JOURNAL NATIONAL - Lo Testimòni - Le Témoin

GOUVERNEMENT : Sent-Julian annonce l'ouverture de ses canaux diplomatiques


Sent-Julian fait aujourd'hui une avancée significative dans sa volonté de participer aux débats mondiaux. Etant récemment entré en contact avec le Milouxitania pour d'éventuels accords économiques, le gouvernement annonce maintenant prolonger cette volonté d'accords internationaux au reste du monde.

C'est dans un entretien exclusif avec Lo Testimòni que les jurats délégués aux affaires internationales Pèire Durand et Luchian Bèrgèr ont annoncé que la Jurade souhaitait s'ouvrir au monde, en établissant des liens diplomatiques et consulaires aux quatre coins du globe. Déjà signe de cette annonce, la lettre envoyée à la présidence fédérale du Milouxitania il y a une semaine entrevoyait déjà cette perspective, en ayant pour but d'établir des relations économiques, entre autres, avec nos voisins milouxitans.

Les jurats délégués aux affaires internationales souhaitent désormais, conformément à la volonté unilatérale des jurats de la Jurade, tisser de nouveaux liens par-delà les mers, les océans, les forêts. Créer des liaisons diplomatiques, consulaires, par les ambassades, est donc logiquement un premier pas pour une petite nation qui produit peu, avec une influence très limitée, mais ayant le désir profond de se développer. Sent-Julian dispose pourtant d'un certain nombre d'atouts, notamment pour certains régimes plus autoritaires, grâce à sa politique fiscale très avantageuse en plein développement, mais aussi pour sa localisation géographique, à proximité notamment de Fortuna, Prima, la Youslévie entre autres. Le pays est également neutre sur les questions qui ne le concernent pas. Ne prenant parti pour aucun conflit, notamment ceux actuels, Sent-Julian est en mesure de garantir sa fiabilité sur la scène internationale. Le futur nous dira si les atouts du pays sauront les séduire.

Reste maintenant pour les officiels du pays à entrer en contact avec les autres états de ce monde, et ce faisant, obtenir des réponses favorables. Car même si l'établissement de telles relations devait se faire, ce que la Jurade espère, avec le coût du personnel sur place, des locaux, de l'entretien, de la logistique et de la sécurité, cela représenterait tout de même un investissement colossal pour Sent-Julian, frôlant presque la nécessité de s'endetter pour ne pas dépasser le budget national. Mais les jurats délégués aux affaires internationales nous l'assurent : "Si ces investissements portent leurs fruits, Sent-Julian en ressortira évidemment gagnant. La grande majorité des personnes qui composent la jurade, eux-mêmes de grands investisseurs, connaissent les rouages de ces pratiques. Notre sens des affaires nous mènera à la réussite !" C'est donc emplis d'assurance que les jurats lancent cette opération diplomatique de grande envergure.

Interviewer Armand Golfech: Bonjour et bienvenue Latifa Castel, merci de nous accorder du temps pour cette interview. Vous venez de terminer une tournée spectaculaire à Pembertøn, au Lofoten, et vous avez fait sensation partout où vous êtes passée. Racontez-nous votre expérience !

Latifa Castel : Bonjour darling ! Je suis vraiment enchantée d'être ici. Oui, ma tournée Eurysie et dans le nord de l'Aleucie a été fantastique. Chaque ville, chaque concert, c'était une aventure unique. Le public a été fantastic, incredible ! Ils savent vraiment comment faire la fête !

AG : Pouvez-vous nous en dire plus sur le concept de votre tournée et ce qui a inspiré votre spectacle intitulé "Latifa-ntastic!" ?

LC : Bien sûr chéri ! Ma tournée "Latifa-ntastic!" est un spectacle à mon image, just like me qui me reflète et me ressemble sous toutes mes coutures. Je sais que le public loves me à la folie et ça s'est vraiment vu durant ma tournée. Pour mon spectacle "Latifa-ntastic!", je me suis inspiré de ce que j'ai vécu, notamment avec mon mari Vicente Castel. Il y a un mélange de musique, de danse, de mode et de théâtre made by Latifa. Alors attention, certaines chansons sont quand même des reprises de chanteuses qui m'inspirent, mais tout a été remixé avec la "Latifa Touch".

AG : Votre mari justement, Vicente Castel, est décédé il y a maintenant plus de deux ans. Comment vous vous sentez depuis ? Comment avez-vous vécu ce drame tragique ?

LC : Vous savez, quand on perd son mari, on est jamais préparé. Surtout pour moi. Qui aurait cru qu'il puisse mourir en trébuchant sur une peau de banane ? Je vous le demande ! Ca a été une vraie tragédie, pour moi, mais aussi pour ses parents. Même si je ne leur parlais plus, on a tout de suite été très proche lors de l'enterrement. Enfin, je vous dis ça mais le lendemain, les disputes entre sa mère et moi ont repris de plus belle. Mais bon, ça ne vous regarde pas, ça, si ?

AG : ... ... euh, non, bien sûr que non.

LC : ...

AG : ahem, bref. Pour en revenir à votre tournée, j'aimerais aborder avec vous vos tenues rocambolesques ! Elles sont toujours magnifiques et extravagantes, tout comme vous. Comment les choisissez-vous et travaillez avec les designers ?

LC : Les costumes sont essentiels pour créer un impact visuel mémorable, tu vois. Je collabore avec des designers amazing qui comprennent ma vision de la vie et ma façon de travailler. On a passé des heures et des nuits à créer des tenues aussi belles que moi et qui sont confortables pour sur scène. Pour cette tournée, j'ai porté une robe en lamé rouge incrustée de rubis et des chaussures à talons aiguilles qui brillaient de mille feux, just like me ! Je pense que c'est celle que je préfère, même si les autres étaient tout aussi fantastic, darling.

AG : C'est vrai que quand on voit les images, on voit directement que vos tenues vous vont à ravir.

LC : Je sais, merci chéri.

AG : Latifa Castel, quelle est la chanson qui a suscité le plus d'enthousiasme de la part du public au cours de votre tournée ?

LC : C'est difficile à dire, car je suis tellement formidable que toutes mes chansons ont été adulées par le public. Mais je dirais que "High Energy", mon dernier titre, a été la chanson la plus appréciée. Of course mon charisme débordant y joue pour beaucoup, mais depuis la scène, ça se voyait que le public aimait danser et chanter dessus. L'ambiance dans toutes les villes était incroyable, amazing, wonderful !, parce qu'au final, "High Energy", c'est une chanson joyeuse, qui donne le sourire, et qui fait danser tout le monde.

AG : En tant qu'artiste de votre calibre, vous avez des fans dévoués qui vous suivent partout. Comment interagissez-vous avec eux et que signifie cette relation pour vous ?

LC : Tu sais Armand, moi j'adore mes fans, je les appelle mes "chéris". Leur soutien est tout pour moi, leur porte-monnaie aussi HAHAHA. J'essaie de rester connectée avec eux sur les réseaux sociaux, et je rencontre certains d'entre eux en personne en loge après les concerts. Leur énergie et leur enthousiasme sont contagieux. Je dirais que sans eux, "Latifa-ntastic!" serait bien différent, même si je suis the cherry on the cake du spectacle of course !

AG : Dernière question Latifa Castel, et après je vous libère, quels sont vos projets futurs pour cette nouvelle année ?

LC : Ohlala si vous saviez, j'ai tellement de projets en tête ! Déjà, je prévois de sortir un nouvel album pour la fin 2012 qui sera une véritable explosion de créativité. Je veux aussi explorer de nouveaux horizons et peut-être collaborer avec d'artistes du monde entier, car je l'ai rarement fait et je me dis qu'il vaut mieux vivre sans aucun regrets. I would like also to voyager beaucoup autour du monde, et prendre un peu de temps pour moi, car il faut dire que cette tournée, même si c'était vraiment amazing, m'a vraiment fatigué physiquement. C'est pour ça que j'aimerais bien prendre quelques semaines de vacances au soleil, peut-être en Alguarena, je ne sais pas encore.

AG : Je pense qu'on peut dire qu'on est tous très impatients de découvrir ce que vous allez faire pour cette nouvelle année. Merci encore de nous avoir accordé cette interview Latifa Castel.

LC : Mais merci à vous ! C'était vraiment un plaisir de partager tout ça avec vous. J'espère que je serai réinvitée ici pour mon prochain album ! Je vous fais de gros bisous !

AG : Et maintenant, chers téléspectateurs, voici Latifa Castel, pour un live endiablé !

ECONOMIE : Sent-Julian entrevoit une croissance économique record pour l'année 2012


L'année 2011 montre une croissance économique record pour la Jurade de Sent-Julian. L'ouverture des canaux diplomatiques, le relancement de l'économie, tout semble annoncer une année 2012 suivant les traces de la précédente. Au cœur de ces dynamiques, les jurats délégués à l’économie, Matèu Delmas et Margalida Vectigal, ont joué un rôle crucial dans la formulation et la mise en oeuvre d'une nouvelle politique économique qui semble déjà porter ses fruits. L'année 2012 semble annoncer une récolte similaire, voire plus grande encore.

Dans un très récent compte-rendu des données économiques de Sent-Julian pour l'année 2011, les jurats délégués à l'économie Matèu Delmas et Margalida Vectigal annoncent une croissance record de 20% du PIB national, soit environ 12 milliards de $ supplémentaires s'ajoutant aux 60 qu'avaient Sent-Julian fin 2010 - début 2011. Cela affecte positivement le PIB par habitant des saint-julianais et des saint-julianaises, le faisant passer d'un peu plus de 100 000 $ à plus de 120 000 $ ! Des chiffres records qui annoncent une très belle année 2012 pour le pays qui, depuis 3 semaines et l'entrée au sein de la nouvelle année, semble croitre économiquement aussi rapidement qu'un bambou qui sort de terre.

Afin d'équilibrer ce rapport économique, madame le jurat Margalida Vectigal annonce que sera proposé très prochainement aux chambres un rehaussement du salaire minimum, le faisant passer à 2740$ par mois à temps plein, indépendamment du nombre d'heure effectué. Le taux horaire devrait également être fixé à 17$ pour les autres contrats de travail, à temps partiel notamment.

Les prévisions de l'année 2012 restent cependant très floues. Aucune décroissance n'est à prévoir, mais les économistes sont partagés sur l'ampleur de la croissance économique à prévoir. L'implantation prochaine des coopératives kah-tanaises Shihai Keiretsu, Saphir et Wintermute ne présagent que des bénéfices pour le pays et ses habitants, mais personne ne saurait dire à l'heure actuelle à quel point. Le gouvernement devrait d'ailleurs se prononcer sur l'implantation de ces coopératives kah-tanaises dans les jours à venir. Celles-ci seront un vrai atout pour l'économie saint-julianaise, et l'aideront certainement à se faire une place importante en tant que centre financier eurysien.

NOUVELLE ANNEE 2012 : Les jurats de sortie à Sent-Julian-ville pour la nouvelle année


C'est à travers le mythique feu d'artifice du nouvel an que la ville de Sent-Julian, capitale de la Jurade, commence l'année 2012. Revenons ensemble sur cette soirée formidable et époustouflante.

La magie s'est emparée de Sent-Julian dans une explosion de couleurs éblouissantes pour célébrer le Nouvel An. Plus de 10 000 personnes s'étaient alors déplacées pour voir le célèbre feu d'artifice de la ville, juste au dessus de la cité médiévale et ses vignobles alentours. Dès la matinée, de nombreuses personnes sont arrivées pour réserver les meilleurs emplacements, afin de mieux observer le feu d'artifice. Les rues étant fermées à la circulation, les routes alentours de la ville ont été prises d'assaut, provoquant des embouteillages partout à 10 kilomètres à la ronde. Les trains n'ont pas cessé d'aller et venir de Vinascola à Sent-Julian, et ce sont des milliers de personnes qui ont déferlé sur la cité en une journée, en plus du trafic automobile tendu. Heureusement pour ceux qui sont venus, tout est rentré dans l'ordre au coucher du soleil.

Une fois le soleil couché, pour combler l'impatience de ceux venus assister aux feux d'artifice, un grande parade a été organisée dans les rues de la cité, invitant les gens à chanter, danser, et fêter la nouvelle année à venir. Enfin, à minuit, 2012. Les feux ont été lancés, et la dizaine de milliers de personnes venue contempler le spectacle retint son souffle. Tant de beauté, de majesté, tout était parfait. Le cadre, l'ambiance, les feux ont réchauffé les cœurs de cette froide nuit d'hiver.

Le lendemain matin, les jurats ont paradé dans les rues à l'occasion de la traditionnelle parade du nouvel an. C'est l'occasion pour eux de rencontrer les saint-julianais et les saint-julianaises venus nombreux à Sent-Julian. Vient ensuite leur traditionnel discours du nouvel an devant le parvis de l'église monolithe de la cité, où chaque paire de jurat vient prononcer un discours des mesures qu'ils ont l'intention de prendre dans le courant de l'année à venir, afin de développer et améliorer le quotidien de Sent-Julian et ses habitants. Une fois les discours finis, comme le veut la tradition, les jurats partent pour la Tour de Marie, afin de saluer la foule venue très nombreuse, et leur souhaiter tous ensemble une bonne et heureuse année 2012, porteuse d'espoir et de croissante pour la Jurade de Sent-Julian.

Le soir, c'est une réception qui fut organisée à l'hôtel en l'honneur de l'arrivée des jurats. Rien de très sensationnel, mais les jurats ont pu profiter par la même occasion de présenter le vin saint-julianais amené avec eux, en plus du cadeau destiné aux grands noms du Milouxitania, car un saint-julianais qui se respecte ne voyage jamais sans vin, ou au moins sans alcool ! La soirée s'est ensuite tranquillement terminée, quoique dans l'ivresse du jurat délégué aux affaires étrangères Pèire Durand, légèrement saoul en fin de soirée. Chacun est par la suite parti se coucher, pour être en forme pour les festivités à venir.

PILARCA : Gala de charité pour les orphelins de Sent-Julian


Pilarca, perle du Lidos, vient tout juste d'être le théâtre d'un événement caritatif extraordinaire pour les orphelins de Sent-Julian. Organisé dans la résidence de Grace de Petrus, le gala de charité a vu se rassembler bon nombre de personnalités influentes, la crème de la crème de la haute société de la côte saint-julianaise, toutes vêtues de tenues toutes plus extravagantes les unes des autres, comme on a l'habitude d'en voir à ce genre d'occasion.

Ce 14 février dernier, au très prestigieux Cap Pilat, pointe et embouchure du bassin de Pilarca, extrémité occidentale de la ville de Pilarca, la comtesse Grace de Petrus, l'une des rares nobles dont le titre a su traverser les âges depuis la chute du régime impérial qui régnait il y a plus de 1000 ans, organisait un gala de charité pour les orphelins de Sent-Julian, comme elle le fait chaque année. Organisé chez elle, dans sa sublime villa entre dunes et pins, le gala eut un franc succès, car plus de 550 personnes s'étaient déplacées pour y assister. Au programme, danses, musiques, vente aux enchères puis pour finir le traditionnel feu d'artifice de clôture.

A mesure que la nuit tombait, les limousines et voitures de collection défilaient devant l'imposante entrée de la Villa Beauregard de Madame la Comtesse. Grands propriétaires viticoles, grands patrons de conglomérats internationaux, chanteurs planétaires, musiciens de renom, des invités d'exception pour une soirée d'exception arrivaient les uns après les autres. Comme lors des éditions précédentes, la soirée commença par des discussions entre les invités, ravis de se retrouver pour une occasion si louable. Le service culinaire, assuré par le grand cuisinier Marco Peporani, chef-cuisinier juliano-fortunéen d'exception, suscita de nombreuses réactions, toutes plus enthousiastes les unes que les autres, et la Comtesse n'eut de cesse de vanter ses mérites.


Salle du gala de charité
La soirée de gala poursuivit par des danses. Ancrée dans des clichés sortis de films historiques à l'eau de rose, cette session de danse commença par plusieurs valses, dans des styles divers et variés pour ravir un maximum de personnes. Danser entre membres de la haute société est l'occasion pour les plus jeunes, qui y font leur entrée, de tisser des relations et, si l'ambiance y est propice, de nouer des liens plus intimes, annonciateurs d'un amour pur et sincère, ou bien, comme c'est parfois le cas, associer les meilleurs partis pour le futur de la société élitiste du monde. Ainsi, danse après danse, la soirée ressemblait de plus en plus à de grands bals royaux eurysiens, tels qu'on en voit dans les films, ou même encore aujourd'hui auprès de certaines grandes cours du continent.

Après plus d'une heure de danse, et pour certains la romance d'une vie, il était temps d'arriver à la raison même de cette soirée, la vente aux enchères, dont les bénéfices iraient en soutien aux orphelins de Sent-Julian, bien que ceux-ci ne soient pas particulièrement démunis. Le premier objet de la soirée était un assortiment d'assiettes, parées de dorures et d'illustrations de natures mortes, des fleurs mauves, roses, bleues. Après une lutte acharnée, l'assortiment fut acquis par un couple âgé de traviens pour plus de 34 000 $. L'objet suivant, un imposant miroir en or véritable, serti de pierres précieuses de toutes les couleurs. Un aussi gros miroir, et avec des diamants, des rubis, saphirs et autres émeraudes, suscita évidemment l'attention de tous. L'acquéreur, un riche aristocrate de Carnavale, put se l'offrir pour la modique somme de 321 000 $. Des objets comme ceci, il en défila toute la soirée, jusqu'à atteindre un bénéfice total de 4.5 millions de $.

La soirée se finit sur un splendide feu d'artifice tiré depuis les eaux du bassin. Les invités, ravis, repartirent pour leurs demeures, pour la plupart très proches de la Villa Beauregard. La Comtesse Grace de Petrus, dans son habituelle extravagance remercia chacun des invités qui partaient pour leur présence, et rendit hommage aux représentants des orphelinats de Sent-Julian, venus assister au gala. De jeunes couples formés lors de cette soirée de saint valentin vinrent également remercier la Comtesse pour avoir organisé un aussi beau gala, sans qui l'étincelle de l'amour ne se serait jamais enclenchée. Comme chaque année, la Comtesse Grace de Petrus réussit à réchauffer les cœurs en plein milieu de l'hiver.

TELEVISION : « Ta gueule, ça grandit ! », le succès mondial d'une émission qui verdit vos écrans !


Dans le monde effréné d'aujourd'hui, où le stress et la routine dominent souvent nos vies, une émission de télévision a su conquérir le cœur du public en offrant une bouffée d'air frais et un regard apaisant sur la nature. "Ta gueule, ça grandit !", l'émission dédiée au jardinage et à l'amour de la nature, a réussi à devenir un incontournable du petit écran, dépassant toutes les attentes, et même les frontières.

Depuis ses débuts, "Ta gueule, ça grandit !" a su séduire un large public en mêlant conseils pratiques, idées créatives et une dose généreuse de bonne humeur. Présentée par les passionnés de jardinage Edmond Majan et Adriana Papavèr, l'émission est devenue un rendez-vous hebdomadaire pour les amateurs de jardinage, mais aussi pour ceux en quête d'un moment de détente et d'évasion. L'un des secrets du succès de l'émission réside dans son approche accessible et ludique du jardinage. Edmond Majan et Adriana Papavèr parviennent à transmettre leur amour de la nature avec simplicité et enthousiasme, encourageant même les débutants à se lancer dans l'aventure du jardinage. Au fil des saisons, "Ta gueule, ça grandit !" a élargi son champ d'action en abordant des thématiques variées, allant de l'aménagement paysager aux astuces de jardinage écologique. L'émission a su rester à la pointe des tendances tout en restant fidèle à son essence, ce qui lui a valu une place privilégiée dans le cœur des téléspectateurs saint-julianais.

Le plus étonnant reste cependant son succès en dehors des frontières de la Jurade. Traduit en français, en anglais, en portugais, en italien et en espagnol, l'émission sera bientôt adaptée dans d'autres pays, avec leurs propres animateurs, comme l'Alguarena, Fortuna, la Youslévie et la Manche Silice, où des chaînes de télévisions ont d'ores et déjà signé avec le diffuseur saint-julianais. Ce succès inattendu à l'international a grandement surpris les présentateurs, Edmond Majan et Adriana Papavèr, qui se sont quand même dit ravis de ce succès, et comprennent que ce genre d'émission cartonne. « Il faut dire que dans le contexte mondial parfois tendu, ce genre d'émission est vraiment reposant. On n'a pas besoin de se casser la tête, réfléchir, mais juste de se détendre, de regarder les fleurs, les arbres, et quelque part, c'est une sorte de retour aux sources avec la nature. On se rend compte de toute la biodiversité qui existe autour de nous, ce que l'on ne faisait pas avant (elle rit). En plus, pour ceux qui ne s'y connaissent pas trop en jardinage, ça permet de découvrir les techniques d'entretien qui peuvent exister, les bonnes périodes pour planter ses fleurs, c'est vrai que c'est vraiment pratique ! », nous dit même Adriana Papavèr. « Pour l'instant, c'est vrai que ça semble vraiment plaire à l'étranger, même si la très grande majorité des émissions se déroulent à Sent-Julian ou dans le Milois. On a quand même fait quelques fois des émissions à l'étranger, à Fortuna, en Travie et en Manche Silice, mais rien de vraiment très loin. Ca reste globalement le même climat qu'ici, et c'est pour ça que c'est étonnant de voir qu'en Alguarena, où il fait pourtant chaud et beau toute l'année, on s'intéresse à la pousse des poireaux dans un petit lopin de terre ! Mais bon, tant que ça plait, c'est le principal. Avec Adriana, on continuera cette émission quoiqu'il arrive, et il est possible qu'on fasse des émissions communes avec les émissions adaptées à l'étranger. Ca serait génial de partager nos connaissances avec des jardiniers et des paysagistes d'Alguarena ! » raconte Edmond Majan.