Création de pays : Haut-Garatika
Généralités :
Nom officiel : République des Etats fédérés du Haut-Garatika
Nom courant : [Haut-Garatika]
Gentilé : [Garatikien]
Inspirations culturelles : [Egypte,Jordanie, Pays du Golfe]
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : [arabe]
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : [arabe dialectal, farsi]
Drapeau :
Devise officielle : [Humilité, dignité, honneur]
Hymne officiel :
Capitale : [Masdar al Hayaa]
Population : [2000000] habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
[Le Haut-Garatika est un petit pays littoral inégalement peuplé. Alors que le Nord, densément peuplé, concentre l’essentiel de l’activité économique, le Sud est presque désertique en dehors de la ville de Salmata entourée de dunes et peuplée de 200 000 habitants. Pourtant, c’est bien au Sud que se trouvent les exploitations de gaz qui font la richesse du pays. L’ethnie du Sud (les azars) se sent parfois lésée car les infrastructures de la région ne sont pas à la hauteur de celle du Nord. Malgré tout le PIB par habitant reste satisfaisant. Le Nord possède un paysage moins aride et la péninsule septentrionale est protégée en raison de mangroves exceptionnelles.
Histoire]
Le Haut Garatika a une riche histoire bien que la fondation du pays en tant que tel soit assez récente. Les premières sources écrites remontent au IXème siècle de notre ère. Elles évoquent deux familles (Saadi et Hasani) ayant choisi de s'allier dans le négoce en cabotage le long des côtes. Ce premier conglomérat commercial ne cessera d'augmenter et de se renforcer avec de nouvelles alliances. Les intérêts communs à préserver et étendre le commerce de la région ont été déterminants dans l'absence de conflit majeur entre les clans.
Cependant, en 1453, le conglomérat commercial se trouva confronté à une forte augmentation de la piraterie réduisant ses sources de revenus. Les principales familles choisirent dans un premier temps, la répression. Ce choix ouvrit une période sombre de 76 ans de guerre qui vit presque disparaître le conglomérat. Pour faire face, les familles fondèrent le majlis majeur et élirent celui qui est désormais considéré comme le fondateur du pays. Les sources écrites le désigne sous le nom de Al Mouasis.
Ce dernier choisit de déposer les armes et de prendre la voix de la négociation avec les familles de contrebandiers. En l'espace de 10 ans, le conglomérat passa de 150 à 300 clans rassemblés. En 1539, les institutions se stabilisèrent et l'Etat du Haut Garatika fut officiellement fondé. Les 13 clans restant rejoignirent au XVIIIème siècle lorsque, tentés par la piraterie, ils furent préventivement assimilés à l'Etat.
Le XIXème siècle fut un siècle de désœuvrement pour l'Etat en raison d'un ralentissement commercial. Moins modernes que les flottes voisines, les marchands Garatikiens perdirent progressivement leur domination commerciale. Au début du XXème siècle, le pays compte moins de 400 000 habitants.
Il faut attendre les années 1970 pour que la découverte du gaz redonne au pays le prestige qu'il avait. Le majlis majeur impose une répartition proportionnelle et équitable des ressources financières du pays. Rapidement, la prospérité permet au pays de profiter d'une croissance remarquable.
Mentalité de la population :
[La population du Haut Garatika cherche avant tout la tranquillité et la paix. C’est une population ouverte d’esprit mais aussi attachée à ses traditions. Les liens claniques et familiaux sont forts et permettent une bonne gestion des éventuelles tensions internes. L’égalité homme-femme est respectée même si les activités professionnelles sont très genrées.Le respect des aînés est au centre de la culture Garatikienne mais l’épanouissement des jeunes est également essentiel. Souvent élevé par leurs grand-parents, les jeunes Garatikien ne cherchent pas à changer les traditions mais ils apsirent parfois à un peu plus d’ouverture sur le plan internatioanal. Les langues étrangères sont assez peu connues par les Garatikiens et si l’étranger est bien reçu, il est très difficile de s’intégrer dans la société sans y être né.]
Place de la religion dans l'État et la société :
[En raison du multiconfessionalisme, le principe de laïcité est appliqué et la religion, sans être tabou, ne doit pas constitué un sujet de controverses. Par conséquent, la conversion n’est pas interdite mais très marginale car la famille de naissance et le nom porté est un indicateur bien connu de la religion familiale. La jeunesse Garatikienne est de plus en plus sécularisée et certaines pratiques religieuses commencent à se perdre. L’Etat est totalement neutre et ne finance aucun culte. En revanche, il peut fournir une aide à certaines institutions religieuses pour l’entretien de bâtiment du patrimoine national]
Politique et institutions :
Institutions politiques :
[Le système politique Garatikien est basé sur le principe du mérite auquel la population semble très attachée. Ainsi un responsable politique doit suivre un parcours bien précis. Les jeunes ont un service politique d’un an qui les oblige à participer au travail d’un majlis mineur.
Le majlis mineur : tout citoyen de plus de 18 ans peut se présenter à l’élection pour participer à cette institution. Il s’agit de participer à la prise de décision locale. Chaque localité disposera de ce majlis composé de 30 élus pour trois ans. Il est impossible d’être élu plus de 4 fois. La présidence de cette assemblée est laissée à des aînés ayant participé au moins une fois au majlis majeur.Cette assemblée possède le pouvoir législatif sur les sujets locaux.
Le moudir : il possède le pouvoir exécutif et propose les lois locales soumises au majlis mineur. Il est élu pour une période d’un an et peut cumuler 4 mandats.
Le majlis majeur : seuls les anciens moudir ayant été élu deux fois peuvent prétendre à cette mandature. Ils sont élus pour 4 ans dans cette assemblée qui compte 626 membres (2 par localité). Son pouvoir est de légiférer à l’échelle nationale. Elle ratifie les traités, vote les lois, vote la guerre. Elle peut destituer le président si plus de 470 membres le décide.
Le président : il est élu parmi les membres du majlis majeur. Il peut se présenter à deux mandats de 4 ans. Il possède le pouvoir exécutif. Avec ses ministres, il mène la politique gouvernementale et garde une prérogative sur les relations internationales. Les ministres sont forcément choisis parmi les membres du majlis majeur et ils sont deux par ministère.
Au Garatika, les partis politiques sont interdits. En revanche, laliberté d’expression est garantie au candidat qui doit présenter ses idées au cours d’une campagne qui se compose de débats et d’interview sur le travail du candidat au sein du majlis majeur. Les candidats sont sélectionnés sur deux épreuves (écrite et orale) sur les enjeux de la politique internationale et intérieure du pays]
Principaux personnages :
[Très peu de responsables politiques Garatikiens restent dans la postérité car il est très mal vu de ne pas appliquer le principe d’humilité et tout ce qui se rapproche d’un culte de la personnalité est totalement proscrit.
Le président actuel est nommé Son excellence Asmar.
Les responsables politiques restaient célèbres sont ceux qui ont été accusés de corruption cela évite ainsi qu’ils puissent se représenter un jour. Le plus connu étant Avisian Ashour qui est parti en congés en utilisant le budget de sa localité. Emprisonné pendant 2 ans, il est désormais interdit de se présenter à nouveau et si son visage n’est pas publié, son cas est enseigné dans les écoles. C’est pourquoi l’expression « Tu fais ton Ashour » est très insultante.]
Politique internationale :
[Le Garatika est un pays qui applique le principe du bon voisinnage. Son armée a un seul but défensif et la constitution garantit l’interdiction d’acheter des armes offensives. L’interprétation du terme « offensif » est souvent sujet à débat lors des achats d’armes qui doivent être validées par le majlis majeur. Le Garatika souhaite avant tout rayonner par sa culture et l’organisation d’événements internationaux. Son ambition est de devenir un médiateur incontournable dans la gestion des tensions internationales]
