08/06/2013
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Index du forum Continents Eurysie Fortuna Empire de Lykaron - Région d'Ascalonie

Lykaron

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Généralités :



Nom officiel : Basileía Lykharonion - Empire de Lykaron
Nom courant : Lykaron - Despotat de Lykaron
Gentilé : Lykaronien - Lykaronienne

Inspirations culturelles : Byzance - Empire de Trébizonde - Saint Jean d'Acre - états croisés
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Grec, Latin, Fortunéen
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Français, Arabe, Occitan, divers autres dialectes et langages locaux

Drapeau :
Drapeau
Le gonfalon impérial se nomme le Luminoion, insistant sur la place central du Soleil comme emblème de l'Empire en lieu et place du traditionnel Aigle Bicéphale, illustrant ainsi dans sa symbolique une position dites de "porteur de lumière" siégeant dans les cieux et illuminant de sa grâce et de sa bienveillance le monde terrestre, renvoyant inévitablement aux prérogatives impériales qui sont de facto accentués par les teintes pourpres siégeant au coeur du drapeau. Les branches d'oliviers cerclant le Soleil incarnent pour leur part la Pax Lykaronia, version réadaptée et réutilisée du concept de Pax Rhêmia suggérant que l'Empire est garant de la paix entre les peuples et les individus. Les couleurs écarlates associés aux divers motifs complexes et "exotiques" dispersés ci et là sur le reste de l'enseigne sont empruntés, pour ne pas dire appropriés d'autres cultures afin d'illustrer l'universalisme, le cosmopolitisme et surtout la vocation à s'étendre au delà des différences culturelles et religieuses qui séparent les peuples.


Devise officielle : Nos bienfaits sont connus de Rhême jusqu'à Beiyfon
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Le Dorimé d'Or et la Lyre Fortunéenne

Capitale : Lykaron
Population : 10 133 021 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

L'héritage de Rhême est assurément l'une des choses les plus sujet au contentieux en ce bas monde, opposant de multiples organismes, institutions et autres groupes d'intérêts à travers l'histoire et ce même encore de nos jours, cela tant les enjeux de ce dernier sont important tant pour le prestige que la mémoire et même au delà, la continuité d'un rêve, d'un idéal, la succession d'un empire millénaire qui fut autrefois au centre de tout et changea à jamais le monde connu de son époque. Lykaron est certainement l'un des exemples les plus édifiants de cette quête en apparence insensé, vestige d'une ère désormais révolue, à cheval entre l'ancien et le nouveau, perpétuelles contradictions, cette métropole dont les maîtres se revendiquent comme les véritables héritiers de Rhême, en opposition direct avec Théodosine depuis plusieurs siècles désormais incarne ainsi un microcosme sans égal autour de la Leucytalée.

Colonie des Hellènes de par delà l'océan durant l'antiquité, Lykaron situé à la pointe occidentale de l'imposante baie du centre nord afaréen s'est très vite imposée comme un port ainsi qu'un carrefour commercial stratégique dans la région, permettant aux flux divers d'aller et venir avec aisance afin de gagner autant ses homologues situés tout autour de la Leucytalée que de vomir et aspirer mille et uns biens à l'intérieur de l'Afarée. Prospère et puissante, la cité a développée son influence au delà de ses frontières, établissant son hégémonie directe sur la péninsule d'Ascalonie, un territoire aux reliefs inégaux voyants des plaines et terres propres à l'agriculture le long de la plupart des côtes côtoyer un ensemble varié de montagnes, collines ainsi que de vastes plateaux au centre du territoire offrant une latitude défensive des plus appréciables autant que des sites d'élevages de bétails de choix ainsi que d'immenses ressources minières dissimulés à même la roche, la richesse de ce maigre bout de territoire se voyant compléter par les arpents des reliefs adaptés à la viticulture et qui font encore aujourd'hui la réputation des lieux notamment par leur cépage le plus célèbre qu'est l'Hypocras d'Ascalonie.

Ce que les Hellènes ont crée, Rhême l'a fait atteindre des sommets, gagnant la ville et ses territoires par mariage stratégique, sa fortune et ses forces armées compétentes adjointes d'innombrables mercenaires venues chercher la gloire et la richesse ont permis à l'empire des décennies et siècles durant de disposer d'une place forte clé afin de maintenir une influence forte dans la région et contrôler avec rigueur et panache l'est Leucytaléen. Les grandes invasions ayant tentés de renverser Lykaron se heurtant ainsi plus d'une fois aux multiples forteresses habilement bâtie sur des sites clés afin de barrer toute entrée depuis le continent aux zones les plus vulnérables. Au moyen-âge et avec l'évolution du rapport de force ainsi que l'émergence de nouvelles puissances et rivaux, la tendance se renverse peu à peu et la Cité tend à s'essouffler, accablée dans le même temps par des troubles intérieurs et une corruption insidieuse menant de fil en aiguille à une situation de crise d'ampleur ayant manqué de voir la péninsule mis à feu et à sang si ce n'était pas pour une intervention miraculeuse. Les croisades, lancés depuis l'occident à l'appel de la Catholagne ont apportés avec elles leurs lots de malheurs et notamment des dépendances forcés à l'assistance du coeur du monde Catholan, des Fortunéens, des Landrins, des Gallésans et ainsi de suite, mais aussi leurs bienfaits, à savoir négociants avides de tout ce qui émergeait de la cité, ainsi que les chevaliers croisés décidés à protéger ce port clé permettant aux flottes et osts de gagner la Terre Sainte plus à l'est avec une base arrière proche solide.

A l'aube de l'ère moderne toutefois, le destin et la fonction de Lykaron change radicalement, la déliquescence et plus largement la décadence exacerbée de l'Empire de Rhême voit l'émergence d'une grave crise de succession où de multiples prétendants revendiquent simultanément le trône aux quatre coins de la nation, la chose dégénérant bien assez vite en une guerre civile majeure. La Dynastie Crysionos, Despotes de Lykaron depuis l'avènement du règne impérial sur leur ville, de par des liens du sang fort avec les empereurs d'antan et actuels sont naturellement des candidats de premier choix qui n'ont pas hésité un seul instant à faire valoir leurs droits "incontestables", n'hésitant pas par ailleurs à s'associer à des ordres de chevaliers croisés demeurant sur leurs terres ainsi qu'aux républiques marchandes eurysiennes afin de compenser un manque flagrant de soutient parmi la noblesse impériale ayant préféré en majorité se diviser derrières d'autres prétendants et l'occupant de Théodosine de l'époque. Les campagnes entreprises pour s'emparer de la capitale ont toutefois bien vite tournées court suite à des séries de décisions calamiteuses ainsi que des concours de circonstances imprévisibles. Finalement, l'association de Théodosine avec la république Landrine afin d'obtenir le soutient de sa flotte offrit une voie royale aux forces impériales "légitimes" vers Lykaron. Comble de l'ironie toutefois, nul siège ni invasion n'advinrent jamais et pour cause, en désespoir de cause les Crysionos en appelèrent aux éternels rivaux Landrins, n'hésitant pas à promettre monts et merveilles et privilèges à ces derniers, à savoir les Doges de Fortuna qui ne se firent pas prier pour saisir une excuse et des présents présentés sur un plateau d'argent, déclenchant ainsi ce qui fut connue comme la Troisième guerre du Ponent qu'ils remportèrent haut la main, marquant la destruction de la république de Léandre, l'échec des ambitions impériales de Rhême sur Lykaron et la "subordination" économique dans un premier temps du despotat à la Sérénissime.

Pour autant, les Despotes n'ont pas démordu quand à leurs prétentions et avec le soutient tacite des Doges ont proclamés l'avènement de l'Empire de Lykaron, le seul et véritable héritier de Rhême n'en déplaise à la concurrence de Théodosine ou d'ailleurs, cimentant ainsi une rivalité multi-centenaire avec cette dernière. Avec le soutient de l'Armada Fortunéenne, ils purent par ailleurs agrandir leur domaine en ajoutant les îles de Caspary dans les années qui suivirent (Proche du Novigrad) et de Keon (Est de Théodosine) bien plus tard en jouant habilement de l'ire des notables locaux envers Théodosine afin de rallier à leur camp l'ensemble de l'île sans trop d'efforts. Ceci dit, aucune nouvelle campagne terrestre, ou invasion navale ni même quelques intrigues et complots que ce soit contre le coeur battant de l'Empire Rémien ne connu de succès même si certains manquèrent de peu une réussite flagrante.

La dépendance croissante de Lykaron et ses possessions à la République Fortunéenne persista au cours des siècles et finalement acta une "union" sous certaines conditions des deux états au cours du XVIIIe siècle, faisant que "l'Empire" s'il existait encore plus ou moins en conservant une autonomie conséquente intégrait toutefois la République Fortunéenne officiellement, déléguant ainsi certaines prérogatives à la Ville qui sombre tout en engageant des réformes de fonds dans bien des domaines afin d'accorder certains violons et s'harmoniser de facto avec les exigences qu'une telle union commandait. Au XXe siècle, les réformes profondes entamés par les Doges à l'échelle de la République toute entière virent Lykaron mimiquer à un certains degrés ces dernières tout en permettant ironiquement au Despote de regagner un grand nombre de pouvoirs directs ou indirects. De facto de nos jours, l'Empire de Lykaron persiste à clamer haut et fort être la véritable continuité de Rhême, abusant cordialement du parapluie républicain afin de se protéger de quelques retombées que ce soit. Pour autant, au delà d'être un théâtre de marionnettes à la botte des Despotes, subordonnés à la complaisance des doges, l'Ascalonie a su au cours des siècles derniers largement mettre à profit les nouvelles technologies et révolutions industrielles afin de s'enrichir et prospérer à nouveau comme aux temps jadis.

De facto, si l'industrie locale demeure assez maigre et extrêmement spécialisée, compensant dans la foulée avec des importations conséquentes dans le secteur secondaire, la cité même de Lykaron de par ses millions d'habitants à immensément développée ses structures afin de s'imposer comme une métropole régionale rayonnante, brillant par ses secteurs tertiaires en constantes progressions. Toutefois, la force du territoire n'a eut de cesse de demeurer dans ses racines et c'est bien via les secteurs primaires, notamment miniers et des richesses sousterraines importantes incluant notamment divers métaux ainsi que des sites de terres rares d'une part. Mais aussi agricoles, avec une industrie viticole présente largement sur les îles de Caspary et Keon, ainsi que sur les arpents des reliefs d'Ascalonie se voulant extrêmement développée encore à ce jour et constante croissance, associée à l'élevage intensif de bétails, que l'Empire se gorge de richesses, subvenant à ses besoins dans une certaine mesure tout en exportant d'importants surplus à l'étranger, usant tantôt de l'entité supérieur république comme d'un intermédiaire et parfois dans certains cas en usant de privilèges accordés afin de commercer directement en outrepassant la Ville qui sombre.

Mentalité de la population :
[à venir]

Place de la religion dans l'État et la société :
Orthodoxie d'état subrogé au Patriarcat de Lykaron ainsi qu'au Basileus.

[Plus amples détails à venir]


Politique et institutions :



Institutions politiques :

"L'Empire" de Lykaron, est très souvent considéré par les experts et observateurs géopolitiques contemporains comme une curiosité sans égale, une authentique anomalie dans le paysage régional du Levant autant que de manière générale au sein des différents modèles politiques pouvant exister. Dans les faits, le Despotat se revendiquant de la dignité impériale est un état bâtard et divisé intérieurement dans sa stratégie existentielle sur le plan purement structurel et politique, à la fois tiraillé entre les vieux usages et les traditions hérités de la Rhême antique puis de sa version médiévale, mais aussi infusée pour ne pas dire influencé à grand degré par le modèle républicain et la démocratie Fortunéenne qui au fil du temps n'a cessé de gagner du terrain. Ceci saupoudré par une touche non négligeable de vestiges des états croisés voisins qui ont eut eux aussi leur mot à dire à un moment donné de l'histoire. Un imbroglio autant culturel qu'administratif qui semble fonctionner tant bien que mal en l'état et ce aussi surprenant que cela puisse paraître, sans que le pouvoir central Fortunéen auquel le territoire est officiellement rattaché et dépend, n'ait à intervenir réellement de façon explicite et poussé.


Basileus / Basilissa Autokrator (Autoproclamé) - Despote (Officiellement) : Fonctionnant dans les faits comme une monarchie héréditaire par primogéniture cognatique (Les femmes héritent sur un pied d'égalité avec les hommes, et en l'espèce le premier ou la première née), les pouvoirs du tenant autrefois absolus et couvrant l'ensemble des domaines d'action ont lentement péréclité avec le temps et ont été partiellement dévolus en ce qui concerne le législatif et le judiciaire. De facto, le ou la Despote s'ils peuvent toujours émettre des décrets et des ordonnances impériales faisant théoriquement acte de loi peuvent voir ces derniers être outrepassés par leur écclésia, limitant durablement leur capacité à faire de l'ingérence dans le domaine légal mais étant ironiquement contrebalancé par un véto absolu ne souffrant aucune contestation qui bien qu'il soit rarement employé demeure un outil extrêmement puissant à disposition des souverains de Lykaron et ironiquement inspiré et détourné des usages fortunéens. Concernant la Justice, le monarque est dans la théorie le garant de l'ordre ainsi que de l'équité et peut dans des cas de haute gravité ou concernant des actes de Trahisons, de sédition ou d'ingérence prendre le pas et rendre justice en sa cour, le reste du temps et notamment en ce qui concerne le droit commun, la fonction et le rôle ont été dévolus aux Justicars impériaux, les magistrats en charge du domaine. Au delà de ça, le maître de Lykaron reste la tête de file de l'exécutif local sur lequel il a toute latittude de procéder comme il l'entends même s'il doit tout de même dans une certaine mesure rendre des comptes au Doge de par les traités d'union existant. Au delà de ça, il dispose d'une "armée" locale, le Tagma Lykaronide qui bien que affilié à la Légion Fortunéenne est dans les faits sous le commandement du Despote.

Ecclésia Lykharonion - Assemblée à deux chambres : Si "l'Autokrator" est le visage de Lykaron, l'Ecclésia est alors son poumon, un poumon de surcroît jeune et dynamique. En effet, si les organes de conseil et de législation propre à l'administration Lykaronienne ne sont en rien une nouveauté, la forme actuelle et notamment le nom de ce dernier sont très récent et n'existent en leur état que depuis moins d'une siècle. Ainsi Lykaron avant les années 40 - 50 ne disposait guère plus que d'un sénat où siégeaient des magistrats ayant achevés leur carrières, des aristocrates aux lignées longues et prestigieuses et des commandeurs et autres représentants des seigneuries et autres ordres croisées présent sur les terres depuis des siècles. Rongé par la corruption, le népotisme et l'immobilisme latent, ce dernier a toutefois été grandement épuré avec les grandes réformes républicaines qui ont eut des effets et une influence certaine sur le Despotat, les prérogatives sénatoriales ont ainsi été limités et les accès à ce dernier ont été élargis de tel manière à ce qu'il officie comme une chambre haute ne pouvant que retoquer dans une certaine mesure ou confirmer les textes votés dans la basse chambre. L'Agora, du nom donné aux places publiques des cité grecques de l'antiquité, a tiré son inspiration des cortès fortunéen tenus à travers l'ensemble des territoires de la République hors de métropole et constitue ainsi une assemblée locale d'élues disposant d'un mandat de cinq ans octroyés par les bons sujets de Lykaron afin d'avoir une représentation concrète au delà du Trône dont les priorités ne sont pas toujours celles du petit peuple. Si dans les faits, les corpus généraux Fortunéen priment toujours et ne peuvent être outrepassés, cela permet toutefois de légiférer à des échelles locales sur des priorités impactant de façon concrète les habitants de Lykaron, de surcroit, les privilèges de la constitution fortunéenne octroient aux représentants des cortès, et donc de l'Agora, la possibilité de réaliser des plaidoyer au sénat républicain dans le cadre de certaines lois jugés litigieuse ou dommageable à une échelle locale.

Le sénat se compose de 50 à 100 sièges en fonction des entrées et des sorties (Par décès des tenants ou par renonciation à un siège)

L'Agora se compose de 300 sièges ainsi qu'une d'une position de Tribun de la Plèbe élu en interne et faisant office de voix impair afin de trancher en cas d'égalité gênante.


Le Praitório - Praetorium - Prétoire (Justice) : Si le Despote dispose sur le papier d'une prérogative sur les affaires judiciaires, il n'intervient dans les faits que très rarement, le plus généralement de ces cas étant lorsque cela le concerne directement comme dans le cadre de tentatives d'assassinat ou de trahison vis à vis de "l'Empire" qui se traduit par des cas "d'intelligence avec une fausse Rhême". Communément, la justice et notamment la capacité à rendre la justice est ainsi dévolu aux Prêteurs qui font office de Hauts-juges usant par la suite d'édiles comme subordonnés afin d'officier, ces derniers mimiquant entre autre le conseil des dix fortunéens sont au nombre de 8 dont l'un d'entre eux étant le "Minister Justikar" du Despote. Particulière est leur mode de nomination toutefois car si ces derniers sont nommés par le Trône de Lykaron à vie, ils doivent toutefois être approuvés "pour la forme" par l'Ecclésia, bien que cette dernière ne puisse rejeter celle ci et n'émette que des "objections" potentielles, MAIS doivent recevoir l'aval du Conseil des Dix. Ironiquement dans la curieuse continuité, ces derniers rendent des comptes au Despote mais aussi aux Dix, ce pour des questions de sémantiques légales dit-on. Dans les faits, cela permet surtout à l'organe de louvoyer entre les influence en fonction du temps et de choisir l'avis qui l'arrange afin de faire valoir certains points, ce qui peut autant être un avantage en termes "d'indépenance" qu'une plaie et un casse-tête juridique posant bien des soucis de temps à autres.

Principaux personnages :

Irene IV Crysionos Autokrator, Basilissa et Despote de Lykaron ainsi que Patricienne Fortunéenne,
Théodose Kheonion, Basileus et Despote Consort,

Basileus et Basilissa
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