04/07/2013
15:28:03
Index du forum Règles et inscription Inscriptions Inscriptions validées

☭ 𝐋𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚 ☭

Création de pays : La République des Comités de Communaterra


Généralités :



Nom officiel : La République des Comités de Communaterra - La Respubliko de la Komitatoj de Komunaterra.
Nom courant : Communaterra - Komunaterra
Gentilé :
- Espéranto : Komunterano
- Espagnol : Comunaterrana

Inspirations culturelles : Bien que Komunaterra ne revendique aucune culture régionale en particulier, mais plutôt l'appartenance au peuple humain dans son ensemble, il puise son inspiration dans les cultures latino-américaines, françaises (pour la seule région francophone) ainsi que diverses sources d'inspiration autochtones, notamment la culture Mapuche.

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Espéranto
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Espagnol, Portugais, Mapudungun

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : "La revolucio ne haltas" - "La révolution ne s'arrête pas"

Hymne officiel :
Monnaie nationale : Komunterro

Capitale : Nekompromisa

Population : 37.232.640 d'habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Géographie :

La Communaterra est recouverte en ultra-majorité de jungle Wiyān (Amazonienne) qui recouvre presque l'entièreté du territoire, il se dégage des jungles uniquement les fleuves, les 4 capitales, les petites unités de vie et de productions [reliées par des grands axe autoroutiers internes qui servent aux transports en commun] qui parsèment ces forêts denses, tropicales, humides et qui abritent moustiques et maladies en tout genre. Les frontières du Sud et Ouest sont jonchées naturellement de grandes chaînes montagneuse servant de frontières naturelles.

Histoire :


Dans un passé lointain, il existait une communauté nomade connue sous le nom de Wiya, littéralement « celles qui marchent ». Ces nomades vivaient sur les vastes terres du continent de Paltoterra, adoptant un mode de vie nomade qui les emmenait vers des terres étrangères, d'où le surnom qui leur était donnée « Eksterajo ». Les Wiyān s'habituèrent à parcourir de longues distances, non seulement pour répondre à leurs propres besoins commerciaux [ce qui faisait d'elles de riches commerçantes], mais aussi pour tendre la main aux habitants souvent moins fortunés des vastes empires voisins.

Le caractère exceptionnel, qui d'ailleurs avait pour don d'amuser ou d'énerver les locaux qui recevaient la visite de ces commerçantes, était leur organisation matriarcale. Eh oui ! Des femmes armées d'épées qui criaient sur les comptoirs pour faire venir les clients pendant que les hommes semblaient faire la poussière, ça ne passe pas inaperçu ! Les femmes jouaient un rôle central dans la communauté Wiyā puisque comme dit ci-dessus elles étaient celles qui ramenait l'argent à la famille et en assurait la défense ! Pendant ce temps, les hommes occupaient les rôles traditionnellement attribués aux femmes : l'entretien des comptoirs, s'occuper des enfants. Enfin bref, la vie de foyer !

La réussite Wiyān dans le commerce d'or et de joaillerie avait attiré l'attention de nombreux envieux. Il n'est pas sans surprise que leurs richesses suscitaient la convoitise des pilleurs et des malfrats qui cherchaient par tous les moyens de s'accaparer les richesses que ramassaient et redistribuer la communauté Wiyā. Puis il n'est pas irraisonnable de dire que l'existence même d'une société nomade qui avait une organisation matriarcale était perçue comme une menace et une hérésie par une partie non-négligeable des populations conservatrices des empires voisins.

L'ensemble des pressions extérieures mènent à de graves attaques visant à déstabiliser et à éradiquer la communauté Wiyā. Iels furent immédiatement confrontés à une répression dans la volonté de les chasser de leurs terres ancestrales. C'est une tourne tragique qui pointe le bout de son nez. He oui ! Les attaques et les persécutions s'intensifièrent d'année en année. C'est une véritable tragédie qui va les touchers. Les Wiyān, qui avaient prospéré grâce à leur mode de vie équilibré et à leur ouverture au monde, furent victimes d'un génocide impitoyable dans toute la Paltoterra. En l'espace de 25 ans, la population Wiyā fut réduite de manière dramatique, perdant 27 % de ses membres.

Plus que jamais résistante, les Wiyān décidèrent de se réinstaller sur leurs terres natales. C'est trop d'injustice, trop de persécutions qu'elles avaient subies pour que quelqu'un d'autre décide de leur destin. C'est alors qu'elles se formeront en Armée de Libération des Femmes - composées de guerrières aguerries. Elles décidèrent unanimement d'attaquer les populations sédentaires qui les réprimaient pour pouvoir occuper leurs propres terres. Les combats sont violents, ils mènent à un véritable bain de sang. Mais cela n'est pas vain, elles vainquirent et réussirent à s'installer long des côtes qui longent la Mer des Burbujas Verdes. Elles proclament alors, par l'intermédiaire du Le Manifeste d'Indépendance de Ĝojiga", leur propre état. La légende raconte que cet état était infranchissable par les hommes étrangers, et que tout homme s'aventurait dans les forêts qui servaient de frontière au petit pays mourraient assassinées d'une flèche envoyée dans la jambe, par les archères, qui sectionnait parfaitement l'artère tibiale postérieure menant à une mort rapide et douloureuse.

Un siècle se passa, et en 1522, alors que les gardes côtières prenaient leurs postes, elles voient au bout de leurs longues-vues de gigantesques navires, arborant les drapeaux Eurysiens avec un équipage composé d'une multitude d'hommes blancs. La colonisation avait frappé à la porte de Ĝojiga. Les Wiyān, dépourvues des armes à feu des envahisseurs, firent dévaster. Durant [presque] trois siècles, le silence des femmes, pourtant si forte auparavant, se fit entendre à Ĝojiga. La culture Wiyān disparaît au même moment, par les maladies apportées par les colons et les chaînes du servage imposé. Seule une petite population survit au sein des forêts Agojiènes et par l'immigration Wiyān dans toute la Paltoterra.

Au XIXe siècle, lors de la décolonisation, l'Empereur Catholique Muzeaĵo 1er, fut choisi par les colons pour régner sur l'ensemble du territoire actuel de Communaterra. Cet empereur établit un régime capitaliste patriarcal, aliénant les femmes et les prolétaires. Les libertés fondamentales furent bafouées, et le pays tomba sous l'emprise du libéralisme. À la suite du premier empereur, trois autres portèrent le même nom et un numéro différent, perpétuant le règne du patriarcat. Cependant, en 1989 lorsque 'Empereur Lushañe prit le pouvoir puis initia une réforme constitutionnelle en 2009, visant à privatiser massivement toute l'économie et rendant toute chose marché et à libéraliser l'économie encore plus, provoquant au sein de l'Empire Catholique de Muzeaĵ une crise sociale dévastatrice et sans précédent. En Septembre 2011, une seconde réforme constitutionnelle secoua l'Empire, remettant en question le droit à l'IVG et inscrivant dans la constitution l'infériorité de la femme par rapport à l'homme. C'est la goutte de trop.

Le 21 Octobre 2011, lança le début des révoltes dans la région de Ĝojiga. Révoltées, les Wiyān, qui s'étaient cachées et avaient immigrées pendant les années de répression regagnèrent leurs terres ancestrales. Ils réussirent à convaincre les femmes de cjhosir les armes pour se libérer par elles-mêmesqr. La nuit tombée, les hommes des villages, qui avaient asservi les femmes en un mois à peine, grâce à la nouvelle Constituion, furent impitoyablement éliminés. Au même moment, les forces armées de l'Empire Catholique de Muzeaĵo tentèrent de réprimer la révolte en envoyant des forces armées dans la région. En réaction, le 22 Octobre 2011, l'Assemblée Révolutionnaire des Femmes, à l'unanimité, décida de prendre le contrôle des grandes villes. Des barricades furent montées, les canons furent volés dans les casernes et disposés stratégiquement pour défendre ces dites barricades. En déroute, l'armée fut contrainte de battre en retraite. Des bombardements sont lancés en représailles, mais les femmes des autres régions tentent d'empêcher les avions de décoller en s'introduisant sur les pistes, dans l'échec. Des villages entiers sont réduits en cendres sous les bombardements de l'Empire

Alors que l'Armée des Femmes de Ĝojiga faisait face à une pression constante des Armées Impériales et reculait, une réponse internationale à l'appel de formations de Brigades Internationales s'organisait. Des brigades internationales furent donc formées, composées de volontaires venus de divers horizons pour prêter main-forte à la Révolution. Les premiers volontaires francophones arrivèrent en nombre, créant sur place une forte communauté francophone. Suite à l'appel du Grand Kah, la mobilisation internationale s'intensifia. Des volontaires du Kah se joignirent aux Brigades Internationales pour soutenir la lutte des femmes et des prolétaires.

Le 23 Octobre 2011, des femmes venues de tout le pays décident de prendre les armes pour rejoindre leurs sœurs de la région de Ĝojiga. Pendant ce temps, les armées de l'Empire lancent pour la première fois une tentative pour envahir la ville de Nekompromisa, capitale de Ĝojiga où les femmes prirent le pouvoir un jour plus tôt, pensant écraser la révolte. Mais les femmes de Ĝojiga, préparées, ont piègées un pont sur lequel les armées impériales comptaient passer, informées par la mère d'un soldat de leur venus. Le moment tant attendue arrive, et les armées avancent sur le pont, ignorant le piège tendu par ces femmes rebelles. Soudain, l'horreur se déchaîne : les charges explosives placées sous le pont explosent dans un fracas assourdissant. Le pont s'effondre, emportant avec lui l'entièreté des forces venues. Les cris de victoire des femmes retentissent à travers la ville.

Le 29 Octobre 2011, une journée sinistre s'abat sur les autres régions alors que les armées impériales défilent en exhibant les corps sans vie de femmes décapitées. Cette macabre parade est destinée à servir d'avertissement, annonçant que toute nouvelle révolte sera réprimée dans le sang. Les troupes défilent dans une atmosphère de terreur, les femmes vomissant et pleurant face à l'horreur de ces scènes, tandis que certains maris applaudissent, pris entre la pression impériale et leur propre désir de domination patriarcale. Face à cet outrage insoutenable, les femmes se rassemblent en secret au cœur de la nuit dans plusieurs villes. Elles prennent les armes et engagent des attaques contre les troupes impériales qui patrouillent dans leurs quartiers. Au petit matin du 1er Novembre 2011 le pays se réveille sous le choc : l'Empereur apprend que les femmes se sont soulevées et ont commencé à occuper les usines, déclarant leur lutte comme étant à la fois féministe et communiste. En réponse à cette annonce que la lutte serait aussi sociale, les syndicats appellent à la prise des armes massives dans tout le pays pour prendre en main les moyens de productions.

Au même moment, l'Église Catholique lance un appel désespéré à ses fidèles, les exhortant à prendre les armes contre les prétendues "sorcières" qui menacent l'ordre établi. En réaction, les femmes de Ĝojiga annoncent la création de l'Église Protestante Révolutionnaire. Cette nouvelle Église déclare que l'une de ses prêtresses sera bientôt désignée comme Papesse, un acte symbolique destiné à défier ouvertement l'Église Catholique et son dogme patriarcal. L'objectif est clair : démanteler l'ancienne hiérarchie religieuse et bâtir une nouvelle spiritualité basée sur la libération des femmes et des prolétaires. Mais ce n'est pas pour plaire à tout le monde, notamment aux révolutionnaires de la région de Riĉaĵlando, surnommé l'Athéopôle, puisque au Théâtre des Faïence, une assemblée de travailleurs-euses font plusieurs serments, dont un spécial. Puisque, c'est là, dans cette enceinte solennelle, que le célèbre slogan est né, martelé comme un mantra : "Ni Dieun Ni Maître, Ni Tribun". Les églises, symboles du pouvoir ecclésiastique, furent ravagées et incendiées. Les prêtres qui avaient longtemps prêché l'asservissement et la soumission furent arrêtés et confrontés à la colère justifiée du peuple. Certains furent fusillés pour leurs crimes contre l'humanité, tandis que d'autres furent contraints de renoncer à leur autorité et de se rétracter publiquement.

Le 21 Novembre 2011, L'Empereur en exil, les régions sous le contrôle des révolutionnaires, l'économie paralysée par la main ferme des travailleurs-euses, tout laisser envisager une guerre civile longue et douloureuse pour le pays. Mais dans cette toile de chaos, un acte innatendu se joue. C'était la Femme, Maria, l'épouse de l'Empereur, qui se leva pour mettre fin à cette bataille perdue d'avance. Elle avait supporté suffisamment de sang versé et de souffrance, et elle savait que le seul moyen de mettre fin à cette tragédie était de mettre un terme au règne de son mari. D'un geste délibéré, elle délia le destin de l'Empire de la main de son époux, elle fit taire son existence. L'Empereur gisait mort, son règne de terreur éteint à jamais. Maria signa la défaite, délivrant les armées de l'Empire à la Révolution, les contraignant à se soumettre à la nouvelle autorité qui émergeait avant de se faire fusiller. Enfin, elle posa finalement un terme à sa propre existence, se laissant emporter dans la mort, dans les bras de son époux inerte.

Dès la nouvelle de la victoire répandue dans toute la nation, l'Armée des femmes de Ĝojiga et les prolétaires défilèrent dans tout le pays, scandant : "Les chaînes sont brisées, le monde s'éveille, capitalistes, tremblez !" Leurs drapeaux rouges vifs flottaient dans le vent, sauf pour l'Armée des Femmes qui arborait un drapeau rouge, jaune et violet. Immédiatement, ce drapeau fut adopté comme drapeau également pour les travailleurs et travailleuses. Dans chaque ville et village, des Comités Populaires se sont rapidement formés, chargés de rédiger des cahiers de doléances, exprimant les besoins et les aspirations du peuple. Ces comités élisaient des représentantes et des représentants au mandat impératif, chargés de rédiger une nouvelle constitution pour l'État à venir.

Le 1er janvier 2012, la République des Comités de Communaterra fut proclamée.

Mentalité de la population :

Le rapport aux animaux : En Communaterra la population se réclame du véganisme. La consommation de viande y est interdite, et l'antispécisme est une valeur fondamentale. Les habitants reconnaissent que tous les êtres vivants partagent cette planète et méritent respect et dignité.

Le rapport à la révolution : La Communaterra est née de la révolution, et son peuple porte la flamme de la lutte dans son cœur. La population entretient un profond respect pour les valeurs révolutionnaires qui ont façonné la nation. Elle se souvient des sacrifices et des luttes de ses combattant-e-s et l'idéal révolutionnaire est ancré dans la conscience collective

Le rapport au nouveau régime : La Communaterra est un État où la démocratie directe est au cœur de son fonctionnement. La population participe activement à la prise de décision, notamment à travers les Comités d'Autogestion. Elle se sent investie du pouvoir et de la responsabilité de contribuer au bon gouvernement du pays. Les élections, les référendums et les tirages au sort sont des processus démocratiques réguliers qui permettent à la population de choisir ses représentants et de participer à la vie politique. Cette implication dans la gestion de l'État est vécue comme un devoir civique.

Le rapport au travail : Le travail occupe une place centrale dans la vie de la population de la Communaterra. Les Comités d'Autogestion sont les organes responsables de la gestion des entreprises, des fermes et d'autres lieux de travail. Les travailleurs participent activement aux décisions liées à la production, à la sécurité, et aux conditions de travail. Le travail est considéré comme une contribution à la société et non simplement comme une obligation. Au vu de toute les protections sociales et l'assurance d'un réel repos, le travail n'est pas vu comme une charge. Les Unités de Vie sont séparées des Unités de travail pour permettre la séparation de ces distincts temps. Concernant les capitales, elles n'abritent pas d'Unités de travail mais servent de grandes Zones Populaires où peuvent se tenir les grandes réunions de Comités mais peuvent aussi se tenir ailleurs

Le rapport au social : La Communaterra est profondément ancrée dans un tissu social solide. La solidarité est une valeur fondamentale, et la population est unie par un fort sens de la communauté. La notion de "communauté" s'étend au-delà des liens familiaux pour englober l'ensemble de la société.


Place de la religion dans l'État et la société :

À l'arrivée des colons, ils découvrirent une terre habitée par une myriade de religions autochtones. Cependant, la colonisation imposa au fil des siècles le Christianisme comme religion dominante. Pourtant, avec l'avènement de la décolonisation, des mouvements antisémite & anti-catholique émergèrent parce qu'ils percevaient ces religions comme "les religion des colons".

Au fil du temps, ces mouvements décoloniaux et anti-catholiques ont transformé la composition religieuse de la Communaterra. Alors qu'initialement, près de 90 % de la population était catholique, l'influence du catholicisme a commencé à décliner. Ce changement s'est opéré malgré le fait que le catholicisme avait été imposé par l'Empereur, choisi par les colons pour succéder aux gouverneurs coloniaux. La montée de l'opposition au catholicisme, notamment en raison de son association avec la colonisation, a conduit au délaissement du catholicisme a, ce qui a finalement ramené [Avant la Révolution] le pourcentage de catholiques à environ 60 % de la population.

Au Sud-Est du pays, une montée en puissance des mouvements anarchistes s'est faite sentir. Une partie substantielle de ces anarchistes a choisi d'adopter la religion sataniste, tout en maintenant cette croyance dans l'ombre. Le satanisme est devenu pour eux un symbole de résistance face à l'autorité suprême, correspondant parfaitement à leurs valeurs et principes. Lorsque la Révolution a finalement éclaté, ces mouvements anarchistes ont décidé de ne plus dissimuler leur adhésion au satanisme, ce qui a considérablement accru le nombre d'adeptes de cette religion. Désormais, le satanisme est revendiqué ouvertement par ces anarchistes et touche environ 7 % de la population.

Au Nord-Ouest du pays, une région où de nombreux membres des brigades internationales, comprenant une forte présence d'Eurysiens et de Kah, se sont installés pendant la Révolution, est apparue une phénomène extraordinaire connu sous le nom de "syndrome de Melpomène", en référence à la Muse de la Tragédie. Ce syndrome a été caractérisé par l'émergence d'un culte dévoué aux neuf muses de l'Art, ainsi que par une divinisation de l'Art lui-même. Noombreux témoignages de révolutionnaires rapportent avoir été témoins de manifestations extraordinaires sur le champ de bataille. En effet, la légende raconte que les neuf Muses de l'Art, descendues des cieux, se réunirent au sommet d'une colline commençant à chacune user de leurs arts. De l'autre côté du champ de bataille, les troupes impériales ont été immédiatement captivées par la magie des Muses. Incapables de résister à la beauté de cette danse enchanteresse, ils se sont mis à danser malgré eux, leurs armes tombant à leurs côtés. La Grande Danse des Muses a continué jusqu'à ce que chacun des membres des Forces Impériales meure épuisé. Désormais, 11% de la population se revendique du Paganisme des Muses.

Au Sud-Est du pays, les Athées constituent une majorité écrasante et 38% de la population globale. Ils sont radicaux et prônent l'abolition totale des religions, ainsi que la destruction de tous les lieux de culte au sein de la Communaterra. La religion est perçue comme une aliénation de l'individu, un obstacle à la révolution. Ce radicalisme athée les place en conflit constant avec l'Eglise Protestante Révolutionnaire située au Nord-Est du pays. Cette église, à l'origine une simple provocation en réponse à l'appel de l'Eglise Catholique visant à lutter contre les révolutionnaires de la Communaterra, s'est développée pour devenir une institution religieuse autonome. Elle est dirigée par une Mère Supérieure qui exerce également le rôle de Papesse, actuellement incarnée par Maria 1ère. Tous les représentants religieux au sein de cette église, notamment les prêtresses, sont élus par suffrage direct des fidèles qui représente 42% de la population totale.

Aussi, il existe une petite communauté musulmane qui représente 1.5% de la population.

Les transformations religieuses décrites n'ont pas eu lieu dans un climat de paix. En effet, une forte pression sociale et coercitive s'est exercée sur les Catholiques de la part des révolutionnaires, qui les considéraient souvent comme des traîtres. Face à la répression et déçus par la position adoptée par l'Église Catholique, de nombreux Catholiques ont fait le choix de se convertir au Protestantisme, sauf dans l'Athéopolie où les révolutionnaires ont permis à de nombreuses personnes non croyantes d'assumer leur position, ce qui était moins accepté par ailleurs.





Politique et institutions :



Institutions politiques :

Carte Administrative de la Communaterra :

 Découpage administratif de la Communaterra
Carte réalisé par Narcisse.

Légende :

Violet : Zone de Ĝojiga et ses 3 Districts.
↪ Cercle 1 : Capitale Nationale, Nekompromisa
Jaune : Zone d'Artadozonejo et ses 3 Districts.
↪ Cercle 2 : Capitale de Zone, Muzeopoli.
Blanc : Zone de Riĉaĵlando et ses 3 Districts.
↪ Cercle 3 : Capitale de Zone, Klerigrezisto
Rouge : Zone Anarchiste de Ĵurnima et ses 3 Districts.
↪ Cercle 4 : Capitale de Zone, Neniampoten

Les Comités de la Communaterra :


Comité des Autogestions (CA) :

→ Les Comités d'Autogestion sont des structures obligatoires dans chaque usine, ferme, ou tout autre lieu de travail et de production au sein de la Communaterra. Ils réunissent l'ensemble des travailleur-euse-s des entreprises publiques sur un site ou des coopératives. Le travail au sein des Comités d'Autogestion est pris en compte dans le temps de travail des travailleur-euse-s, à hauteur de 2 heures par semaine, et est rémunéré en conséquence. Ces comités ont pour mission d'assurer la formation militaire obligatoire d'une durée de 3 mois pour toute personne nouvellement arrivée sur le marché du travail. De plus, ils sont responsables de la gestion de la caisse d'armes et du matériel de guérilla. Chaque usine et ferme dispose de son propre arsenal et de matériel de barricade pour défendre ses moyens de production.

Comité Sectoriel des Travailleur-euse-s Autogéré-e-s (CST) :
↪ Inclut le Comité Populaire à la Gestion des Grèves, des Mobilisations et de l'Armement prolétaire (CPGGMA)

→ Les Comités Sectoriels des Travailleur-euse-s Autogéré-e-s (CST) sont des organismes spécialisés dans la gestion des activités productives par secteur. Chaque CST est responsable d'un domaine particulier, comme l'agriculture, l'industrie, l'éducation, la santé, etc. Ils ont pour mission de mettre en œuvre les politiques définies par le CTA et de les adapter aux spécificités de chaque branche, tout en garantissant une gestion efficace et équitable de leur secteur. Les CST sont également chargés de veiller à l'approvisionnement en armes et en matériel de barricades/guérillas pour les sites de travail. Chaque CST est composé de 20 représentant-e-s par secteur, dont 10 sont élus au mandat impératif par les Comités d'Autogestion, et les 10 autres sont désignés par tirage au sort parmi l'ensemble des travailleur-euse-s.

Comité Social des Prolétaires Autogéré-é-s (CSPA) :
↪ Inclut le Groupe Thématique lié à la Sécurité Sociale (CPSS),
↪ Inclut le Groupe Thématique lié aux Minimum Sociaux,
↪ Inclut le Groupe Thématique lié aux Conditions de Travail,
↪ Inclut le Groupe Thématique lié au Repos,
↪ Inclut le Groupe Thématique lié à l'Economie Sociale.

→Le Comité Social des Prolétaires Autogéré-e-s s'occupe de la gestion des aspects sociaux de la Communaterra. Il veille à l'application des politiques de sécurité sociale, à la gestion de la Caisse de la Sécurité Sociale, aux conditions de travail, au repos, à l'économie sociale, et aux minimums sociaux. Toutes les personnes bénévoles peuvent y siéger dans les différentes thématiques et sous-thématiques qui les intéressent.

Comité des Travailleur-euse-s Autogéré-e-s (CTA) :

→ Le Comité des Travailleur-euse-s Autogéré-e-s est l'instance suprême de gestion démocratique du travail et de la production au sein de la Communaterra. Il est composé de 350 délégué-e-s élu-e-s [issu-e-s des CST/CSPA] par les travailleur-euse-s de toutes les Zones et de tous les secteurs. et 450 délégué-e-s tiré-e-s au sort. Il a pour mission de coordonner les activités productives, d'élaborer des politiques de travail et de garantir les droits des travailleur-euse-s.

Comité de Solidarité de Quartier (CSQ) :
↪ Inclut le Comité Populaire de Médiation à la vie de Quatier (CMQ)
↪ Inclut le Comité Populaire aux Asocciations Locales (CPAL)
↪ Inclut le Comité Prolétaire de Bonne Entente de Quartier (CP-BEQ).

→ Les Comités de Solidarité de Quartier sont responsables de la vie communautaire à l'échelle locale. Ils assurent la médiation dans les quartiers, soutiennent les associations locales et favorisent la bonne entente de quartier. Les CSQ sont les garants de la cohésion sociale et de la démocratie participative au niveau du Quartier. L'ensemble des habitant-e-s des dits Quartiers en sont membres.

Comité Populaire de Gestion de la Municipalité (CGM) :
↪ Inclut le Comité Prolétaire de Bonne Entente Municipal (CP-BEM).

→ Le Comité Populaire de Gestion de la Municipalité supervise la gestion au niveau municipal. Il inclut le Comité Prolétaire de Bonne Entente Municipal (CP-BEM), qui veille au bon fonctionnement des affaires municipales, à la satisfaction des citoyen-ne-s, et au lien avec les autres institutions. Pour les communes de moins de 1000 habitant-e-s, l'ensemble des personnes y siègent. Pour les villes de 1000 habitant-e-s à 10.000 habitant-e-s, l'ensemble des personnes y siègent par roulement (participation à 1 session sur 10). Pour les villes de plus de 10.000 habitant-e-s, ce sont 1500 personnes tirées au sort et 1000 personnes élues qui siègent dans le même système de roulement.

Comité Populaire de Gestion du District (CPGD) :
↪ Inclut le Comité Prolétaire de Bonne Entente de District (CP-BED).

→ Le Comité Populaire de Gestion du District gère les affaires au niveau du district. Il intègre le Comité Prolétaire de Bonne Entente de District (CP-BED), garantissant une gestion optimale du district, la prise en compte des besoins locaux, et le lien avec les autres institutions. Il est composé de 150 membres tirés au sort des CST/CSPA et de 450 membres tirés au sort des CSQ/CPGM. Il a notamment pour mission la gestion des dynamiques du territoire et des politiques culturelles. Il est également compétent pour la gestion des écoles et des bibliothèques.


Comité Populaire de la Gestion de la Zone (CPGZ) :
↪ Inclut le Comité Prolétaire de Bonne Entente de Zone (CP-BEZ).
↪ Inclut le Comité Prolétaire à l'Autonomie Zonale (CPAZ).
↪ Inclut le Comité Prolétaire à la Gestion des élections locales. et des tirages au sort locaux (CPGELTGSL)

→ Le Comité Populaire de Gestion de la Zone est chargé de coordonner les actions à l'échelle régionale. Il comprend le Comité Prolétaire de Bonne Entente de Zone (CP-BEZ), qui favorise la cohésion régionale. De plus, le Comité Prolétaire à l'Autonomie Zonale (CPAZ) assure une gestion autonome des zones et des dérogations spécifiques aux Lois Fondamentales et Constitutionnelles de la Communaterra. Enfin, le Comité Prolétaire à la Gestion des élections locales et des tirages au sort locaux (CP-GEETSL) veille à l'organisation de ces processus démocratiques. Il est responsable de la nomination du ou de la Président-e du Comité Populaire de la Gestion de la Zone, au mandat impératif, qui sera chargé de la représentation de la Zone. Il est composé de 800 personnes tirées au sort.

Comité National Prolétaire (CPN) :
↪ Inclut le Comité Populaire au Maintien de la Paix (CPMP)
↪ Inclut le Comité Populaire aux Affaires Etrangères (CPAE)
↪ Inclut le Comité Prolétaire à la Gestion des élections, et des tirage au sort (CPGETS)
↪ Inclut le Comité Populaire Partagé de Planification (CPPP)
↪ Inclut le Comité Populaire aux Doléances et au Respect de la Constitution & des Autonomies et du Pouvoir Souverain du Peuple (CPDRCAPSP)

→ Le Comité National Prolétaire coordonne les affaires nationales et se compose du Comité Populaire au Maintien de la Paix (CPMP), chargé de veiller à la sécurité nationale, du Comité Populaire aux Affaires Étrangères (CPAE), en charge des relations extérieures, et du Comité Prolétaire à la Gestion des élections et des tirages au sort (CP-GEETSL), qui organise les élections
et tirage aux sort nationales.

Le Conseil National Prolétaire (CNP) est constitué de 650 parlementaires tirés au sort. Le CNP est équilibré comme suit :

25% de membres des CTA/CST/CSPA
25% de membres des CSQ/CPGM
25% de membres du CPGD
25% des Comités du CPGZ

Le CNP détient les compétences en matière de budgets, de relations entre les Comités, de lois fondamentales, ees Affaires Etrangère, de la Sécurité Extérieure et Intérieur, de la Justice de contrôle des activités de la Présidente du Conseil de Bon Gouvernement. Ces attributions permettent au CNP de jouer un rôle central dans la gestion et le bon fonctionnement de la Communaterra.

Comité de Bon Gouvernement :
↪ Inclut le Comité Prolétaire de Bonne Entente (CP-BE).
↪ Inclut le Comité Prolétaire de Gestion de Crise (CPGS)
↪ Inclut le Comité Prolétaire aux Opérations de Communications et Militaire(CPOC)
↪ Inclut le Comité Populaire Partagé de Planification (CPPP)

→ Il est le Comité rassemblant les 4 Président-e-s de Zone. Ensemble, ils sont chargés de la Gestion des Crises, de la Planification National, de la Gestion des Opérations de Communication et Militaire. C'est le/la Président-e du Comité de Bon Gouvernement qui représente la Communaterra à l'étranger.


Principaux personnages :

Présidente Xaiomara - Présidente du Conseil de Bon Gouvernement & Présidente du Comité Prolétaire de la Zone de Ĝojiga.

Camila Cáze

Alexandre Verlumino - Président du Comité Prolétaire de la Zone de Riĉaĵlando - Athéopolie

Alexandre Verlumino

Maria 1ère - Mère Supérieure & Papesse de l'Eglise Protestante Révolutionnaire

Maria 1ère

Anarka-Voĉo - Présidente du Comité Populaire de la Zone de Ĵurnima - Anarchopolie

Anarka-Voĉo

Fridà Kalò - Présidente du Comité Populaire de la Zone d'Artadozonejo - Artopolis

Fridà Kalò


Politique internationale :

Au sein de la scène internationale, la Communaterra tout comme elle le fait sur le plan national se positionnera pour la libération de la Femme et du Prolétaire. Dans cette optique, elle prévoit de créer la Ligue Internationale des Travailleur-euse-s, une Organisation Internationale destinée à rassembler des partis politiques, des syndicats, ainsi que des mouvements de résistance de divers pays. Cette Orga. Internationale vdevrait permettre la convergence des luttes à l'échelle mondiale, permettant de mieux lutter contres les perfides capitalites ;p !

De plus, la Communaterra adoptera une approche d'intérêt humain dans tous les domaines par exemple sur ce qui concerne les brevets. Elle ne reconnaîtra pas les droits de brevet sur les secteurs d'intérêt essentiel pour l'humanité. Par conséquent, elle partage outes les découvertes scientifiques majeures, en particulier dans les domaines médicaux et de l'assainissement de l'eau, avec tous les peuples désireux d'y avoir accès.

En vertu de sa Constitution, qui proclame que la Communaterra "donne asile à celleux qui sont bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. - Il le refuse aux tyrans", le pays ne reconnaît pas les régimes monarchiques absolus, impériaux, ou dictatoriaux. Les relations de la Communaterra avec ces nations se limitent à des interactions avec des organisations de résistance prolétaires et féministes sur place pour lutter contre lesdites tyrannie en place.
Donc, les parties remplies jusque-là sont très bonnes, et même beaucoup très développée (ce qui fait une bonne base pour en encyclopédie. Un truc que je pourrais faire remarquer, c'est qu'on passe d'une population à 60 % catholique début 2011, à 0,3 % de catholiques fin 2011, et une religion dominante qui n'existait pas au début de l'année. Il faudrait expliquer un revirement si soudain. Même en cas de révolution, il est rare que des millions de gens renient complètement les croyances qu'ils ont eues pendant les trente dernières années de leur vie voire plus, et se convertissent du jour au lendemain à une nouvelle religion. Est-ce que les gens concernés comptaient déjà changer de religion, mais craignaient trop les conséquences de le faire auparavant ? Est-ce que ces mouvement religieux se développent en fait depuis 10 ou 20 ans, mais n'étaient pas dans les statistiques ?

Sinon, hâte de voir la mentalité de la population, le système politique, et la diplomatie !
Bonjour,

Je vous remercie de votre commentaire. J'ai évidemment modifier ce dont vous avez émis la demande.

J'ai l'honneur d'annoncer que ma fiche est terminée !

Merci!
Haut de page