17/08/2013
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ENCYCLOPEDIE - Encyclopédie générale de la Jurade de Sent-Julian

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I. PRESENTATION ET GENERALITES

Jurade de Saint-Julian
(ga) Jurada de Sent-Julian

Drapeau de la Jurade de Sent-JulianArmoiries de la Jurade de Sent-Julian
ㅤㅤㅤㅤDrapeau de la Jurade de Saint-JulianㅤㅤㅤArmoiries de la Jurade de Saint-Julian

Nom officiel : Jurade de Saint-Julian
Devise : "Virtus Sudore Paratur" (en français, "La vertu se prépare par la sueur")
Fête nationale : 17 novembre
  • Evènement commémoré : protection du Barant par Saint Julian
  • Hymne : Que't vòi saludar (Maria) - Je veux te saluer (Marie)


    Administration
    Forme de l'Etat : Jurade
    Jurat délégué à la présidence : Gregòri Faure
    Chambre Haute : Conseil des Trente
    Chambre Basse : Conseil des Trois-Cents
    Langue officielle : Gascon
    Capitale : Sent-Julian X : 28468.6 ; Y : 15200.7

    Démographie
    Gentilé : saint-julianais, saint-julianaise
    Population : 595 000 habitants
    Densité de population : 57 habitants/km²

    Economie
    PIB (2010) : 60 000 000 000 $
    PIB par habitant : 100 800 $
    Dette publique : /

    Divers
    Indicatif téléphonique : +717
    Domaine Internet : .sj
    Code sur plaque minéralogique : SJ
    Plaque minéralogique de la Jurade de Sent-Julian
    Organisations Internationales : /

    Présentation

    Saint-Julian, en forme longue de Jurade de Saint-Julian (en gascon, Jurada de Sent-Julian), est un Etat de l'ouest de l'Eurysie, au bord du golfe du Lidos. Uniquement bordée par le Milois, la Jurade est principalement constituée de plaines, lesquelles sont composées de pinèdes ou de vignobles, bien que le nord du territoire soit relativement vallonné.

    Il s'agit d'un des plus petits états souverains du monde, malgré une superficie tout à fait admirable de 10 441 km², aujourd'hui peuplé de 595 000 habitants à l'année (selon le dernier recensement). Etablie à une altitude 80 mètres, la capitale Sent-Julian est l'une des capitales les moins peuplées du monde, avec ses quelques 800 âmes. Elle n'en demeure pas moins très prestigieuse, avec un prix du mètre carré ahurissant de 121 000 $ et le prix d'un hectare de vignes à plus de 14 millions de $, témoin de la popularité de la Jurade chez les classes dominantes internationales.

    La Jurade en tant qu'entité politico-juridique tire ses racines du XIIe siècle, par une ordonnance impériale clovanienne autorisant les divers bourgeois du Barant à s'auto-gérer, tant sur le plan administratif que juridique. Protégée des conflits par son emplacement peu stratégique, le Barant, nom donné autrefois au territoire que recouvre aujourd'hui la Jurade, s'est ainsi continuellement développé, tirant profit de son prestige viticole. Même bien après, lorsque le Milois devint indépendant, le Barant garda son autonomie, jusqu'à son indépendance totale en 1992, adoptant entre temps le nom de Jurade de Sent-Julian, par l'union des différentes jurades locales. Saint-Julian est aujourd'hui une destination de luxe très en vogue, du fait de sa côte océane idyllique, entre dunes et forêts de pins, et ses grands vignobles prestigieux de l'intérieur des terres, mais aussi par ses avantages fiscaux et juridiques très intéressants pour les investisseurs, entreprises et particuliers. La Jurade est aujourd'hui fréquemment attribuée au statut de paradis fiscal et juridique, ce dont elle ne s'en cache pas, grâce à des législations mises en place par des jurats, généralement eux-mêmes propriétaires de grandes exploitations viticoles, qui tirent eux-aussi des bénéfices à ce que la taxation soit presque nulle.
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    II. HISTOIRE

    L'Encyclopédie générale de la Jurade de Sent-Julian recense et décrit l'histoire du pays telle qu'elle a été retransmise par des écrivains du passé, étudiée par des chercheurs du présent, pour les générations du futur.

    II.I - Préhistoire (-1 000 000 ; -2500)

    Les premières traces humaines sur le territoire de Sent-Julian remontent à environ 1 million d’années, par des ossements retrouvés à divers endroits d’Homo Ergaster, un ancêtre eurysien local de l’Homo Sapiens.

    Toutefois, la Jurade de Sent-Julian est plus connue pour abriter des peintures rupestres dans la très célèbre grotte de Lascoutz, non loin des Monts de Barant. Datant du Paléolithique supérieur, il y a environ 20 000 ans, les fresques de Lascoutz ont été découvertes par hasard en 1917 par deux chasseurs, non loin du Château de Lascoutz, qui a donné son nom à la grotte. Le site a rapidement suscité l’intérêt d’archéologues et historiens d’Eurysie, en raison de la qualité exceptionnelle des peintures, de leur préservation remarquable et de leur très grande diversité. Les peintures, représentant pour l’essentiel des animaux, ont été dessinées avec des pigments minéraux, comme de l’ocre, du charbon de bois et du manganèse, appliqués avec des doigts, et quelques outils assez rudimentaires. Malgré tout, il est possible d’observer des couleurs vives et des contours nets, fait rare en considérant la qualité de peintures similaires retrouvées en Eurysie. Les animaux observables sont d’après les spécialistes composés à la grande majorité de chevaux, de bisons, d’aurochs, de cerfs et de rhinocéros, ou du moins, des espèces d’alors qui y ressemblaient très fortement. Toujours est-il que l’état de conservation de la grotte de Lascoutz témoigne d’une activité humaine importante dans la région dès la fin du Paléolithique.

    peinture1

    peinture2

    peinture3


    II.II - Antiquité (-2500 ; 896)

    Les débuts de la civilisation antique

    En -2500 environ, date de l'arrivée de l'écriture sur le territoire actuel de Sent-Julian, il n'y avait pas plus de quelques milliers de personnes qui peuplaient ce territoire. Répartis un peu partout, ils se sédentarisèrent rapidement, et dès -2200 apparaissent des traces attestant de la présence de plusieurs villages. La sédentarisation des hommes, l'appropriation de l'agriculture et de l'élevage, l'évolution des techniques de pêche et un climat plus doux furent les causes d'un boom démographique sans précédent et inégalé à ce jour. Ainsi, vers les années -1500, il est estimé que 40 000 personnes habitaient la région, répartis sur le territoire, en villes, villages et hameaux.

    Bien plus tard, la ville des Monts de Barant a notamment été la cité la plus importante de ce qui est aujourd'hui la Jurade, Vesunna. Si la cité accueillait quelques milliers d'âmes, jusqu'à 9 000 selon les historiens, elle n'était pas pour autant une ville avec une importance capitale, disposant d'une force qui lui aurait permis de dominer ses voisines. La présence des cités antiques dans le Milois voisin de Milos, Forgas, Lepidum et Rujum a toujours limité l'essor de toute autre potentielle menace, et leurs populations en étaient donc très limitées. Toutefois, d'autres villes ont eu un passé antique, comme peuvent en témoigner certains vestiges de temples, d'arènes, ou encore de voies pavées, qui permettaient les échanges entre Rujum et Milos, qui se faisaient essentiellement par voies terrestres.

    C'est aussi à cette époque qu'apparait les premières bases de ce qui deviendra Vinacola. Autrefois appelée Vinugala, la modeste cité de 6 000 habitants fondée vers les années -600 s'est construite autour d'un petit port de marchands, proche du golfe du Lidos mais suffisamment à l'intérieur des terres pour être protégé du mauvais temps. La zone autrefois marécageuse a ainsi été asséchées à quelques endroits, permettant la construction de bains publics, d'arènes et d'un forum. Il n'en reste aujourd'hui que quelques traces, de par les différentes périodes qui sépare l'époque contemporaine de l'antiquité, et les différentes vagues de construction tout au long du Moyen-Âge.

    Images de synthèse de ce à quoi pouvait ressembler Vesunna

    L'essor viticole

    Par ailleurs, c'est durant l'Antiquité que la culture de la vigne commença sur ce qui deviendra la Jurade de Sent-Julian. D’après les historiens de la Jurade, la culture de la vigne est pratiquée sur ces terres depuis les années 800 avant notre ère. Les peuples sédentaires vivant sur place auraient commercé par voies terrestres et fluviales dès lors, facilitant l'essor de la culture de la vigne et du vin, principal boisson du monde antique. D’autres traces démontrent la présence significative du succès de l’époque de l’exploitation viticole, avec notamment des pièces d’or et d’argent frappées sur la pile de grappes de raisins. Les historiens ne constatent cependant pas de traces durables de ville ou de village sur le territoire de Sent-Julian ayant explicitement cultivé la vigne, et supposent donc que les populations qui y vivaient vivaient séparément et éparpillées. Il est toutefois probable que les cités comme Vinugala et Vesunna ont pratiqué cette culture, bien qu'aucune preuve formelle n'ait été trouvée à ce jour.

    La domination rémienne

    L'implantation pérenne du latin

    Le latin, ancêtre de l'occitan actuel parlé à Sent-Julian et dans le Milois, s'est propagé dans une ère relativement similaire. Apparu plus ou moins en même temps que les cités miloises de Milos et Rujum dans la région, les historiens-chercheurs estiment qu'il apparait réellement en Catholagne et ses côtes les plus proches. Ainsi, Léandre, les futurs Manche Silice, Naveces, et Youslévie, tous ont vu le latin se propager peu à peu, ou du moins, une langue proto-latine qui mènera très certainement au latin, source même des langues romanes actuelles. Ainsi, le latin est arrivé à Sent-Julian et ses alentours dans les années -300, -200, et est devenu la langue majoritairement usitée dès -150 environ. Pourtant, les locaux disposaient déjà de leur propre langue. Mais le flux conséquent de commerçants marins latinophones, ajoutés aux nouveaux arrivants de l'est par voies terrestres, a permis aux langues nazo-eurysiennes déjà implantées sur place de s'entremêler au latin, et de peu à peu disparaitre. Ce phénomène est également observable dans d'autres pays, comme Fortuna.

    La conversion au christianisme catholan

    Les terres de la Jurade actuelles, de même que le Milois, auraient été évangélisées relativement tôt, sans doute au cours du IIe siècle, mais cette affirmation ne fait pas consensus. Le catholagnisme au Milois pénètre probablement par des marchants venus d'Orient, ou du moins de l'est du Lidos, mais reste une religion non reconnue par les autorités locales, dont peu de sources littéraires et de traces archéologiques témoignent. Dans les faits, elle reste tolérée et les chrétiens ne sont pas systématiquement poursuivis ou chassés, bien que les populations locales croient en d'autres dieux. Le christianisme catholan a dû suivre le courant commercial de la Mer Leucytalée, dont les marchands provenaient pour commercer avec la côte occidentale proche de l'Eurysie. D'après Cherino de Miso, les premières communautés chrétiennes connues dateraient de 195, et se seraient établies non loin de l'actuelle Senta-Crotz, mais auraient vécu dans une certaine clandestinité, dans des lieux de cultes aménagés dans des demeures privées, qui auraient été progressivement adapté pour subvenir aux besoins des rituels, comme le baptême.

    Cependant, vers la fin du IVe siècle, et avec le soutien des évêques de Sancte, des fidèles ont peu à peu colonisé les terres actuelles de la Jurade, tout comme le Milois. Propageant la sainte parole dans les alentours, et accusant de fous ou d'hérétiques leurs opposants des autres religions, la christianisme catholan s'est peu à peu imposé dans les mœurs locales. La conversion des principales familles des cités antiques locales a en outre permis de populariser cette religion, la faisant passer pour une sorte de mode qui permettait de s'élever socialement. Le catholagnisme était alors devenu, au début du Ve siècle, l'une des religions majoritaires de la région, en plein expansion, sans pour autant parvenir à être l'unique religion pratiquée.

    La libération du régime impérial rémien

    Le mythe de Saint Julian

    C’est vers la fin du IXe siècle que ce qui deviendra la ville de Sent-Julian évolue pour se diriger lentement mais sûrement vers la cité que nous connaissons aujourd’hui. A cette époque, un intendant nommé Julian, venant de la ville de Rouilhan, dans l'actuel Milois, aurait entendu des voix divines lui dictant de trouver une terre où se dédier corps et âme à Dieu. Convaincu de sa mission divine, il partit ainsi en quête d’une telle terre à travers tout le pourtour du Lidos. La fatigue l’obligea à s’arrêter dans un monastère bénédictin, non loin du futur Sent-Julian, où il exerça comme boulanger. Il quitta par la suite le monastère, au bout d’une saison, poursuivant son idée de vivre dans la plus profonde solitude afin de se dédier à la foi. Il creusa ainsi un ermitage troglodyte dans une falaise, dans ce qui deviendra plus tard l'église de Saint-Julian. L'ermite ne resta pas longtemps ermite, puisque certains locaux, ayant eu vent de son dévouement à Dieu, vinrent s'établir dans des masures autour de son ermitage troglodyte. Le temps passa et l’ermitage devint un hameau, à quelques kilomètres d’un bourg seigneurial, l'actuelle Linorve. La viticulture continua à se développer en parallèle, et l’essor du vin, tout comme la réputation de Julian (qui ne sont pas corrélés), grandirent à toute vitesse.

    La période des grands pillages, causés par des barbares venus du nord de l'Eurysie, vint cependant en même temps que l'établissement de Julian dans son ermitage. Les historiens en sont certains, grâce à des registres datés et signés du monastère bénédictin, aujourd'hui détruit, qui eut accueilli Julian. Ces registres témoignent de la violence et des maux qu'ils ont causé, pas seulement à Sent-Julian, mais tout autour du golfe du Lidos. Une chronique anonyme, retrouvée avec les mêmes registres susmentionnés, qui n'est ni datée ni signée, évoque quant à elle des faits qui sont largement discutables et dépassent l'entendement. Cette chronique décrit un raid survenu à la fin de vendanges tardives en 896, qui aurait ravagé les environs, et massacré ses habitants. Le seigneur de Linorve, dont dépendait les terres de Sent-Julian, aurait ainsi, toujours selon la chronique, demandé secours à Julian, espérant un miracle divin. Il vint ainsi à la rencontre des pillards, établis sur les berges du Lestòt (fleuve local). La chronique raconte que Julian, priant pour le salut des habitants de ces terres, fit appel à la Vierge Marie. Celle-ci serait alors apparue, et aurait provoqué d'immenses vagues, coulant les embarcations pillardes. Les eaux seraient devenues pourpres, telles du vin, et auraient ensuite déferlé sur les pillards établis sur les berges, les noyant dans leur intégralité. Naturellement, ces faits sont contestables, mais cette légende est encore aujourd'hui très populaire au sein de la Jurade, et fait office de "mythe fondateur" de la ville de Sent-Julian. Elle marque en outre la fin de l'Antiquité et le début du Moyen-Âge pour la Jurade de Sent-Julian et la République du Milois. Enfin, le mythe de Sent-Julian conduira une centaine d'année plus tard à fonder l'ordre des juliens, ayant pour mission d'évangéliser les terres miloises et autres contrées environnantes.

    Saint Julian protégeant le bourg du futur Sent-Julian


    II.III - Moyen-Âge (896 ; ?)

    Les invasions clovaniennes et ambaroises

    Dans les années 1110, les différentes cités du Milois, dont Vesunna et Vinugala dans l'actuel Sent-Julian, était formées en une sorte de confédération, où chaque cité coopère et aide les autres cités, sur les plans politiques, militaires et religieux. Pour autant, cette union était assez souvent reléguée au rang théorique, et de nombreux petits conflits ont éclaté entre la formation de la confédération, dans les années 400, et sa chute. Toujours est-il que cette union fut réaffirmée lors des expansions ambaroises des XI et XIIe siècles, avec la tentative d'invasion des cités miloises, par la bataille de Rujum, en 1116. Une armée ambarroise, forte de 20 000 hommes, pénétra par surprise par le nord-est, en pleine confédération miloise. Ils occupèrent rapidement les territoires qui se trouvaient devant eux, et tentèrent de rejoindre la mer. Cependant, il fallait passer par Rujum, une cité fortifiée de 80 000 habitants, alliée aux plus grandes cités miloises. Les forces ambaroises n'eurent d'autre choix que d'assiéger la ville, face à la difficulté qui se posait devant eux. Rapidement, les cités de Milos et Lepidum, mises au courant par des messagers, réaffirmèrent leur alliance avec la cité de Rujum, et y envoyèrent des renforts, afin de mettre en déroute les armées ambaroises. La bataille, qui eut lieu aux portes de la cité, vit opposer les 20 000 hommes ambarois à 4 000 soldats de Rujum, 5 000 de Lepidum et 7 000 de Milos. 13 000 hommes conscrits de Rujum ont également participé à la bataille, ce qui gonfla significativement les forces unies miloises. L'issue de la bataille fut cependant assez longue, mais se conclut par une victoire miloise, avec de nombreux prisonniers ambarois. L'Empire Ambarois fut par la suite repoussé de toute la région alentour, jusqu'à l'actuelle Travie, en près de 2 ans.

    Plan d'aide des villes de Milos et Lepidum pour la ville de Rujum, assiégée par les armées ambaroises

    Ayant la grande partie de leurs forces à l'est du Milois pour repousser les forces ambaroises, les cités de Milos et Lepidum étaient loin de s'imaginer qu'une autre menace planait sur elles. En mai 1119, passant par la vallée d'Aran, qui scinde en deux le massif des Aranèses, les armées clovaniennes dirigées par le prince Amelio II prennent à revers les armées miloises et avancent sans voir une quelconque résistance, jusqu'aux portes de Milos. Pris par surprise, les quelques centaines de soldats restés à Milos tentent d'organiser une défense de la ville, en vain, mais une mutinerie d'une partie de l'armée permet une reddition totale de la cité, qui tombe ainsi au petit matin du 18 mai 1119. Suivant le cours du Piltano, les armées clovaniennes prennent peu à peu les villes de Jardibel, le 23 mai, Vilanòva, le 27 mai puis Paziols, le 7 juin, qui a tenté de tenir ses murailles, en vain. Très vite, la côte du golfe de Lidos tombe, n'opposant qu'une résistance peu organisée et faible en nombre, et disposant du soutien de la flotte clovanienne. Les villes d'Aldovers, le 5 juin, Vinugala, le 7 juin, Linorva et Sent-Julian le 8 juin, Solfoyer, le 9 juin, Senta-Crotz le 11 juin, Viscaya, le 14 juin, puis Trèze et Forgas les 17 et 20 juin. Au 25 juin 1119, seules des petites poches de résistance subsistent, et les cités de Lepidum et Rujum sont les dernières à demeurer libres, malgré la distance qui se réduit entre les troupes d'Amelio II de Clovanie et les troupes confédérées du Milois. C'est finalement la bataille de Santa-Justa, au bord du Lidos et non loin de Rujum, qui scella le sort des cités miloises, le 29 juin 1119. Alors même que les troupes confédérées étaient en nette supériorité numérique face aux envahisseurs clovaniens, la tactique menée par Amelio II, qui cherchait à attirer les forces miloises le plus près du bord de l'eau, s'avéra payante, en ce que la flotte clovanienne put maintenir la pression à la fois sur la cité de Rujum et les forces confédérées, pendant que les fantassins et les cavaliers harcelaient les flans des formations miloises. Après une journée de bataille éreintante, les armées confédérées miloises déposèrent les armes et Rujum ouvrit ses portes, marquant la chute de la Confédération Miloise, et une montée en prestige de la couronne clovanienne.

    Prise de Milos par le Prince Amelio II de Clovanie

    L'ère princière et la création des jurades

    Avec l'installation du régime princier de Clovanie, le Milois devient une terre pacifiée de force, morcelée en différentes provinces, qui voit peu à peu l'installation de familles nobiliaires clovaniennes sur son territoire, mais qui voit également le rattachement de l'est de la Frineuve ainsi que les sud de la Soiville et du Vamont, anciens royaumes en Travie, aux provinces miloises. Les cités deviennent des villes dirigées par des nobles, et de nombreux châteaux, moulins, maisons fortifiées voient le jour dans les campagnes, de telles façon que les seigneurs clovaniens, ayant obtenu des terres dans le Milois, puissent montrer et rappeler leur puissance, afin de jouir à terme de leur droit de ban le cas échéant. Du reste, la pacification clovanienne du Milois est dans l'ensemble une réussite, et seuls quelques maraudeurs d'un ancien temps prônent encore le retour de la Confédération Miloise. Même les penseurs locaux optent rapidement pour un changement de discours, en faveur de la gloire clovanienne, ce qui finit de convaincre les derniers détracteurs de la conquête appartenant au peuple. Un grand nombre de ville sont en outre renommées par les nouveaux seigneurs, comme Lepidum qui devient Montanesca, Vinugala qui devient Vinascola, ou encore Rujum qui devient Rouilhan, dans une optique d'adaptation à la culture locale de certains de ces grands du royaume. Du reste, tous ne souffrent pas de la conquête clovanienne, au contraire, et les élites et grands propriétaires du désormais Barant, futur Sent-Julian, s'enrichissent peu à peu dans la culture de la vigne et l'exportation de vins et liqueurs, qui plaisent à la cour princière de Legkibourg et chez le reste des seigneurs clovaniens. A cet égard, en remerciement de ce monopole d'exportations vers la Clovanie, le prince Alexandre V (qui mourra quelques mois plus tard) rédige l'ordonnance royale de Brageirac, en 1180, qui confère aux bourgs et cités du Barant des privilèges dans la gestion de la ville et ses paroisses affiliées, les élevant au rang de jurade, et permettant ainsi aux bourgeois de ces villes de gérer en pleine autonomie leurs affaires fiscales, juridiques, et administratives sans l'intervention de la noblesse locale. Les villes de Brageirac, Vinascola, Linorva, Sent-Julian, et Senta-Crotz bénéficient ainsi notamment de cette ordonnance, et gèrent désormais leurs propres affaires, tout en assurant le monopole de leurs exportations vers la Clovanie pour 100 ans.

    La première guerre de religion (1214-1218)

    En dépit du nouvel ordre qui s'installe, tous ne sont pas satisfaits de la nouvelle administration clovanienne. Au-délà des bourgeois du reste du Milois, ce sont les religieux qui ont de plus en plus de mal à accepter cette conquête. En effet, comme tous sujets des princes clovaniens, les clercs catholanes doivent désormais payer des impôts à la couronne et à la noblesse, car la conquête de la Confédération Miloise a rompu tout privilège apporté aux domaines ecclésiastiques, au profit des prêtres appartenant à l'ordre de l'Ortholicisme, variante chrétienne en Clovanie, qui s'installent les uns après les autres en terre miloise pour prêcher leurs saintes paroles. Dans un premier temps ainsi, c'est un climat froid qui s'installe dans toute la région, et notamment dans le Barant. Les catholanes et ortholiques cohabitent tant bien que mal et s'évitent mutuellement pendant quelques années, mais la frustration et la colère continuent de gronder dans leur coin. Malgré les impôts qui ne cessent de croitre à mesure que les années passent, le clergé catholan du Barant et du Milois ne se décourage pas et dépense sans compter par les dons et quêtes des fidèles dans de nouvelles infrastructures, comme des monastères, des églises. Dans certains endroits, des sortes d'écoles ouvrent même, afin d'éduquer la jeunesse et leur inculquer les traditions catholanes. Cependant, rien n'est fait par bonté de cœur ; au contraire, c'est un calcul assez facilement devinable qui consiste à s'approprier dès leur plus jeune âge le soutien et la dépendance de la population. Face à cela, les prêtres ortholiques peinent à s'établir durablement. Au contraire, comme ortholicisme rime avec nobles clovaniens gourmands en impôts, l'Eglise de Clovanie éprouve des difficultés à obtenir de nombreux fidèles, qui ne se résument alors essentiellement aux seuls colons clovaniens venus s'installer dans les terres miloises.

    Ce sont finalement ces mêmes colons clovaniens qui vont provoquer les premiers déboires du régime princier au Milois. C'est la condamnation à mort de 3 clercs catholanes ayant refusé de laisser passer un noble clovanien dans une rue étroite qui enflammera l'atmosphère déjà sous pression. Les religieux milois ont rapidement protesté et ont refusé de payer leurs impôts dès ce moment, ce qui mena, en réponse, les grands seigneurs clovaniens établis à réprimer cette fronde. En retour, en 1214, l'évêque de Torrent Pey de Romagnac, principale ville des Aranèses, a appelé les populations catholanes à se révolter face aux ortholiques, qu'il traita d'hérétiques. Très influent, il réussit à convaincre des hommes de main d'assassiner le seigneur de la ville, et fit de Torrent la première ville libre des terres conquises par les princes clovaniens. Aux quatre coins du Milois, des insurrections débutèrent, et de nombreux religieux parvinrent à rallier la population à leur cause. Apprenant la nouvelle, le prince de Clovanie Clovan V fit directement envoyer des troupes pour soutenir les soldats déjà sur place. Dans la vallée d'Aran, qui scinde les Aranèses en deux, les troupes de l'archévêque de Milos Innocent Calhau attendirent alors ces renforts, afin de les repousser. La vallée étant très étroite et abrupte, faire passer une grande armée n'est pas aisé, et grâce aux fortifications présentes, la défendre l'est davantage. Pour autant, c'est bien la défaite qui attend l'archévêque Innocent Calhau. Submergées par les troupes ennemies, les forces catholanes eurent du mal à tenir leurs positions. Les châteaux et places fortes tombèrent les uns après les autres, si bien que Milos devint, comme en 1119, une proie facile sans protection pour les troupes princières, qui reprirent alors la ville. Les armées de Clovan V purent dès lors mater toute rébellion catholane, si bien que l'évêque de Torrent Pey de Romagnac dut faire appel à la Papauté de Sancte pour obtenir des renforts. Le Pape n'apporta cependant pas l'aide espérée, signifiant que toute lutte actuelle au Milois était vaine, et que disposant de forces armées trop peu nombreuses, il ne pouvait pas laisser sans surveillance la cité pontificale. Assailli de tous les côtés, Pey de Romagnac dût se retrancher dans les Aranèses sur la ville de Torrent, qui ne tomba cependant jamais aux mains clovaniennes.

    Au Barant, la situation est toute autre. Incités par les jurats des différentes jurades, les clercs et prêtres ne se sont pas rebellés et ont réaffirmé leur volonté de ne pas se battre. De ce fait, lorsque les rebelles catholans sont matés en 1218, le nouveau prince de Clovanie Charles II réaffirme les privilèges accordés par l'ordonnance de Brageirac en 1180, et assure que les fidèles catholans ne seront pas punis pour leurs méfaits, contre redevance pécunière. Le diocèse de Vinascole, évitant ladite redevance, put alors s'imposer culturellement sur les autres diocèses, et étendre son influence. L'évêque de la ville Guilhem de Tril fit ainsi bâtir, ou le cas échéant restaurer, divers monastères et églises, et entreprit d'ériger une cathédrale dans la cité, afin de montrer la richesse de son diocèse et l'influence qu'il exerce auprès de ses fidèles. Nommé cardinal par la Papauté, Guilhem de Tril suscita une vive réaction auprès du désormais vieil évêque Pey de Romagnac, mais trop occupé à la défense de sa ville, ce dernier continua d'être rongé par la sensation d'abandon des officiels de Catholagne, et par la guerre qui continuait de faire rage aux portes de la ville. L'archidiocèse fut par la suite transféré de Milos à Vinascole sous l'impulsion de Guilhem de Tril, qui fit de la ville le coeur du catholagnisme au Milois pendant de nombreuses années.

    De l'essor du catharisme à la libération miloise (1220-1283)

    Au début de l'année 1281, le tension reste palpable et la situation entre les différentes entités chrétiennes qui cohabitent tant bien que mal dans une région très réduite et concentrée risque de s'enflammer à tout moment. Si dans les Aranèses, l'évêque Pey de Romagnac est depuis longtemps décédé, ses idées ont su perdurer. En effet, la cité de Torrent n'est jamais tombée depuis sa rébellion, et les différents ecclésiastiques qui se sont succédés ont entrepris de maintenir leur propre influence, pour garder la main mise sur la cité aranèse. Délaissés par la Chrétienté, les religieux des montagnes ont alors commencé peu à peu, et ce dès les années 1220, à critiquer ouvertement le régime pontifical et ses dogmes,, jusqu'à remettre en question les principes les plus simples prônés par la Papauté. De ce fait, Torrent, dont l'évêché ne s'est pas vu confié un nouvel évêque et laissant ses religieux sans supérieur hiérarchique, s'est vue réorganisée par les différents prêtres de la ville et des paroisses des Aranèses en conseil ecclésiastique, subtilement nommé Conseil des Parfaits. Celui-ci, à mesure que l'éloignement avec la Papauté grandissait, est allé jusqu'à affirmer que Dieu était absent de ce monde, car inconnaissable et inaccessible. Proposant de nouveaux rites et sacrements, ainsi que de nouvelles pratiques, le Conseil des Parfaits s'est rapidement vu exclu du christianisme catholan, par bulle pontificale en 1228. De fait, par l'arrêt des combats entre Torrent et les armées clovaniennes, car coûteux en hommes, l'ordre qui sera plus tard appelé cathare devient alors la principale préoccupation des Parfaits, aussi devient-il la principale branche chrétienne pratiquée dans les Aranèses, et s'implantant peu à peu dans le reste du Milois, par des actions discrètes et le ralliement de certains ecclésiastiques mécontents que l'archidiocèse ait été déplacé à Vinascole. Dans les années 1270, les dogmes cathares se sont alors répandus comme une traînée de poudre, car la défiance envers les ortholiques et les catholans est croissante, mais la paix entre les communautés religieuses se maintient tant bien que mal, en dépit du climat très tendu.

    A l'automne 1281, la paix fragile qui dure depuis les 1220 est rompue par l'expulsion des cathares de Milos hors de la ville, car leur nombre est devenu la principale préoccupation du seigneur clovanien ortholique qui règne sur la ville. Protestant contre ce traitement, les Parfaits envisagent sérieusement de prendre les armes et descendent les Aranèses vers Milos, en longeant le Piltano. Très vite, ils rencontrent des fantassins clovaniens, qu'ils parviennent à repousser grâce à l'effet de surprise. Toutefois, arrivés aux portes de Milos, la situation est toute autre. Submergés de tous les côtés par les renforts clovaniens des seigneurs locaux, les armées des parfaits battent en retraite vers Torrent. En réponse à cette attaque, le seigneur de Milos fait incendier tous les villages cathares situés entre la cité et les contreforts des Aranèses. Par mégarde, un monastère appartenant à l'ordre des juliens est lui aussi victime de ces mises à feu, ce qui provoque un tollé auprès de l'archevêque de Vinascole, Julian de Meilhan, déjà peu amical envers les clovaniens ortholiques qui n'ont pas diminué les impôts pour les ecclésiastiques catholans. Cet incident fut cependant une bonne nouvelle pour les Parfaits, qui virent là l'occasion de s'allier temporairement avec les catholans pour chasser définitivement les clovaniens et leurs ortholicisme qualifié à maintes reprises d'hérésie. Ainsi se rencontrent aux Monts de Barant une délégation de Parfaits avec Julian de Meilhan, qui conviennent malgré leurs différends que l'urgence religieuse est de chasser le culte ortholique du Milois, et proposant de régler les querelles entre catholans et cathares ultérieurement. Le traité des Monts est ainsi signé, et entérine la cohabitation catho-cathare pour une durée indéterminée, au moins le temps de chasser les ennemis communs.

    Expulsion des cathares de Milos

    A la fin du mois de mars 1282, les armées catholanes et cathares prirent donc véritablement les armes conjointement, dont une partie conséquente se dirigea vers Rouilhan pour éviter dès le début du conflit un encerclement par les armées clovaniennes. Très vite, un siège est organisé aux portes de la ville pour encourager un soulèvement populaire au sein de la cité. Tout est également mis en œuvre pour qu'aucun renfort ne vienne, par la mer ou par le nord. Parallèlement, Tolbrac puis Cordèirac se rallient aux forces alliées en avril et mai 1282, puis Fortia au début du mois de juin. Encerclés, le seigneur de Rouilhan préfère se donner la mort plutôt que de se rendre, et les soldats qui lui étaient fidèles, ne souhaitant plus se battre ni contre les ennemis hors de la cité, ni dans la cité, déposent les armes au 15 juin, permettant ainsi aux armées coalisées de contrôler tout l'est du Milois. A l'ouest, Aldovers n'oppose pas une résistance farouche. Déjà acquise à la cause catholane, le soutien à la Clovanie ne dure qu'un court temps et lorsque les armées arrivent, la ville ouvre directement ses portes. Solfoyer et Viscaya prennent des voies similaires en optant pour le ralliement au christianisme catholan, elles se rebellent contre le pouvoir clovanien et incitent les armées chrétiennes coalisées à prendre Jardibel, afin de couper Milos du reste du Milois historique. A l'occasion d'une bataille sanglante au pied du château le 14 juillet 1282, les armées de l'archevêque réussissent à chasser les ennemis de la cité, séparant en deux les forces princières, dont une partie fuyant vers Milos.

    C'est justement la bataille Milos qui fut la bataille clé pour la libération miloise, au 6 août 1282. Acculés, encerclés de tous les côtés, et bien que disposant de forces encore nombreuses, la fatigue générale entre les murs de la cité était visible. Quand les armées cathares revinrent par le nord, et les armées catholanes par le sud et l'est, le gouverneur de Milos sentit que le vent tournait. Aucun renfort n'était venu de Legkibourg ni de Montanesca et les réserves n'étaient pas illimitées, aussi un siège de la cité serait signe d'une mort à petit feu de l'ère dorée de la Clovanie au Milois. Désespéré, il pressa ses forces de se battre contre les ennemis hors de l'enceinte de la ville, dans une ultime bataille, qui se conclut par une défaite sans contestation possible. La bataille du Bois aux murmures fut le signe d'un massacre des armées clovaniennes ortholiques, tandis que la cité fut prise le lendemain avec peu d'effusion de sang, sinon celle des responsables clovaniens. Les combats prirent ainsi fin et la majeure partie du Milois fut libéré. Montanesca demeurait clovanienne, mais ceux-ci quittèrent d'eux-mêmes la cité en février 1283 car la liaison par le golfe du Lidos devenait trop coûteuse. Du reste, les autres petites villes furent délivrées entre la chute de Milos et la libération de Montanesca, tandis que l'archevêque de Vinascole Julian de Meilhan assurait sa domination sur le Milois libéré, qui n'était cependant pas sauvé des problématiques nobiliaires.

    L'éclatement étatique milois


    211
    III. GEOGRAPHIE

    en cours d'écriture

  • Voir aussi, pour une meilleure compréhension des cartes (principalement topographique) : Cartes du Milouxitania

  • Carte topographique de la Jurade de Sent-Julian
    Carte topographique de la Jurade de Sent-Julian
    10895
    IV. ORGANISATION POLITIQUE

    Le régime de la Jurade, régime particulier et unique au monde, est directement issu de privilèges donnés au Moyen-Âge par divers rois et seigneurs locaux aux villes et au territoire actuel de la Jurade de Sent-Julian. Les jurades sont des assemblées de notables élus parmi les bourgeois locaux pour gérer les affaires municipales, fiscales, et judiciaires, qui n’ont depuis leur mise en place en 1180 que peu évolué dans leur mission fondamentale. Bien sûr, des adaptations ont été faites, notamment en ce qui concerne l'indépendance de l'autorité judiciaire, ou encore de l'élection des représentants siégeant dans les chambre haute et basse.

    IV.I - La Chambre Basse, le Conseil des Trois-Cents

  • Président du Conseil des Trois-Cents : Antoni Pujol

  • Faisant office de Chambre Basse au Palais Pressac, le Conselh deus Tres-Cents, ou Conseil des Trois-Cents regroupe des représentants élus au suffrage universel direct tous les 4 ans, au nombre de trois cents. Situé en plein cœur de Vinascola, sur l'Avienguda deus anjos, il fait office d'organe législateur, bien qu'à l'origine, il ne servait que de soutien et d'aide aux jurats pour les matières fiscales, faisant office de collecteur des impôts et d'organe régulateur de l'économie locale. En de rares occasions, il apportait son opinion aux jurats sur des questions d'ordre majeur, ou nécessitant une réflexion poussée et réfléchie. Elus par cooptation jusqu'en 1994, à l'indépendance officielle de Sent-Julian, les tricentenaires sont aujourd'hui les seuls représentants directs du peuple, en ce que les jurats et les conseillers du Conseil des Trente sont élus par cooptation, conformément à la tradition.

    C'est le Président du Conseil des Trois-Cents, actuellement Antoni Pujol, qui assure la présidence de la Chambre. Il n'est tenu qu'à ce rôle, ainsi qu'à celui de rappeler à l'ordre toute dérive des parlementaires. Il n'est en outre pas élu par suffrage universel direct, mais est nommé à chaque nouvelle formation de jurats au gouvernement, après un tirage au sort composé d'un candidat de chaque parti siégeant au sein de la Chambre. Antoni Pujol provient par exemple de l'Union Paisana (UP), mais est tenu à un rôle de neutralité de sa fonction, et n'est pas autorisé à exercer un autre mandat politique durant l'exercice de ses fonctions, quel qu'il soit. Le mandat du Président du Conseil des Trois-Cents est renouvelable trois fois, sous condition d'être proposé par son parti, et tiré au sort trois fois.

    Voici ci-dessous la composition actuelle du Conseil des Trois-Cents. C'est le Comunautat Liberau Sent-Julianès (CLSJ) qui est actuellement au pouvoir, bien qu'il forme une coalition plus ou moins officielle avec l'Union Paisana (UP) et le Partit Conservator Unit (PCU), aussi bien dans le Conseil des Trois-Cents que dans le Conseil des Trente. Certains jurats (faisant office de ministres) appartiennent même à ces deux derniers partis, preuve de leur alliance qui dure depuis l'indépendance de Sent-Julian en date de 1994.



    Conseil des Trois-Cents - façade
    Palais Pressac - Conselh deus Tres-Cents

    Conseil des Trois-Cents - Salle du Conseil
    Palais Pressac - Conselh deus Tres-Cents - Sala deu Conselh


    IV.II - La Chambre Haute, le Conseil des Trente

  • Président du Conseil des Trente : Bastian Ramon

  • Faisant office de Chambre Haute au Palais Sent-Eloi de la Misericòrdia, à Vinascola, non loin du Lestòt, le Conselh deus Trent ou Conseil des Trente regroupe 30 conseillers, élus aux deux tiers par cooptation des autres conseillers, des tricentenaires et des jurats, et au tiers restant par tirage au sort. L'élection par cooptation est effectuée tous les 7 ans, par les tricentenaires, les jurats, et les conseillers (tirés au sort et sortants), pour des listes de 20 personnes proposées par chaque parti siégeant au Conseil des Trois-Cents, Divers&Indépendants exclus, pour les 20 places disponibles. Le tirage au sort est quant à lui effectué tous les 7 ans, mais sur un rythme décalé du vote par cooptation. Est éligible au tirage au sort toute personne née avec la nationalité saint-julianaise, âgée de plus de 30 ans et inscrite sur les listes électorales. Lors de leur entrée en fonction, les conseillers ont le choix entre intégrer le parti de leur choix, qu'il siège ou non au Conseil des Trente, ou de se constituer en groupe Divers&Indépendants, sur le même modèle que la Chambre Basse.

    Sur le même schéma que le Conseil des Trois-Cents, c'est le Président du Conseil des Trente, actuellement Bastian Ramon, qui assure la présidence de la Chambre. Il n'est tenu qu'à ce rôle, ainsi qu'à celui de rappeler à l'ordre toute dérive des parlementaires. Il n'est en outre pas élu par cooptation, mais est nommé à chaque nouvelle formation de jurats au gouvernement, après un tirage au sort composé d'un candidat de chaque parti siégeant au sein de la Chambre Basse, par souci d'éventuelle non-représentation. Bastian Ramon provient par exemple du groupe Jurada Ecologia Los Vers (JELV), mais est tenu à un rôle de neutralité de sa fonction, et n'est pas autorisé à exercer un autre mandat politique durant l'exercice de ses fonctions, quel qu'il soit, à l'instar de son homologue de Chambre Basse. Le mandat du Président du Conseil des Trente est renouvelable trois fois, sous condition d'être proposé par son parti, et tiré au sort trois fois.

    Aucune des chambres susmentionnées ne dispose d'un droit de primauté sur l'ordre, et chacune se vaut dans le processus législatif et décisionnel. Ainsi, en cas de conflit d'idéaux, un compromis doit être trouvé entre les chambres pour permettre à la proposition ou au projet de loi d'être promulguée et d'entrer en vigueur. Si au bout de 3 renvois à l'autre chambre, aucun compromis n'est trouvé, le projet ou la proposition de loi devient caduc, et un nouveau projet/proposition doit être soumis aux chambres.

    Voici ci-dessous la composition actuelle du Conseil des Trente. Le Partit Conservator Unit (PCU) dispose d'une majorité relative, si bien qu'il s'allie généralement avec les partis de centre-droit de la Comunautat Liberau Sent-Julianès (CLSJ) et de l'Union Paisana (UP). Ils dominent de peu le Conseil, avec 17 sièges, une baisse de 7 sièges depuis 1994 et le début officiel du Conseil des Trente. Il est important de noter qu'en 1991, seuls 20 conseillers siègent au Conseil, étant donné que les tirages au sort du tiers de la chambre n'a débuté qu'en 1994, lors de l'indépendance officielle et totale de Sent-Julian. En outre, les partis Jurada Ecologia Los Verds (JELV) et Partit Sociau e Democrata (PSD) forment un parti uni au sein du Conseil des Trente, afin de peser plus dans les décisions, et de rassembler les voix des électeurs par cooptation. Leur parti de coalition est l'Union Ecologica Sociau e Democrata (JELV-PSD).



  • 1991 : élections par cooptation
  • 1994 : élections par tirage au sort, les 20 conseillers élus par cooptation continuent leur mandat, Conseil des Trente pleinement dans l'exercice de ses fonctions.
  • 1998 : élections par cooptation, les 10 conseillers du tirage au sort continuent leur mandat.
  • 2001 : élections par tirage au sort, les 20 conseillers élus par cooptation continuent leur mandat.
  • 2005 : élections par cooptation, les 10 conseillers du tirage au sort continuent leur mandat.
  • 2008 : élections par tirage au sort, les 20 conseillers élus par cooptation continuent leur mandat.


  • Résultats des élections par tirage au sort


    Palais Sent-Eloi de la Misericòrdia - Conselh deus Trent
    Palais Sent-Eloi de la Misericòrdia - Conselh deus Trent

    Palais Sent-Eloi de la Misericòrdia - Conselh deus Trent - Sala deu Conselh
    Palais Sent-Eloi de la Misericòrdia - Conselh deus Trent - Sala deu Conselh


    IV.III - Le gouvernement : les jurats

  • Jurat délégué à la présidence : Gregòri Faure

  • Faisant office de pouvoir exécutif, la confrérie des jurats, au nombre de 50, est une collégialité dirigeant la Jurade de Sent-Julian (qui tire le nom de son régime politique, la "jurade", de ces personnes) où chaque membre a le même statut par lequel ils assument collectivement les décisions prises par la majorité de ses membres. Ils sont élus par suffrage universel indirect par les membres des deux chambres, ainsi que les maires, et les autres jurats des jurades locales (qui font office de conseils à l'échelle locale).

    L'institution que représentent les jurats ne date pas d'hier. Dès l'an 1101, de nombreuses jurades à l'échelle locale sont créées dans tout le secteur, sur ordre impérial de l'empire qui régnait alors sur le Barant, ancien nom de la région sud-centrale du Milois recouvrant aujourd'hui la Jurade de Sent-Julian et quelques autres municipalités alentours au Milouxitania. Originellement, les jurats n'étaient que des bourgeois rendant au nom de l'empereur la justice impériale, géraient les finances et la fiscalité et dirigeaient la localité à laquelle ils appartenaient. Seule Vinascola, ville déjà très importante à cette époque, se dota rapidement de Conseils supplémentaires, en raison de la difficulté des jurats à administrer la cité. Ces Conseils sont ainsi les ancêtres directs de ceux aujourd'hui en place, faisant acte de haute et basse chambres. L'institution des jurades a étonnement survécu à travers les âges, malgré l'ère républicaine du Milois auquel le Barant était rattaché, par la gestion exemplaire et les recettes importantes qu'apportaient cette contrée au pays. C'est par ailleurs à cette même époque que toutes les jurades du Barant se sont réunies autour de celle de Sent-Julian, fondation réelle d'une entité commune en matirèe de jurade. Ainsi, c'est par le jeu de hasard mais aussi d'une influence certaine que les jurats ont survécu jusqu'à nos jours, faisant de ce régime politique un régime très singulier, atypique, se gérant de lui-même en collégialité, loin de toute influence aristocratique quelconque. Ces rôles n'en demeurent pas moins élitistes, en ce que l'écrasante majorité des jurats qui se sont succédés depuis le 12e siècle ont toujours été des bourgeois, petits et grands, essentiellement issus de hautes fonctions juridiques, en ce que les jurats sont à la base des magistrats, mais également de grands propriétaires viticoles, très influents dans le pays. Encore aujourd'hui, bon nombre de jurats sont issus de la haute société saint-julianaise, avec en tête de liste Margalida Vectigal, jurat déléguée à l'économie et héritière d'un grand conglomérat établi aux quatre coins du monde.

    Le gouvernement de la Jurade est composé de 20 délégations, l'équivalent des ministères, étant donné que chaque jurat est délégué par paire à une tâche :

    IV.III.I - Délégation à la présidence

    La délégation à la présidence est actuellement gérée par le jurat Gregòri Faure. Il représente à l'international la Jurade et fait office de chef d'état. Pour autant, son rôle est essentiellement symbolique, car les décisions sont prises en collégialité. Il préside également les conseils des jurats et assure le bon déroulement des séances collégiales entre tous les jurats. A l'instar des présidents des Conseils des Trente et Trois-Cents, il ne dispose pas, en dehors des modalités susmentionnées, de réel pouvoir à lui tout seul. Cependant, tout comme les autres jurats, il est bel et bien élu au suffrage universel indirect, et sa voix au sein des décisions collégiales des jurats pèse autant que tout autre jurat.

    Gregòri Faure
    Gregòri Faure

    IV.III.II - Délégation aux affaires intérieures

    La délégation aux affaires intérieures est actuellement gérée par les jurats Guilhem Castéra et Jòrdi Castang. Elle s'occupe de gérer les affaires internes à la Jurade de Sent-Julian, comme la police et la sécurité intérieure civile. La délégation s'occupe également des affaires relatives à la douane de Sent-Julian.

    Guilhem Castéra
    Guilhem Castéra

    Jòrdi Castang
    Jòrdi Castang

    IV.III.III - Délégation aux affaires étrangères

    La délégation aux affaires étrangères est actuellement gérée par les jurats Pèire Durand et Luchian Bèrgèr. La délégation s'occupe des affaires relatives aux affaires internationales, et assurent le rôle diplomatique de la Jurade pour Sent-Julian.

    Pèire Durand
    Pèire Durand

    Luchian Bèrgèr
    Luchian Bèrgèr

    IV.III.IV - Délégation à la défense nationale et à la gendarmerie

    La délégation à la défense nationale et à la gendarmerie est actuellement gérée conjointement par Thérèse Desqueyroux et Isarn Mauriac. Cette délégation gère l'armée nationale saint-julianaise qui, en temps de paix, est amenée à effectuer les tâches inhérentes à une gendarmerie dans les campagnes du pays. La délégation à la défense nationale et à la gendarmerie peut être amenée à coopérer avec la délégation aux affaires intérieures lorsque l'occasion se présente, ce qui n'a pour l'instant jamais été le cas. Lorsque les effectifs policiers sont manquants lors d'évènements importants, la facilité administrative mise en place pour affecter les soldats à la sécurité font que les soldats sont fréquemment appelés pour assurer l'ordre public.

    Isarn Mauriac
    Isarn Mauriac

    Thérèse Desqueyroux
    Thérèse Desqueyroux

    suite en cours d'écriture

    27
    V. ECONOMIE

    en cours d'écriture
    31
    VI. DEMOGRAPHIE

    en cours d'écriture
    8800
    A REECRIRE

    VII. TRANSPORTS

  • Voir aussi : Données concernant la législature et les infrastructures en place à propos des transports au sein de la Jurade de Sent-Julian
  • Voir aussi, pour une meilleure compréhension des cartes routière et ferroviaire : Cartes du Milouxitania
  • Voir aussi : Adhésion de la Jurade de Sent-Julian à l'Organisation Mondiale de l'Aviation

  • Les moyens de transports à Sent-Julian sont assez divers et, dans l'ensemble, en très bon état. Le trafic routier constitue une part importante des moyens de déplacement de la population au sein du territoire, bien que les transports ferroviaires, de plus en plus utilisés, permettent de relier les plus grandes villes entre elles.

    VII.I - Le réseau routier

    Disposant d'un nombre de kilomètres de voies routières assez conséquent pour un pays de cette taille, Sent-Julian a su depuis son indépendance développer son réseau routier le long de ses fleuves, mais également le long de la côte. Son réseau autoroutier en particulier est, pour une petite nation, d'une longueur surprenante, d'autant plus que l'état de ces routes est plus que satisfaisant selon les derniers sondages. Il permet notamment de relier Milos et Aldovers, villes du Milois occidental, à Rouilhan, dans le Milois oriental, pour atteindre bien plus tard le cœur du Milouxitania, Occitania, Illios et Neffiès. C'est donc une autoroute très empruntée chaque année par les poids lourds, les touristes, et les travailleurs. Cette même autoroute, l'Autoroute du Milois, relie au sein de la Jurade Vinascola et Pilarca, villes majeures du pays et plus largement de la côte nord du Lidos.

    Sent-Julian, grâce à de nombreux investissements étrangers, a d'ailleurs pu se doter d'autres voies autoroutières, bien moins rentables, pour relier le reste du pays à Vinascola, Pilarca, et le reste de la côte saint-julianaise. L'Autoroute des Vins fut la première terminée, dès l'an 2000, et permet désormais d'aller de Vinascola jusqu'aux Monts de Barant, en passant proche de Linorva et son arrière pays, et Brageirac. La ville de Sent-Julian est volontairement évitée, pour ne pas détruire les vignobles qui coûtent une fortune (Il est possible qu'ils aient été évité car les jurats dirigeants sont eux-mêmes propriétaires de châteaux viticoles à Sent-Julian).

    L'Autoroute des cygnes, appelée en hommage aux nombreux cygnes peuplant l'Altaga voisin, est la plus récente des autoroutes de Sent-Julian, ayant été achevée en 2010. Elle permet de rejoindre Salvaterra depuis Los Monts, et rattrape l'autoroute menant à Rouilhan. Elle passe notamment par Brageirac, où elle rejoint l'Autoroute des Vins, et Senta-Crotz. Elle est, pour l'instant, l'autoroute la moins utilisée.

    réseau routier et autoroutier de Sent-Julian
    Légende :
    rouge : autoroutes
    violet : autres routes importantes
    jaune : aires urbaines


    VII.II - Le réseau ferroviaire

    Grâce aux recettes phénoménales de ces 20 dernières années, Sent-Julian bénéficie aujourd'hui d'un réseau ferroviaire à la pointe de la technologie. Coopérant avec le Milouxitania sur les lignes communes, le pays voit traverser chaque jour de nombreux trains venant de l'ouest du Milouxtania vers l'est, Sent-Julian étant un point de passage obligé. Cela bénéficie également au tourisme national, car acheminant chaque année des milliers de milouxitans vers Sent-Julian. Les lignes à grande vitesse de Sent-Julian sont donc essentiellement comme elles sont aujourd'hui grâce au Milouxitania, qui souhaitait que ses trains puissent traverser la Jurade à la même vitesse que le reste du pays. La CCFSJ, Compagnie des Chemins de Fer de Sent-Julian, relie elle aussi les villes voisines en Milouxitania aux villes de Sent-Julian, mais dans une moindre mesure.

    Lignes à grande vitesse opérées par la CCFSJ :
    Ligne M1 - Vinascola - Milos (MX), desservant la gare d'Aldovers (MX).
    Ligne M2 - Pilarca - Milos (MX), desservant les gares de Vinascola et Aldovers (MX).
    Ligne M3A - Vinascola - Rouilhan (MX), desservant les gares de Pilarca et Salvaterra.
    Ligne M3B - Vinascola - Rouilhan (MX), desservant les gares de Senta-Crotz et Salvaterra.
    Ligne M4A - Vinascola - Occitania (MX), desservant les gares de Pilarca, Salvaterra, Rouilhan (MX), Fortia (MX) et Aro del Mar (MX).
    Ligne M4B - Vinascola - Occitania (MX), desservant les gares de Senta-Crotz, Salvaterra, Rouilhan (MX), Fortia (MX) et Aro del Mar (MX).
    Ligne M5A - Vinascola - Illios (MX), desservant les gares de Pilarca, Salvaterra, Rouilhan (MX), Fortia (MX), Aro del Mar (MX) et Viladrau (MX).
    Ligne M5B - Vinascola - Illios (MX), desservant les gares de Senta-Crotz, Salvaterra, Rouilhan (MX), Fortia (MX), Aro del Mar (MX) et Viladrau (MX).

    La CCFSJ permet également de relier les principales villes de la Jurade comme Vinascola et Pilarca à bord de trains moins rapides, mais pouvant accepter un plus grand nombre de passagers pour des tarifs moins chers. Ces trains desservent les grandes comme les petites gares, si bien que certaines sont si peu fréquentées que la question de leur fermeture se pose de plus en plus.

    Lignes régionales :
    Ligne J1 - Aldovers (MX) - Pilarca, desservant les gares de Pòrt-Guilhem, Vinascola, Mestac, Vendays, Nacalau, La Tèsta, Mios, Jugan, La Hume, Audenja, et Parentis.
    Ligne J2 - Vinascola - Pilarca, desservant les gares de Mestac, Vendays, Nacalau, La Tèsta, Mios, Jugan, La Hume, Audenja, Mézos et Parentis.
    Ligne J3 - Vinascola - Cap Pilat, desservant les gares de Mestac, Vendays, Nacalau, La Tèsta, Mios, Alès, Piraillan, Lège, Lauros et Saumos.
    Ligne J4 - Pilarca - Cap Pilat, desservant les gares de Parentis, Mézos, Audenja, La Hume, Jugan, Mios, Alès, Piraillan, Lège, Lauros et Saumos.
    Ligne J5 - Pilarca - Salvaterra, desservant les gares de Parentis, Mézos, Agulhas, Pinadar/mar, Luxey, Giscos, Contis, Ascaros, Marasac, Capian, Porgos, Lursan, Espiet, Meilhan, Baras et Patèrlas.
    Ligne J6 - Linorva - Pilarca, desservant les gares de Sent-Fèliç, Sent-Pèire, Sent-Esteve, Milazan, Caudiran, Vinascola, Mestac, Vendays, Nacalau, La Tèsta, Mios, Jugan, La Hume, Audenja, Mézos et Saumos.
    Ligne J7 - Vinascola - Los Monts de Barant, desservant les gares de Caudiran, Linorva, Sent-Julian et Brageirac.
    Ligne J8 - Vinascola - Sent-Julian, desservant les gares de Caudiran, Milazan, Sent-Esteve, Sent-Pèire, Sent-Fèliç, Linorva et Pétrus.
    Ligne J9 - Vinascola - Brageirac, desservant les gares de Caudiran, Milazan, Sent-Esteve, Sent-Pèire, Sent-Fèliç, Linorva, Pétrus, Sent-Julian, Pressac, Senta-Isabèu et Castelmoron.
    Ligne J10 - Vinascola - Los Monts de Barant, desservant les gares de Caudiran, Milazan, Sent-Esteve, Sent-Pèire, Linorva, Pétrus, Sent-Julian, Pressac, Senta-Isabèu, Castelmoron, Brageirac et Sent-Astier.
    Ligne J11 - Vinascola - Salvaterra, desservant les gares de Caudiran, Sent-Esteve, Linorva, Pétrus, Sent-Julian, Senta-Léonor, Lescale, Senta-Crotz, Brana, Barsanès, Senta-Terra, Sigalos, Cézac et Cancon.
    Ligne J12 - Sent-Julian - Salvaterra, desservant les gares de Senta-Léonor, Lescale, Senta-Crotz, Brana, Barsanès, Senta-Terra, Sigalos, Cézac et Cancon.
    Ligne J13 - Salvaterra - Monségur, desservant les gares de Cancon, Cézac, Sigalos, Senta-Terra, Barsanès, Brana, Senta-Crotz, Lescale, Senta-Léonor, Sent-Julian et Esclottes.

    réseau ferroviaire de Sent-Julian
    Légende :
    bleu : voies ferrées à grande vitesse
    vert : voies ferrées de trains régionaux
    jaune : aires urbaines


    VII.III - Le réseau aérien

    En matière de transports aériens, Sent-Julian est très bien couvert, relativement à sa superficie et sa population. Le pays dispose de 2 aéroports internationaux, à Vinascola et Pilarca, permettant l'arrivée des millions de touristes d'Eurysie et du monde. Des aérodromes couvrent le reste du territoire, mais ne permettent pas de voyager entre eux. Seule une activité de tourisme y est possible, par des petits avions en location. Il est cependant possible de se déplacer par hélicoptères, grâce aux héliports de Vinascola, Pilarca-Nòrd, Pilarca-Sud, Linorva, Salvaterra, Senta-Crotz et Brageirac. En outre, les aéroports de la Jurade ont vu leurs aérogares et pistes réaménagées pour être en mesure de recevoir les vols de zeppelins tout droit venus des Provinces-Unies du Lofoten. Les jurats se disent par ailleurs très intéressés par ce moyen de transport utilisé pour les passagers comme pour le fret, et pensent à le faire importer à Sent-Julian pour divers usages.


    Voyager à Sent-Julian - Destinations :

    Aeropòrt-Vinascola-Sent-Julian (JVJ) :
  • Pradipta - Negara Strana - Boyaji! - vols civils
  • Agartha - Jashuria - Saphir Aircrafts - vols civils
  • Azur – Jashuria - Saphir Aircrafts - vols civils
  • Galgarde - Kölisburg - KönigAirways - vols civils
  • Trifftenberg - Kölisburg - KönigAirways - vols civils
  • Entiset - Uusimaa - Air Uusimaa - vols civils
  • Sainte-Anne - Uusimaa - Air Uusimaa - vols civils
  • Mont-Law - Saint-Marquise - Skyways Airlines - vols civils
  • Barthelemew - Saint-Marquise - Skyways Airlines - vols civils
  • Pembertøn - Lofoten - Lofoten Airways - vols civils - zeppelins
  • Port-Sainte-Anne - Lofoten - Lofoten Airways - vols civils - zeppelins

  • Pilarca-Pèrla deu Lidos (JPP) :
  • Agartha - Jashuria - Saphir Aircrafts - vols civils
  • Azur – Jashuria - Saphir Aircrafts - vols civils
  • Galgarde - Kölisburg - KönigAirways - vols civils
  • Wälhen - Kölisburg - KönigAirways - vols civils
  • Trifftenberg - Kölisburg - KönigAirways - vols civils
  • Entiset - Uusimaa - Uusimaa International Airlines - vols civils
  • Barthelemew - Saint-Marquise - Skyways Airlines - vols civils
  • Pembertøn - Lofoten - Lofoten Airways - vols civils - zeppelins
  • Port-Sainte-Anne - Lofoten - Lofoten Airways - vols civils - zeppelins

  • Les aéroports de Sent-Julian sont par ailleurs amenés à recevoir assez fréquemment des vols contenant des marchandises en tout genre. La Délégation au commerce se dit très intéressée pour développer le fret aérien à Sent-Julian, encore trop peu développé, et se concentrant exclusivement à l'aéroport de Vinascola-Sent-Julian, plus grand aéroport, disposant d'infrastructures en conséquence, mais également pour ne pas encombrer le trafic aérien à Pilarca, très important lors de la période estivale.

    Fret aérien à Sent-Julian - Destinations :

    Aeropòrt-Vinascola-Sent-Julian (JVJ) :
  • Pembertøn - Lofoten - Lofoten Airways - fret aérien - zeppelins
  • Port-Sainte-Anne - Lofoten - Lofoten Airways - fret aérien - zeppelins


  • VII.IV - Le réseau maritime

    en cours d'écriture

    détails HRP
    - Les noms des villes ne sont pas placés sur ces cartes par souci de lisibilité. Pour les voir, veuillez vous référer à la partie GEOGRAPHIE de l'encyclopédie.
    - La CCFSJ n'est pas une entreprise nationalisée.
    29
    VIII. CULTURE

    en cours d'écriture
    30
    IX. PATRIMOINE

    en cours d'écriture
    24
    X. SPORT

    en cours d'écriture
    2436
    XI. LEGISLATION

    Liste non exhaustive des droits et lois en vigueur à Sent-Julian. Cette liste sera certainement étoffée à l'avenir, comme le reste de la présente encyclopédie.

    Législation d'identité et âge

    Majorité civile : 19 ans
    Majorité judiciaire : 16 ans
    Majorité sexuelle : 14 ans
    Service militaire : inexistant
    Droit de nationalité : droit du sang, gain de nationalité possible sous conditions de paiement/investissements
    Laïcité : Non


    Droits fondamentaux

    Liberté d'expression : garantie
    Liberté de culte : garantie
    Liberté de rassemblement : garantie
    Liberté d'association : garantie
    Droit de grève : garanti
    Droit d'entreprendre : garanti
    Droits des femmes : garantis
    Droits des enfants : garantis
    Droits des animaux : non légiférés
    Droit d'héritage : garanti sans taxation
    Double nationalité: possible sous conditions
  • gratuite pour les personnes nées à Saint-Julian de parents nés à Saint-Julian disposant déjà de la nationalité saint-julianaise.
  • payante pour les personnes nées à Saint-Julian de parents nés en dehors de Saint-Julian disposant de la nationalité saint-julianaise.
  • gratuite pour les personnes nées en dehors de Saint-Julian de parents nés à Saint-Julian disposant déjà de la nationalité saint-julianaise.
  • payante pour les personnes nées en dehors de Saint-Julian de parents nés en dehors de Saint-Julian disposant de la nationalité saint-julianaise.
  • Esclavage : illégal


    Législations morales et civiles :

    Divorce : légal
    Relation sexuelle hors-majorité sexuelle : illégale
    Relation sexuelle hors-mariage : légale
    Relation extra-conjugale : légale
    Relation et mariage consanguin : relation légale, mariage illégal
    Polygamie : tolérée, union officielle interdite
    Contraception : légale
    Adoption : légale
    Avortement : légal, sous condition de paiement si effectué en institut public
    Euthanasie : légale, sous condition de paiement si effectué en institut public
    Homosexualité : légale
    Mariage homosexuel : légal
    Adoption homosexuelle : illégale
    Transgenrisme : toléré, pas de statut légal
    Prostitution : légale
    Pornographie :
  • exercice de la fonction : autorisé
  • visionnage : autorisé
  • Sectarisme : illégal


    Législations sur la sécurité :

    Possession d'arme à feu : règlementée
    Espionnage domestique : légal, pas utilisable pour des poursuites judiciaires
    Torture : illégale
    Peine capitale : légale (dans les faits, jamais appliquée)


    Législations supplémentaires :

    Clonage : non légiféré
    Recherche génétique : non légiférée
    Organismes génétiquement modifiés : non légiférés
    Jeux de hasards : légaux, sous contrôle direct du Ministère des Jeux d'argent et de hasard (service public)
    Consommation d'alcool : légale
    Consommation de tabac : légale
    Consommation de Cannabis : légale
    Consommation de stupéfiants : officiellement illégale, tolérée dans les faits suivant le consommateur

    La théorie du Darwinisme à l'Ecole : enseignée
    Engrais et pesticide dans l'agriculture : légaux
    Additifs alimentaires dans les aliments : règlementés
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