12/08/2013
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[GÉNÉRAL] Xinemane

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Généralités :



Nom officiel : Iro no ryoiki - Territoire des couleurs - 色の領域
Nom courant : Xinemane
Gentilé : xineman (aussi bien au masuclin qu’au féminin)

Inspirations culturelles : Chine Impériale, Hong Kong, Macao, Taiwan
Situation géographique : Lien carte externe.

Langue(s) officielle(s) : Xineman (chinois), Ylmasien (japonais)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Jinuien (coréen), Vomogorou (russo-aïnou)

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : L'eau coule, la fleur s'épanouit. - 水流淌花開
Monnaie nationale : Flairy

Capitale : XineShoudu, littéralement Capitale des Xine

Population : 11.500.000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Si certains textes mentionnent l’existence d’une dynastie impériale ayant dominé le monde cathayen dès le IIIe millénaire av. n. è, les sources scientifiques, en particulier historiques et archéologiques, ne se montrent certaines qu’à partir du VIIIe siècle av. n. è. À cette période du début de “l’histoire cathayenne”, naît un certain nombre de royaumes, dont celui de Jin, fondé dans la seconde moitié du siècle durant une époque tumultueuse caractérisée par un phénomène de guerres incessantes entre plusieurs clans rivaux, puis États rivaux du Nazum central, des bords de la Mer d’Azur à ceux de l’Océan des Perles. Jin, situé dans une région fertile sur les rives orientales, attira rapidement l'attention des États voisins en raison de ses ressources abondantes, de son emplacement stratégique et de sa population laborieuse. Parmi les puissances régionales de ce monde cathayen, le royaume Ushong se distingua. Le royaume entreprit une série de campagnes militaires pour étendre son territoire. Jin devient rapidement une cible de choix. Les batailles acharnées qui s'ensuivirent finirent par aboutir à la première conquête de Jin par Ushong, puis à l’établissement de l’Empire Ushong.

Sous la bannière de l'Empire Ushong, Jin prospéra. L'empereur entreprit d'importantes réformes administratives et économiques dans la région, apportant la stabilité et la prospérité. Les infrastructures furent développées, les routes commerciales furent améliorées, et la culture de Ushong s'enracina progressivement à Jin. Cependant, l’'Empire Ushong fut affaibli par des luttes de succession et des tensions internes. Au VIe siècle de n. è., l'Empire Ushong s'affaiblit, laissant derrière lui un vide de pouvoir dans ses régions périphériques, anciennement des royaumes conquis. De par les influences de l’Empire Ushong sur la région de Jin, celle-ci adopta dans l’ordre le taoïsme, le confucianisme, le légisme et le bouddhisme mahāyāna

Le royaume de Jin, profitant de la recentralisation de l'Empire Ushong sur sa région historique, fit donc sécession à l’image d’autres États périphériques. Ce fut, entre les VIe et IXe siècles, une période marquée par des luttes de pouvoir (batailles, révoltes de palais, assassinats, etc) entre les différentes factions locales qui aspiraient à former la nouvelle dynastie de Jin. Néanmoins, le royaume de Jin réussit à maintenir son indépendance pendant plusieurs siècles, plus sûrement encore avec l’établissement de la dernière dynastie régnante de la période, la maison Teng (XIe - XIVe). En dépit des divers troubles et changements de dynastie royale, Jin connut une période de prospérité culturelle et économique durant ses premiers siècles d’autonomie politique. Les arts, la philosophie et la littérature florissèrent, et la région devint un important centre d'échanges culturels. Cependant, les conflits internes et les menaces extérieures restaient des défis constants. Le nouveau royaume de Jin vit une véritable révolution spirituelle avec le développement du bouddhisme chán et l’arrivée légendaire du Bodhidharma depuis le Nazum occidental, puis à la transmission de ce courant bouddhique en Ylma où il devint le bouddhisme zen.

Au XIV siècle, l’invasion des anciens territoires de l’Empire Ushong par le clan Xin fut un tournant majeur pour la région et le monde cathayen plus globalement. Après avoir affirmé leur droit au Mandat Céleste et à l’Empire Ushong en prenant la cité de Beiyfon et en renversant la dynastie régnante des Wong, la nouvelle dynastie, originaire du sud-est nazumi, se lança dans la conquête des royaumes périphériques, anciennement dominés par l’Empire Ushong, dont le royaume de Jin. Contrairement à la première conquête du royaume oriental, la dynastie régnante de Jin, la maison Shun, fut complètement décimée par les envahisseurs après plusieurs refus de reddition. Malgré un large remplacement des élites locales par des membres ou serviteurs du clan Xin, qui donna notamment le surnom de Xineji ou Xinemane à la région, de nombreuses révoltes, souvent paysannes mais aussi bouddhistes, éclatèrent. Aussi tôt une révolte étouffée, une autre s’embrasait et prenait la place de la précédente, produisant ainsi un jeu du chat et de la souris entre les autorités impériales et les insurgés locaux. Profitant d’une énième période de replie sur lui-même de l’Empire, une autre puissance, émergente du fait d’un accroissement soudain du commerce et des voies maritimes, se tourna vers la région avant de s’en accaparer la région. Cette puissance, c’est bien sûr l’Empire Burujoa.

Mentalité de la population :

Les xinemans n’ont pas toujours une très bonne réputation dans l’Empire, ainsi il leur est reproché un certain conservatisme, notamment sur le plan sociétal toutefois pas aussi exacerbé qu’au Vomogorod. Il leur est également reproché une trop grande fierté régionale, au détriment de la fierté impériale, toutefois le Xinemane est, proportionnellement, la région la mieux représentée dans l’armée, les xinemans représentent 15% de la population impériale contre 27% des soldats impériaux. Ils sont également réputés moins chaleureux que ne peuvent l’être les tairopototïotes ou les ylmasiens.

Toutefois, ils sont réputés et respectés pour leur capacité de travail, leur dévouement et leur respect de la hiérarchie. Il arrive que des entreprises, et même parfois des organisations publiques, organisent des concours de productivité entre des employés ylmasiens, xinemans et jinuiens et priorisent leurs recrutements selon les résultats de ces concours. Ces concours sont toutefois juridiquement interdit après une plainte pour “discrimination régionale” déposée en 1998 par le Comité des Préfectures de Cendane, qui a obtenu gain de cause. Même si contrairement aux clichés qui ont la peau dure, de nombreuses études scientifiques et universitaires ont montré que ce sont les cendanais, et plus particulièrement ceux aux origines germaniques, qui sont les plus productifs, à condition équivalente, de l’Empire. Cela peut être expliqué par la “culture de la présence” très forte au Nazum ou la quantité de travail et les heures passées au bureau sont plus importantes alors qu’à Cendane c’est la rapidité d'exécution qui est recherchée. Le phénomène du “décrochage cendanais”, c'est-à -dire la déconnexion totale en dehors des horaires et des lieux de travail, est également mis en avant, favorisant la concentration par la suite, souvent opposé au “présentéisme nazumi”.

Ils sont également très réputés pour leur capacité de réflexion, une bonne partie de la pensée burujoise ancienne et contemporaine est xineman et les universités du Xinemane sont de plus en plus réputées.

Enfin, les xineman sont réputés pour leur simplicité, leur hygiène de vie et leur attachement viscéral à l’Empire, malgré leur fort attachement régional.

Place de la religion dans la société :

La principale religion au Xinemane est l’Hanaoïsme qui s’est progressivement installé et étendu par la colonisation burujoise. Il convient de noter que bien d’origine ylmasienne, l’hanaoisme a intégré de nombreux rites et légendes xineman. Des dieux majeurs ylmasiens, comme Tian dieu du ciel et des éléments, Feng Po Po maîtresse des vents et même Yu Huang, “roi” des dieux.

Les recherches spirituelles, théologiques et scientifiques sur l’intégration de ces dieux ancestraux, originaires du Royaume Jin ou de l’Empire Ushong sont nombreuses et ont formulé de multiples théories.

Une des premières théories, formulée dès les années 1600 par des moines professeurs du Grand Temple de Karaimu est avant tout une vision utilitariste de ces dieux. Il n’y aurait pas eu de dieu véritablement chargé de ces fonctions dans les cultes ylmasiens, puisque le besoin ne se faisait pas sentir. Mais les grandes épopées navales burujoises poussèrent nombre d’entre eux à prier un ciel clément ou un vent favorable. La colonisation du Xinemane, et l’appropriation de sa culture par les colons ayant lieu de manière concomitante aux grandes expéditions navales, les marins explorateurs se seraient tournés vers ces dieux nouveaux, et non existant dans la culture ylmasienne, et les auraient ensuite répandus en Ylma Jinu.

Une autre théorie est une théorie plus politique, elle a été formulée à la fin du XIXe siècle par des historiens de l'Université Impériale du Xinemane. Selon cette théorie, l’Empire Ushong ayant eu un très grand aura dans tout le Nazum, nombre de pays de l’époque essayèrent de s’approprier son héritage et sa culture pour rayonner autant que lui. Le jeune Empire Burujoa en fit de même lors de la colonisation de l’ancien Royaume Jin et s'appropria au maximum la culture, les attributs et les marqueurs religieux Ushong dans le but de récupérer l'aura de l'ancien empire.

Bien que le polythéisme animiste et chamanique ymlasien que l’on nomme hanaoïsme ait influencé la région du Xinemane en intégrant ses dieux tout en adaptant ses croyances, le Xinemane a aussi joué une forte influence sur Ylma puis, sur le temps long, sur tout le monde Burujoa. Ainsi, naît au Ve siècle sur le territoire, influencé par le mahāyāna, le courant bouddhique dit du “chán”, parfois traduit par “méditation silencieuse”. Celle-ci insiste particulièrement sur l’accession à l’expérience directe de l’Éveil par la méthode jugée la plus simple et la plus efficace possible, la méditation assise. Aussi influencé par le taoïsme du monde cathayen occidental, le chán est doucement implanté en Ylma puis en Jinu entre le VIe et le XIe siècles où il fut respectivement nommé “zen” et “son”. Sa philosophie forgea une esthétique et des pratiques qui donnèrent entre autres l’architecture et les jardins les plus populaires d’Ylma-Jinu, ou encore les arts de la cérémonie du thé et de la calligraphie. Le courant est aussi caractérisé par une lignée de patriarches, encore bien établie aujourd’hui au Xinemane, bien que le courant ait connu de plus grands succès au-delà de la région, notamment en Maronhi où se développèrent des monastères dans la forêt vierge.

Sur la société xineman, le chán joue un rôle moins perceptible qu’en Ylma ou en Maronhi. Moins visuel car ayant moins influencé les traditions architecturales et artistiques de ces régions, le courant a demeuré et demeure encore comme l’influence morale, éthique et spirituelle la plus prégnante. Enfin, ce bouddhisme chán ne s’oppose, comme ailleurs, aucunement aux croyances et rites locaux, qu’ils soient polythéistes, animistes ou chamaniques ; plus difficilement avec les communautés de religions abrahamiques. Comme partout dans le monde Burujoa, l’éthique du chán se marie avec les croyances locales, souvent vides d’enseignements moraux. Il est important de garder en tête la division qu’il existe pour de nombreuses sociétés nazumies entre éthiques et croyances, bien que les éthiques soient également porteuses de croyances, ne s’opposant généralement pas aux autres croyances locales. En ce sens, l'éthique se réfère aux principes moraux et valeurs bouddhistes qui guident les actions et les comportements des individus dans le contexte de leur pratique religieuse. Elle est étroitement liée aux croyances et aux enseignements religieux, et vise à promouvoir une conduite morale et vertueuse en accord avec ces principes. Les croyances, quant à elles, font référence aux convictions et aux doctrines auxquelles adhèrent les individus dans le cadre de leur pratique religieuse liée à l’hanaoïsme ou autres. Ici, elles incluent des croyances sur l'existence de forces spirituelles, de divinités et autres concepts liés à la cosmologie.
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Subdivisions :



Tout d’abord, l’instance suprême de la politique du Xinemane est le Département Impérial du Xinemane, autrefois très puissant et dirigeant de manière presque totale le Xinemane.

Comme les 4 autres régions de l’Empire, l’instance locale suprême est le Comité des Préfectures, composé des représentants des 9 préfectures régionales et présidé par une personne qu’ils ont eux même élus. Il faut tout de fois comprendre que cette élection n’est pas libre, les représentants élisant dans la plupart des cas un des leurs, sur proposition de l’administration impériale de Karaimu, un candidat fantôme est également toujours présent. Il arrive toutefois à de très rares exceptions que les représentants n’élisent pas le choix de l’administration centrale, ce qui était courant durant la régence. Actuellement, le Comité est présidé par Shuang Yin, ancienne représentante de la préfecture de Nanqiu. Comme dans les autres régions, le Comité des Préfectures est chargé de coordonner la politique régionale, d’assurer un dialogue permanent entre les préfectures, de promouvoir nationalement et internationalement la région, de représenter la communauté xineman…

Ensuite, la division territoriale est classique aux autres régions avec l’échelon de la Préfecture, ou qū, en version locale.

Le Xinemane compte 8 préfectures dites de “droit commun” et une préfecture “spéciale”, c'est-à-dire que les compétences des municipalités, du Comité et du Département peuvent être exercées par la Préfecture, après demande auprès de l’empereur et approbation de ce dernier par décret.

Les préfectures de droit spécial sont les suivantes :
50914 : Sin-Gye
51110 : Tan-Nan
51109 : Su-Wei, Handan
50717 : Qi-Shan
50519 : Mi-Zhong, Yuyang
50520 : Tsen-Dong
50323 : Nanqiu
50517 : Schangdang , Azura
Comme le veut la coutume, la plus grande ville de la préfecture est inscrite à côté du nom de la préfecture, qui porte le patronyme de sa capitale.

La préfecture de droit spécial est Xine-Shoudu.
Ce statut de préfecture de droit spécial a été créé par décret impérial en 2007, quelques temps après la création du Grand Karaimu, pour permettre aux capitales régionales, Burugrad et JinCity, ainsi que les grandes villes de BongDang et Souhoro, de pouvoir disposer des mêmes outils que la capitale impériale et éviter des distorsions, notamment en matière de politique économique entre les grandes villes burujoises.

L’organisation actuelle des préfectures remonte à 1867 et la réforme territoriale de l’empereur Hitoshi. Chaque préfecture porte le nom de la ville où est situé le bureau préfectoral impérial, on parle alors de “capitale préfectorale" qui était la plus grande ville de la préfecture en 1867. Cependant, il arrive qu’aujourd’hui une autre ville soit plus grande que la capitale préfectorale, on parle alors de ville préfectorale, on trouve souvent une annexe du bureau, aujourd’hui pour les mettre en évidence leur nom est mis entre parenthèses à côté de celui du nom de la capitale.

Initialement, la création des préfectures était avant tout à destinée géographique, pour faciliter la localisation des communes sur les cartes et fixer définitivement les limites de chaque commune. Ensuite, au début du XXe siècle, le renforcement de l'administration impériale a conduit à créer les capitales préfectorales, la première étant Schangdang en 1908 et la dernière Mi-Zhong en 1932. Au fil des années, ces simples bureaux qui servaient uniquement à appliquer la politique de Karaimu se sont mus en petite administration décentralisée gérant les affaires courantes de la préfecture, mais toujours sous la tutelle de l'administration de Karaimu. Depuis 1980, chaque préfecture est dirigée par un “Représentant préfectoral” nommé pour 3 ans par l’empereur et aux compétences relativement limitées, il dirige avant tout l'administration selon les ordres des départements de Karaimu. Leurs compétences sont ainsi la distribution des aides sociales, l’élaboration de la stratégie préfectorale, la coopération entre les communes, l'entretien des établissements impériaux, sauf dans les villes préfectorales et les capitales… Le délégué préfectoral nomme aussi les délégués des bourgs.
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