27/06/2013
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Ordo Negrum : Présentation & Contexte.

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Emblême de l'Ordo Negrum

L’Ordo Negrum (Ordre noir en français) est une organisation paramilitaire dotée d’une souveraineté fonctionnelle et un organisme international privé. L’ordre tire ses racines du bassin hellénique eurafaréen où son origine remonte aux ordres de chevalerie de l’Empire Rémien tardif. C’est une organisation mystérieuse qui se tient à l’écart du grand public grâce à plusieurs organismes internationaux qu’elle détient et qui font façade avec le monde civil. Controversé pour ce que certains observateurs extérieurs considèrent comme des dérives sectaires, l’ordre profite d’une forte opacité interne et il est donc le sujet de nombreux fantasmes complotistes depuis déjà plusieurs siècles. Il opère particulièrement dans le mercenariat, l’archéologie et la conservation du patrimoine mais pas toujours sous son visage officiel. L’ordre survit grâce à un vaste réseau d’organisations non gouvernementales qui adoptent des orphelins en son nom à travers de nombreux pays, les adeptes recueillent ensuite les orphelins afin de les former aux croyances et aux mœurs de l’Ordo Negrum.


Contexte historique.

Illustration des chevaliers de l'Ordo Negrum pendant la Croisade Noire.

« Craignez la fureur des noirs car ils sont la flamme qui jaillit du cœur du brasier ! » - Empereur Claudius VI au retour de la Croisade Noire.

L’origine connue de l’Ordo Negrum (littéralement Ordre noir en latin) remonte au IXème siècle après Christ, il est créé par l’Empereur rémien Tiberius V, tout d’abord sous la forme d’un simple ordre de chevalerie distinct des légions rémiennes classiques. Puis dès le XIème, le destin de l’ordre prend une tournure spirituelle grâce aux suppliques du Patriarche œcuménique de Théodosine qui souhaitait alors lancer une croisade pour défendre l’Église Orthodoxe d’Héraclée menacée par les invasions orientales. Sous la bannière impériale et religieuse, les chevaliers de l’ordre participèrent à la Croisade Noire, un épisode historique sanglant qui pris racine en Cémétie avant de se poursuivre jusqu’aux Sultanats Arabes et enfin au Banairah. Ce témoignage des violents affrontements entre musulmans et chrétiens orthodoxes à cette époque marquera durablement les annales de l’ordre. La légende veut d’ailleurs que c’est au cours de cette croisade que les chevaliers trouvèrent l’artefact de Baal dans une pyramide en Cémétie, un codex antique qui influencera durablement les croyances de l’ordre pour les siècles à venir. Dès le XIIème siècle, le Grand-Maïtre Neoth tentera de se dissocier de l’emprise impériale et plus particulièrement de celle de l’église théodosienne qui luttait alors férocement contre le nouveau dogme de l’Ordre. Connue par les archivistes impériaux comme « l’hérésie de Neoth », cette période troublée verra l’avènement de l’ordre comme une entité souveraine et indépendante, une liberté de courte durée qui se paiera ensuite au prix fort. Sous la bannière impériale, les légionnaires rémiens détruiront l’entièreté des possessions de l’Ordre et traqueront même les survivants pendant plus d’une décennie avant que ces derniers ne trouvent refuge auprès des Grands-Princes de Novigrad. C’est dans ce nouveau sanctuaire que les survivants refondèrent l’Ordo Negrum sous de nouvelles croyances : celles issues du Codex noir de Baal. Aujourd’hui encore personne ne sait vraiment ce que contient ce livre mystérieux si ce n’est qu’il fut le sujet de nombreux fantasmes et de légendes pour les écrivains au fil du temps. Ce n’est d’ailleurs qu’en 1860 que l’Ordre négocia son retour sur le sol rémien tandis qu’ils fuyaient la menace des soviétiques novigradiens. L’existence de l’Ordre s’est maintenue malgré l’inexorable avancée des siècles, bien évidemment l’organisation fut forcée d’évoluée, parfois même au prix de féroces luttes internes. Mais l’ingéniosité des adeptes de Baal surpassa toutes les problématiques du temps et ils survécurent à la modernité jusqu’à nos jours.


Sommaire :

I – Administratum : fonctionnement de l’Ordre.
II – Le recrutement et la formation des adeptes.
III – Les chapitres du Militarum.
IV – Les forteresses-monastères de l’Ordo Negrum.
V – Le Codex de Baal et le mythe blêmien.

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Blason secondaire de l'Ordo Negrum

I – Administratum : fonctionnement de l’Ordre.

Illustration d'une annexe de l'Ordre et d'un laboratoire secret.

Contexte structurel.

L’Ordo Negrum est un organisme souverain, c’est-à-dire qu’il ne dépend d’aucune autorité étatique et qu’il dispose de ses propres intérêts. Bien évidemment sa structure juridique plutôt complexe n’est pas reconnue de partout, mais il bénéficie d’une reconnaissance officielle de l’État de Novigrad ainsi que du Régime Impérial de Théodosine. Ses adeptes profitent donc d’un passeport spécifique à l’usage des membres de l’Ordre, toutefois lorsqu’ils doivent se rendre sur des territoires qui ne reconnaissent pas son statut souverain, il est courant que ces membres aient recours à des passeports novigradiens ou rémiens. En ce sens, l’Ordo Negrum dispose d’un budget fonctionnel et de sa propre autorité judiciaire compétente, bien que ce dernier point soit particulièrement sujet à controverse. En effet, l’Ordre échappe aux contrôles des gouvernements et des entités administratives nationales, une situation à part qui est régulièrement décriée par ses détracteurs. Son dogme particulier est d’ailleurs aussi une source de controverse parmi les milieux conservateurs qui estiment son idéologie dangereuse voire carrément sectaire. On estime que l’Ordo Negrum dispose d’environ 150 000 adeptes à travers le monde, bien qu’une infime partie représente ceux qui vivent réellement aux côtés de l’Ordre.

Représentation internationale.

L’allure plutôt archaïque de l’Ordre contrastant avec les critères civils de l’ère moderne, l’Ordo Negrum s’est doté d’une myriade d’associations, d’entreprises privés et d’organisations non gouvernementales qui œuvrent en son nom à l’international. Parmi cet écosystème particulier, il existe cinq entités qui sortent du lot :

• « Project Baal » est un fond d’investissement privé qui détient de nombreuses concessions minières et des parts dans diverses multinationales à travers le globe. Il est la principale source de revenus de l’Ordo Negrum au-delà du magot accumulé depuis des siècles.
• « International Children's Support Organisation » ou I.C.S.O est une organisation non gouvernementale consacrée à l’accompagnement, l’éducation et la protection des enfants et notamment des orphelins à travers le monde. Chaque année, l’association adopte des milliers d’orphelins au nom de l’Ordre.
• « Institut Asclépios » est une entreprise multinationale privée de recherche pharmaceutique et médicale notamment spécialisée en génétique. Elle participe aux processus eugénistes accomplis par l’Ordre.
• « International Friend’s of Baal » ou I.F.B est une association internationale qui œuvre pour la cohésion et les liens entre les anciens adeptes de l’Ordo Negrum qui vivent désormais à l’étranger. Elle est le principal canal de communication pour ceux qui tentent de rentrer en contact avec l’Ordre.
• « Ordo Negrum PMC » est une société militaire privée plutôt discrète qui œuvre pour les intérêts des alliés de l’Ordre.

Le système des castes.

Au sein de l’ordre la vie quotidienne est rythmée par une organisation stricte et rigoureuse qui se caractérise notamment par un système de castes sociales. Cette répartition n’est pas le fruit du hasard mais plutôt d’une sélection draconienne parmi les rangs des novices afin que le potentiel de chacun puisse être exploitable à son maximum. Les castes se répartissent comme ci-dessous :

L’Externum - Tout ceux qui ne vivent pas au sein des forteresses-monastères de l’Ordre mais qui continuent à servir la doctrine de Baal, appartiennent à la caste de l’Externum. Souvent considérée comme une caste inférieure, elle n’est pas moins vitale pour l’autonomie de l’Ordo Negrum et est d’ailleurs la plus nombreuse. Elle se compose des novices rejetés à la vie civile et des adeptes ayant exprimés une volonté de découvrir la vie à l’extérieur des murs de l’Ordre. Véritable réseau de sympathisants à l’international, l’Externum peut remplir un rôle très important : celui d’œuvrer au bon fonctionnement des organismes internationaux qui appartiennent à l’Ordo Negrum. Entre autres, l’Externum participe aussi au maintien des connaissances de l’Ordre en finançant les études de certains adeptes auprès d’universités étrangères et notamment dans des domaines de pointe : médecins, scientifiques, ingénieurs, archéologues…etc. Ce sont les yeux et les oreilles de l’Ordre au cœur du monde civil.

L’Adeptus – Seuls les novices les plus loyaux au dogme peuvent prétendre à prendre une place auprès de l’Adeptus et ainsi vivre au cœur de l’Ordre. Ils demeurent dans les forteresses-monastères où ils œuvrent à l’autonomie générale, c’est une vie quasi monastique où chacun doit remplir un rôle prédéfini en fonction de sa formation. On y retrouve un microcosme de société avec de nombreuses professions représentées : mécaniciens, agriculteurs, manutentionnaires, agents administratifs, médecins, scientifiques…etc. Ils travaillent tous à la prospérité de l’Ordre et fournissent les besoins du quotidien afin de permettre au Militarum de se concentrer sur sa mission sacré.

Le Militarum – Véritable âme de l’Ordo Negrum, le Militarum ne représente qu’une infime portion des adeptes mais c’est pourtant la plus estimée des castes. Cette élite guerrière est directement héritée des traditions chevaleresques qui furent à l’origine de la création de l’Ordre. Elle œuvre pour la sauvegarde des intérêts de l’Ordo Negrum et sa protection à travers de nombreux terrains d’opérations. C’est la main armée de l’Ordre, celle qui défend ses forteresses et mène ses activités de mercenariat à l’étranger. Ses membres suivent un entrainement extrême et récurrent afin de respecter les attentes élevés du Militarum dont l’idéologie militariste est particulièrement stricte.

Le Librarium – Au sein de l’Ordo Negrum, le Librarium représente une figure d’autorité autant spirituelle que matérielle pour les adeptes. Ceux qui prennent la robe noir du Librarium se résignent à une vie entière au service du dogme de Baal. Ils sont les élus qui doivent conserver et retranscrire les traditions et les secrets de l’Ordre et de son Codex sacré. Au nom de Grand-Maître, ils participent à l’éducation des novices et à la traque des hérésies qui contreviennent au bien-être de la communauté. Ils recensent et étudient les artefacts récoltés par le Militarum lors de ses expéditions à l’étranger afin d’enrichir les connaissances de l’Ordre sur les mythes secrets de Baal.

Idéologie reconnue de l’Ordre.

Le dogme de Baal est un ensemble de préceptes qui constituent l’idéologie politico-religieuse des adeptes de l’Ordo Negrum. Ce sont des fondements secrets que les adeptes se transmettent entre-eux et qui n’ont pas vocation à sortir de l’intimité de l’Ordre. Ce dogme qui reprend des discours pan-hellénistes et sclavénistes met en lumière une théorisation des races dont certaines auraient une ascendance directe avec une civilisation supérieure antique aujourd’hui disparue. Grâce à des tendances eugénistes et techno-religieuses, les adeptes croient que l’avancement technologique de l’humanité est un outil qui permettra d’élucider le mystère de son origine. De nature collectiviste mais traditionnaliste, ses croyances contrastent avec les nombreuses pratiques et tendances iconoclastes héritées de la chrétienté révisionniste dont se réclame l’Ordo Negrum avec parfois même un penchant pour les théories des anciens astronautes. Les adeptes vénèrent le mystérieux Codex de Baal dont le Librarium dispense les enseignements grâce à une forme de propagande agressive et un conditionnement mental dès l’enfance. C’est pour toutes ses raisons que l’Ordre est souvent décrié pour ses pratiques sectaires et autoritaires qui forment de véritables fanatiques.
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II – Le recrutement et la formation des adeptes.

Des novices de l'Ordo Negrum

Le risque en tant qu’entité isolationniste et disparate, c’est la faible croissance de la natalité pour fournir les rangs de l’organisation. Garantir la survie du dogme nécessite donc des méthodes adaptées et des ressources considérables. En ce sens, le recrutement et la formation des adeptes se fait selon un processus ancestral et particulièrement rigoureux. Ce processus se décline en plusieurs étapes.

Première étape : l’adoption. (4 ans)

Les lumières du dogme ne s’acquièrent que dès le plus jeune âge, cette tradition plutôt ancienne est la clef de voute du processus de façonnement mental des futurs adeptes. La première étape est donc inévitablement celle de l’adoption. Pour devenir un novice, l’enfant doit avoir quatre ans et correspondre aux exigences physiques et psychologiques des recruteurs. Le système est parfaitement construit grâce au renfort de l’ISCO, une organisation non gouvernementale spécialisée dans la protection de l’enfance et détenue secrètement par l’Ordre. Cet organisme prospecte et repère les orphelins qui correspondent aux prérequis via les parcours légaux d’aide sociale à l’enfance dans les différents pays du bassin leucytaléen. Dès lors, les heureux élus doivent suivre une batterie de tests cognitifs et médicaux afin de s’assurer de son potentiel. S’il convient aux attentes, les agents de l’ISCO procèdent aux démarches administratives et transfèrent l’enfant au sein d’un internat spécial de l’organisation. Bien évidemment c’est une façade pour l’initiation qui attend désormais le futur novice.

Deuxième étape : l’éducation. (4 à 10 ans)

De quatre à dix ans, les novices suivent une éducation stricte grâce aux enseignements des prêtres noir du Librarium. Les enfants vivent alors reclus dans des internats isolés de la civilisation et doivent se soumettre aux exigences des représentants de l’ordre. En réalité, cette phase est primordiale dans le processus d’endoctrinement des novices. Sans figure familiale ni proximité avec la vie civile, ils absorbent plus profondément la propagande de l’Ordre. S’ils suivent des enseignements de base comme la géographie, les mathématiques, la physique et même plusieurs langues étrangères, ils suivent aussi des enseignements spécifiques comme l’histoire de l’Ordre, son dogme et son fonctionnement concret. Petit à petit, les novices apprennent à comprendre la place qui sera la leur à l’avenir. Cette étape est cruciale car c’est pendant cette période que le Librarium analyse le potentiel de chacun des novices. Au fur et à mesure, les faiblesses et handicaps des enfants sont découverts, ceux irrattrapables sont tout simplement éliminés dans le plus grand secret.

Troisième étape : la formation. (10 à 15 ans)

À ce stade les novices peuvent enfin remplir un rôle actif dans la vie monastique de l’Ordre. Grâce à l’éducation reçue lors de la deuxième étape, ils sont finalement libérés de l’isolement et transférés dans les forteresses-monastères de l’organisation. Dès lors, ils suivent une formation rigoureuse où ils acquièrent discipline et détermination. En compétition permanente, leurs limites sont testées en permanence dans diverses tâches et corvées où seuls les meilleurs sont récompensés. C’est une vie quasi militaire où tout est mis en œuvre pour renforcer leur croyance aveugle dans les préceptes de l’Ordre. S’ils nouent parfois des rivalités, ils ne doivent jamais perdre l’esprit de fraternité que le Librarium tente de leur inculquer. C’est pourquoi les sanctions collectives sont systématiques afin de renforcer la solidarité des classes. Enfin, c’est pendant cette étape qu’ils commencent à recevoir les drogues couramment utilisés par les adeptes, ils s’y accoutument progressivement sous l’œil vigilants des médecins de l’organisation.

Quatrième étape : l’assignation. (15 à 18 ans)

À quinze ans, les novices reçoivent finalement une assignation : les meilleurs deviendront des écuyers du Militarum ou des clercs du Librarium. Mais la plupart prendront la robe de l’Adeptus en devenant apprenti dans une profession manuelle, agricole ou administrative voir seront transférés à l’Externum pour suivre des études dans des universités étrangères ou pour travailler comme stagiaires dans les entreprises détenues par l’Ordo Negrum. Cette phase est importante pour l’intégration du novice dans les schémas de l’organisation, c’est le moment où ils se spécialisent et commencent à entrevoir leur avenir.

Cinquième étape : la cérémonie. (18 ans)

Si les novices ont survécu jusqu’à ce stade c’est qu’ils sont prêts à devenir des adeptes du dogme de Baal. Au terme d’une cérémonie en présence d’officiers de haut-rangs et de prêtres noirs du Librarium, ils prêtent finalement serment sur leur vie. Les novices reçoivent ensuite leur nouvelle charge et entament leur nouvel vie au service de l’Ordre.


Note concernant les enfants nés de parents adeptes : Même si la natalité est faible et que la vie monastique de l’Ordre ne favorise pas l’épanouissement d’une famille. Certains adeptes nouent parfois des relations et engendrent des enfants. Ces derniers doivent obligatoirement quitter le foyer familial à l’âge de quatre ans et suivre toutes les étapes de la vie d’un novice sans possibilité de contacter ses parents. L’isolement émotionnel du novice est une étape clef dans son façonnement mental, c’est pourquoi cette mesure si stricte est en vigueur. Les enfants peuvent néanmoins renouer des liens avec les parents lorsqu’ils deviendront adultes même si ce cas de figure reste rare.

Note concernant l’entrainement des écuyers du Militarum : Les futurs frères-chevaliers du Militarum suivent un entrainement extrême qui vise à atteindre les limites de leur potentiel physique et mental. Préparations physiques intenses, stages de survie, simulations d’affrontements de haute intensité…etc. Tous les cas de figures sont étudiés dans tous les environnements possibles afin d’en faire une véritable force d’élite polyvalente et mortelle. Dans ce cadre, ils profitent de technologies de pointes et d’un suivi médical personnalisé pour s’assurer qu’ils atteignent leur plein potentiel physique. Finalement lorsqu’ils sont prêts, ils obtiennent leur première mission, sorte de baptême du feu qui conditionnera leur futur dans les rangs du Militarum.

Note concernant l’usage des drogues : Afin d’atteindre leur plein potentiel psychique, les adeptes suivent tous un traitement spécial qui se compose de diverses drogues et plantes toxiques. Ils appellent ce traitement « la voie de l’illumination », on le retrouve notamment dans l’eau et dans la nourriture consommée dans les forteresses-monastères. Les frères-chevaliers du Militarum utilisent aussi de nombreuses drogues de combat produites par l’Institut Asclépios notamment une sorte de méthamphétamine modifiée (Composant V) qui booste la concentration dans le feu de l’action et supprime les émotions inutiles comme la peur ou l’empathie.
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