D’un point de vue politique comme institutionnel, la Mährenie dispose depuis 2008 d’un système mixte découlant directement des travaux de nation-building menés par l’Égide. Étant de fait dirigée par la capitaine-inquisitrice Godeliève Thiers, ses trois premières années d’existence en tant que pays indépendant de l’Empire Kaulthe furent marquées par de profondes réformes politiques passant notamment par la création de chambres parlementaires locales et l’autorisation de créer des mouvements politiques.
Renforcé par une politique régionale volontariste et plusieurs succès économiques et diplomatiques (fin de l'inflation, création d'une industrie pétrochimique rentable, signature d'accords de reconnaissance avec les pays frontaliers, participation au processus de paix en Chérchérie), la capitaine-inquisitrice dispose du capital politique et sympathie nécessaire pour transformer la société mährenienne en démocratie sociale digne de ce nom. Partant virtuellement de zéro, l’ancienne administration rosique ayant été entièrement balayée, cette Administration Judiciaire de l'Égide en Mährenie s’entoure rapidement de notables locaux et se dote d’une chambre représentative, le Conseil Consultatif, découlant des syndicats et représentations communales de la région et chargé d’organiser les commissariats faisant office de ministère au jeune pays.
Ce que certains décrivent charitablement de régime présidentiel se change en régime semi-parlementaire après les élections du 18 décembre 2011, qui s’accompagnent de réformes au sein de l’administration visant à limiter progressivement les pouvoirs de l’Inquisition. Si à ce stade Thiers a encore la possibilité d’effectuer un veto sur les décisions du gouvernement, et que la constitutionnalité des décisions de ce dernier est toujours vérifiée par un comité de Hauts Enquêteurs issus de l’Égide, les affaires courantes sont techniquement entièrement entre les mains du gouvernement civil représenté par un Conseil Consultatif désormais qualifié de Convention Nationale. Ces réformes ont été largement portées par Kaspar Egner, anciennement co-commissaire aux Questions Agricoles devant le conseil consultatif de l'institution, devenu à la suite d’une réforme agraire parfaitement menée et de plusieurs discours remarqués sur l’indépendance du pays (et d’une participation aux discussions en Chérchérie), la tête de file des députés pro-Inquisition du pays.
Renforcé par une politique régionale volontariste et plusieurs succès économiques et diplomatiques (fin de l'inflation, création d'une industrie pétrochimique rentable, signature d'accords de reconnaissance avec les pays frontaliers, participation au processus de paix en Chérchérie), la capitaine-inquisitrice dispose du capital politique et sympathie nécessaire pour transformer la société mährenienne en démocratie sociale digne de ce nom. Partant virtuellement de zéro, l’ancienne administration rosique ayant été entièrement balayée, cette Administration Judiciaire de l'Égide en Mährenie s’entoure rapidement de notables locaux et se dote d’une chambre représentative, le Conseil Consultatif, découlant des syndicats et représentations communales de la région et chargé d’organiser les commissariats faisant office de ministère au jeune pays.
Ce que certains décrivent charitablement de régime présidentiel se change en régime semi-parlementaire après les élections du 18 décembre 2011, qui s’accompagnent de réformes au sein de l’administration visant à limiter progressivement les pouvoirs de l’Inquisition. Si à ce stade Thiers a encore la possibilité d’effectuer un veto sur les décisions du gouvernement, et que la constitutionnalité des décisions de ce dernier est toujours vérifiée par un comité de Hauts Enquêteurs issus de l’Égide, les affaires courantes sont techniquement entièrement entre les mains du gouvernement civil représenté par un Conseil Consultatif désormais qualifié de Convention Nationale. Ces réformes ont été largement portées par Kaspar Egner, anciennement co-commissaire aux Questions Agricoles devant le conseil consultatif de l'institution, devenu à la suite d’une réforme agraire parfaitement menée et de plusieurs discours remarqués sur l’indépendance du pays (et d’une participation aux discussions en Chérchérie), la tête de file des députés pro-Inquisition du pays.
Depuis son indépendance, la Mährenie a connu deux élections législatives. Celle de 2008 a vu l’apparition des premiers partis politiques du pays, la plupart sortant en fait de la clandestinité et étant issus de mouvement de la société civile active durant la période rosique ,d’autant se formant à l’initiative de groupes d’intérêts ou sous l’influence des missionnaires de l’Égide. Cette première élection amena à la création d’un Conseil Consultatif qui mena, malgré son nom, des travaux de fonds pour réorganiser la politique nationale et ordonner le fonctionnement du gouvernement civil en attendant la transition politique. Après une période de trois ans, la capitaine inquisitrice rassembla les représentants des différents partis ainsi que des intérêts civils et économiques de la région pour proposer de renouveler les bans du Conseil tout en lui donnant un rôle plus décisif dans l’appareil législatif de la région. Les élections de 2011 amenèrent à la fracture de plusieurs blocs importants et à l’apparition de nouveaux mouvements politiques. Notamment, les revendications réactionnaires et d’extrême droite s’exprimèrent dans la rue et, partiellement, dans les urnes. Malgré tout les mouvements politiques de gauche et pro-Inquisition conservèrent et renforcèrent leur majorité, amenant à la nomination de Kaspar Egner à la tête du gouvernement de Mährenie.
La Première Législature (2008) voyait s'affronter trois blocs : La coalition gouvernementale, orientée à gauche et souhaitant poursuivre les réformes sociales et économiques initiées par l'administration inquisitoriale. L'opposition libérale, pro-indépendance mais souhaitant une plus grande séparation de l’État et de l’Égide, moins favorables aux réformes sociales et souhaitant réduire drastiquement la démocratie sur le lieu de travail et les lois régulant l'économie régionale. Enfin, L'opposition de droite, rassemblant pêle-mêle des mouvements strictement réactionnaires, rattachistes à la kaulthie, monarchistes, etc. Confinée à une position d’opposition, ses divergences internes n’apparaissent pas encore, leur principal cheval de bataille restant la question de valeurs traditionnelles.
La législature de 2011 a vu un affaiblissement des blocs d'opposition, minés par des divergences internes importantes. Le bloc libéral a ainsi vu son pendant néo-positiviste rejoindre le gouvernement du fait de leurs positions sociales et laïcs, tandis que l'opposition de droite s'est scindée en deux avec l'émergence de mouvements plus radicaux poussant les Ligues, d'extrême droite, à réorienter leur stratégie vers une posture d'opposition radicale assumée en collaboration avec les nationalistes, amenant à l'émergence d'une opposition nationaliste.
La législature de 2011 a vu un affaiblissement des blocs d'opposition, minés par des divergences internes importantes. Le bloc libéral a ainsi vu son pendant néo-positiviste rejoindre le gouvernement du fait de leurs positions sociales et laïcs, tandis que l'opposition de droite s'est scindée en deux avec l'émergence de mouvements plus radicaux poussant les Ligues, d'extrême droite, à réorienter leur stratégie vers une posture d'opposition radicale assumée en collaboration avec les nationalistes, amenant à l'émergence d'une opposition nationaliste.
Mouvement du 11 juin 2008 :
Mouvements interdits :
Ligue Impériale Mährenienne :
Mouvements prenants part à la Ligue des Droites :
Front Mährenien Nationaliste : Axé sur la promotion de l'identité mährenienne, la protection des frontières et la restriction de l'immigration.
Ligue de la Pureté : Prône la pureté culturelle et la préservation des traditions mähreniennes, tout en mettant l'accent sur l'exclusion des minorités. A des positions hygiénistes.
Mouvement de l'Ordre Rosique : Revendique l'héritage de l'ancien Ordre Rosique et préconise le retour aux valeurs religieuses traditionnelles tout en critiquant la politique de l'Ordre et en souhaitant une conception plus modérée du dogme initial.
Union Anti-Inquisition : S'oppose fermement à l'inquisition et aux réformes de la Protectrice, tout en prônant un retour à l'ancien régime.
Futuristes, en avant ! : Mouvement technocratique souhaitant la création d'une nouvelle identité mährenienne forte et indépendante.