l’archéologie et la conservation du patrimoine mais pas toujours sous son visage officiel. L’ordre survit grâce à un vaste réseau d’organisations non gouvernementales qui adoptent des orphelins en son nom à travers de nombreux pays, les adeptes recueillent ensuite les orphelins afin de les former aux croyances et aux mœurs de l’Ordo Negrum.
« Craignez la fureur des noirs car ils sont la flamme qui jaillit du cœur du brasier ! » - Empereur Claudius VI au retour de la Croisade Noire.
L’origine connue de l’Ordo Negrum (littéralement Ordre noir en latin) remonte au IXème siècle après Christ, il est créé par l’Empereur rémien Tiberius V, tout d’abord sous la forme d’un simple ordre de chevalerie distinct des légions rémiennes classiques. Puis dès le XIème, le destin de l’ordre prend une tournure spirituelle grâce aux suppliques du Patriarche œcuménique de Théodosine qui souhaitait alors lancer une croisade pour défendre l’Église Orthodoxe d’Héraclée menacée par les invasions orientales. Sous la bannière impériale et religieuse, les chevaliers de l’ordre participèrent à la Croisade Noire, un épisode historique sanglant qui pris racine en Cémétie avant de se poursuivre jusqu’aux Sultanats Arabes et enfin au Banairah. Ce témoignage des violents affrontements entre musulmans et chrétiens orthodoxes à cette époque marquera durablement les annales de l’ordre. La légende veut d’ailleurs que c’est au cours de cette croisade que les chevaliers trouvèrent l’artefact de Baal dans une pyramide en Cémétie, un codex antique qui influencera durablement les croyances de l’ordre pour les siècles à venir. Dès le XIIème siècle, le Grand-Maïtre Neoth tentera de se dissocier de l’emprise impériale et plus particulièrement de celle de l’église théodosienne qui luttait alors férocement contre le nouveau dogme de l’Ordre. Connue par les archivistes impériaux comme « l’hérésie de Neoth », cette période troublée verra l’avènement de l’ordre comme une entité souveraine et indépendante, une liberté de courte durée qui se paiera ensuite au prix fort. Sous la bannière impériale, les légionnaires rémiens détruiront l’entièreté des possessions de l’Ordre et traqueront même les survivants pendant plus d’une décennie avant que ces derniers ne trouvent refuge auprès des Grands-Princes de Novigrad. C’est dans ce nouveau sanctuaire que les survivants refondèrent l’Ordo Negrum sous de nouvelles croyances : celles issues du Codex noir de Baal. Aujourd’hui encore personne ne sait vraiment ce que contient ce livre mystérieux si ce n’est qu’il fut le sujet de nombreux fantasmes et de légendes pour les écrivains au fil du temps. Ce n’est d’ailleurs qu’en 1860 que l’Ordre négocia son retour sur le sol rémien tandis qu’ils fuyaient la menace des soviétiques novigradiens. L’existence de l’Ordre s’est maintenue malgré l’inexorable avancée des siècles, bien évidemment l’organisation fut forcée d’évoluée, parfois même au prix de féroces luttes internes. Mais l’ingéniosité des adeptes de Baal surpassa toutes les problématiques du temps et ils survécurent à la modernité jusqu’à nos jours.
I – Administratum : fonctionnement de l’Ordre.
II – Le recrutement et la formation des adeptes.
III – Les chapitres du Militarum.
IV – Les forteresses-monastères de l’Ordo Negrum.
V – Le Codex de Baal et le mythe blêmien.