05/08/2013
01:37:18
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Rencontre à l'ambassade pharoise de Karpokie entre gentilshommes biens sous tous rapports [Karpok & Pharois]

Paulus Volcatius, ambassadeur du Pharois dans l'Empire Karpok, avait mis les petits plats dans les grands. Plusieurs capitaines pirates - pardon, entrepreneurs et gentilshommes de fortune - étaient attendus au ministère de l'économie de Karpokie pour y être présentés à plusieurs hauts représentants de l'Empire. On parlerait affaire, défense, et surtout de la récente annonce de la Karpokie de fermer ses eaux au passage des navires étrangers sans autorisation, amputant de fait le Détroit du nord de sa partie occidentale.

Le Grand Capitaine Gabriel en avait pris bonne note. Les pirates n'aimaient pas vraiment qu'on les empêches de circuler, mais les contrebandiers adoraient les frontières, surtout s'ils pouvaient se réfugier derrière pour échapper aux conséquences de leurs actes. La décision de l'Empire pouvait autant être une très mauvaise nouvelle qu'une excellente, pour tous les entrepreneurs de la région. Restait à faire pencher la balance du bon côté, et pour cela, on était prêt à mettre le prix.

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Nous sommes dans les salons cossus du Ministère de l’économie dans la capitale du Saint Empire Karpok Unifié. Finalement, c’est ici que se déroulera la rencontre comme un symbole : on parle bien officiellement de commerce, d’économie.

Sont présents pour l’Empire :
- le Ministre impérial de l’économie, Blagoy Budnoff,
- le secrétaire général du Palais
- Vlad Kospa représentant la société, pour le moment nationalisée, TransMistiev
- des militaires représentants les différents corps d’armée.

Vlad Kospa est un ami intime du Ministre Budnoff. Il s’approche de lui, près des fenêtres du Ministère.

Vlad Kospa :
« Dis-moi Blagoy, explique-moi en quoi la présence de militaires est nécessaire dans une négociation économique concernant TransMistiev, c’est une peu « étrange » ? Nous ne sommes pas en sécurité ? On ne va parler que du futur de TransMistiev n’est-ce pas ?»

Blagoy Budnoff :
« Ne te pose pas trop de questions Vlad. Cet accord va au-delà de ce que tu penses et je te conseille d’en rester là. Tu joues ton rôle, tu expliques, tu réponds aux questions techniques concernant la société. Tu insistes bien sur le fait qu’il ne faut pas de licenciements, que nous avons de la main d’œuvre qualifiée qui peut agrandir encore les effectifs de la société si les investisseurs veulent la faire grandir. C’est d’ailleurs l’idée ; en faisant appel à des investisseurs privés qu’ils soient karpokiens ou étrangers. Il s’agit aussi de remplir les caisses de l’Empire, tu le sais bien. C’est là l’intérêt national et c’est ce que nous devons avoir en tête Vlad et toi le premier ».

V K :
« oui, enfin tout ça ne me dit pas pourquoi il y a tant de militaires du coup… »

A travers la fenêtre, les deux amis observent l’arrivée de la délégation Pharoise.
Pas moins de 4 limousines noires sont nécessaires pour l’arrivée des pharois. Les deux hommes aperçoivent les premières personnes qui descendent des véhicules. Tous arborent le chapeau si identifiable qui peut sembler hors du temps. Quatre personnes portent ce qui semble être un coffre ancien, assez lourd apparemment.
A cette vue, Vlad Kospa, interloqué, réagit instinctivement. Lui qui ne semble pas avoir été briefé sur cette réunion, sur les tenants et aboutissants de cette rencontre.

V.K. :
« Qu’est-ce que cette comédie ? non mais tu as vu ça ? c’est avec ces personnes-là que je vais parler stratégie économique et commerciale ? Ce sont ces gens-là qui vont faire l’avenir de ma société ? c’est une mascarade ! »

B.B.
« Stoppe ! arrêtes, c’en ai trop maintenant. » réagit Blagoy d’une voix qu’il ne veut pas qu’elle soit entendue par d’autres, mais également avec une fermeté qui surprend son ami. Puis il reprend.
« D’une, ne te fie jamais à l’apparence, on ne t’a pas appris ça dans ton entreprise ?
De deux, tes propos peuvent sembler aller à l’encontre de la volonté de l’Empereur et sur ce point, je pourrais te confier au service du Ministère de l’intérieur pour déloyauté !
»

Blagoy Budnoff après un silence pesant, reprend la parole en prenant Vlad par l’épaule et lui confie d’un ton paternel.

« Je sais, tout cela est sans doute très dur pour toi, cruel d’un certain point de vue peut-être. Tu as fait grandir cette société qui était ainsi devenue ton « bébé ». Je comprends cela. Mais sache qu’en ce qui te concerne ce n’est ni un échec, ni un désaveu. Grâce à toi, à ton travail, l’Empire peut espérer asseoir ses intérêts qui vont au-delà de nos deux personnes. Tu verras, tout se passera bien et je suis certain que ton avenir n’est pas si sombre que tu peux le penser aujourd’hui ».

A ces mots, la grande porte s’ouvre, la délégation pharoise est accueillie par le Ministre et le secrétaire général. Les représentants des deux pays, s’installent à la table. A peine sont-ils assis, avant même que d’autres mots soient prononcés, deux pharois prennent le coffre et en étalent le contenu sur la table : des liasses de billets. Un peu circonspects, les karpokiens font bonne figure.
En tout cas, les journalistes karpokiens autorisés à prendre quelques clichés avant l’entame des discussions, en profitent pour demander de prendre la pause et immortaliser ainsi la rencontre.

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La vue d'un coffre rempli de billets verts - ou de pièces d'or - bien que quelque peu anachronique à l'ère des comptes bancaires virtuels et des sobres mallettes professionnelles, faisait toujours son petit effet. L'imaginaire pharois était pétri d'un romantisme nostalgique de l'âge d'or qui avait ressurgi d'autant plus fort que la faction pirate y avait pris le pouvoir et entendait ne pas rougir de sa culture, aussi étrange fut-elle.

- "Messieurs, le Pharois vous salue bien !" proclama un homme haut en couleur à la barbe tressée. Derrière lui, Paulus Volcatius, sobre ambassadeur, hocha la tête à ces paroles : "C'est un honneur pour nous d'être reçus par de si fameux dignitaires. Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire général du Palais, messieurs les généraux, monsieur Kospa."

Il adressa à chacun un hochement de tête poli pendant que ses compatriotes prenaient place autour de la table. Si certains avaient opté pour des tenues sobres, voire austères, d'autres flamboyaient de plumes, de soie et de dentelles. Tous cependant arboraient le teint buriné des marins dont le visage est trop longtemps exposé aux vents de mer.

- "Permettez moi de vous introduire ces messieurs les capitaines Väinämö, Aimo et Aarre, dont les flottes ont grand poids dans l'océan du nord, et monsieur le Citoyen Sakari, porte-parole des syndicats de la production militaire du Pharois. Tous ont mandat du Grand Capitaine Gabriel pour négocier avec votre glorieux Empire."

- "Mes respectez à l'Empire" déclara en écho le-dit Aarre à la barbe tressée.

Il n'y avait pas de femme, que ce soit par simple machisme ou, stratégiquement, par respect des valeurs traditionnelles de la Karpokie.

Paulus Volcatius s'installa à son tour et fit passer une série de feuilles de papier à chacun.

- "L'ordre du jour, convenu par nos cabinets respectifs. Y voyez vous quelque chose à redire ?"

  • Ouverture aux actionnaires étrangers de la société TransMistiev et proposition d'investissements pharois
  • Reconnaissance pharoise de la fermeture de la ZEE de l'Empire Karpok
  • Proposition d'un accord bilatéral pharo-karpokien sur la circulation et le droit de mouillage
  • Bilan de la coopération pharo-karpokienne sur la base militaire de Kariekowka et évolution du conflit au Prodnov

- "A ces quatre points les Grands Capitaines m'ont également pressé de vous toucher un mot à propos de l'adhésion de l'Empire Karpok à l'UMT afin d'éclaircir la position du Saint Empire et ses ambitions à travers cette alliance. Simple demande de précision, je vous rassure."
A ces mots, le secrétaire général du palais répond pour la délégation karpokienne. Il prend un ton chaleureux, le sourire ne quittant que peu son visage

- « Nous validons l’ordre du jour prévu antérieurement par nos délégations respectives.
Nous allons discuter point par point afin d’arriver à un accord qui puisse satisfaire chacun et ceci pour chaque point mis à l'ordre du jour
»
Il questionne du regard le représentant pharois qui hoche la tête et valide ainsi la proposition.

Puis le secrétaire général enchaine :
- « Avant de parler de l’ordre du jour, je tiens à mettre ici tout le monde à l’aise. Le Pharois et le Saint Empire Karpok unifié ont toujours été partenaires dans de nombreux domaines et ce, malgré nos différences car vous et nous ne sommes pas dupes, nous en avons. Alors justement, je vous confirme bien que le Saint Empire Karpok Unifié est entré au sein de l’Union Médiane des Traditionalistes en qualité d’observateur.
Vous comprenez qu’il n’est pas de mon ressort de commenter, ni même de vous dire ce qui l’en sera à l’avenir de ce positionnement diplomatique. Cependant je peux vous confirmer que Le Saint Empire Karpok a toujours voulu préserver ses valeurs et nous ne souhaitons pas que celles-ci soient diluées par l’extérieur. Notre société est basée sur le respect de la Foi et la pratique religieuse, ce qui ne vous aura pas échappé. En cela je peux vous répondre que l’UMT s’approche de nos convictions dans ces domaines.
»

Le secrétaire général fait amener quelques boissons et rafraîchissements.

- « Passons désormais à l’ordre du jour à proprement parler. Je vous propose d’en discuter point par point.
Le Premier point est donc l’ Ouverture aux actionnaires étrangers de la société TransMistiev et proposition d'investissements pharois.
Alors Oui messieurs, l’Empire ouvre la société transMistiev à la vente. On ne va pas se cacher, le dossier déposé par les investisseurs pharois était le plus solide et a été retenu. Il s’agit aujourd’hui de nous mettre d’accord sur les derniers détails, je l’espère en tout cas.
Je passe la parole à Monsieur Kospa qui connait l’entreprise mieux que quiconque
».
Vlad Kospa :
- « Bonjour tout le monde, c’est un peu particulier pour moi d’être ici, mais je vais essayer d’être le plus précis possible. TransMistriev est une société de transport maritime qui emploie aujourd’hui environ 1200 personnes. Nous avons toujours travailler en direction des flux commerciaux avec les pays du nord et en direction de l’océan du nord de façon globale. Les porte containers sont adaptés à la navigation rude des mois d’hiver avec leur capacité brise glace et plusieurs navires viennent d’être construits et possèdent toutes les technologies de pointe … »
il est brusquement interrompu par le secrétaire général
- « Monsieur Kospa, je pense que nos amis Pharois connaissent déjà tout cela, passons si vous le voulez bien à ce qui était la stratégie future de l’entreprise, je vais peut-être passer la parole à Monsieur Budnoff, Ministre d’état impérial, Ministre de l’économie."

- « Merci Monsieur le secrétaire général. Je vais être direct, nous souhaitons par l’intermédiaire de la vente de la société, profiter de vos relations commerciales avec les pays partenaires du Pharois. Acquérir Transmistiev, c’est utiliser la flotte de la société pour vos relations commerciales certes, mais qui pourraient également commercer avec les entreprises karpokiennes. Dans cette optique, nous souhaitons que la société, bien que sous votre contrôle, garde son siège social à Zwewik. Enfin, même s’il est normal que l’entreprise ait des employés pharois, nous souhaitons nous mettre d’accord qu’en cas de recrutement futur de personnels, la moitié au moins serait de la main d’œuvre karpokienne. »

Le secrétaire général attend quelque secondes puis reprend la parole :
- "Merci M Budnoff, nous allons désormais écouter nos partenaires Pharois sur ce premier point."
"Merci monsieur le secrétaire général pour ces précisions. Je tiens personnellement à vous assurer à nouveau qu'il n'est en aucune mesure de l'intention du Pharois de commenter ou de juger les décisions que l'Empire prend pour lui-même. C'est au titre de partenaire et, nous l'espérons, d'ami, que notre pays tient à avoir une vision la plus claire possible de nos intérêts respectifs afin de ne pas nous gêner mutuellement. A ce titre, le rapprochement de votre nation avec l'UMT est non seulement compréhensible mais également souhaitable au regard de vos ambitions. "

Le Pharois confirme, laissant son homologue enchaîner.

"Nous sommes ravis d'avoir su répondre à vos attentes. L'ouverture au capital étranger de TransMistriev est une opportunité pour la Karpokie autant que pour le Pharois. Puisse-t-elle nous rapprocher encore plus."

Il laissa passer silencieusement la rebufade du secrétaire général et hocha la tête avec politesse.

"Pour parler franc avec vous, le Pharois est un petit pays, bien moins peuplé que la plupart de ses voisins. Même si nous le désirions nous ne pourrions fournir suffisamment de main d’œuvre pour nos ambitions communes avec TransMistriev. En ceci il est évident qu'une part conséquente du personnel sera naturellement recruté au sein de la population de Karpokie. La question se pose plutôt sur l'attribution des postes de cadres où, dans le cas présent, certaines compétences particulières ne sont effectivement détenues que par des officiers Pharois. Ceci dit il n'y a rien d'irrémédiable et à l'exclusion de certains secteurs précis de l'entreprise - je pense notamment aux finances et à la gestion budgétaire, ainsi que certaines manoeuvres techniques de gestion de la marchandise, rien ne s'oppose à la présence de Karpokiens, au contraire.

Par ailleurs, si vous le jugez pertinent, nous sommes disposés à offrir non seulement des visas mais également la double nationalité à certains de vos concitoyens si ceux-ci viennent à travailler en dehors de votre pays ce qui est fréquent dans le fret. Le drapeau pharois ouvre certaines portes et protège de certains dangers.

Est-ce bon pour vous ?
"
le secrétaire général propose à nouveau de resservir des verres de Vodka blanche, aussi limpide, fraîche que savoureuse. Puis il regarde les représentants karpokiens :

« y a-t-il des remarques sur les propos de nos amis Pharois ? des questions avant de passer au point suivant ? »

Vlad Kospa, toujours aussi mal à l’aise et ce depuis le début de la réunion, répondit en bondissant pratiquement de sa chaise :

« Oui moi j’ai une question : j’ai fait grandir cette entreprise et si elle est ce qu’elle est aujourd’hui c’est grâce à mon travail de longue haleine alors ma question est la suivante : concrètement : à combien estimez-vous le fruit de mon travail ? combien offrez-vous pour cette prise de gouvernance ? quel capital allez-vous mettre dans mon entreprise ? »

Un peu gêné, le Ministre de l’économie repris la parole :

« Euh..., oui nous avons compris Vlad. Bon messieurs, M Kospa n’a pas l’habitude des relations diplomatiques, il est entendu M Kospa qu’il ne s’agit pas de votre entreprise et qu’elle ne l’a jamais été d’ailleurs. Cependant, si vous en êtes tous d’accord, nous pouvons peut-être clarifier ce point et rassurer M Kospa dont nous soulignons évidemment le travail réalisé ultérieurement ? »

Le secrétaire général regarde les représentants du Pharois :

« ok agissons ainsi, je propose que vous détailliez cela avant de passer au point suivant qui est la reconnaissance de la ZEE et, le point qui en découle sur la circulation et le droit de mouillage. »

Il reprit son souffle :

« Alors, au préalable la position karpokienne et qu’ il va de soit pour nous qu’en qualité de partenaire, les navires commerciaux Pharois ont la possibilité de naviguer dans les zones citées. En ce qui concerne les embarcations militaires, il nous semble naturel également qu’avec une base navale située au nord du pays, toute la zone maritime septentrionale vous est ouverte. Cependant, bien que nous ne nous opposerions pas à votre passage plus au sud, il nous paraîtrait élégant de nous en informer au préalable.»
Le Väinämö hocha la tête d'un air entendu après l'échange entre Vlad Kospa et le ministre de l'Economie.

"Aucun problème, mieux vaut une bonne franchise pour une bonne transaction que des débats hypocrites qui laisseront tout le monde insatisfait. La question du prix ? et bien, elle est épineuse n'est-ce pas ? Parlons clairement, nous pouvons vous proposer des écailles - enfin, de l'or - mais n'importe qui peut avoir accès à cela. La vraie richesse du Pharois est dans son industrie de pointe et ses technologies avant-gardistes. Nous sommes à l'heure actuelle en train de renouveler notre parc de navires militaires, ce qui laisse un certain nombre de bâtiments déclassés. Vedettes, corvettes, frégates, patrouilleurs, porte-avion et transporteur de chalands, ou des avions de chasse que nous possédons en grand nombre et prêts à céder à nos alliés. Autant de matériel qui feraient de votre Empire une puissance militaire conséquente en une seule transaction."

Il adressa un regard à Kospa.

"Votre entreprise aura contribué à l'hégémonie militaire régionale de votre pays, et confirmera sa main-mise sur le Détroit pour le siècle à venir. Ce n'est pas rien. Parlons chiffres ceci-dit :

Nous estimons TransMistriev à environ 30 000 unités monétaires internationales. Nous sommes prêts à vous offrir cette somme en cash, ou le triple de sa valeur en matériel militaire. Le choix vous appartient. Je me permets de vous faire passer ici la liste des bâtiments qui pourraient intéressés votre Empire et que la CPI est prête à vous céder. Les prix sont bas car ce sont des prix d'amis.
"

  • Destroyeur classe 1 : 70 000 écailles
  • Frégate de classe 1 : 40 000 écailles
  • " " de classe 3 : 45 000 écailles
  • " " de classe 4 : 50 000 écailles
  • Corvette de classe 5 : 30 000 écailles
  • Patrouilleur de classe 1 : 10 000 écailles
  • " " de classe 5 : 20 000 écailles
  • " " de classe 6 : 22 000 écailles
  • Remorqueur de classe 2 : 3 000 écailles
  • Pétrolier ravitailleur de classe 3 : 3 000 écailles
  • " " de classe 6 : 5 000 écailles
  • Dragueur de mine de classe 1 : 2 000 écailles
  • " " de classe 3 : 2 500 écailles
  • " " de classe 7 : 3 000 écailles
  • Navire cargo de classe 1 : 2 000 écailles
  • Transporteur de chalands de classe 1 : 30 000 écailles
  • Avion de chasse de classe 7 : 500 écailles
  • Chasseur bombardier de classe 1 : 300 écailles
  • " " de classe 2 : 400 écailles
  • " " de classe 3 : 500 écailles
  • " " de classe 4 : 600 écailles
  • " " de classe 5 : 700 écailles
  • Avion d'attaque au sol de classe 5 : 500 écailles

"Nous avons également des hélicoptères, avions ravitailleurs, électroniques, nous pouvons même envisager de nous séparer d'un sous-marin. Il va de soi que nous arrondirons toujours le prix pour votre meilleur bénéfice."
Le secrétaire général observe un silence…regarde autour de lui et cherche un regard complice… en vain. C’est à lui que revient seul ce choix et cette responsabilité.

« Je vous remercie pour votre proposition qui je suis certain rassure notre ami Kospa sur la valeur réelle de l’entreprise qu’il a fait grandir. Votre proposition est tout à fait honnête et je confirme votre point de vue ; il est sans doute davantage dans l’intérêt de l’empire de profiter des avancées technologiques pharoises

Un haut responsable militaire karpokien s’éloigne de la table pendant quelques minutes durant l’intervention du secrétaire général pour s’entretenir par téléphone avant de revenir vers la table des négociations. Avant de s’assoir, il glisse quelques mots à l’oreille du secrétaire général qui acquiesce par un hochement de la tête.

« Bien, puisqu’il faut faire des choix, votre proposition d’avions de chasses et de chasseurs bombardiers serait une opportunité pour nous d’agrandir significativement et qualitativement la puissance aérienne de l’empire. C’est pourquoi notre choix ira donc vers cette proposition : 28 chasseurs bombardiers de 5ème génération et 35 chasseurs de 7ème génération. De notre côté, au-delà de l’acquisition de la société transMistriev, nous vous accordons un bail supplémentaire concernant la base de Kariekowka et des garantis offertes par ce bail précédemment conclu, la libre circulation de vos navires dans les zones maritimes exclusives karpokiennes au nord comme au sud du territoire.
Évidemment, même si cela semble implicite, il va de soi que nous nous engageons mutuellement à ne pas porter atteinte aux intérêts proches ou lointains de nos deux états respectifs.
Je propose également que vous aurez un droit de mouillage et de ravitaiilement de vos navires civiles et/ou militaires et qu’un survol de l’espace aérien karpokien vous sera accordé au besoin, avec ou sans ravitaillement possible.
Concernant le conflit au Prodnov, il nous faudrait des éléments supplémentaires mais un conflit proche de nos frontières n’est jamais une chose satisfaisante. C’est pourquoi, nous vous souhaitons une résolution rapide du conflit, qu’elle qu’en soit la teneur, et vous suggérons d’agir rapidement et efficacement.
»

Le secrétaire général reprend son souffle, semble un peu plus autoritaire et regarde un valet posté près de la porte :
« Allez dire que l’on prépare des douceurs et la vodka aux 24 épices pendant que nous terminons ici notre réunion. »

Puis il reprend un ton beaucoup plus doux et poursuit :

« Que pensez-vous de tout cela ? Avez-vous des remarques, des commentaires, des choses que vous souhaitez évoquer ici avant de nous retrouver d’ici quelques minutes devant un buffet de réjouissances culinaires ? »
- Un excellent choix, c’est évident. Et qui renforce nos deux parties, en arme comme en amitié. Votre offre est généreuse et nous l’acceptons. Il va bien sûr de soi que les Pharois respecteront votre souveraineté et n’agiront pas de manière contraire à vos intérêts. Si cela devait se produire, cela ne serait pas de la volonté de la Coordination Pirate Internationale et nous nous engageons à collaborer à vos côtés pour réparer tout préjudice que nos concitoyens pourraient éventuellement causer. Notre ambassadeur, monsieur Volcatius, reste bien entendu à votre entière disposition pour se faire le relais de la moindre de vos doléances et nous en passerons par lui pour vous informer en cas de nécessité de survoler votre espace aérien.

Le capitaine Väinämö paraissait satisfait et Paulus Volcatius hocha la tête également.

- Pour ce qui est du Prodnov, le conflit devrait s’achever bientôt. Votre collaboration autour de Kariekowka a permis d’éviter l’extension du conflit et le Vogimska se tient tranquille. Le pays est quasiment repris en entier par nos alliés, reste la capitale qui devait tomber dans les prochains mois. Je ne peux garantir que cela se fera sans pertes, mais au moins l’ennemi est-il repoussé hors de l’océan du nord.

La discussion avançait bien et des rafraîchissements – si l’on pouvait appeler ainsi la vodka – devenaient nécessaire. Le capitaine Väinämö consulta ses notes.

- Un point de détail peut-être encore, au sujet du Prodnov toujours. Consentiriez vous à ouvrir une ambassade mutuelle avec la République Sociale ? Le nouveau gouvernement a besoin de se légitimer suite au conflit et travailler avec les pays de la région serait sans aucun doute un gage de stabilité. Un petit geste qui engage à peu mais participera à définitivement tourner la page de la présence de l’ONC dans la région.
Le secrétaire général arbore un large sourire sur son visage rougit par la tension de l’instant. Il tape amicalement sur l’épaule du représentant du Ministère des Armées puis reprend la parole :

« Je vais relayer votre demande auprès du Palais en ce qui concerne le Prodnov. Il me semble en effet important de soutenir une nation jeune et intrépide, j’espère d’ailleurs qu’elle aura le soutien d’autres pays de la Région. Je pense notamment aux deux pays limitrophes de l’Empire qui viennent d’ouvrir leurs services diplomatiques. Au-delà d’un échange d’ambassades ce sont des reconnaissances diplomatiques qu’il faut.
Bien je réitère ma satisfaction sur ce que nous venons de mettre en place aujourd’hui. Le Saint Empire Karpok Unifié n’a pas de vocation d’agressivité mais bien de défense face à des nations ou organisations qui porteraient atteintes à nos intérêts
. »

Blagoy Budnoff enchaîna :

« En ce qui concerne les nouveaux liens commerciaux, mon Ministère entrera en contact avec vous pour l’ouverture de nouvelles opportunités en direction des pays du Nord notamment, avec ce soulagement de se sentir en sécurité dans un Océan où le Pharois a la maîtrise des mers. »

Le secrétaire général s’approche des représentants Pharois et évoque :
« Avez-vous déjà goûter nos fameuses vodka aux 24 épices ? »

Avant que l’ensemble des personnes présentes se dirigent vers une autre pièce où un buffet alléchant les attend.
Cet accord ainsi scellé renforcera les deux Nations.
- Monsieur Budnoff, la sécurité n'est pas un vain mot. Nous avons tous appris beaucoup depuis l'incident du Prodnov et je peux vous garantir que nos capitaines prennent très au sérieux le respect de la souveraineté de la région.

Väinämö se laissa servir puis leva son verre, imité par Paulus Volcatius.

- Aux affaires, et aux amis !

- Et à la vodka aux 24 épices !
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