L'économie Frahaie se distingue par son importante diversité. Le pays étant très fédéralisé, chaque terre, province et commune se sont spécialisées dans un certain secteur d'activité en fonction des besoins de la population locale et des possibilités offertes par le territoire.
L'adoption d'une politique ultralibérale dès le début de la seconde moitié du XXe siècle a accéléré le développement économique du pays, donnant de plus en plus de pouvoir aux entreprises.
Diagramme du PIB du Frahaïvet
Secteur primaire :
Le secteur représente plus de la moitié du PIB du Frahaïvet. Cela est dû aux nombreuses ressources que son territoire peut offrir et à la culture Frahaïe.
Les côtes de la Manche Blanche permettent la pêche de saumons blancs, de harengs, de morues, d'huitres, de moules et de turbots. Cette pêche se concentre surtout au nord, entre la Capitale et Kerk. Bien qu'il y ait de la pêche au sud, celle-ci est moins développée et plus récente. Ces activités, comme toutes les activités du secteur alimentaire, laisse une grande place aux pratiques culturelles. Cela a pour effet de baisser la productivité, mais d'augmenter nettement la qualité et la réputation des produits. On peut trouver 18 ZAR (Zones d'Appellation Reconnue), dans les mers nationales, dont la très réputée Côte de Sitensfrieg au nord de Kerk reconnues pour la pêche de harengs, la préparation de celui-ci est aussi protégée.
L'élevage est principalement concentré autour de la production de viande bovine, de lait et de fromage de chèvre. Les zones les plus importantes dans ces productions sont le sud des Terres de Pryvnista pour les bovins et le centre du pays dans les hautes montagnes pour les chèvres. Cependant, de nouveaux types d'élevages sont apparus, comme celui de volailles introduit dans le pays en 1950 et qui est aujourd'hui le seul majoritairement intensif. De nombreuses ZAR existent autour de terres de productions et de nombreux modes d'élevages sont protégés, la viande et le fromage Frahaï sont très reconnus et relativement chers, si bien que les habitants, eux-mêmes, n'en consomment qu'à de rares occasions. Dans les années 1970, une politique d'intensification de l'élevage a été mise en place pour rendre les produits plus accessibles, celle-ci a pris fin en 1987.
Les régions du sud sont, elles, très agricoles. Les champs recouvrent par exemple 65% du sol de la Terre d'Obærask. Les céréales sont la principale production. Les plus produits sont le blé, l'orge et l'avoine. Les légumes et les féculents viennent après avec les pommes de terres et les betteraves en majorité, même si on peut y ajouter les haricots, qui depuis quelques années sont devenus des légumes très utilisés par les agriculteurs. Enfin, les fruits comme la pomme, la poire, la fraise et le raisin pour le vin sont moins produits, mais représentent tout de même une grande par du PIB.
Le pays est aussi producteur pétrole trouvable au nord du pays, au large des côtes, au niveau d'Arvest et de Pryvnistia. Mais aussi dans les Terres d'Arvest dans une moindre mesure.
Le gaz naturel, lui, est extrait dans la mer blanche au sud entre Kerk et Obærask.
Des gisements de fer, d'or et de charbon ont été découverts au début du XXe siècle à l'Est du Frahaïvet dans les Terres Glaciaires et de Kabelrek. L'économie de cette dernière repose d'ailleurs principalement sur ces mines. De l'or est aussi trouvable dans différents courts d'eau du pays, un peu plus au nord. Finalement, quelques mines de charbon ont été créées au Taïslavisk. Si leur rentabilité est discutable, elles permettent surtout d'affirmer le pouvoir royal sur cette zone stratégique et peu peuplée.
Le bois est aussi un élément moteur de l'économie Frahaïe, le pays étant composé de nombreuses forêts de pins et de chêne. La majorité de la production se fait au centre, autour des montagnes. Cette exploitation des arbres est millénaire dans le pays et le procédé a, souvent, bien peu changé depuis des siècles. Ce traditionalisme dans la production permet au Frahaïvet de s'illustrer comme un pays d'excellence sur de nombreux domaines, mais a tendance à ralentir la croissance économique (même si celle-ci est particulièrement forte) et à rendre la production locale peu accessible aux Frahaïs.
