15/08/2013
06:55:00
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[RP] Une vie d'Ado

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Une vie d'Ado

HRP
Ce topic est très différent des autres. Dans celui-ci, je vous parlerais de la vie courante d'un jeune homme, Alaric, et sa sœur Valentine, dans la région de Pognolie, à Hamstad, capitale régionale, vivant au mieux sa vie dans un pays en pleine crise. Cela permettra aux lecteurs de découvrir au mieux les pensées et la vision de la Tcharnovie vu par ses habitants.

Dans un pays prêt à se désagréger, comment survivre et vivre ?
Ces questions, pour certains lycéens de l'établissement de Skinbardisia, ne se posent pas. Ils vivent leurs vies, un point c'est tout. Pourtant, ils savent tous que ça finira par les rattraper. Mais dans combien de temps ?
Comme l'a dit un jour Achevin, philosophe Tchére du Moyen-âge, "mieux vaut vivre sa vie et attendre la fin plutôt que d'attendre la fin de ne pas vivre sa vie".
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Chapitre I : Arrivée

8 : 00 heures
Le soleil commençait à se lever.
Je me lève difficilement de mon lit. Nous sommes le 04/01/2012. La reprise des cours après les fêtes d'hiver.
Je marche alors en direction de la cuisine qui se trouve au rez-de-chaussée. Alors que je descend les marches, j'entend mon père qui me parle.

"Alaric, tu sais ce qui est arrivé ? Notre très chère présidente souhaite encore agrandir son mandat ! Putain... ça sent la dictature moi je te le dit ! De toutes façon, les Gustafistes sont justes des corrompus à la botte de la Kaulthie !"

Evidemment. Quand il s'agit de politique, mon père, Csontard, ne peux s'empêcher de parler durant des heures. Il est grand, robuste, a des cheveux blonds et des yeux d'un bleu ciel. On pourrait le décrire comme un guerrier alors qu'il travaille en réalité dans le journalisme, et est reconnu pour son intelligence. Intelligence ? A part gueulé à tous les étages que le régime c'est de la merde, il sais pas faire autre chose. Pour ceux qui se demanderaient, Csontard est un prénom Pognolais d'un ancien roi du Moyen-âge je crois. Mes grands-parents lui l'ont donné car ils souhaitaient qu'il deviennent quelqu'un d'important plus tard. Eh bien, raté. Je regrette de m'être levé finalement.

"Tu sais, papa, tu n'es pas obligé de parler politique alors que je viens de me réveiller."

Je baille alors comme une vache. Mon père explose de rire. C'est alors que ma sœur, Valentine, descend de sa chambre et se met à rire aussi. Elle et moi on est jumeau, et sommes dans la même classe. Comment la décrire ? Blonde avec une teinture verdâtre ( elle adore ça je ne sais pas pourquoi ) et les yeux verts. Elle est fine et à souvent un air joviale. Elle adore tout ce qui appartient à l'histoire, passion que je ne comprendrait jamais. Comment peut on aimer des évènements passé alors que les protagonistes et antagonistes sont morts ? Mais bon, elle a hérité ça de mon père je suppose.
Elle vient alors manger avec moi à la salle à manger.
La pièce est plutôt grande, avec une table et 4 chaises. Elle dispose d'un agréable vue sur la forêt de Conterand, un des endroits les plus beaux de l'état de Pognolie. C'est plutôt beau, en effet, mais seulement quand il n'y a aucun bruit dans la rue. On déjeune rapidement, chacun se prépare. Pour mon père, le journal commence à 8 : 35 heures, pour moi et Valentine, au Lycée où commencent les cours à 9 : 00 heures.
J'espère que les vacances reviendront vites....
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Alors que nous nous baladions sur la route qui allais nous mener vers le lycée, je vois Valentine me fixer avec un regard... souriant...
Je me calme et me dit qu'elle ne va pas prononcer ce que je pense...

"Tu as hâte de retrouver Zavlina, non ?", me dit-elle avec un sourire moqueur. "Avoue "

Bon, pris dans l'impasse. Que faire ? juste accepter que je me fasse humilier par ma soeur ? non. C'est alors que je répond avec le même sourire qu'elle m'a affiché :

"Et toi alors ? tu crois que j'ai pas remarqué ton regard se porter sur Ersamäs ? Avoue aussi que tu le kiffes un peu !"

Aussitôt, elle ressortit son excuse préféré : "on est en retard, il faut se dépêcher ! "
Comme si j'étais pas habitué à devoir la supporter depuis le primaire. Bref, après s'être dépêcher pour rien, on est alors arrivé au lycée Skinbardisia, l'un des plus grands de l'état de Pognolie. Il était fait de pierre et de marbre, un cas rare dans la Tcharnovie. Auparavant, c'était un conseil pour les députés de l'ancienne république Communaliste de Pognolie de 1961-1970 environ. Autant vous dire qu'il est grand !
Alors que je scrutait le bâtiment, Ersamäs, un ami d'origine Varénite, me salua et on commença à parler de tout et de rien. Il n'arrêtait cependant pas de parler d'histoire H24, surtout sur l'époque glorieuse de la République Communaliste de Chérchérie en 1961-1970. Il faut dire que la Chérchérie était un solide rempart du communiste.
Ersamäs était grand, robuste, avec des cheveux noirs et des yeux violets. Il était un cas vraiment rare, car très peu de personne naissait avec les yeux violets. il m'avait dit maintes fois qu'il aimait ma soeur, et m'avais maintes fois demandé de lui organiser un rencard avec elle. Et dire que je dois faire la même chose pour ma soeur qui aime aussi Ersamäs. Du moment qu'il s'aime, j'ai aucun souci. Mais qu'il viennent me demander un rencard organisé parce que je connais la personne qu'ils aiment me donne juste envie d'en envoyer un à l'autre bout du pays pour qu'il me fiche la paix.
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On entra alors en classe. Elle était assez grande, pouvant contenir 30 élèves environ. Alors que chacun se mit à la place qu'il souhaitait, quel fut mon étonnement quand je vis Valentine s'assoir à coté d'Ersamäs. Bon, je ne vais pas plus les embêter avec ça. Si je me rappel bien, dans cette classe on trouve :

Lorenza Griemzolia, originaire de Sloménie, était Brune avec les yeux vert-bleuté. D'après ce que je sais, elle est la soeur de Jashas, un autre gars baraqué qui est riche il me semble. En même temps, il proviennent d'un des états les plus riches du pays, donc bon... c'était à prévoir.
Jashas Griemzolia est aussi brun, mais à les yeux bleu ciel. aucune idée de ce qu'il aime, mais je m'en fiche.
Sinon, il y a Logate Caméritès, originaire de Juxent, qui est plutôt studieux de ce que j'ai compris, et est très sympathique dès qu'on lui parle. Il a les yeux vert et les cheveux noirs.
J'ai pu aussi voir Isabelli Primarine, une noble venue de Keninsbourg pour étudier le temps d'une année. Bon, comme à leur habitude ( je parle des nobles ) elle est hautaine et se met toujours au dessus des autres, comme si elle était puissante. Elle a les cheveux bruns et les yeux marrons.
Sans oublié Narsos Hiphéstrana, un pote que je connais depuis un bail et qui est originaire de Juxent, tout comme Logate. Il a des cheveux bruns, bien qu'aillant une mèche rouge suite à une teinture de cheveux, il a aussi des yeux vert. Il est fort, douer en sport, mais une véritable bouse en Tchére. Je me demande comment c'est possible.
Et après, il y a une multitude d'élèves qui me semblent d'aucune réelle importance. Enfin, il y a donc moi, Valentine et Ersamäs. En soi, une classe de fou furieux. Bon, ce qui m'étonne le plus, c'est que presque aucun élève n'est pognolais.
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Chapitre II : Premier Jour, premier débat

Après que toute la classe s'était tut, le prof entra. Il se présenta sous le nom de Wilhem Nordvan, et est notre professeur principal en plus d'être notre prof d'histoire. Après s'être présenté, il nous donna alors nos emploi du temps. Et bon sang merci la Tcharnovie pour avoir un système éducatif plutôt avancé ! Les cours étaient très bien placé, et je me réjouissait intérieurement de savoir que cet emploi du temps est et sera le mien.

L'Emploi du temps en question
Emploi du temps de la Seconde 2 ou 202

Il ne fallut pas plus d'une demi-heure pour que le cours puisse commencer. Monsieur Wilhem nous donna alors ce que l'on allait faire durant cette année en histoire. Je regardais alors ma soeur et je la voyais beaucoup trop joyeuse. C'est à la limite si elle n'allait pas perforer le plafond.
Il nous expliqua qu'après avoir vu chaque chapitre, il nous demandera si les actions proférées à cette époque ont eu un sens et aurait un sens si on les faisaient aujourd'hui. Sur ce point, j'étais plutôt content. Au moins, on ne va pas bêtement écrire des pages entières de cours sans rien comprendre.

C'est alors qu'il demanda que chaque personnes se regroupent dans des ensembles de 5 personnes au minima. Un travail de groupe, pourquoi pas. C'est alors que je finis par me retrouver dans le même groupe que Valentine, Ersamäs, Narsos et Lorenza.
Le professeur demanda alors de dire ce que nous pensions de la situation du pays, au niveau internationale et régionale. Bon, bah tant pis le cours d'histoire.

j'entendis Lorenza qui dit alors :

"Je trouve honteux que les Littanites ont violé les frontières du Bas-Littanor et ont osé bombardé des territoires qu'ils ne méritent pas ! Ils ne font ça que pour l'Uranium de toute façon !"

Wow, une experte en géopolitique. Bon, de toute façon, vu qu'elle est Slomène, cela ne m'étonne pas qu'elle dise ça.

"Lorenza, en quoi estimes tu que les Slomènes ont plus de légitimité à gardé le Bas-Littanor que le Littanor ?" répondit le prof.

" C'est simple ; il y a une écrasante majorité de Slomène en ces territoires. Donc en aucun cas les littanites ne méritent les territoires obtenues"

" ces arguments peuvent se faire entendre. Cependant, si un littanites donnait son avis, crois-tu pas qu'il te dira la même chose, mais en faveur du Littanor ? Voilà ce que je veux vous faire apprendre dès mon premier cours. Il faut arrêter d'écouter le régime, car ce qu'ils propagent sont de la désinformation et de la propagande. Aujourd'hui, à cause des nombreuses crises présentes, les états ne peuvent qu'endoctrinés ses enfants, sinon il perd le contrôle de tout et perd alors sa place sur l'échiquier Tcharnove. Notre belle nation, bien que la démocratie semble s'être appliquée, cache en vérité un fond de dictature. Nos voisins nous détestent, comme la kaulthie. En somme, nous nous devons d'avoir un air critique envers les discours des dirigeants et des souverains. Ce sera tout pour aujourd'hui, il est actuellement 10h58, vous pouvez sortir de la salle et rejoindre votre professeur de Tchére. Les groupes ne servaient à rien, désolé
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Chapitre III : Vérité

Les jours passèrent, sans se compter, et l'année 2012 était déjà arrivée. Les arbres se dandinaient avec le vent, les feuilles s'envolaient créant des tourbillons. Le calme, la paix même. Dans ce décor fabuleux, se cachait une profonde tristesse. Une tristesse, qui ne devait pas être montrée, car elle pourrait vous défaire et vous menez au porte de la mort. C'est dans ce climat que je rentrait chez moi après mon entrainement de Volley.
A mon arrivée, la tension était palpable. Ma Sœur, Valentine, fixait avec tristesse la vitre du salon qui donnait sur un parc en contre-bas. Mon père, Csontard, était figé sur sa chaise, et semblais marmonner des mots incompréhensibles. Alors que j'allait vers ma chambre pour ranger mes affaires, mon père m'interpella :


Csontard - ça s'est bien passé ?

Alaric - euh... oui, je peux savoir pourquoi vous êtes comme ça ?

Il y eu une minute de silence, plutôt cinq, qui témoignaient de leurs agacements face à mon ignorance je suppose.

Csontard - Tu n'as pas suivi les actualités ? Ce Constantin Périclède est passé.

Alaric - Et... c'est bien ?

Mon père me rétorqua d'un ton ferme :

Csontard - Selon toi ? Cet enflure de facho va passer des accords avec la Kaulthie ! LA KAULTHIE ! Tu ne vois pas un problème ?!!

Valentine intervint alors :

Valentine - Calme toi Papa, calme toi !

Alaric - La Kaulthie est peut être un état totalitaire, mais en faire un ennemi serait se tromper. Regarde Samara, elle a déjà des contacts. Mais bref... je n'ai pas la tête à ça, je vais me changer.

Franchement, il y a des fois où je me demande si mon père devient pas fou. Bon, depuis la mort de Maman, ça ne l'a pas réussi... Il faut le comprendre. Ah... si seulement Maman était là...
Après m'être changé, je suis retourné en bas. Mon père était parti prendre l'air. Je préparais alors le repas. il était bientôt 19h00 et nous avions cours demain assez tôt. Bon, des pâtes feront l'affaire. C'est alors que je regardais d'où elles venaient, et ce fut drôle de voir marqué "Made in Juxent". Je sais pas, peut être par manque d'habitude de voir des produits venant de loin, ou du moins du sud. Valentine restait debout, devant la baie vitrée, toujours à fixée le parc où jouait des enfants.
C'est étrange, il y a à peine quelques jours, mon père et ma sœur étaient rayonnants de vie. Comment une élection pouvait autant les rendre triste ? Il faudrait que je leur en parle plus sérieusement.
Lorsque mon père revint, il semblait s'être défoulé chez Astar, un ami possédant une entreprise d'exploitation des forêts. J'en déduis qu'il a passé sa rage en coupant du bois. Il me dit d'une voix plus calme que tout à l'heure :


Csontard - ça sent bon, qu'est ce que c'est ?

Alaric - Des Pâtes, Made in Juxent ! Tu penses que les gens là-bas mange que ça ?

Pour la première fois depuis longtemps, j'ai vu un petit sourire se dessiner sur son visage. Une bonne chose de faite.

Valentine - ça me manque l'enfance... un moment où on se préoccupait de rien, où rien n'avait d'importance... Quand je vois maintenant...

Non mais pas encore ! vous pouvez pas être positif pour une fois qu'on vous le demande ?

Alaric - Tu veux que j'appelle Ersamäs pour te consoler ?

Valentine - Oh mais tait toi ! tu ne comprend rien ! J'en ai marre que tu n'écoutes rien au sérieux ! Merde !

Elle est montée, en colère, dans sa chambre. Bordel, mais qu'est ce qu'il y avait de si triste pour qu'elle se mette dans cet état ? J'ai pas envie de jouer au détective moi !
Je me suis alors dirigé vers mon père et je lui ai demandé :


Alaric - Papa, c'est à cause de la politique qu'elle est comme ça ? ou bien autre chose ? Je vous suis plus du tout là...

Csontard - Elle, je sais pas... mais moi j'ai mes raisons... écoute, tu peux monter dans sa chambre pour la consoler ? ça m'éviterait de m'énerver...

Bon, c'est parti pour jouer au apprenti-héro. J'ai laissé mon père s'occuper des pâtes et je suis aller voir Valentine. Lorsque je suis arrivé à la porte de sa chambre, j'ai Toqué et dit :

Alaric - ça va Valentine ? Ecoute, je suis désolé pour tout à l'heure mais je ne vous suis plus du tout avec Papa. Je peux savoir pourquoi vous êtes autant en dépression que ça ? Tu peux tout me dire, tu le sais bien...

C'est définitif : je ne deviendrai jamais psychiatre.

C'est la politique actuel qui te met autant dans l'embarra ? c'est quoi Valentine ?

Enfin, elle m'envoya un mot par le bas de sa porte. Après l'avoir attrapé, j'ai lu : Laisse moi.
Bon, je vais pas plus forcé. Je suppose que ça ira mieux demain. Par contre, j'aimerais vraiment savoir ce que c'est. Qu'est ce qu'il se passe ? Demain, je demanderais des infos à Ersamäs pour savoir ce qu'elle a, et aussi sur ce qu'il se passe dans le pays actuellement, parce que là, c'est à s'y perdre...
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Déjà nous recevions les premières images de l'intervention en Okaristan. Une autre guerre civile dans ce monde qui part en flammes. Je n'imagine même pas ce que subissent les gens là-bas. Mais au final qu'est ce que cela change à la Tcharnovie ? rien. Nous sommes, comme par le malheur du destin, destiné à crever la bouche ouverte, dans un monde où les puissances voisines n'hésiteraient pas à détruire le pays pour leur petits plaisirs économiques.
Moi, Valentine, avait accepté ce constat. Mais pourtant, je ne pouvais me résigner à la fois. Mais comment faire ? Je n'avais que 16 ans. Je n'avais aucun appui important. Rien.
Les seules choses confidentielles que je savais était la vérité sur maman. En quoi ça servirait à quelque chose ? Rien.
Le vide, le néant était ma seule raison de vivre ? Je ne savais pas.
Alaric ne comprenais rien. Il n'est pas comme moi. Papa avait tout compris, et voilà ce qu'il en ressortait.
Nous, peuples de Tcharnovie, étions condamnés à avoir des dirigeants qui ne pensent qu'à eux, et semble s'en foutre de leurs peuples. Et voilà qu'une expédition en Okaristan était arrivée ! Si c'était pour réellement rétablir la démocratie, Constantin Périclède aurait envoyé plus d'hommes. En ce moment, il s'agissait plus d'une ruse pour détourner les peuples du monde de la faiblesse interne de la Tcharnovie.
De plus, la Kaulthie semble se rapprocher de Samara et Novigrad, qui commencent à ressembler à des régimes totalitaires.
Si Alaric savait tout ça, il me comprendrais. Malheureusement, il s'en foutait. Il avait beau essayer de me comprendre, il n'y arriverait jamais. C'est impossible.
C'est alors que Alaric rentra dans ma chambre :


Alaric - ça va Valentine ? ça fait deux fois que je t'appelle pour manger. Tu sais bien que si ça ne va pas, je suis là...

Valentine - Tu ne comprend pas... et tu ne sauras pas...

Alaric se fâcha soudainement :

Alaric - Mais qu'est ce que je comprend pas ? Qu'est ce que je ne sais pas ?! J'aimerais bien vous comprendre papa et toi, mais si vous dites rien comment je peux vous aider ?!

Valentine - Si tu sais ce que j'ai appris, tu ne trouveras plus la raison de l'existence...

Alaric - A ce point ? Eh beh dit donc...

Valentine - Comme tu sais... Maman est morte... deux ans après notre naissance, n'est ce pas ?

Alaric - Oui, et ?

Valentine - Maman n'est pas morte de cause naturelle... On l'a assassinée... Ce sont des gens d'un groupe qu'on appelle "la Rache". C'est un groupe terroriste qui sévit dans le pays depuis 1925 environ. C'est des fous qui ne veulent que mettre le pays à feu et à sang. D'après ce que j'ai su de part Papa, Maman avait trahi un mec d'un de ces groupes, et par vengeance il l'avait tué.

Alaric - ... attend une minute... Comment ça Maman avait trahit un mec de la Rache ?

Valentine - Elle faisait partie de la Rache... avec Papa... dans un groupe qui a... soutenu le dictateur Lénisk... Et tu sais que les partisans du régime sont traqués ?

J'ai senti à ce moment que la révélation faites à ce moment a déstabilisé Alaric. Il semblait pâle tout d'un coup. Il semblait se souvenir alors des nombreux voyages que leur père leurs faisaient. Il l'expliquait par "un déplacement familiale pour voir du pays", étant enfant on en pouvait pas le contredire. Et en vérité, on était traqué pour les actes de notre mère et notre père. Voilà pourquoi Papa critiquait le régime, voilà pourquoi on avait fait de nombreux voyages et déménagements, tous les fils se sont connectés dans la tête d'Alaric à ce moment.

Valentine - Si Papa m'en a parlé il y a peu, c'est parce que Lorenza, l'une des filles de notre classe, trouvait étrange notre accent proche du Chérchére. Elle a envoyé cette susception à la police qui est allée chez nous. Heureusement Papa a menti et nous sommes pas emprisonné à l'heure qui l'est. Mais c'est pour te prévenir que nous allons quitter le pays. Nous ne sommes plus en sécurité. Il faut fuir, quitte à aller en Loduarie s'il le faut.

Alaric semblait déconcerté par tant d'informations. Il me répondit cependant d'un air sombre :

Alaric - Je ne quitterais pas le pays pour rejoindre ces salauds de Loduariens qui ont bombardé la Chérchérie ! Je me battrais s'il le faut. Je resterai ici. Point final.

C'est alors que Papa est arrivé avec tout le bouquant, il semblait paniqué :

Csontard - Les enfants, préparer vos affaires, vite ! La police arrive !
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