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C dans l'ère du temps - Antoine Carbasier une chute inévitable ? 12/11/2011


Plateau télé
Image de la présentatrice Lucie Calbert

Lucie Calbert :
Cher Téléspectateur et téléspectatrice bonjour et bienvenue dans C dans l'ère du temps sur Teyla 2.

Le Premier ministre Antoine Carbasier vient de remettre sa démission à la Reine. Il n'avait pas le choix des suites de la motion de censure déposée et votée par l'opposition. Un constat amer pour l'homme qui surnomme "Le diplomate" tant ses réussites sur la scène internationale sont vantés. Le parti Les Royalistes se retrouve dans une situation compliquée des suites du vote de la motion de censure qui dépose le Premier ministre et son gouvernement. Le Premier ministre avait enclenché l'article de la constitution permettant d'engager l'honneur de la Reine sur la Loi de Sécurité. Cela permet au gouvernement d'outrepasser l'avis du gouvernement pour faire adopter un projet de loi. Une loi décriée par les oppositions de tout bord. Les uns dénoncent une loi brutale qui fera qu'augmenter les violences policières et la discrimination tant dit que les autres dénoncent une loi coûteuse et financée par la dette tout en ne visant pas juste. Seul le Parti Royaliste était favorable à cette loi, ce qui permis à l'opposition de qualifier la loi comme une loi flattant l'extrême droite.

Les oppositions en position de force face à un gouvernement minoritaire ont refusé toute négociation comparée à d'habitude notamment pour le Mouvement Royaliste et d'Union. Les oppositions ont réclamé l'abandon du projet de loi. Le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont tout de même déposé le projet de loi au parlement, à l'Assemblée nationale. De nombreux amendements des oppositions venant de la gauche sont acceptés grâce à une alliance inédite entre les partis républicains et les partis royalistes. Les oppositions font bloc et rejettent le texte de loi dans son ensemble. Alors le Premier ministre a enclenché, il y à quarante-huit heures, l'article 54-4 de la constitution devant des députés médusés.

Sous les huées continue le Premier ministre tente de faire valoir ses arguments "Une loi pour protéger nos concitoyens. Une loi qui mettra les citoyens honnêtes sous la protection de l'état face aux dealers, au grand banditisme." Mais cela ne convint l'opposition qui dépose une motion de censure dans les deux heures suivantes. Les oppositions ne retiennent pas leurs coups dénonçant "Une volonté d'autoritarisme claire de la part du gouvernement outrepassant la souveraineté du peuple" selon la chef du groupe Mouvement Royaliste et d'Union. À droite, on dénonce un Premier ministre "Hors des réalités et hors du champ démocratique". Plus étonnant, dans le parti de la majorité des voix s'élèvent et appellent le Premier ministre à démissionner. Trois cent seize, c'est le nombre dé député qui ont voté pour cette motion de censure, dont trente deux venant du parti d'Antoine Carbasier. Le gouvernement tombe, la majorité semble divisée. Nous tenterons de répondre à la question suivante : Antoine Carbasier, une chute inévitable ?

Nous accueillons pour répondre à vos question Pierre Lacombe ancien Premier ministre de mille neuf cent quatre vingt à mille neuf cent quatre seize, spécialiste du parti Les Royalistes et président de l'association "A Cœurs ouvert" qui œuvre pour une meilleure prise en charge des patients subissant une greffe. Clémentine Roberval, auteur de "La recomposition invisible de la société" et professeur de droit public à l'Université de Gèvres et Mohamed Youss professeur en science politique, ex avocat et directeur adjoint de l'institution de sondage VoxPopulus. Merci à vous d'être présent pour cette émission et de tenter de répondre à la question de cette émission.


Tout les intervenants disent bonsoir tout en inclinant la tête ou bougeant les mains.

M.Lacombe, des hués, des critiques très dures envers le gouvernement, voilà la scène que nous avons vu à l'Assemblée nationale. C'est une scène rarement dans l'Assemblée nationale. Pourquoi la décision du Premier ministre a-t-elle mis le feu aux poudres ?

Pierre Lacombe :
Pour tant de choses, mais je pense que la première raison, c'est une certaine forme de brutalité de la part du gouvernement. Une brutalité nouvelle, non-habituelle pour la démocratie Teylaise. Le déclenchement de l'article 54-4 n'est pas nouveau pour notre démocratie, mais cette procédure fut enclencher uniquement dix fois auparavant et ceux uniquement pour les textes budgétaires. Pour les gens plus consciencieux, la procédure fut utilisée lors du premier mandat de Bernard Lavoile, là aussi un gouvernement avec une majorité relative. Ici, la procédure est très différente dans son utilisation. Le gouvernement tente de faire passer une loi. La coutume de la démocratie Teylaise c'est de dire qu'importe la composition du parlement, de la chambre basse la loi passe par le Parlement et nul ne pourra remettre en cause cela. Toutefois, c'est une coutume et non une obligation, ce qu'a fait le gouvernement est tout à fait constitutionnel. Cela n'est pas non plus le premier gouvernement à avoir pensé à utiliser l'article 54-4 pour fait adopter une loi. Mon gouvernement y a pensé, il y a un temps. Mais nous y avons renoncé pour diverses raisons. C'est tout de même le premier gouvernement à faire adopter une loi et non un texte financier par ce fameux article.

Mohamed Youss :
Ce que dit Monsieur Lacombe est très juste. La méthode n'est en soit pas choquante. Ce qui choc est la nature du texte adopté. L'article 54-4 permet au parlement de rejeter cette procédure. Il faut demander une lettre au roi appuyant les arguments du gouvernement. Pour savoir pourquoi il a déclenché un tel procédé. Ensuite seulement le Parlement pour rejeter la procédure aux deux tiers du parlement. Il est clair ici que l'opposition n'aurait pas eu le nombre de voix nécessaire pour atteindre les deux tiers. Du coup, l'opposition a mis sur la table une motion de censure.

Lucie Calbert :
Clémentine Roberval, cette motion de censure, arrive-t-elle au bon moment non pas pour le gouvernement, mais pour l'opposition ? Les médias n'arrêtaient pas de se demander non pas si, mais quand cette motion de censure aller arriver.

Clémentine Roberval :
C'est à travers cette motion de censure et le contexte qu'on voit que la droite royaliste au pouvoir est battue tactiquement et politiquement par l'opposition. Les médias ont raison de mettre cette question sur la table. C'était la véritable interrogation de tout le monde, dans chaque état-major de chaque parti politique. Quand est-ce que la gauche aller faire tomber le gouvernement pour avoir de nouvelles élections. La guerre entre le Premier ministre et son ministère de la Défense, de plus en plus visible médiatiquement à certes renforcé l'image du Premier ministre, mais elle a totalement détruit l'image du parti. Sous le regard de Monsieur Youss, le parti chute de huit points en deux mois à la question "Les Royalistes est-il un parti de gouvernement ?" Le parti s'effondre drastiquement dans de nombreux indicateurs primordiaux.

Pour le Mouvement Royaliste et d'Union il y avait deux choses à prendre en compte, il me semble. La première chose, c'est le contexte de la déposition de la motion de censure. Il faut que cette motion ne paraisse pas une manœuvre politique pour regagner le pouvoir auprès des Teylais. L'autre chose, c'est tout simplement se préparer à une campagne. Le parti, était-il prêt dans son organisation pour une campagne électorale et très certaine une primaire ? Il faut préparer les militants, avoir des équipes sur les réseaux sociaux. Il faut préparer toute une équipe de communicant, de comptable et tout simplement choisir les candidats du parti dans chaque circonscription. Cette dernière chose, de la part de nombreuses sources internes, est réglées en interne depuis deux semaines. Cela fait deux semaines que chaque candidat sait qu'il sera candidat. On leur a demandé de préparer leur réseau de militants, etc. Concernant le reste, c'est le gouvernement qui a offert sur un plateau la raison parfaite pour une motion de censure et de nouvelle élection. Les Teylais sont contre cette loi pour cinquante-deux pour cent d'entre eux, et ils sont contre la méthode employée pour quatre-vingt-six pour cent. Ce sont des nombres élevés. Il est clair que le Mouvement Royaliste et d'Union a bien fait d'attendre ce moment pour passer à l'action si j'ose dire.


Lucie Calbert :
Maintenant, que le gouvernement est déposé, deux questions primordiales se posent. Quel avenir pour Antoine Carbasier et Gary Hubert ? Quel avenir aussi pour le Parti Les Royalistes. Trente-deux députés de la majorité ont voté cette motion de censure. Trente-deux sur deux cent quarante-neuf. Le chef de groupe Les Royalistes à l'Assemblée nationale à immédiatement après le vote demandé leurs exclusions. Le ministre de l'Intérieur, la ministre de l'éducation ont fait la même demande quelques heures après sur les plateaux télé. Enfin, le président du parti n'a pour l'instant rien dit. Il se passe quoi au parti Les Royalistes ?

Mohamed Youss :
Vaste sujet. Le parti se cherche. Gary Hubert a longtemps eu la main sur le parti. Il a exercé plus ou moins son influence selon les périodes, mais c'est le président du parti avec le plus de mandat à son actif. Il a un record de longévité incroyable tout de même. C'est un OVNI, car malgré toutes les affaires judiciaires, il arrive à avoir encore une grande influence au sein du parti. Quelque chose a véritablement changé il y a un an. Antoine Carbasier a réussi à imposer une primaire pour les élections. Une première en vingt ans de présidence Gary Hubert. Antoine Carbasier a développé pendant longtemps son réseau afin d'atteindre son but. C'est un homme qui c'est positionné au centre-droit voire au centre pour capter des électeurs de la gauche. Il pense que les électeurs de droite ancrés très à droite ne voteront pas ou voteront toujours pour le parti, notamment, car le parti a plusieurs lignes politiques en son sein. Dont une partie, des députés sont sur une ligne de droite dure conservatrice et non-libérale. Ce qui totalement à l'opposé de la pensée d'Antoine Carbasier qui a toujours bénéficié d'une très bonne image auprès de l'opinion publique et de certains cercles économiques. Gary Hubert n'a pas vu cet homme arrivé et son influence grandir au sein du parti. Il était obligé de déclaré une primaire sinon le risque d'une scission.

Pierre Lacombe :
Oui l'épisode fut très mal vécu par Gary Hubert d'autant plus qu'Antoine Carbassier réalise un score de plus de cinquante pour cent, élu dès le premier tour. Antoine Carbasier a battu Gary Hubert et son candidat à travers une ligne de centre-droit libérale. Cela a rebattu les cartes au sein des instances du parti. On a vu une arrivée massive des soutiens d'Antoine Carbasier dans les instances du parti. Gary Hubert et son entourage furent mis de côté durant la campagne. Cela l'a touché. À partir de là, une haine a vu le jour entre les deux hommes. Toutefois, Antoine Carbasier obtient qu'une majorité relative, cela rabat toutes les cartes au sein du parti encore une fois. Le Premier ministre est obligé de prendre Gary Hubert et des soutiens à lui dans le gouvernement. Ce qui se passe, c'est une guerre d'influence entre deux hommes de pouvoir. C'est pathétique, ce n'est pas digne.

Mohamed Youss :
Vous avez évoqué la question de l'avenir du parti et de ses hommes forts. L'avenir du parti est flou à moyen-long terme. Je ne vais pas mouiller en disant cela, mais lors des prochaines élections le Mouvement Royaliste et d'Union aura la majorité absolue et le parti Les Royalistes sera loin derrière. Pour l'instant, il y a un écart de quinze points dans les sondages entre les deux formations politiques. Mais ce que tout le monde va regarder c'est la position du parti. Sera-t-il devant le parti Parti Monarchique pour la Liberté et le Progrès ? Nouveau parti de droite, dont le président est un ancien membre du parti Les Royalistes, Florian Pourta. Florian Pourta souhaite d'ailleurs faire venir des membres et des militants Les Royalistes pour augmenter la capacité électorale de sa formation. Toutefois, selon les sondages, la réponse est oui pour le moment. La réelle question, c'est de combien de point ? Pour l'instant, l'écart est au alentour des douze pour cent, mais pour l'instant la dynamique est très clairement en faveur du Parti Monarchique pour la Liberté et le Progrès. Tout alors que la majorité va devoir se trouver un candidat pour mener la campagne et des candidats solides pour rivaliser. Chose rare plus d'une soixantaine de députés de la majorité ne souhaite pas se représenter. C'est un mauvais signe, le parti va perdre des têtes connues dans leur circonscription.

Lucie Calbert :
Clémentine Roberval, le constat dressé ici est plutôt défavorables à la majorité. Une question se pose. Qui voudra prendre la tête de la campagne pour devenir Premier ministre, même si on comprend tous que cela sera chef de l'opposition au final ?

Clémentine Roberval :
C'est une question primordiale et qui nous donnera beaucoup de réponses. Des rumeurs circulent de la part des entourages de plusieurs ministres. Les ministres fidèles au Premier ministre ainsi que lui-même pourrait partir pour le nouveau parti formé par Florian Pourta. Si cela s'avère véridique alors le candidat sera un candidat favorable à Gary Hubert ou le ministre de la Défense lui-même. Il pourra parfaire sa stature d'homme d'état encore plus à travers le chef de l'opposition principale. Si Antoine Carbasier reste, il y aura une bataille ardue dans la commission du parti qui désigne les candidats. Les deux hommes tenteront de placer des députés favorables à eux dans chaque circonscription. Un député de la majorité ma dit il y a deux heures. "Si Antoine reste, la guerre sera totale, il fera tout pour mettre fin au règne Gary Hubert quitte à reconstruire sur des cendres. Ce n'est pas vivable, on va se retrouver avec des candidats dissidents dans toutes les circonscriptions." Ça en dit beaucoup sur l'état du parti. Le parti est divisé entre deux lignes politiques, entre deux hommes comme en mille neuf cent soixante dix à quatre vingt dix.

Lucie Calbert :
Maintenant que des élections auront lieu d'ici deux mois. Un mois de campagne non-officielle permettant des primaires et un mois de campagne officielle environ. Que compte faire Rosalie Chabas, la cheffe du parti Mouvement Royaliste et d'Union grand favori des sondages ? Ma question va plus loin. Le parti, compte-t-il revenir sur cette fameuse loi de sécurité qui est malgré tout adoptée ?

Pierre Lacombe :
Rosalie Chabas a d'ors et déjà annoncé que son parti reviendra sur cette loi une fois au pouvoir. La procédure ne sera pas si longue que cela. Le parti a mis en ligne sur son site internet le projet de loi qui abrogera les mesures principales de cette loi. Cette loi apporte aussi une réforme complète des forces de sécurité. La loi supprime comme dit les mesures controversées : l'assouplissement des règles de tir, le recrutement de dix mille policiers. Elle oblige que le code d'identification des policiers soit visible à chaque instant, elle instaure les caméras piétonnes lors des contrôles de police. Si la caméra est éteinte durant le contrôle via un geste du policer, la loi instaure la suspension immédiate du policier en attendant la fin l'enquête. Elle oblige chaque policier sur le terrain d'avoir une séance de psy par semestre. Elle sera payée par le ministère de l'Intérieur. Le parti, selon ses dires, veut mettre cette mesure en place pour une meilleure prévention des suicides au sein de la police. Tout le parti, c'est mit d'accord sur la nécessité de cette réforme.

Concernant Rosalie Chabas, elle a annoncé qu'elle ne souhaite pas devenir Première ministre et qu'elle se concentre sur sa fonction de maire de la capitale. Le parti a donc annoncé l'organisation d'une primaire, le vote sera organisé dans une vingtaine de jours avec deux débats. Il faut attendre que tous les candidats se déclarent toutefois deux personnalités du parti ont annoncé leurs participations.

Jean-Luc Bourgard, député du parti, a annoncé sa participation hier au journal de treize heures. Au contraire de Rosalie Chabas, le député est sur une ligne plutôt centriste. Toutefois, il reste fidèle aux prises de décision et à la direction du partie. Sur la scène internationale, il a remis en cause plusieurs fois les liens conséquents de l'armée avec le Grand-Kah. Il souhaite l'arrêt immédiat de la formation des pilotes Teylais à travers le mercenariat ou encore stopper la formation de la protection civile du Grand-Kah. Il n'a pas remis en question la relation économique. Jean-Luc Bourgard souhaite une médiation entre tous les acteurs de la région concernés pour le Mohkai. Concernant la Loduarie, il ne s'est pas encore exprimé la dessus en dehors d'une réaction ferme à la suite des entraînements Lodurien à la frontière. Sur les autres sujets, il adopte une ligne sociale-libérale.

Paul Lacombe se définit comme humaniste et communiste. C'est sans doute l'un des adhérents et politique connu du parti le plus à gauche du parti. Il prône un approfondissement des liens avec l'axe Loduarie-Grand kah dans tous les domaines possibles. Il veut mettre fin à la coopération spatiale avec Mirdian et Sylva. Il veut remplacer cela par "L'Alliance pour l'Espace - l'AE". Soit une alliance technologique avec la Loduarie dans un premier temps et étendre cette alliance au Grand-Kah, et même Shuharri. Toutefois, il souhaite toujours développer l'OND en lui donnant des accents communistes à travers divers projets de réformes. Chose très étonnante, il se réclame de la social-démocratie pour l'économie. Toutefois, il souhaite l'introduction d'un revenu universel. La nationalisation des banques et la mise sous tutelle par l'état des dix fortunes les plus riches du pays. Vous le comprenez la social-démocratie semble avoir une définition toute autre dans la bouche de l'actuel maire de Vivanant.

Clémentine Roberval :
D'ici deux jours, nous aurons tous les candidats déclarés pour la primaire du parti Mouvement Royaliste et d'Union, d'ici à deux-trois semaines on aura une vision d'ensemble sur les candidats de chaque parti politique au poste de Premier ministre. Florian Pourta devra être le candidat principal pour le Parti Monarchique pour la Liberté et le Progrès. Il y a une question essentielle pour ce parti et celui de la majorité actuelle. Doivent-ils, veulent-ils négocier ? On peut penser qu'une négociation entre les deux partis de droite pour une répartition des circonscription pourra permettre de rivaliser dans un nombre conséquent de circonscription avec la gauche. Toutefois pourquoi un nouveau parti doit négocier avec un parti très mal vu par toute la population ?

Mohamed Youss :
Je rajoute qu'à gauche cette séquence a rapproché les divers partis politiques. Il y a gauche deux partis républicains et un parti royaliste. Entre les deux idéologies il y a jamais eu de coopération en dehors de certaines motions de censure. Toutefois, cette séquence, à changer la donne semble-t-il. Plusieurs réunions entre les députés des trois partis ont déjà eu lieu avant la déposition du texte. Cela a permis une bataille acharnée sur le texte de loi. L'alliance a remporté toutes les batailles majeures en commission sur les amendements ce qui a obligé le gouvernement a enclencher l'article 54-4 aussi tôt et ne pas pouvoir enclencher un débat dans l'hémicycle. Le gouvernement a tout perdu, les oppositions de droite comme de gauche ont gagné.

Lucie Calbert :
Merci de nous avoir écoutés, vous pouvez retrouver cette émission sur le site TeylaTV ou sur toutes les plateformes de streaming en podcast. On se retrouve demain pour une nouvelle émission, avec une nouvelle question, et n'oubliait pas de sortir couvert en toutes circonstances. Bonne soirée.
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C dans l'ère du temps - Les crises s'enchaînent, le gouvernement résistera-t-il ? 10/09/2012


Plateau télé
Image de la présentatrice Lucie Calbert

Lucie Calbert :
Chers Téléspectateurs et téléspectatrice, bonjour et bienvenue sur ONT 1 ( Onde Nationale de Télévision ) dans C dans l'ère du temps, votre émission d'analyse et de décryptage de l'actualité.

Une rentrée à venir sous tension ? C'est la question qui se pose dans les rangs de la majorité de gauche. En effet, deux textes de loi majeurs arrivent au parlement dès la rentrée parlementaire de septembre, de quoi attiser les tensions chez certains et unir les oppositions de droite. Le premier texte est sans doute le plus important, faisant partie de la mesure phrase du Mouvement Royaliste et d'Union durant la campagne électorale pour le poste de Premier ministre et les élections législatives. La réduction du temps de travail, rien que cela. Concernant le travail journalier, le gouvernement veut faire passer la durée maximale de douze à dix heures, de quarante heures à trente-sept heures sur une période hebdomadaires, avec une diminution du temps maximal de travail aussi, soixante à cinquante heures. Une réforme qui se voulait être négociée avec les syndicats ouvriers et patronaux, mais les syndicats patronaux, notamment le Conseil National du Patronat et Conseil des moyennes et petites entreprises. Grégoire Leclerc, dirigeant du Conseil des moyennes et petites entreprises, dénoncent un accord « ne prenant pas un compte la réalité et qui fera couler beaucoup d'entreprises ». De quoi énerver le gouvernement et les syndicats ouvriers, Confédération et Union des Ouvriers en tête. Elijah Snow dénonce « Une prise d'otages des ouvriers menée par les patrons à la vue de tous ». Une honte selon les mots d'un syndicaliste de Puissance Ouvrière. Le gouvernement se retrouve dans des négociations interminables en plein milieu des vacances d'été. Alors que c'est d'habitude une période calme, politique et socialement, le gouvernement fait face à un mouvement de grève initié par les syndicats ouvriers pour faire plier les syndicats patronaux.

Le second texte porté est une loi anti-terroriste toujours en discussion au sein du gouvernement, mais dont les contours semblent avoir étaient tranchés en grande partie. Mais une tribune va faire chavirer la majorité. Vingt députés de la majorité signent une tribune pour peser dans le débat et éviter une loi qui remettrait en cause l'État de droit et les libertés publiques. Le gouvernement est obligé de se justifier et d'assurer que la loi en préparation n'aura pas cet effet. Une loi pour sauver des vies, voilà comment le gouvernement présente le texte anti-terrorisme. Là encore, les syndicats, on était invités à la discussion et à la négociation, mais les syndicats policiers, estiment les efforts insuffisants. Le gouvernement mise avant tout sur l'investissement dans la police à travers une augmentation des salaires, création de place de prison, rénovation des locaux et l'augmentation des effectifs des services de renseignements. Mais aussi, l'installation de plus de quarante mille caméras de sécurité dans les grandes et moyennes villes du pays. Un investissement massif et qui fait débat au sein de la majorité, mais qui séduit le Parti Monarchique pour la Liberté et le Progrès dirigé par Florian Pourta. Quant au parti Les Royalistes, ils voteront contre, mais là encore une fronde en interne s'installe et un groupe de député ne souhaite pas suivre les consignes du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale.

L'été, toujours en cours, a vu une canicule intense par sa longueur et les records de températures battue si facilement, s'abattre sur tout le pays. Le gouvernement semble avoir fait son maximum côté prévention, comme tous les services publics, mais au fur et à mesure, les lacunes se font voir. Les morgues font face à un afflux de cadavre qu'elles ne peuvent pas gérer. Les teylais voit donc des chambres froides de centre commerciales, servent de morgue temporaire, les teylais sont offusqués et sortent de la canicule choquée. Le Premier ministre, bien qu'à Manticore pour gérer la crise, subit des critiques. Il est entré la vieille de la canicule à Manticore, trop tard selon les oppositions qui attaquent le Premier ministre sans répit depuis la fin de la canicule. Dans le sud pays, les feux de forêt sont enfin contrôlés, plus de cinq mille hectares ont brûlé, vingt maisons parties en fumée et deux campings ainsi que trois mille évacuations. Le gouvernement promet des mesures immédiates pour les victimes, mais le gouvernement est seule face aux morts et au parlement.

Le gouvernement doit aussi gérer une crise diplomatique avec la Loduarie Communiste, une situation qui semble avoir changé la doctrine diplomatique du Royaume. Le Royaume de Teyla accuse les autorités Loduariennes d'avoir abattu deux citoyens teylais sans raison valable. Les autorités Loduarienne en disant que les tirs étaient justifiés, que les deux citoyens ont commis un acte terroriste. Une version pas admise par le Royaume de Teyla, qui dénonce des actes criminels de la part du Régime Loduarien. Une manifestation en soutien aux familles des victimes est prévue dans tout le pays le 15 septembre. Le Duché de Gallouèse parait d'être invité dans la médiation, ce qui n'est pas plus à Sa Majesté Catherine III. Dans un rare moment, la souveraine publie un communiqué pour dénoncer des propos déplacés de la part du Duché de Gallouèse. La crise régionale est enclenchée, certains y voient un conflit inévitable quand d'autres y voient le signe de la montée en puissance du Royaume.

Le gouvernement n'en finit pas avec les dossiers brûlant, en effet, il doit faire face à un scandale parlementaire et touchant deux pays. Des députés Teylais auraient reçu des cadeaux de la part de Tanskiens pour faire annuler le contrat d'armement entre le Royaume de Teyla et les industriels Pharois. Les oppositions ont déjà fait part de leurs souhaits d'ouvrir une enquête parlementaire. Une enquête qui pourrait bien faire chuter le gouvernement, du moins dans les sondages, c'est ce qu'espère l'opposition de droite, qui s'est retrouvé divisé et marginalisée à la dernière élection. Le parti majoritaire et le gouvernement ne se sont toujours pas prononcés publiquement sur l'affaire dorénavant appelée "Affaire Rojas" en référence au Premier ministre, qui avant d'être politique était un juge d'instruction anti-corruption pour sa capacité à viser juste, mais fort.

Les crises s'enchaînent, le gouvernement résistera-t-il ? C'est le titre de notre émission.

Nous accueillons pour répondre à vos questions Pierre Lacombe ancien Premier ministre de mille neuf cent quatre-vingts à mille neuf cent quatre seize, spécialiste du parti Les Royalistes et président de l'association "A Cœurs ouvert" qui œuvre pour une meilleure prise en charge des patients subissant une greffe. Mathias Mégy, journaliste spécialiste des questions climatiques et environnementales au journal Le Globe. Mario Beaulieu, politologue et professeur de droit à l'université de Manticore et pour finir Louise Chabot journaliste au Grand Monde. Louise Chabot, je me tourne vers vous pour commencer. Où en est-on vis-à-vis de la menace Loduarienne, prise très au sérieux en haut lieu ?

Louise Chabot :
On est au point mort. Vous avez raison de rappeler que la menace est prise au sérieux par le gouvernement. Avant cela, il y eut le précédent de l'entraînement militaire à la frontière, organisé par la Loduarie Communiste sans avoir prévenu les autorités teylaise. Puis l'événement de l'Okraristan, qui reste assez flou. Le gouvernement y voyait un signe de menace, mais pas une menace imminente et grave. On voyait la Loduarie frapper des régimes instables, mais pas nation stable comme le Royaume de Teyla. On ne pensait pas que cela arriverait au Royaume de Teyla donc. L'Okaristan a commencé à participer à la prise de conscience du danger que représente le pays dirigé par Lorenzo. Depuis cet événement, l'état-major a fait deux réunions sur la menace possible de l'aviation loduarienne.

Le complexe militaro-industriel, c'est vu donné comme objectif une production de cinq chasseurs par mois pour répondre à la montée en gamme de la chasse Loduarienne. Le gouvernement a multiplié les réunions ses dernières semaines afin de rendre possible cela. On voit la reproduction du modèle objectif puis réunion s'étendre à tous le complexe militaro-industriel. Les contrats d'armements n'ont jamais été aussi nombreux pour les industries de la défense Teylaise. Le meurtre de deux teylaise, avoué par les autorités Loduariennes a fait prendre conscience que la Loduarie était un ennemi du Royaume de Teyla, cette prise de conscience a atteint les membres de l'Organisation des nations Démocratiques à travers Tanska. La justice Tanskienne semble prendre des dispositions pour faire appliquer la loi et limiter la propagande Loduarienne sur son sol.

Actuellement, la crise est figée. Aucun des deux pays ne veut changer sa position, la médiation tentée par le Duché de Gallouèse fut un échec total. La Couronne communique très rarement sur des sujets diplomatiques. De ce qu'on nous dit, les teneurs des lettres sont agressives. Toutefois, on n'en sait pas plus que cela est ce qu'il y a dans le communiqué de la Couronne. Mais je rappelle que ça rare que la Reine communique publiquement sur un sujet diplomatique.

Mario Beaulieu :
Quelque chose, c'est passé entre le Duché de Gallouèse et le Royaume de Teyla. Une chose est sur le Duché de Gallouèse semble s'être invité en tant que médiateur, ce que ne voulait pas le Royaume de Teyla. Le gouvernement veut la Fédération de Zélandia pour médiateur dans ce dossier. Il met en avant auprès des journalistes la non-adhésion de Zélandia à la charte militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques. Bien évidemment, cela ressemble plus à une posture, car Zélandia est un partenaire du Royaume de Teyla, surtout depuis l'amendement du traité de non-agression qui est devenu un traité d'assistance mutuelle en cas de conflit. Zélandia n'est pas l'état le plus neutre, après le gouvernement avance que la Fédération de Zélandia est un état membre de l'Internationale Libertaire. Un numéro d'équilibriste.

On voit bien que le gouvernement joue à l'équilibriste sur tout ce qui concerne cette affaire. Il fut ferme au départ, dénonçant un crime ce qu'il fait toujours, mais il évite la surenchère auprès de la Loduarie Communiste. Il y a deux jours, de grandes manifestations ont eu lieu à Teyla contre la Loduarie Communiste et pour réclamer justice. Il fut question d'un discours du Premier ministre posté sur les réseaux sociaux pour l'occasion. Mais ce n'est pas fait par crainte d'augmenter les tensions avec la Loduarie Communiste. C'est l'opposition de droite comme de gauche qui était dans l'offensive vis à vis de la Loduarie et Lorenzo. Le parti d'extrême-droite Parti Royaliste à demander à ce qu'une opération pour venger nos morts soit conduite, bien évidemment le gouvernement n'a pas réagit en public. Les Royalistes ont soutenu à demi-mot cette demande. Ils poussent le gouvernement à engager les partenaires du Royaume dans une lutte globale contre la Loduarie Communiste. Tout le monde a compris malgré tout que le Royaume de Teyla ne pourrait lutter tout seul contre la Loduarie Communiste. L'activation de l'article quatre de la charte militaire de l'Organisation des Nations Démocratique entre dans cette logique d'alliance et de partenariat, pareil pour l'amendement du traité de non-agression avec la Fédération de Zélandia.

Lucie Calbert :
Monsieur Pierre Lacombe, vous avez dû vivre des situations similaires en tant qu'ex Premier ministre. Comment on le vit personnellement ? On se sent affaissé sous le poids des responsabilités ou une force inexpliquée vient aider ? Je rajoute que cette dernière année semble avoir porté une clarification géopolitique du monde avec la montée en puissance de l'Organisation des Nations Démocratiques et des nations qui ont soutenu le Royaume de Teyla. Cela doit surprendre l'homme politique que vous êtes non ? On sent bien que la classe politique s'adapte plus ou moins bien à cette clarification.

Pierre Lacombe :
Tout dépend de la personnalité du Premier ministre. C'est bien sur difficile à vivre d'avoir à vivre la mort de ses concitoyens sous son mandat alors que vous n'y êtes pour rien. D'autant plus quand vous êtes mandaté pour réagir. Il faut tout de même dire que vous êtes entouré par vos proches et votre entourage. L'état-major, les services de renseignements sont là pour accompagner toutes vos décisions à travers leurs analyses et opérations. Un Premier ministre et un gouvernement ne sont jamais seuls dans cette situation surtout quand vous avez affaire à une crise diplomatique aussi grave. D'un point de vue, politique pareil, l'opposition est critique, mais elle est très modérée dans sa critique. Elle ne vise pas directement Angel Rojas et son gouvernement, mais la politique internationale dans sa globalité. L'opposition englobe tous les acteurs : diplomates, militaires, etc. Seul le Parti Royaliste et l'extrême-gauche de l'extrême-gauche s'opposent frontalement au Premier ministre et l'accusent directement. Malgré tout, on sent une union nationale, l'extrême-droite qui n'est jamais acceptée dans les manifestations le fut il y a deux jours. Cela a choqué une partie de l'opinion publique quand une autre partie à trouver cela normal.

L'extrême-gauche s'oppose au gouvernement avec un tout autre angle d'attaque, montrant la différence idéologique profonde sur ce dossier. Elle est non-pas dans une opposition voulant aller plus loin contre la Loduarie, mais au contraire elle estime que le gouvernement joue à un jeu dangereux contre la Loduarie et demande à ce que le gouvernement arrête de parler de meurtre, de crime pour apaiser les tensions afin d'éviter une guerre. L'extrême-gauche est hantée par l'escalade et la guerre, sans qu'il y a des raisons rationnelles de croire à la guerre pour le moment. Nous avons dit le gouvernement sait pertinemment les limites opérationnelles et militaires du Royaume de Teyla. Toutefois, une partie de la classe politique veut aller à la guerre, mais elle n'est pas au pouvoir, le discours de l'extrême-gauche contre le discours de l'extrême-droite de ce point de vue. Mais elle est tiraillée. Une majorité d'entre-elle voit un ennemi du communiste, de la gauche dans la Loduarie Communiste, une partie marginalisée dans les instances et les groupes politiques d'extrême-gauche voit en la Loduarie un possible allié dans la lutte. Un allié imparfait avec qui il faudra être prudent pour ne pas que la lutte se transforme en une captation par le dirigeant de la Loduarie Communiste.

Je suis en accord total avec vous quand vous parlez de clarification dans les positions internationales des nations et j'irai même jusqu'à dire des organisations internationales. Ça arrive sous l'effet de deux crises diplomatiques importantes pour les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. La crise entre Communaterra et Sylva que j'ai coutume d'appeler la "Fausse crise".

Lucie Calbert :
Pardon, je vous coupe, mais fausse crise ? Pour le Duché de Sylva et Communaterra, cela ressemble bien à une vraie crise, qui a réuni au final deux grandes puissances de la planète. Ce n'est pas rien M.Lacombe non ? Pour les téléspectateurs le Duché de Sylva a intercepté une cargaison supposée militaire du pharois à Communaterra. Cela a créé un incident diplomatique, deux délégations du pays se sont retrouvées pour discuter au Grand-Kah. Au final, la cargaison, qui comprenait deux missiles balistiques, est arrivée à la destination prévue dès le départ. Mais cette interception est l'apogée des relations délétères entre le Duché et Communaterra.

Pierre Lacombe :
Oui, l'appellation Fausse Crise peut choquer, je le conçois. Mais nous avons une puissance mineure - Communaterra - qui souhaite montrer son agressivité envers une puissance émergente qui elle-même adhère à une organisation qui réunit des puissances émargeantes pour faire face à ce genre de situation assurément. Il est acquis de tous que la crise n'en était pas une dans le sens où Communaterra n'aurait jamais répliqué militairement et diplomatiquement de manière à braquer de manière définitive le Duché de Sylva. Oui, cette crise va tendre la relation qu'ont les deux pays et sûrement la relation Sylva-Pharois, mais au final, c'était qu'un test afin de juger la capacité de réponse de la nation voisine face à des livraisons militaire. La crise ce n'était pas maintenant. La crise viendra quand Communaterra tirera des missiles et que le Duché de Sylva remarquera que la trajectoire atteindra une ville ou une infrastructure militaire sylvoise. La ça sera la crise, nous vivons une fausse crise, car les deux nations savent les forces du camp d'en face, par conséquent chacun sait que Communaterra ne fera rien.

À ma connaissance et à celle des médias outre la non-reconnaissance de la Duchesse comme cheffe d'état légitime de la part du Communaterra et montrer dans le ton des déclarations publiques entre les deux pays il n'y a eu aucune autre montée des tensions. On n'a pas vu une rupture totale de relation diplomatique ce qui est toujours une bonne nouvelle. Cela veut dire que des canaux officieux et officiels existent toujours entre les deux Etats. Ils pourront toujours parler en cas d'incompréhension majeur ou autre événement qui nécessite des discussions. Il n'y a eu aucune mobilisation armée de la part d'un de deux belligérants. On n'a pas atteint un niveau de tension énormément si j'ose dire. Le mot interception peut faire peur, mais une interception est un terme militaire à relativiser. L'interception n'a pas vocation à une mise à feu de l'armement, sauf en cas de dernier recours. Si l'avion en face tir par exemple. Mais il est question avant tout de faire dévier la trajectoire de la cible et de la faire poser. C'est ce qui c'est passé lors de l'interception Tanskienne d'une partie de la chasse Loduarienne.

Cela clarifié, il est évidant que cette fausse crise a provoqué un recentrage ou une clarification de la position de divers pays et notamment le Royaume de Teyla. Avant cela, le Royaume de Teyla avait fait un appel d'offres valant plus de cinq cent mille unités internationales pour l'achat d'un groupe aéronaval et des infrastructures adéquats à l'accueil d'un tel groupe aéronaval. Cela ne parait rien comme cela, mais militairement, c'est très important. Les industriels qui gagnaient l'appel d'offres auront une influence énorme sur la marine nationale teylaise, et ce, pour des années. Ça aurait été une perte de souveraineté conséquente, mais dont le Royaume était prêt à sacrifier pour pouvoir défendre ses voies maritimes. Tout cela a créé un immense débat et le Royaume de Teyla a finalement signé l'accord avec les industriels Pharois au grand désarroi de l'Empire du Nord et de la République Fédérale de Tanska. La première nation vivant les menaces de la piraterie exercé par le Pharois. Les partenaires du Royaume de Teyla furent inquiets de la main d'une main mise des industriels pharois sur la marine nationale. Il y aurait pu avoir du chantage quant au remplacement de matériel défectueux en échange d'une politique non-regardante sur la piraterie, certaines actions en mer. La République Fédérale de Tanska avait mis une certaine pression sur le gouvernement du Royaume pour qu'il revoie sa position, notamment l'arrêt temporaire de discussion sur des discussions de moindre importance. La coopération du Royaume de Teyla lors des événements en Okaristan lié à la Loduarie a relancé les discussions et rapproché les deux gouvernements.

Le gouvernement c'est rendu compte de l'erreur commise, mais il ne pouvait pas renier l'appel d'offres en activant les clauses de retrait. L'offre pharoise a fait l'objet d'un vote à l'Assemblée nationale donc il était coincé. Or, la fausse crise entre la Communaterra et le Duché de Sylva a permis au gouvernement d'avoir une fenêtre pour activer une clause de retrait. Quoi de plus simple pour le Royaume de Teyla de dire qu'à travers la livraison de deux missiles balistiques que le Royaume de Teyla ne peut concevoir une menace directe ou indirecte envers un de ses partenaires. Du coup, le gouvernement a activé les clauses de retrait du contrat pour désengager du contrat d'armement. À l'heure actuelle ni les industriels pharois ni le gouvernement ont réagit à ce retrait, mais c'est un véritable coup dur pour l'industrie pharoise qui avait gagné le contrat du siècle. On voit mal le Pharois revoir sa stratégie internationale et commerciale sous l'influence d'une décision Teylaise. Teyla reste une puissance émargeante ne pouvant pas rivaliser face au pharois. Le Royaume de Teyla n'est pas la seule nation à s'être positionnée durant la fausse crise, le Grand-Kah a joué un rôle majeur. Il a accueilli les avions interceptés le temps de la négociation. D'ailleurs, des représentants du Grand-Kah ont joué un rôle important de médiateur. Le Grand-Kah c'est positionné en tant que médiateur dans cette histoire, à voir si le médiateur penche en faveur d'une nation ou non. Le temps nous donnera la réponse à la question.

La deuxième crise, vous l'avez compris, c'est celle que nous avons tous décrit depuis le début de l'émission. Cela a donné une raison d'exister à la charte militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques, ce n'est pas rien. La Loduarie veut combattre le capitaliste, mais ici, elle n'a pas vu le piège. En tuant deux teylais elle a renforcé l'alliance militaire qui s'active depuis pour se protéger de la Loduarie Communiste et contre toute menace.

Lucie Calbert :
Une rentrée parlementaire et politique chaude, de tous les dangers voilà ce qui attend le gouvernement. La canicule ne finit pas de faire les pages des journaux et reste dans l'opinion publique tant l'événement exceptionnel climatique a choqué. Les morts, les feux de forêts ont fait de l'été un moment de cauchemar pour les teylais et les touristes étrangers. J'en veux pour preuve la destruction par le feu de deux campings dans le sud du pays, qui ont fait deux morts et trois blessés lourds pour les pompiers. Un bilan qui s'alourdit si on prend en compte tout les incendies de cet été. Mathias Mégy que s'est-il passé cet été ?

Mathias Mégy :
Il s'est passé des conditions climatiques extraordinaires qui ont mit toute la société face à ses limites. Une masse d'air très chaude est venu du sud tout en venant s'implante au-dessus de Teyla pendant trois semaines, deux étaient prévues selon les prévisions. Cette masse d'air chaud, c'est accompagnée par un manque de vent, ce qui a augmenté la température ressentie. Il faut ajouter à cela un manque de pluie durant les deux derniers mois dans le sud du pays. Cela a eux plusieurs conséquentes. Un sol sec extrêmement favorable aux incendies. Le manque de moyens de surveillance forestière est considérable au Royaume, nous allons y revenir, je présume. L'autre conséquence, c'est que le Royaume n'est pas habitué à ces types de phénomènes climatiques extrêmes. Les services d'urgences, police, pompiers, etc. Ils ne sont pas forcément préparés ou n'ont pas forcément les moyens adéquats pour intervenir. Le matériel n'est pas adapté dans certaines situations, c'est un manque réel. Le plus frappant, c'est le manque d'information qu'avait le grand public. Les bons gestes à adopter, les gestes a éviter. Par exemple ne pas pratiquer d'activité physique. Le nombre de gens qui ont continué à en pratiquer malgré c'est marquant. Le gouvernement l'avait bien anticipé, la communication du gouvernement fut déployée partout durant les premiers jours avant la canicule pour éviter une catastrophe sanitaire, sociale et humaine de grande ampleur.

La communication gouvernementale fut bien pensée. Tout d'abord, elle fut menée mené avant tout à des heures bien précise. Lors des matinales chaque matin et entre vingt heures et vingt et une heure du soir. Pourquoi ? Parce que les populations considérées comme fragile face à la canicule, les personnes agées, sont avant tout devant leurs télés a ces heures-ci, le JT est un rendez-vous de personne âgée et les matinales permet de toucher d'autres publics, élargir la portée de la communication. De plus, les députés ont eu pour consigne de rappeler les gestes à adopter, à éviter quand ils retournaient dans leurs circonscriptions. Les administrations publiques se sont mises à la prévention aussi. Le ministère de la Santé a mis en place au bout de la deuxième semaine une carte des lieux publics climatisés dans les villes de plus de trente mille habitants. Il y a eu un travail de fond et de communication entre le pouvoir central et les élus locaux durant cette crise. Le Premier ministre a créé une équipe de cinq collaborateurs pour communiqué et interagir avec les élus locaux durant cette crise. Bien que le gouvernement souhaite la continuer au-delà. Il est évidant que cette crise va changer les rapports entre les différents niveaux d'élus.

La communication est à nuancer malgré tout. L'exécutif en a peut-être fait trop, dans le sens que les gens ont vu une période de sur-communication. Ils ont pu se dire le gouvernement exagère, on survivra aux fortes chaleurs. Cela a fatigué le gouvernement et la communication gouvernementale pour les prochains moins. Le gouvernement va devoir se mettre en retrait pour gagner des forces pour éviter une sur-exposition trop longue dans les médias qui serait nuisible pour le gouvernement actuel et les prochains gouvernements.

Mario Beaulieu :
En plus des autres polémiques qui sont en train de monter du fait des limites du système que nous avons vu dû à la canicule. Il y a une polémique à laquelle le gouvernement se doit d'éteindre au plus vite. Le Manticorien a sorti il y a cinq jours un article qui décrit la crise à travers divers acteurs politiques : les oppositions, le gouvernement et les maires. Un article intéressant, mais qui met à mal le Premier ministre. On apprend qu'Angel Rojas est revenu dans la capitale un jour seulement avant le début de la canicule. Pire que ça, on apprend que le Premier ministre était en vacances pour une durée de deux semaines dans le sud du pays vers Gèvres avec sa famille et qu'il étudiait les dossiers de loin selon une source gouvernementale. Le Manticorien, dit que le Premier ministre était le seul membre du gouvernement non-mobilisé durant la période de préparation. Un article terrible pour le gouvernement. L'opposition notamment Florian Pourta n'a pas attendu pour critiquer le gouvernement, pourquoi je dis Florian Pourta, car il fut le plus critique envers le Premier ministre. Il parle d'un homme cynique qui n'a rien à faire des morts. C'est d'une violence rare dans la politique Teylaise. Il a demandé la démission du Premier ministre.

Les Royalistes par la voix de Gary Hubert ne demandent pas la démission du Premier ministre. Ça peut paraître étonnant, mais en fait pas tant que ça. Gary Hubert mise sur l'augmentation du clivage gauche-droite. Il fait le pari suivant : Le mandat de Rojas sera un mandat vu comme à gauche, ce qui éloignera les sympathisants de droite de Rojas. Après ça, le parti le mieux placé entre le Parti Monarchique pour la Liberté et le Progrès et Les Royalistes récupérera les voix. Donc plus le mandat dur, plus c'est meilleur pour tourner le débat autour du clivage gauche-droite selon Gary Hubert. Cela fait débat au sein du parti, des députés du parti remettent en cause la stratégie qu'ils jugent très mauvaise. Il reste par conviction idéologique. Le Parti Royaliste, l'extreme-droite, ils n'en veulent pas et le Parti Monarchique pour la Liberté et le Progrès est trop de centre-droit, pas assez anti-immigrationiste et trop libéral économiquement.

L'opposition républicaine a du mal à se faire entendre sur ce dossier. Ce n'est pas un scandale dû à la nature du régime. Ils n'ont pas un discours autre audible que les forces d'opposition principale, du fait l'opposition républicaine est en retrait médiatiquement, mais très présente sur les réseaux sociaux. Il y a toute une stratégie des républicains depuis trois ans d'envahir les réseaux sociaux, c'est le terrain de jeu favori, c'est certain. Les partis royalistes viennent au compte-gouttes sur les réseaux sociaux, mais ils n'ont clairement pas la même force de frappe. Le gouvernement n'a pour l'instant fait aucun communiqué en dehors d'une prise de parole du Premier ministre qui ne nie pas pour les vacances, mais il assure avoir été pleinement au travail durant cette période de repos selon ses propres mots. La majorité semble pour l'instant unie en public derrière le Premier ministre bien qu'en off des critiques se font atteindre, mais rien d'alarmant pour Angel Rojas.

Ce qui est inquiétant pour les membres du gouvernement et la majorité, c'est le nombre de sujets qu'a fait remonter cette canicule. Les Teylais ont vu des scènes qu'ils pensaient ne jamais voir où revoir pour certaines.

Pierre Lacombe :
M.Mégy a raison quant à son dernier point tout particlièrement. Rendez-vous, le gouvernement a du autoriser l'utilisation des chambres froides des supermarchés en tant que morgue temporaire pour entreproser les morts. On a une surmortalité du à la canicule mais personne ne pensait qu'elle serait aussi forte. Dans la région de la capitale on dénombre de plus de trois mille cinq cent morts sur trois semaines de canicule. Les pompes funèbres ne peuvent gérer cet aflux de mort. Les opérations chirugicales non-urgente furent déprogrammé dans tout le Royaume durant les deux dernières semaines, l'armée, le corps médical spécifiquement, fut réquisioné dans les hôpitaux pour gérer l'aflux de malade. Ce sont des images marquantes pour la population. Le flux de malade supplémentaire n'a pas pu être géré correctement par les services hospitaliers par manque de personel et de lit. Faut rajouter à cela des points de la surêté civile dans les villes pour combler les manquements des services hospitaliers publics. On dénombre pour l'instant, six mille mort au niveau national. Ce qui est marquant c'est que soixante huit pour des morts ont plus de soixante cinq ans.

On a vu les failles du système de santé, il n'est pas prêt à faire face a un afflux inhabituel de patient sur une courte période. Il faut déployer des moyens supplémentaires pour permettre au système de faire face à cet afflux. Le système de santé doit-il pouvoir faire face lui seul ? C'est la question que se posent tous les partis politiques. Doit-on avoir un imbriguement d'entité qui peuvent faire face à une situation d'urgence, inhabituelle ou alors est-ce qu'un grand système doit pouvoir faire face seul ? La gauche de gouvernement penche pour la première solution. Cela ne veut pas dire "Ne rien faire". La majorité a commandé une enquête parlementaire sur cette canicule, ainsi que plusieurs rapports en contructions pour apporter des réponses, améliorer le système en place. Le gouvernement se serait bien passé de cette enquête parlementaire mais le parlement a décidé. La droite, les deux partis de droit et l'extrême droite souhaite mettrent en place la seconde solution, ce qui entrainerait une réforme complète de l'hopital public et des autres services de secours et de santé. La réflexion est toujours en cours chez les partis de droite mais ils penchent pour l'intégration de la sureté civile à l'hopital public. Donc cela voudrait dire le statut des agents de la sureté civile.

Une loi transpartisane est en court de discussion au parlement au sujet de la fin de vie. Les personnes agées a domicile qui n'ont accompagnant ont subit la plus forte surmortalité, ce qui pose la question de l'accompagnant en fin de la vie et la prise en charge des personnes agées. On sait pas le contenu de la loi pour l'instant, mais elle est en cours de discussion au parlement. Chose à signaler, elle vient de la Chambre des Nobles, ce qui devrait favoriser l'adoption de celle-ci à l'Assemblée nationale. Il est d'avis générale qu'un accord devrait être trouvé d(ici le mois de décembre. Cela arrivera après la première lecture du plan anti-terroriste et de prévention contre la canicule. Une bonne ou mauvaise chose pour le gouvernement. En fonction de la dureté des débats, il se jouera sans doute l'avenir de la loi transpartisane.

C'est tout un système qui est remis en cause par la canicule. C'est ca qui est primordial de comprendre je crois. Les clivages se situe sur que faire pour remédier au problème, car tout les partis sont d'accord pour dire qu'il y a un problème.


La suite prochainement
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