24/07/2013
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Activités étrangères dans la République Sociale Fédérative de Translavya

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Activités étrangères dans la République Sociale Fédérative de Translavya

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants dans la République Sociale Fédérative de Translavya. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la République Sociale Fédérative de Translavya, sinon quoi ils pourraient être invalidés.

Personnages immunisés :

- Pietr Vadovsly
- Vadar Korbatcha
9290
« Là où il y a une demande, une offre se crée. »
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L’axe maritime Karpokie-Jadida, exploité à l’usure par les Pharois qui voyaient dans la mer Blême un espace de commerce et de piraterie bordé d'amis et où aucune puissance maritime ne s’imposait suffisamment pour les emmerder, était devenu outre une route commerciale prospère un carrefour d’échanges culturels soutenus par des diasporas actives. Si la présence inquiétante de la Transblêmie à l’Est interdisait l’accès à certaines côtes, le Grand-Duché n’avait jamais été intéressé par l’océan et la présence du Banairah et de la Cémétie, deux puissances régionales, alliés aux Pharois pour la première, assurait aux pirates des ports où mouiller et commercer.

De facto, la contrebande – modeste ou conséquente selon les lieux – accompagnait les Pharois. On pouvait aisément se procurer sans contraintes des objets exotiques, des renseignements précieux et, pour les curieux, des nouvelles du monde.

Intégré par la force au réseau de piraterie international, le Prodnov avait d’abord rongé son frein puis, aux prises avec son conflit de libération nationale, finit par accepter de mauvaise grâce cet état de fait. Il faudrait composer avec les Pharois à Peprolov-port, pour la raison simple que leurs industries fournissaient les armes et que leurs banques détenaient les dettes. Beaucoup de nouveaux entrepreneurs de l’océan du nord avaient ainsi conclu des contrats commerciaux avec les pirates, puis s’y étaient mis les partis et organisations internationalistes qui trouvèrent dans cet étrange pays libertaire des relais précieux. Le Parti Communiste Pharois avait beau avoir disparu avec la fin du parlementarisme, son influence demeurait et ses réseaux également.

Fallait-il s’étonner dès lors de voir la presse rouge relayée par le biais des navires ? A l’époque d’internet le format papier pouvait assurément paraître archaïque mais les contrebandiers avaient depuis longtemps appris à mesurer le caractère précieux des choses matérielles, en particulier vis-à-vis des nations qui prétendaient fermer frontière, commerce et esprits aux choses du monde. Rien de plus rentable qu’un pays fermé ! ce que vous y faites entrer double ou triple de valeur. Il en allait ainsi des télévisions 4K, des micro-puces, des fusils mitrailleurs et des journaux qui, contre l’approbation sans doute du gouvernement central, finissaient malgré tout par arriver entre les mains de certaines personnes, d’autant plus facilement qu’ils se dissimulent bien dans la doublure d’un manteau.

Pas tant que vendre du papier rapporte beaucoup, mais il se trouve comme partout des gens prêts à acheter des informations qui sont, comme chacun sait, le nerf de la guerre. A ce titre la curiosité naturelle des gens de gauche pour l’actualité internationale et en particulier des biens nommés internationalistes les rendaient friands de nouvelles étrangères. On en lisait un peu en catimini, sous le manteau – littéralement – ou parfois dans des salons ou club dédiés précisément à réfléchir le monde extérieur. La part de russophones en Translavya faisait de la presse prodnovienne l’une des plus accessibles, d’autant plus que ces camarades nordistes avaient pris de l’avance dans la révolution mondiale. Pour ceux qui, en Translavya, rêvaient d’imposer un gouvernement ouvertement communiste à la tête de l’union, les journaux du Prodnov étaient, sinon une référence, a minima matière à réflexion.

Forte de plus de mille kilomètres de côtes et d'une absence complète de marine militaire, la Translavya était certainement plus poreuse que ce qu'en imaginaient ses dirigeants. Au moins les Pharois avaient-ils le bon goût de faire passer la marchandise en catimini. Les apparences sont importantes.




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L'âme du Prodnov | 19/03/2012
Rejet de la langue russe en Translavya : notre édito sur l’impasse de la table rase

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Les chiffres publiés par le ministère d'instruction publique de Translavya révèlent une division par cinq du nombre de locuteurs russophones en seconde langue au profit de l’espéranto, une langue artificielle construite sur les bases de plusieurs langues ouest-eurysiennes. Bien que de poids négligeable jusque dans les années 80 car non-naturelle, la pratique de l’espéranto se popularise dans quelques pays niches, quasi exclusivement eurysiens, qui participent activement à sa diffusion et sa promotion grâce à des politiques linguistiques. Relativement populaire au sein de l’intelligentsia bourgeoise, l’espéranto fait l’objet d’un premier pic d’intérêt à la fin du XIXème siècle avant d’être progressivement abandonnée en raison de la recrudescence des guerres et des nationalismes. Elle réapparaît ensuite seulement dans la seconde moitié du XXème siècle, portée par les mouvements pacifistes internationaux et paneurysiens.

Une langue commune pour une classe commune, sur le papier le projet a bien des atouts pour plaire mais ce fantasme de la table rase et de l’union culturelle et langagière des peuples ne serait-il pas l’énième avatar d’un universalisme bourgeois mal digéré ?

En favorisant d’avantage la langue espérantie contre le russe, la Translavya envoie le message très clair qu’elle désire se détourner des communismes slaves au profit d’une vision plus internationale. Un projet salutaire s’il ne se perdait malheureusement pas dans les limbes de l’idéalisme car, comme le relevait assez justement le ministère de la Culture et des médias dans l’un de ses derniers rapports, en prétendant s’affranchir des conditions de vie matérielles héritées de sa sphère culturelle, l’internationalisme prête le flanc au backlash nationaliste. Combien de fédération et confédérations soviétiques se sont-elles écroulées sous les coups de boutoir des identitaires régionaux ? Faut-il rappeler que le Vogimska opéra sa contre-révolution réactionnaire au nom de sa culture éternelle ? En s’engageant sur la voie d’une rupture avec son identité continentale c’est-à-dire le bloc turco-slave de l’est-eurysien, nous n’avons pas peur de dire que la Translavya commet une erreur stratégique et politique.

Stratégique d’une part car en se privant de l’affect national et identitaire, la Translavya nourrit en son sein la rancœur qui mènera demain à sa destruction. Unies par un destin politique de circonstance, les républiques socialistes de Translavya ne pourront survivre aux épreuves de l’histoire sur la base d’un simple contrat politique. Autrement dit, si leur seul dénominateur commun se résume à l’adhésion de la population à un projet politique, qu’en sera-t-il dès lors que cette adhésion diminuera ? On ne fait pas société de philosophie et d’esprit pur, il faut des affects et des récits pour unir le peuple or l’un des plus puissants à notre disposition demeure l’affect national parce qu’il est simple à comprendre et entretenu par nos ennemis. Retournons cette arme contre lui : promouvons la véritable inter-nationale !

Politique ensuite car l’est-eurysien n’est pas une région comme les autres. Second berceau du communisme mondial après le Grand Kah, jamais une terre n’a accueilli autant d’expériences révolutionnaires socialistes. Encore aujourd’hui nous en mesurons tout le poids, au Prodnov malgré les tentatives d’invasion et de renversement, la population reste encore majoritairement acquise au projet socialiste et dans notre guerre de libération c’est rien de moins qu’un quart de l’armée de la RLP, pourtant financée et formée par l’ennemi, qui tourna le dos au gouvernement capitaliste de Magdalena Sireskaya aux cris de « vive le communisme, vive la fraternité des hommes ». Ce soulèvement populaire ne fut toutefois possible que parce qu’il s’agissait d’une guerre de libération nationale et de fait, l’affect identitaire, le signifiant « Prodnov » a pu être investi par le projet socialiste. Si nous nous en étions privé, nous aurions été défaits.

L’est-eurysien forme en lui-même un ensemble cohérent culturellement, traversé comme n’importe quelle région de ses tensions et de ses enjeux, mais il a en lui le potentiel d’une véritable union des républiques socialistes. Quelle serait la cohérence de nos liens à l’autre bout du monde sinon l’idée satisfaisante d’avoir planté nos drapeaux comme autant de pics à fromage sur tous les continents ? Le socialisme réel adviendra par le commerce, la croissance et la défense militaire contre les assauts de la Réaction, il ne sera pas tissé d’amitiés sympathiques mais intraduisibles dans la réalité quotidienne de nos concitoyens. Halte à l’idéalisme, la guerre de libération du genre humain ne se gagnera pas en fragmentant nos forces mais au contraire en travaillant dès maintenant à rapprocher nos peuples grâce, entre autres, à la langue russe, puissant vecteur de partage et de fraternité. Ne nous y trompons pas, nos ennemis tissent leurs routes commerciales comme autant de toiles d’araignées sur le monde, à cette heure nous ne pouvons prétendre faire jeu égal avec eux, mais nous avons pour nous la cohérence continentale et culturelle : elle doit être notre force.

En faisant le choix de l’espéranto, la Translavya tombe dans le piège de l’universalisme abstrait et bourgeois. « Une langue pour tous » chantent la bouche en cœur les partisans de ce langage artificiel. C’est non seulement ignorer les règles de la langue qui change, bouge et s’adapte en permanence. Sitôt universel, l’espéranto cessera de l’être en quelques années, ici et là se formeront de nouveaux dialectes, créoles et pidgins. Le locuteur esperantie du Prodnov ne pourra pas plus converser fluidement avec son homologue de Comunaterra, au même titre que le francophone Loduarien ne comprend rien au français abâtardis de Saint-Marquise. Outre un gaspillage de temps et de ressource, l’espéranto est une illusion qui, in fine, ne s’adresse qu’aux élites bourgeoises tentées par la communauté mondiale qui n’a de mondiale que leur classe. Parlerons ensemble les intelligentsia locales sur fond de mépris de la langue réelle, celle de l’ouvrier, du travailleur. L’espéranto, au mieux, sera le marqueur de différenciation des bureaucratie dégénérées, au pire un terrible outil d’exclusion et de violence symbolique.

La voie n’est pas celle de la table rase, les cultures doivent au contraire être nourries et choyées pour faire ressortir la superbe diversité du genre humain. Nous sommes riches de nos différences et penser qu’il nous faut une langue synthétique pour nous comprendre, c’est accorder grand mépris à la raison et à l’empathie, les deux seuls outils dont l’homme dispose pour comprendre ses frères en humanité.

3002
6 heures du matin - Espace aérien de la CCP de Translavya


Par une aurore au ciel dégagé, en cette fraîche journée du début avril 2012, trois aéronefs au fuselage particulier s'apprêtent à pénétrer l'espace aérien de la CCP de Translavya. Dans le cockpit de l'un d'eux, l'équipage d'un appareil se mit à contacter les autorités aériennes translavyennes sur les fréquences civiles.

"A tour de contrôle d'Anslav, ici Oiseau de Nuit, code d'identification 4-5-9-0 Kilo Echo Sierra November , demandons autorisation d'attérir aux coordonnées suivantes : 34° 67 - 66 et 29° 11-51. En attente de confirmation contrôle"

Quelques seconde de silence radio passèrent dans le cockpit de pilotage, avant qu'une voix grésillante se mit à résonner bruyamment dans le casque du pilote.

"Oiseau de Nuit 4-5-9-0 Kilo Echo Sierra November , ici Tour de Contrôle d'Anslav, autorisation atterrissage accordée, veuillez vous rendre aux coordonnées transmises comme prévues. Bienvenue dans la CCP de Translavya"

"Bien reçu contrôle, nous commençons la procédure de descente. Veuillez prévoir le personnel pour réception des marchandises, terminé"



Osprey

Les trois avions de transports tactiques de modèle Hawkeye de la compagnie de fret Nörilka se mirent donc à diminuer de manière contrôler leur altitude, jusqu'à atteindre le point de rencontre en coordonnées suscitées, une clairière dégagée, un petit aérodrome, entouré de forêts de conifères typique de la taïga, un environnement bien familier des pilotes makto-lofotènes. Discrets et fort silencieusement, les manœuvres d’atterrissage furent exécutées avec brio par les équipages, tous de formation militaire, d'anciens pilotes de l'UP Air Force reconvertis dans le privé, comme il est souvent d'usage dans les Provinces-Unies, dont les personnels navigants jouissent d'une excellente réputation, presque autant que ses marins et sous mariniers.

Les rotors des appareils amorcèrent leur repli vertical, toujours aussi impressionnant à regarder une telle prouesse technologique alliant la vélocité de l'avionique classique à la souplesse et manœuvrabilité d'un hélicoptère.

Une fois posés avec douceur sur le tarmac, les Hawkeyes ouvrirent leur porte arrière, afin de commencer le déchargement des containers scellés.
Une fois les marchandises déchargées, le chef pilote alla voir son contact, l'un des responsable de l'aérodrome :


"Bien monsieur, la livraison a été effectuée conformément aux délais contractuels. Veuillez entrer le code de confirmation et d'authentification transmis par canal crypté".

Le pilote tendit la tablette, et son interlocuteur, sans un mot dire car la discrétion et l'anonymat étaient les maitres-mots de cette opération, s'exécuta comme s'il connaissait l'opération par cœur ou qu'il avait du l'exécuter maintes fois probablement.

"Mes félicitations monsieur, le code d'authentification a été approuvé, vous pouvez d'ores et déjà accéder à vos marchandises. Nous esperons que vous avez été satisfaits de la prestation réalisée. Avec les compliments de la compagnie Nörilka, n'hésitez pas à faire appel à nos services si besoin est"


L'interlocuteur sourit, toujours sans verbaliser la moindre expression, et s'inclina légèrement en signe de remerciement.
Puis, dans une procédure milimétrée, les trois Hawkeyes repartirent comme ils étaient venus, décollèrent et quittèrent l'espace aérien de la CCP de Translavya vers leur prochaine mission.
https://media.discordapp.net/attachments/1070343857167929426/1210934493096185936/journal_libre_de_lempire.png?ex=65ec5da1&is=65d9e8a1&hm=5fe4bc148fcaa81d0c35b22d366b4f009bc608d0018352071708312bb76cbd3e&=&format=webp&quality=lossless&width=573&height=573

Nouvelle loi en Translavya - 16/04/13

https://www.gala.fr/imgre/fit/~1~gal~2024~01~16~d67fa1e0-2603-4773-b70b-59f0fa056c5b.jpeg/1200x600/cr/wqkgUmFwaGFlbCBMYWZhcmd1ZS9Qb29sL0Jlc3RpbWFnZSAvIEdhbGE%3D/focus-point/2575%2C1004/prisca-thevenot-maman-victime-de-remarques-deplacees-mon-premier-fils-etait-blond-et.jpg
Véridique ! Je dirais même Translavique !

Salaires 100% égaux, chômage 100% plus haut !

Dans cette Loduarie de l'Est, le jour se lève et le chômage dans ce pays communiste est à 99.99999999% avec seulement son leader à son bureau. Ceci pourrait être le passage d'un journal de n'importe quel pays qui s'intéressera à la Translavie dans quelque temps. En effet, le Parlement de ce pays, "la Supra de la République" a promulgué une loi mettant en place une égalité totale des salaires. Désormais, que vous soyez chômeur ou chirurgien, vous toucherez le même salaire.

Cet article sera plus sérieux que les autres, car la loi en elle-même est déjà une vaste blague qui ne nécessite pas d'humour supplémentaire. Au début, nous avons pensé à un poisson d'avril en retard, mais ensuite, nous avons réalisé que les """"""élus"""""" de la Supra étaient sérieux. En dehors de l'amateurisme de l'élite politique translavienne qui dans son communiqué ne précise :
  • Ni le montant de ce salaire global
  • Ni la date effective d'application
  • Ni les résultats du vote s'il y en a eu un
  • Ni les détails de la loi qui restent secrets, si tant est qu'il y ait une loi
  • Ni la couleur du caleçon des kommunateros qui enragent de ne pas avoir eu l'idée avant

  • Donc en dehors du manque total de structure à cette loi ou en tout cas sa diffusion, quelles sont les réelles conséquences d'une telle décision. Eh bien très sûrement une hausse du chômage, car la première réflexion logique qu'on peut se faire est : "Pourquoi se casser le cul à faire des études qui coûtent cher pour travailler 40 heures par semaines et gagner la même chose qu'un chômeur alors que je pourrais être tranquille sur mon canapé à faire ce que je veux ?" Même si les études étaient financées entièrement par le gouvernement, cela ne serait qu'une vaste perte de temps. Ensuite, à moins d'avoir des réserves gigantesques de fonds, comment le gouvernement de ce pays parviendra à maintenir un salaire décent sans plomber ses finances. Le plus probable est que le gouvernement de la RFT promette un salaire alléchant pour la majorité de la population durant les premières semaines ou les premiers mois, puis doive baisser drastiquement ceux-ci, faute de moyens. Ensuite, que dire des professions centrales ou de la classe aisée qui verra ses moyens baisser jusqu'au niveau du plus pauvre pecnot du pays. À moins qu'ils ne soient vraiment sous le charme de leur État, le mécontentement ne va pas tarder et l'organisation de la société civile s'effondrer.

    Nous allons donc assister à une pénurie certaine de mains d'œuvre en RFT qui verra sa population délaisser le travail au profit de l'oisiveté qui sera vite décapitée par la réalité budgétaire, l'appareil économico-industriel s'effondrer face au mécontentement des administrateurs. Nous verrons la désertion des emplois difficiles, ingrats ou à risque au profit de ceux ne demandant pas un investissement conséquent et présentant peu de risque. Cette décision politique déconnectée des réalités socio-économiques va plonger cet État à l'économie peu engageante ou voir un rétropédalage de la classe politique qui en sera affaiblie et discréditée.
    Le rideau est levé.
    Que la pièce commence.

    https://i.pinimg.com/originals/d8/77/0c/d8770cb2ac5d65b0909e0cd40b934148.gif

    Oui.

    Ça avait fini par arriver.

    La Loduarie était un bon pays, un pays prévenant, clair et concis. Elle prévenait toujours, d'une manière plus ou moins pacifique, plus ou moins violente. On pouvait faire le choix d'ignorer sa prévention, on pouvait, oui. Mais la dernière fois que cela avait été fait, il y avait eu 700 morts. Au moins.

    Aujourd'hui il y en aura beaucoup plus.
    SECRET FEDERAL -NE PAS DIFFUSER


    151800Z JUN 13 - PRIORITE IMMEDIATE

    POUR : QG ZONE MARITIME EST
    ............QG BA301 NY-NORJA
    ............COMMANDANT ESCADRILLE DE RECONNAISSANCE 1/45

    DE : EMG/SPIE A.5
    OPS-SASP2

    SUJET : EXECUTION SURVEILLANCE AERIENNE

    1. ORDRES & CONDUITES DES OPÉRATIONS
    A. Concept des opérations. Les forces de reconnaissance aérienne sans pilote doivent organiser des patrouilles aériennes au large des côtes de la République sociale fédérative de Translavya afin de prévenir la survenance d'action militaire pouvant contrevenir à la stabilité régionale, en provenance du territoire ou de l'extérieur. La menace que fait planer le régime Lorenzien de Loduarie sur la RSFT pourrait provoquer une réplique militaire déconcertée et non contrôlée de la part du régime qui entrainerait une boucle de violence déstabilisatrice dans la région voir sur le continent.

    Ainsi :
    1. FORTE13 doit surveiller les côtes dans la zone de patrouille préalablement définie, au large d'Anapol (~320 000 hab.).
    2. FORTE14 doit surveiller les côtes dans la zone de patrouille préalablement définie, au large d'Oklanov (~270 000 hab.).
    3. L'escadrille aérienne 1/24 "blátt tígrisdýr" de la BA301 se tient en alerte en cas de réaction incontrôlée de la RSFT.

    2. SITUATION
    A. Météo. Temps dégagé pour les prochaines 72 heures. Pas de précipitation attendues dans la zone d'opération. Température entre 18 et 22 degrés. Vent d'altitude faible, vision dégagée.

    B. Menace. Il est attendue que les forces armées de la RSFT puissent potentiellement considérer FORTE13 et FORTE14 comme une menace. Cependant, la distance vis à vis des côtes lors des patrouilles aériennes, au minimum à 44,448 kilomètres, devrait permettre une compréhension rapide de l'absence de menace qui pèse sur eux. L'action ne représente aucun risque et doit être tolérée

    Une lettre sera transmise par l'ambassadeur tanskien pour indiquer que la présente mission ne vise qu'à observer de potentiels mouvement militaire en provenance de la Loduarie Communiste par des moyens propres à la République Fédérale de Tanska.

    C. Allié. Les forces prévues dans la zone d'opérations comprennent le TMS Rétt et le TMS Joki qui pourront intervenir en mer en particulier si une menace est avérée sur FORTE13, FORTE14 ou un appareil de l'escadrille 1/24.

    Oganisation de la force :
    FORTE13
    FORTE14
    Base Aérienne 301 :
    • Escadrille aérienne 1/24
    Base Navale de Ny-Norja
    • TMS Rétt [C]
    • TMS Joki [PM]
    D. Menace.
    Surface :
    1-3 PB
    1-4 C
    0-1 FF
    Aérien :
    Aucune
    Terrestre :
    0-50 LMAM

    E. Évaluation de la menace.
    Surface :
    La flotte translave pourrait mal interpréter la présence et la rotation de deux drones à proximité de son espace. Technologiquement inférieurs en particulier au TMS Joki, les navires translaves restent supérieur en nombre. Aucun navire tanskien ne doit conduire d'opération militaire dans les eaux translaves, sauf si un pilote de l'escadrille 1/24 venait à être secouru en mer.

    Aérienne :
    Translave ne dispose pas de force aérienne susceptible de venir perturber les missions de FORtE13 et FORTE14. Ainsi, le déploiement d'un appareil de l'escadrille 1/24 parait peu probable et toute intervention ou survol dans ou à proximité de l'espace aérien translave et interdit.

    Terrestre :
    Les forces armées translaves ne possèdent pas de radar. Par conséquent, leur capacité de détection anti-aérienne des drones technologiquement avancé parait peu probable. Une détection à l'oeil parait aussi difficile compte-tenu de l'altitude des appareils et de leur importante distance à la côte. Une détection pourrait être tolérée si les transpondeurs de FORTE13 et FORTE14 sont laissés actifs. Dans la planification actuelle, les transpondeurs seront éteints.

    F. Attachements et détachements.
    L'ensemble des forces est placé sous un commandement unifié le temps de l'opération. La coordination est assurée par le centre opérationnel de Ny-Norja (ZME), en lien avec l'Etat-Major Général de Norja.

    3. DUREE DE L'OPERATION

    A. La durée de l'opération et des rotations est prévue pour deux semaines, renouvelables, tant qu'une potentielle frappe loduarienne n'a pas eu lieu.

    Matériel pris en compte

    • 2 drones de reconnaissance de niveau 7
    • 6 avions de chasse de niveau 3
    • 1 corvette de niveau 1
    • 1 patrouilleur de niveau 6
    • 85 pax en mer
    • 6 pax en l'air
    • 310 pax en maintenance au sol, en base navale, et au commandement.
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