18/08/2013
16:00:51
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[CULTURE] Muzeum Mekionaw kes Artes Mamiw (Musée National des Arts Mamiw)

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Musée National des Arts Mamiw
Muzeum Mekionaw kes Artes Mamiw

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Le Musée National des Arts Mamiw est situé en plein cœur de Wamanuatu, grande métropole ayant hérité d'un patrimoine architectural grandiose. Prenant place au sein du Palais des Carnebusiers, le musée accueille toute forme d'art, qu'elle soit de la peinture, de la sculpture, de la couture, du dessin ou bien même de la musique ou de la littérature, et rend hommage aux plus grands lettrés et artistes du Mamiwa à travers les époques. Ce musée est qualifié de lieu d'accueil et d'échange ou l'histoire et l'évolution du Mamiwa s'entrecroisent et s'inspirent l'un de l'autre afin de perdurer dans le temps. L'œuvre la plus connue qu'il abrite reste "Mesdames, contez dont fleurette", une peinture de la Renaissance réalisée par Merhawi Zewdi. Ceci est une représentation numérique du musée et de ce qu'il contient, afin d'en apprendre davantage sur les œuvres, le Conseil National Administratif de la Culture vous invite à vous y rendre, le musée demeure gratuit.
- Histoire et composition du musée


[en cours d'écriture]

Chapitre 1 : Les vedettes du Mamiwa
- Mesdames, contez dont fleurette :
Illustration :
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Peinture, "Mesdames, contez dont fleurette"

Description : Réalisée par Merhawi Zewdi, célèbre peintre mamiw de la Renaissance afaréenne, vers 1520, "Mesdames, contez dont fleurette" est une peinture à l'huile reprenant les typiques codes du mouvement artistique de la Ranaissance afaréenne. Représentant trois jeunes femmes au sein d'un bain, cette œuvre réévoque le lyrisme employé au sein de la poésie et des grands textes de la Renaissance, réadaptant ce style à la peinture.
Ces trois jeunes mamiw, dont une semble avoir été représentée telle une séductrice incarnent les trois mères des trois préceptes de la beauté humaine dans les croyances Iiishisans. Deborah en jaune, figure représentant l'humilité, la conception et la créativité humaine, Hannah en rouge, figure de la volonté, des sentiments et des croyances humaines ainsi qu'Asmeret en bleu, figure de beauté, de désir et de perfection. Ces trois déesses humanisées forment ici une harmonie complète formant le parfait résultat de l'humanité et plus particulièrement de la féminité au sein de cette dernière.
Le peintre, en nommant son œuvre ainsi, invite, l'harmonie de l'humanité féminine à conter fleurette, donc à séduire le monde. L'auteur de cette œuvre nous représente ici, de manière implicite la perfection de la femme comparée à l'homme en utilisant le mot "Mesdames", car il affirme que seules les femmes sont capables de séduire à elles seules le monde. Cette œuvre était destinée à l'épouse de Merhawi Zewdi, témoignant son amour pour elle, ainsi que l'admiration qu'il éprouvait envers celle-ci, une parfaite performance lyrique.
- Le bain des naissances
Illustration :
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Peinture, "Le bain des naissances"

Description : Réalisée par Mazinot Mamangy en 1876, cette peinture à l'acrylique sait retranscrire les croyances Iiishisans au sein d'un tableau reprenant les codes de l'art du folklore sud-afaréen. Les œuvres les plus appréciées et les plus connues du monde au Mamiwa sont régulièrement représentatives de la mythologie afaréenne ou des croyances Iiishisans. Ce tableau en est la preuve : même en étant une œuvre contemporaine, "Le bain des naissances" a su réinventer un style d'art trop peu exploité par les artistes de manière générale. Mélangeant l'aspect abstrait des représentations humaines au sein du cubisme, et l'aspect narratif de l'art de la Renaissance, l'art du folklore sud-afaréen règne dans ce tableau, racontant l'histoire de la vie selon le Iiishi. En effet au sein de cette peinture, l'échange de flux au sein d'un cours d'eau entre un couple de croyants domine la composition, laissant place à la naissance d'un enfant. L'humanité aussi est représentée, et ce, à travers les spectateurs de cette scène, le tout forme une sphère harmonieuse au sein de laquelle l'humanité vague sans peine, mettant à jour le cycle de la vie sans fin.
Toutefois, cette première interprétation de l'œuvre, ouvrant au grand jour l'aspect mélioratif de la scène, résulte par la continuité naturelle de la vie : la mort. Cette seconde interprétation elle, transforme le tableau en un hommage à la mort d'une enfant, certainement la fille de Mazinot Mamangy, morte très jeune vers 1875. Sortant complétement des normes artistiques construites et imposées aux artistes durant la Renaissance occidentales obligeant les peintres à réaliser de la manière la plus sombre et oppressante les scènes de mort, cette œuvre organise cela de la manière la plus opposée possible. Un environnement sain, une beauté et une pureté des êtres présentes, des couleurs vives, ce tableau inspire la joie bien qu'il évoque la mort d'une enfant.
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