06/06/2013
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Encyclopédie du Pae-Motu (en construction)

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21141

République Libre du Pae-Motu


Généralités :



Nom officiel : Tuhinga Whakaoranga o tea Tangata i wa Pae-Motu
Nom courant : Le Pae-Motu, ou République du Pae-Motu
Gentilé : Pae-Motu (invariable)

Inspirations culturelles : Cultures polynésiennes (Tahitienne, Samoan et Maori en tête)
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Reo (langue véhiculaire issue de l'ancien Tangata)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune, de nombreux dialectes mineurs existent, mais ils ne sont pas soutenus par l'Etat

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Ko tatou te iwi motuhake (Nous sommes le peuple unique)
Hymne officiel :
Monnaie nationale : L'hiriwa

Capitale : Taone'nui

Population : 9 800 000 habitants: 63 pourcents se revendiquent Tangata, 13 Iwi, 11 Ngai, 8 Pakeha, 5 autre


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
L'archipel Pae-Motu (signifiant "l'union des mondes" dans la langue Tangata, l'ethnie locale majoritaire) fut le berceau d'une civilisation qui traça ses frontières très tôt au cours de son histoire: les 9 Ko'ia, ou "grandes îles", furent rassemblées sous l'autorité de la Kulupu (cellule familiale et politique) des Whanau, de la culture Tangata, entre l'an 800 et 900. Ils se proclamèrent Alaka'i nui, « chefs des chefs ». En 914, Esekielu Tupu Hokuhelele hérite de sa tante maternelle du premier territoire Pae-Motu uni. Celui-ci, effaré de constater le ressentiment qu'une grande partie de son peuple émettait à son égard, instaura la politique du “te whenua e hiahia ana e koe, e kore e ngatata i te toto o au e ahora nei” (de l'ancien Tatangan “la terre que tu convoites ne saura se gorger du sang de tes cousins”, abrégée en “politique de l'ahora”. Celle-ci visa à bannir la violence armée comme instrument d'autorité politique, et petit à petit, les conflits armée furent remplacé par des confrontations ritualisées dans lesquelles les meneurs comparaient leurs opulences respectives par l'intermédiaire de combats traditionnels, de débats philosophiques houleux, des danses issues de l'héritage religieux, et d'autres démonstrations visant à déterminer qui était capable d'alouer le plus de ressource au maintient d'une culture forte apte à soumettre ses adversaires. Ces événements prenaient le nom de Turanga Wakataetae, et arbitrèrent les litiges Pae-Motu pendant les siècles à venir.
Cette institution fut permise, entre autre, par la conception que les Pae-Motu avaient unifiés l'entièreté du monde. Le caractère insulaire du territoire ne permettait pas une production suffisante de bois pour bâtir des navires long courrier, et les fins catamarans Pae-Motu n'avaient jamais pu découvrir les terres s'étalant par delà leur archipel. Il n'y avait plus d'ennemi extérieur à craindre, et les conflits internes du monde Pae-Motu se réglaient en suivant le code de l'Ahora sous peine d'essuyer un déshonneur immense.
La culture Pae-Motu prospéra pendant de nombreuses années, développant sa culture avec la complexification de sa musique, de ses arts de la scène et de ses monuments sculptés, développant différents courants de pensées issus des conceptions spirituelles du Puango, afinant leurs catamarans à voile en des bateaux de plus en plus véloces. Absorbant quelques éléments des minorités principales Iwi et Ngai, la culture Tangata s'étendit sur l'ensemble de l'archipel, marquant durablement les peuples locaux.

Le premier contact avec des explorateurs étrangers en 1649 fut le début de la plus grande crise que le Pae-Motu eu connu, une crise qui nécessiterait des siècles avant que les peuples de l'archipel ne s'en remette. Tout d'abord, le Peuple Unique, se croyant les unificateurs et seuls représentants du genre humain, durent encaisser la conception d'innombrables autres peuples évoluant sur des territoires infiniment plus grands que l'Union des Mondes. En l'absence de réelle force armée, il ne fallut de plus pas longtemps avant qu'un colonisateur lusophone n'installe progressivement une colonie de plantation sur l'ensemble de l'archipel, sans rencontrer de réelle résistance. Les différents Ali'i et l'Alaka'i nui furent déposés et un gouvernement colonial instauré sur l'archipel, baptisé “Ilhas Pintadas” par le nouvel occupant. Arrachés à leur myriade de structures politico-culturelles, les Pae-Motu furent amenés à travailler dans les champs aux côtés de travailleurs venus de diverses contrées d'Afarée, en tant que sous-citoyen d'un empire situé à des milliers de kilomètres de ce qu'ils estimaient être la bordure du monde des hommes et des femmes encore quelques années plus tôt.
Vers 1750, l'empire colonial en question commençait à s'étioler, plus capable d'entretenir ses colonies devenues trop nombreuses sans perdre d'importantes sommes d'argent. Insatisfaits de l'augmentation des taxes et de la diminutions des aides de la métropole causées par disparition progressive de leur intérêt stratégique, les quelques familles eurysiennes implantées dans l'archipel obtinrent au terme d'un long bras de fer avec leur vieille patrie l'indépendance des îles Pintadas.
Etant historiquement une colonie agricole, les eurysiens étaient largement minoritaires sur les 9 Ko'ia. Le nouveau gouvernement débuta une politique favorisant l'imigration, mais rapidement ces projets se heurtèrent à une défiance de plus en plus ouverte de la part des natifs et des travailleurs orginaires d'Afarée. D'importants mouvements de désobéissance civile paralysèrent le pays pendant de nombreux mois, jusqu'à ce qu'un coup d'état indigène dépose le gouvernement en place. Les premières élections libres furent organisées en 1802, remportées haut la main par un parti Tangata prônant le rétablissement d'une identité nationale, et un violent processus de dé-eurynisation se mis en place. Les anciens colons furent fortement persécutés, l'enseignement du portugais fut interdit. On fit cas de nombreux épisode de violence envers les eurysiens: des maisons furent brûlés, des parents tués, des enfants assimilés de force à la culture Pae-Motu.
Au lendemain de cette période de violence et de confusion, une fois la poussière retombée et la majorité des familles eurysiennes ayant fuit pour des terres plus clémentes, le peuple Pae-Motu se trouva encore une fois dans une grande crise identitaire, politique, et économique. Tourmentés par les actes de brutales oppressions commises au cours des dernières années, les penseurs Pae-Motu et le gouvernement se tournèrent vers l'époque fantasmée des Alaka'i nui et du principe de l'Ahora, une époque fantasmée où le peuple Pae-Motu était le Peuple Unique, uni et cultivé. Ils renouèrent avec d'anciennes traditions: le tatouage facial fut institutionalisé, les Kulupu furent rétablies en tant que structure politique symbolique. Si le gouvernement de la toute jeune République Libre du Pae-Motu conservait la structure Eurysienne instaurée par l'ancien colon, remplaçant le Gouverneur et ses secrétaires par un cabinet de ministres, les tendances ultra-traditionalistes des premiers gouvernements de la République firent la promotion de l'ancienne culture Tatanga dans le but inavouée de laver la Pae-Motu des traces de cultures Eurysiennes et des accès de brutalité qui avaient accompagné la création du gouvernement indigène.
Mais la crise dépassait le simple aspect identitaire. La République se trouvait couverte de plantations produisant des produits souvent de luxe à un rythme industriel, dans une optique d'exportation. Ces infrastructures n'étaient pas du tout adaptées aux besoins et possibilités du jeune gouvernement. Cette problèmatique trouva deux solutions principales. D'abord, l'instauration de Zones Economiques Spéciales, mettant les anciennes plantations aux mains de syndicats ouvriers aptes à administrer en autonomie la production, à gérer le droit foncier ainsi que le développement d'infrastructures, tout en devant appliquer les politiques votés par le gouvernement et se plier aux lois pénales de l'Etat. Déléguer la gestion d'une importante partie du territoire permis la création de plus d'emplois, et de maintenir ces infrastructures agricoles pour l'instant inadaptées sans que cela soit trop couteux pour l'Etat. Aujourd'hui, la grande majorité de ces zones est retournée sous le contrôle direct de l'Etat, mais quelques unes subsitent encore.
La deuxième partie de la solution fut un accord signé avec les fortunéens, présents depuis longtemps dans l'océan Haluléen. L'île de Bornova, l'un des territoires historiques du Pae-Motu, fut vendu en l'échange d'avantages commerciaux important sur l'importation de matériaux difficles à produire en milieu insulaire permettant la production d'une flotte de commerce long courrier et d'infrastructures civiles: le bois, puis rapidement le béton, et surtout l'acier.

Aujourd'hui, malgré sa petite taille, le Pae-Motu a su se tailler une place dans le commerce international, exportant fruits exotiques, produits de la mer, parfums, perles, pierres précieuses, coton, chanvre, alcool, psychotropes, miel, piment, poivre, et de nombreux autres produits trouvant un succès relatif au seins des pays développés.
De par un biais culturel historique plaçant la terre comme le berceau sacré des hommes et l'océan comme un lieu retors qu'il faut dompter pour survivre, les Pae-Motu ont moins de remords à exploiter leurs eaux territoriales que leurs précieuses bandes de terres. L'ingénieurerie civile s'est développée en direction de la création de nombreuses structures marines, et les flots entourant les 8 grandes îles sont grêlés de plate-forme exploitant les quelques poches d'hydrocarbures trouvés dans les failles sous-marines, de quartier de peuplement glanés sur les flots, de docks flottants et de stations d'énergie houlomotrice. Le Pae-Motu se targue ainsi d'être l'une des nations à la pointe du progrès en ce qui concerne les infrastructures civiles marines, l'une des raisons principales étant le désintérêt de beaucoup de nations pour cette science pas encore très rentable.
Cette ingéniosité alliée aux politiques particulières ayant permis le maintient des productions agricoles de l'époque coloniale, permet à la nation insulaire l'exploit de non seulement maintenir une agriculture vivrière suffisante à l'autonomie du peuple, mais également de produire un surplus exporté dans la plupart des Etats insulaires de l'océan Haluléen. L'élevage caprin, l'agriculture céréalière mais surtout l'importante production de poisson en conserve font donc du Pae-Motu un des cœurs agricoles du sous-continent d'Halula.
Cependant, l'armée Pae-Motu est réduite, même pour une nation de second ordre. Conscient de la nécessité de se militariser, le gouvernement supporte la création de navires militaires s'écartant des modèles fortunéens, plus par fierté que par nécessité, mais cette militarisation demeure lente.

Mentalité de la population :
L'une des préoccupations majeure du peuple Pae-Motu est la préservation de leur identité et de leur culture. En quelques siècles, les Pae-Motu sont passés d'unificateurs du monde à fragile nation, et ils sont conscients de leur vulnérabilité. Cette question identitaire est également un peu paradoxale, car le peuple Pae-Motu n'est pas aussi uniforme que ce qui est prôné par leur gouvernement : sans compter les Pakeha (nom fourre-tout désignant les habitants d'origine afaréenne assimilés à la culture Pae-Motu), la culture Pae-Motu s'est construite autour d'une suprématie Tangata, et certains membres des communautés Iwi et Ngai se battent pour maintenir les quelques spécificités culturelles qui ont subsistés jusqu'à ce jour.
Le principe de l'Ahora, déterré par les universitaires locaux après la crise identitaire induite par la violente répression de la population eurysienne, a marqué de nombreux aspects de la culture Pae-Motu moderne. L'honneur conserve une place prépondérante dans leur système judiciaire, et la violence physique est durement condamnée. En contrepartie, l'Etat Pae-Motu se permet le maintient de structure gouvernementale forte, autoritaire, très présentes dans la vie des citoyens.
L'une des plus importantes pratiques traditionnelle encore maintenue à ce jour est celle du tatouage facial, le moko. Un Pae-Motu est censé porter sur son visage tout les éléments constituant sa personne, représentés aux yeux de tous sous des formes picturales diverses qu'une importante partie de la population sait décoder au moins en partie. Y figure par exemples les activités qu'a pratiqué l'individu, les associations importantes qu'il a noué... Si depuis 1989 le port d'un moko complet n'est plus obligatoire au yeux de la loi, certains crimes sont encore punis par une inscription caractéristique sur le visage, et les kanohi kau (visages vierges) sont discriminés, principalement dans le milieu professionnel.
Les arts ont une place importante dans la culture Pae-Motu. La plupart sont issus des wakataetae : arts martiaux très chorégraphiés, sculpture complexe et diverses censées imprégner les terres convoités du Pūango spécifique d'une Kulupu et diffuser aux yeux de tous ses valeurs, théâtre très développé centré autours des costumes et accessoires plus que des comédiens ayant donné lieu à l'apparition d'un cinéma Pae-Motu singulier, adepte des plans très analogiques serrés sur de petits objets trouvant un certain succès dans d'autres parties du monde... La bijouterie est également un artisanat réputé, les Pae-Motu travaillant les des essences de bois rares, les perles, les pierres précieuses et de nombreux autres matériaux depuis des siècles.
Le sport national est le Haerenga, dont les parties durent généralement plus de dix heures. Plusieurs équipes munis de grandes pirogues doivent se rendre à des lieux spécifiques pour récupérer en apnée de lourdes sphères de pierres à quelques dizaines de mètres sous les profondeurs pour les disposer d'une façon spécifique à chaque équipe.
Un autre aspect de la culture Pae-Motu est le Kulupu, cellule familiale et politique qui fut la principale institution gouvernementale durant le règne des Whanau. Ces cellules suivent une hiérarchie pyramidale, avec à leur tête un Tuakana, généralement l'aîné du groupe qui désigne lui même son successeur. Le Pae-Motu pré-colonial n'utilisait pas la structure du couple : la sexualité était très libre, mais les rapports entre individus ayant la même mère ou de classe d'âge différentes était tabou. Aujourd'hui, cela est moins vrai, et les apport eurysiens et afaréens ont influencé les mœurs Pae-Motu. Ces Kulupu organisaient régulièrement des hui, rassemblements de tous les adultes de la Kulupu et ayant plus un rôle symbolique qu'effectif, et des huihuinga, rassemblements des membres importants de la Kulupu et auxquels d'éminents membres d'autres Kulupu étaient conviés. Le prestige d'une Kulupu était déterminé par le nombre de représentant d'autres kulupu importantes se rendant à leur huihuinga, et le nombre de représentant qui étaient conviés aux huihuinga des kulupu majeures. Au sommet de cette hiérarchie des kulupu se trouvaient les Kulupu Waikato, dont les tuakana obtenaient le titre d'Ali'i, puis la Kulakalupu Whanamaemae, à la tête de laquelle se trouve l'Alaka'i Nui, Ali'i des Ali'i, arbitre et représentant du peuple Pae-Motu et du genre humain. L'appartenance à ces Kulupu n'étaient pas seulement dictée par le sang, et il n'était pas rare à l'adolescence qu'un jeune Pae-Motu entreprenne un rituel le répudiant de la Kulupu l'ayant vu naître pour en rejoindre une autre en fonction des activités et partenariats qu'il souhaite entreprendre. Si la Kulupu a perdu de son rôle politique comme de son rôle social à l'époque moderne, encore aujourd'hui les Pae-Motu ont tendance à respecter leurs premiers tuteurs professionnels au moins autant que les gens qui les ont élevé. Le titre honorifique de Matua (que l'on peut traduire par « parent ») n'est donc pas toujours destiné au géniteurs d'un Pae-Motu.



Place de la religion dans l'État et la société :
La première grande croyance Pae-Motu est l'Ara o te Pūango (voie du Pūango), issue de la culture Tangata et s'étant diffusée à l'ensemble de l'archipel avec les conquêtes. Selon ces croyances, le monde-divin s'est auto-créé. Celui-ci est régit par des flux de Pūango, qui sont déterminés par les états, actions et mouvements de tout objet matériel ou immatériel. En tant que partie de ce dieu-monde, les Pae-Motu ont une influence sur le monde, et il leur incombe de maîtriser leur Pūango propre, et de le diffuser à bon escient dans leur environnement. Les Mohio, sages prêchant les différentes doctrines et courants de pensées issus de cette croyance, étaient ce qui se rapprochaient le plus d'une forme d'autorité religieuse, bien qu'il prenaient plutôt la forme de cercle d'études plus que de paroisses strictement hiérarchisées. Les Mohio furent un éléments moteur de l'érudition Pae-Motu, et encore aujourd'hui on peut retrouver l'influence de l'Ara o te Pūango chez certains biologistes, philosophes, physiciens ou astronomes.
Les apports spirituels venus de différentes contrées d'Afarée lors de l'époque coloniale eclatèrent cette relative unité des croyances. En différents lieux de l'archipel, croyant afaréens et indigènes échangèrent autour de leurs croyance. On retrouve encore aujourd'hui des marques de ce métissage religieux dans les croyances Pae-Motu modernes: par exemples, les Yurabas, figures semi-divines apparues durant la colonisation et censées être des manifestations particulières des flux du Pūango, peuvent pour la plupart être retracées avec plus ou moins de facilités jusqu'à une ou plusieurs divinités afaréennes.
Le Pae-Motu moderne ne connaît donc pas de réelle institution cléricale, et les croyances post-coloniales sont diverses, bien que prenant presque toutes héritage de l'Ara o te Pūango. Ces croyances sont en général respectées, témoignage de l'union (certains parleraient d'assimilation) avec les Pakeha et leurs racines afaréennes.



Politique et institutions :



Institutions politiques :
La politique courante, l'administration et le reste du pouvoir exécutif sont conduits par le cabinet ministériel, réminiscence du gouvernement colonial mis en place du temps de la domination eurysienne que la population locale s'est appropriée. Le Premier Ministre constitue la tête de ce cabinet. Elu au suffrage universel direct à un tour selon un système de vote pondéré (en plus de voter pour le parti qu'il veut voir représenté, le votant peut attribuer un vote de désapprobation qui comptera comme une voie négative). Il nomme ensuite ses ministres sur propositions de l'assemblée du peuple. L’opposition forment ensuite l'Atarangi (« l'ombre » du cabinet) en fonction des votes reçus. Leur rôle est de critiquer les actions du cabinet élu.

Le cabinet des ministres est composé:
Du Premier Ministre,
Du Ministre des finances,
Du Ministre des affaires étrangères,
Du Ministre du développement,
Du Ministre de l'industrie,
Du Ministre de l'énergie et des ressources naturelles,
Du Ministre de la Justice,
Du Ministre du peuple,
Du Ministre de la culture,
Du Ministre du bien-être,
Du Ministre de l'éthique,
Du Ministre du commerce,
Du Ministre de l'éducation et du progrès,
Du Ministre de la protection de la nation,
Et du Ministre des questions marines.

Les deux partis les plus importants sont le Pokapū, visant un pouvoir centralisé fort, et le Taupori, rejettant la conception d'une culture Pae-Motu unie et oeuvrant pour des institutions locales plus fortes et une place plus importante laisée aux cultures Pae-Motu minoritaires
Les partis mineurs les plus importants sont:
Kaimahi: Parti ouvrier trouvant ses origines dans les zones économiques spéciales administrées par des syndicats
Wakawehe: isolationniste, pour un renforcement militaire et une diminution du commerce et d'autres manœuvres visant à renforcer la sécurité du Pae-Motu
Kuapitalii: parti ultra-capitaliste tourné vers le commerce mondial
Te hunga te Atawhai: parti ultra-conservateur, traditionaliste, dont la politique a rencontré un franc succès au lendemain des premières élections libres mais qui a subit une perte de vitesse avec l'entrée dans la mondialisation
Nekehanga Maatahauranga Koreutu: très jeune parti, issu à l'origine d'un mouvement visant à une réforme de l'éducation mais ayant depuis absorbés d'autres mouvements principalement universitaires. Plusieurs de ses valeurs pourraient être rapprochées du socialisme eurysien
Torangapu: Vise à devenir une superpuissance locale, entre autres en prenant la tête d'une organisation rassemblant les Etats insulaires Haluléens

Le pouvoir législatif est aux mains de l'Assemblée du Peuple, rassemblant 600 représentants nommés au suffrage universel pondéré à un tour: les citoyens votent pour les partis qu'ils souhaitent voir représentés. Ces élections sont régulières: l'assemblée du peuple compte 120 représentants siégeants pour une période de 2 ans, 150 pour 4 ans, 180 pour 6 ans, 90 pour 8 ans et 60 pour 12 ans. Les démissions sont courantes: il est attendu d'un représentant essuyant un échec ou un scandal d'abandonner son siège, le premier nom sur la liste des réservistes venant le remplacer.
Il existe théoriquement une deuxième tête à cette assemblée: la Rangatira, instaurée lors du processus de décolinisation. Celle-ci regroupe à l'origine 232 tukana de kulupu historiquement importantes. Elle eu par le passé un droit de veto, pouvant observer tous les projets et propositions de lois provenant du gouvernement ou de l'assemblée du peuple. Aujourd'hui, son pouvoir n'est que symbolique, et il est devenu très rare qu'elle modifie des projets de lois. Parmi les siégeants, on trouve les 11 Ali'i. Ceux portant ce titre honorifique historique n'ont en théorie aucun réel pouvoir politique. Leur incombe seulement le droit et le devoir de consultation (tika me te mahi ki te korero). Ils sont tenus de rencontrer réguliérement les membres de leur communauté historique: leur temps est donc partagé entre les visites de différentes structures et autre lieux publiques et des audiences théoriquement ouvertes à tous. Le gouvernement est traditionnellement tenu de les consulter régulièrement, et si cela n'est théoriquement que symbolique, les Ali'i sont dans les faits un rouage intégrés de la politique gouvernementale Pae-Motu: ils sont généralement appréciés de leurs communauté, et aller à l'encontre de plusieurs Ali'i s'étant exprimés publiquement sur une question ne donne pas souvent bonne presse au gouvernement. Ils constituent ainsi un lien supplémentaire, bien qu'officieux, entre les locaux et le gouvernement.


Le pouvoir judiciaire est aux mains de la Cour Nationale de Justice. Il existe cependant des cours locales importantes, certaines îles ayant des variations minimes dans la législation.


Principaux personnages :
Aata Whakawerawera, du parti Pokapū, actuel Premier Ministre
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Ke'Aka Newalu, Pokapū, ministre des affaires étrangères
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Piki Mahuta Atairangikaahu, Pokapū, ministre de la protection de la nation
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Te'Arahi Ngauruhoe, Taupori, chef de l'opposition
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Vasa Lemalu, Torangapu, premier représentant de l'Assemblée du peuple
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Ula Foa'i, sociologue, journaliste, et autrice mondialement reconnue
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Aimata Teremoe, sommité dans le domaine de l'ingénieurerie civile et navale
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Mahuta Te Wherowhero, Alaka'i nui
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Politique internationale :
S'intégrant de plus en plus au commerce mondial, et étant l'un des pilier du commerce local, la plupart des rapports que le Pae-Motu entretient à l'étranger ont à voir avec l'exportation de ressources. Le pays est également concerné par de nombreuses problématiques identitaires et ethniques, entre l'éventuel génocide eurysien non reconnu par le gouvernement, et l'obsession du maintient de l'intégrité culturelle Pae-Motu.
Malgré son passé d'ancienne colonie, les rapport que la République Libre entretient avec les puissances eurysiennes ne sont plus si tendues, en partie grâce au contact de l'allié fortunéen.
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