[🛡️] Sûreté générale

La Supra vient d'approuver le financement du Projet d'une Marine de Surveillance et d'Intervention proposé par le président de l'Union, Pietr Vadovsky.

En effet, jusqu'à peu, le commerce en Translavya se faisait par les voies terrestres multiséculaires. Mais face à la l'exploitation majeure de nos fonds marins, et face à la mondialisation, la piraterie s'est développée au détriment de nos républiques de paix. Pour remédier à ce risque d'insécurité en mer, et parce que celle-ci constitue la frontière de l'Union, sieur Vadovsky a déposé un plan sur 2 ans visant à mettre à flot une vingtaine de bâtiments sous responsabilité du Ministère exceptionnel de sûreté générale. La Supra s'est donc chargée d'établir un plan financier permettant un tel investissement dans ce secteur : les ministères ont fixé le budget nécessaire à 30 000 000 000 [[o .
Les détails communiqués exposent une dépense de 11,5 milliards en 2012, et 18,5 milliards en 2013.
Cet argent proviendra exclusivement de l'Epargne de la CCPT.

L'Armée Populaire du Dernier Recours, dite APDR, est l'armée de la RSFT (anciennement de la CCPT).
Elle se différencie grandement, par ses fondements-mêmes, des autres armées que vous pouvez trouver dans le monde.

En effet, en temps de paix, l'APDR n'est constituée que de ses officiers supérieurs ("professionnels") au nombre de 25 000 à ce jour.
En temps de guerre, la masse soldatesque de l'APDR, constituée de tous les citoyens volontaires recevant par cet engagement une formation militaire dite "générale" ("réservistes"), se réunit autour de cette colonne vertébrale, chacun rejoignant son poste assigné (mis à jour et communiqué tous les mois en tant de paix).

Le matériel militaire est entretenu par quelques 10 000 maintenanciens (ingénieurs, mécaniciens, etc.). Les maintenanciens ont aussi reçu une formation militaire minimale, puisque prenant part à la constitution de l'APDR. Ils ne sont toutefois pas comptabilisés comme "soldat", donc n'apparaissent pas dans les registres militaires.

Les volontaires peuvent choisir, après leur formation générale, de continuer une formation spécialisée, dans les secteurs naval, aérien, de communication, blindé, de l'artillerie, etc.

Les volontaires n'ayant pas poursuivi de formation spécialisée constitueront l'infanterie de l'APDR : les masses de l'armée de terre.

Cela fait près de soixante-dix ans que la Translavya a lancé sont programme de recherche pour constituer une flotte de missiles multiples capables de défendre l'Union puis la République en toutes circonstances. Des steppes infertiles de Romanie sont choisies pour effectuer les tests.
Dès 1945, grâce aux recherches des institutw spéciaux translaviques et aux informations collectées par les services de sécurité et armés, la Translavya a pu développer un premier prototype : le Verpy (dont les principaux dérivés d'essai seront le Verpy-1, le Verpy-1G, le Verpy 1H, et le Verpy 1k).

En 1952, un second type de prototypes est développé, utilisant un moteur plus performant, et une charge explosive légèrement plus légère. Ce modèle n'a pas été développé pour l'usage, mais bien seulement pour la recherche, et pour permettre l'évolution du missile translavique. C'est le Mezdu (dont les principaux dérivés d'essai seront le Mezdu-2, le Mezdu-S, le Mezdu-3, le Mezdu-V, et le Mezdu-4).

En 1962, après dix années d'expérimentation et de recherche sur les différents Mezdu, le Skoro voit le jour. C'est le premier missile translavique à dépasser les 200 kilomètres de portée, puisque le 3 juin 1963, le Skoro-Y (troisième version) atteint les 280 kilomètres, plus que prévu. Les chercheurs effectuent alors les vérifications nécessaires pour que cette portée soit dorénavant volontaire, et plus exceptionnelle.

Entre 1970 et 1980, les missiles translaviques sont pefectionnés et des tests d'adaptation aux différents lieux de lancement (sur mer, sous mer, sur sol, par engin volant) sont réalisés dans le but de spécialiser les missiles pour les faire évoluer plus ou moins adaptativement à leur environnement.
Jusqu'en 2010, des modifications de propulsion, de guidage, et de capacité de dommage, leur sont apportées.
C'est seulement en 2013, après plusieurs années de retard dû aux réformes d'Etat, que les premiers missiles d'usage sont intégrés à l'Armée Populaire du Dernier Recours.
En soutien à la flotte annoncée en 2012, les missiles de croisière sol-mer doivent décoller depuis une surface terrestre, et ont pour cible les engins navals.
Les premiers lances-missiles antiaériens, armés pour l'instant de missiles antimissiles, ont été intégrés à la flotte aérospatiale quelques jours plus tard.
Les recherches continuent, bien que moins intenses, pour assurer à la Translavya une défense moderne, capable de parer les attaques toujours plus perfectionnées des autres puissances militaires de cette Terre.
Le président, reconnaissant la réalité, s'en désole, et cherche toujours une solution spéciative à la guerre : un évènement irrationnel dont l'Homme doit apprendre à se défaire, pour vivre réfléchi, avec ses semblables, et non contre ceux-ci.

La base ultra-secrète de Raketa (BUS-R), appelée communément le Dôme de Raketa, est une base militaire destinée au stockage et au lancement de missiles balistiques [intercontinentaux]. Son existence est peu connue des étrangers, et les Translaviques n'en savent pas davantage : est-ce un mythe ? Et où est-elle ?
Le mythe du Dôme de Raketa est dû à la forme présumée de l'édifice : un gigantesque dôme de béton (vu de l'extérieur. Et cela reste "présumé" par la pensée populaire).
Ceux qui pensent qu'il existe le considèrent comme l'arme suprême translavique, et que si la République est attaquée, de multiples missiles illumineront le ciel de la République pour s'abattre sur ses agresseurs dans le feu de la Liberté, les désarmer, et amorcer la paix des peuples pour toute l'Humanité (la Mirna Roda, qui a déjà été proclamée en Translavya lors de la victorieuse révolution).