20/06/2013
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[Cinéma] Estúdios Manaterra

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Les Studios Manaterra (Estúdios Manaterra)
Le cinéma milouxitan

Le studio de cinéma le plus prestigieux du Milouxitania est sans conteste les Studios Manaterra, du nom de leur créateur Eduardo Manaterra, qui fut l'un des pionniers du cinéma mondial (1887). Les studios sont réputés dans le monde entier par les cinéphiles, quoiqu'ils soient aujourdh'ui beaucoup moins présents que lors des débuts, à la suite d'une crise financière majeure dans les années quatre-vingt-dix qui faillirent mettre un terme à l'existence même du studio de production.


Ici seront postés certains films de cette chaîne de production cinématique.
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LE RELIGIEUX MALGRE LUI (Titre originel : Lo religiós malgrat el)


Inspiré d'une histoire vraie, ce film-documentaire bouleversant de Juan Coti raconte les aventures parfois choquantes d'un jeune homme nommé Charles de Castal. Il ne s'agit évidemment pas du vrai nom de celui a réellement vécu ses histoires, mais le reste est en grande partie vraie, tiré des témoignages du jeune homme aujourd'hui âgé de 26 ans.
Juan Coti, réalisateur milouxitan connu pour ses nombreux film-documentaires (il a notamment réalisé "Les baleines, un trésor maritime" ou encore "Le Milouxitania il y a 2000 ans"), est également un homme connu pour ses divers engagements, notamment en faveur de l'environnement et des droits humains. Ayant parcouru le globe pour analyser diverses sociétés, il en a fait beaucoup de reportages (le dernier gros succès étant ni plus ni moins axé sur les vies presque irréelles des Shuhs de Nivérée).
Ce documentaire est cependant d'une sujet tout nouveau pour ce réalisateur de 62 ans. En effet, celui-ci révèle, avec l'exemple de Prima, les horreurs que peuvent vivre des hommes et des femmes pour leur orientation sexuelle (le film révélant également la vie dans un pays complètement religieux).
En effet, celui qui se nomme Charles de Castal dans le film (le vrai nom du jeune homme ne sera pas révélé pour sa sécurité, ayant fui de Prima en toute illégalité et ayant commis des actes hautement répréhensible pour le pseudo-gouvernement de Prima), vit un véritable enfer. Issu d'une lignée noble quoique ni spécialement riche ni spécialement connu, le jeune homme, alors âge de 19 ans, voit son homosexualité malheureusement révélé à ses parents, lui qui cachait évidemment cette partie de lui, d'autant plus qu'il était promis à une jeune femme de 20 ans.
Sitôt sut, ses parents enragent et décident de l'envoyer à l'Eglise, annulant le mariage et décidant que leur fils devait purger ses pêchés en servant Dieu. De là, le jeune homme vécut des atrocités, jusqu'à ce qu'il rencontre une jeune femme, religieuse depuis longtemps malgré son jeune âge (21 ans), qui lui permit de s'évader vers le Milouxitania en empruntant la Travie.

Résumé détaillé

Nous sommes le 1er décembre 2004 dans une petite ville au sud de Prima. Charles de Castal, fils de Jean et Marie de Castal, est promis en mariage à la demoiselle Clothilde de Clotigny (nom inventé également), jeune femme âgée d'un an de plus que lui et qu'il n'a vu que rarement. Ce mariage permettrait aux deux familles de consolider leur pouvoir dans cette région du Sud assez éloignée du pouvoir royal et où les pouvoirs seigneuriaux se faisaient très sentir. Charles était destiné à devenir Seigneur de Castal. En épousant la fille des de Clotigny, il serait seigneur des deux territoires, ces derniers n'ayant aucun fils vivant.

Mais Charles détenait un secret honteux. Atroce. Un secret qui pourrait lui causer la vie, ou au moins une humiliation sans nom. Un secret qui jetterait le déshonneur sur la famille, un secret qui pourrait inciter ses parents à le renier. Il ne faudrait tout de même pas que le futur Seigneur de Castal soit... homosexuel.

Son père avait déjà remarqué ses manières parfois légèrement efféminées, quoique Charles ne soit pas ni trop coquet ni trop féminin, pas comme cet Antoine, roué de coups par des jeunes de son âge jusqu'à en mourir. Cet histoire avait beaucoup fait jaser. Pas à cause du meurtre d'un gay, bien évidemment, mais parce que le sang de la victime avait éclaboussé une échoppe qui avait passé des jours à tout nettoyer, le sang séchant rapidement sur les murs de pierre.

Mais Charles avait pris la nouvelle autrement. Pas que cela l'avait surpris, cela était courant dans ce pays, mais parce qu'Antoine était comme son petit ami secret. Ils se voyaient rarement, d'autant plus qu'Antoine n'était pas spécialement noble. C'était il y a trois mois, et seule la petite soeur de Charles savait pourquoi celui-ci était tombé dans une légère dépression, elle qui du haut de ses 7 ans était la seule au monde à avoir connaissance de l'homosexualité de Charles.

Malheureusement, le soir, le père de Charles parlait de sa forte voix du futur mariage de Charles. Cela l'enchantait. Et la petite soeur de Charles sortit la phrase qui allait changer sa vie :
"Mais Charles ne peut pas se marier à Clothilde ! Il aime pas les filles."
S'ensuivit ensuite une énorme dispute, au terme de laquelle Charles ne sortit pas sans quelques blessures, et le père, malgré les supplications de sa femme qui voulait en parler. Le réalisateur met en relief, au passage les inégalités hommes-femmes au sein de cette société sur-hiérarchisée.

Le père, très pieux mais surtout très défenseur des valeurs traditionnelles, prit donc la décision d'envoyer son fils à l'église, désirant que celui-ci répare ses pêchés avant de pouvoir retourner à la maison.

Charles fut donc envoyé à l'église communale. Bien évidemment, les religieux présents connaissaient la raison de sa présence et en profitèrent pour se moquer de lui à coeur joie. Mais Charles tenaient bon, malgré les blessures physiques et morales qu'il subit pendant presque six mois.

Au bout de six mois survint un événement terrible. Tout le monde savait que tous les religieux présents dans l'église n'étaient pas forcément de purs croyants, certaines venaient tout simplement pour manger, d'autres avaient été envoyés par leurs parents comme Charles. Et ce jour-là, un nouvel arrivant, nommé Pierre, fut présenté. Contrairement à d'habitude, l'on ne dit pas de quels crimes ce jeune homme devait répondre.

Le soir-même, Charles, jusqu'alors seul dans une chambre minuscule, apprit que le nouveau allait dormir avec lui. Charles s'inquiétait un peu, il aimait bien sa solitude, mais de toute façon cela n'allait rien changer. Au début, le nouveau ne parlait pas beaucoup. Puis un matin, très tôt, celui-ci demanda à Charles "Donc t'es pédé ?". Rien que ça. Charles ne comprit qu'à moitié, lui qui dormait encore. Mais tout à coup, il sentit les mains de Pierre l'agripper.

Le viol de Charles ne fut connu évidemment par personne. Celui-ci n'en parla à personne, ni même à lui-même. Jusqu'au jour où il rencontra Augustine, un jeune soeur de 20 ans. Celle-ci était à l'église depuis si longtemps qu'elle ne s'en souvenait même plus. Ils se lièrent d'amitié, difficilement car les rencontres entre hommes et femmes n'étaient pas très nombreuses. Mais un jour, Charles se confia à Augustine, qui en fit son complice... dans un vaste plan d'évasion qu'elle avait imaginé toute seule, mais irréalisable à elle seule. Cela faisait longtemps qu'elle rêvait de fuir vers un autre pays où elle ne serait pas obligé de porter ce châle et cette robe, de vivre une vie meilleure. Charles profita de cette aubaine pour sortir de cette situation horrible.

La suite du film-documentaire montre l'évasion réglée au millimètres des deux religieux, jusqu'à une frontière travienne peu gardée. La jeune femme, connaissant une cousine à Orbeuge, s'en alla pendant que Charles, qui rêvait de voir la mer, alla jusqu'à la ville milouxitane de Montanesca, sur la côte nord du Lidos.

Reportage bouleversant, ce film-documentaire raconte, avec un certaine dose de préjugés tout de même pour l'adhésion du public, comment être homosexuel peut s'avérer très compliqué dans de nombreuses parties du monde, et milite en faveur d'un monde meilleur.
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LE STRIPTEASEUR

Type de film : comédie

Du réalisateur nationalement reconnu pour ses films comiques à répétition Alberto Gonzalez, "Le Stripteaseur" est aux premiers abords une simple comédie composé des meilleurs acteurs comiques milouxitans qui fera rire un bon public. Mais celui-ci, comme on le verra dans le résumé, se veut aussi une critique de la condition féminine et du machisme.

Les deux acteurs principaux sont Atena Porticu, dans le rôle d'Ana, et Timeo de la Fontzul, dans le rôle de Brian. Au début, Ana n'est qu'une "simple" stripteaseuse travaillant le soir dans un bar pour adultes, après avoir travailler la journée dans un centre commercial. Elle doit malheureusement accumuler ces deux boulots plutôt mal rémunérés en raison de factures qui s'entassent. Mais un soir, Ana pète les plombs.

Il fallait dire que son "patron", Yves, était plutôt du genre machiste : un homme de 37 ans qui n'avait que peu d'intérêt pour ses filles et qui pouvait se montrer fort désagréable si celles-ci ne lui rapportaient pas assez d'argent. Et un soir, Ana, malgré un mal de ventre à cause de menstruations particulièrement douloureuses, se rendit au travail. Insatisfait de sa faible prestation, Yves la frappe et la vire.

Ana aurait pu essayer de revenir, c'est pas comme si elle était la première à qui ça arrivait. La plupart de ses collègues avaient été viré comme ça au moins une fois. Mais elle refusa.

Cependant, il fallait bien compléter les faibles revenus de son boulot à temps partiel au centre commercial. Elle fit donc partenariat avec un homme, rencontré quelques jours plus tôt au bar. En ayant discuté avec lui après sa soirée, elle sut que l'homme en question (le fameux Brian), traînait beaucoup au bar sans cependant payer. En effet, il était encore plus fauché qu'elle et était dans une véritable dépression.

Ils décidèrent donc, après plusieurs échecs, de former leur propre... bar pour adultes. Mais les rôles furent inversés. Il n'était plus question pour Ana de danser en sous-vêtements autour d'un poteau pour les beaux yeux de mecs pervers qui ne rêvaient que de la toucher. Brian était plutôt bel homme : du haut de ses vingt-trois ans, il mêlait corps jeune, belle musculature et regard profond. Bref, tout pour réussir.

Seul problème : Brian n'avait jamais fait une chose pareille ! Et il ne suffit pas d'être "beau" pour satisfaire des clientes (voire parfois des clients gays, donnant lieu à des scènes des plus comiques, l'acteur étant gay mais le personnage hétérosexuel), des clientes donc parfois rigoureuses. C'est donc à un véritable apprentissage auquel se livre Ana pour montrer à Brian comment s'y prendre.

Le film se termine par un "traditionnel" baiser si nous osons dire entre les deux protagonistes.

Ce film se veut donc à la fois comique (enfin, passé les dix premières minutes), et aussi accusateur. Au-delà des simples violences faites aux femmes, le réalisateur voulait pointer du doigt un machisme encore prégnant chez certains, et cette impression qu'ont certains d'être supérieurs aux femmes. Pour les observateurs, vous remarquerez que malgré la forte présence indirecte du sexe, jamais l'on aperçoit un acteur ou une actrice complètement dénudée, afin de, pour citer la réalisateur "ne pas dévier du sujet principal".
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