DIPLOMATIE INTERNATIONALE | Dossiers Spécifiques

DIPLOMATIE INTERNATIONALE DU FORUM DE COOPÉRATION DE L'AFARÉE DU NORD


Les dossiers spécifiques à la diplomatie internationale du Forum de Coopération de l'Afarée du Nord est exposés et discutés en ces lieux.
En fonction des avancements des discussions quant à ces dossiers, des propositions seront effectuées au sein du Conseil de coopération. Les représentants permanents des Etats-membres et des Etats-Partenaires peuvent initier l'ouverture de dossiers et participer aux échanges en ces lieux. Le Secrétaire général, également représentant permanent assure la bienséance.

[*]Préambule et Principes Généraux de la Diplomatie Internationale à travers l'exemple du Dossier Gondolais

"Représentantes et Représentants du Forum de Coopération de l'Afarée du Nord,

Les Tamurt n Althalj ouvrent le dossier 001 concernant la guerre civile au Gondo.
Le but de ce dossier est de discuter spécifiquement de la posture officielle du FCAN vis à vis d'un conflit qui touche l'Afarée et qui est particulièrement complexe de par ses origines et ses ramifications géopolitiques.
Il y aura par l'entremise de ce dossier un sujet plus large concernant la posture du FCAN vis à vis de ces situations internes à l'Afarée dans un premier temps et dans un deuxième temps sa posture vis à vis de l'intervention externe à l'Afarée de puissances intéressées.
Nous espérons pouvoir ensuite conclure ou orienter une décision pour le Gondo lorsque les principes généraux auront été échangés et votés au Conseil.



Le Gondo est un pays qui dispose d'une histoire riche et qui nécessite de s'y attarder.
Je vous invite à consulter les renseignements généraux sur le pays afin de vous familiariser avec plus amples détails sur l'histoire de ce pays.

Le Gondo est le rassemblement de peuples et anciens royaumes qui furent colonisés par la puissance gallésante lors des colonisations de l'Afarée par l'Eurysie.
C'est ce mélange des cultures qui forme une première base des différents contemporains et est exacerbé par les aspirations et méthodes politiques et leviers de pouvoir des régions divisées, séparées et aujourd'hui en conflit.

Le rapport FCAN AFA 001 produit par les services de renseignement Althaljirs, l'Euyn, permet une entrevue de la situation culturelle et politique et la division nationale actuelle et en cours.

Il ne faut pas seulement se focaliser sur une complexité politique tant les différences culturelles peuvent y être entremêlées.
Néanmoins les Tamurt n Althalj trouvent dans une solution politique une possibilité de cessation des hostilités actuelles et potentiellement de la création d'un système permettant à tout partie d'y être justement représenté, d'avoir la parole entendue et et d'y trouver une direction accordée.

Icemlet a d'ores et déjà contacté les différentes parties prenantes gondolaises afin d'entrevoir la possibilité d'une table de discussion et nous reviendrons sur cet aspect par la suite.



Les Tamurt n Althalj posent dés lors la question de la nécessité ou non du FCAN de disposer de pouvoirs, à définir, politiques ou autres, d'intervenir, terme à définir tout autant, lorsque des critères ou facteurs généraux ou précis sont atteints.



La qari rapprocha le micro et regarda les visages de ses consoeurs et confrères.



Je vais expliciter ici notre pensée.

Icemlet entrevoit la guerre civile comme un malheur impactant les populations gondolaises et donc afaréennes. La souffrance des Femmes et la destruction des biens impactent considérablement le bien être Althaljir, de même que dans des proportions secondaires et néanmoins non négligeables pour le FCAN, la réputation et la stabilité de l'Afarée, et donc les économies locales, régionales et continentales.

Dés lors, des critères atteints nécessitent qu'Icemlet intervienne politiquement afin de chercher une solution pacifique et viable afin de permettre une cessation des violences et une solution pérenne pour les Peuples du Gondo.

Question donc, pour commencer,
Est ce que le FCAN dispose de prérogatives similaires et si tel est le cas, est ce que le FCAN est une institution consultative ou obligatoire avant toutes décisions nationales concernant ce type de situation (crise de type conflit) ?


Par ailleurs,

L'intervention payée et intéressée par une nation Eurysienne, externe à l'Afarée, certains préciseront sans pied à terre en Afarée, rappelle certaines déviances d'aspirations antiques.
Il est nécessaire de vérifier les intérêts de l'Afarée à travers ces interventions militaires, économiques, culturelles extérieures.
Tout comme certains secteurs et industries stratégiques disposent de statuts légaux spécifiques dans la plupart de nos pays membres et partenaires,
Est ce que le FCAN dispose d'un "droit de regard" sur ces actions et influences extérieures sur les territoires Afaréens ?



Je souhaite bien entendu préciser que nous nous attendons à une discussion politique sur la légitimité des Etats partenaires aux "origines" non Afaréennes.
Nous comprenons que cet aspect soit un sujet qui peut être lié, néanmoins il me semblerait plus avisé de séparer tel sujet dans un dossier spécifique plutôt que celui-ci, souhaitant avant toutes choses entrevoir les principes généraux de la diplomatie internationale du FCAN et plus particulièrement en relation avec le Gondo.


L'initiative d'Icemlet au Gondo ne peut qu'être renforcée par la notoriété et la force du FCAN.
Le FCAN est un poids que nous, Althaljirs, estimons considérable dans la diplomatie Afaréenne et elle dispose d'une opportunité d'être médiatrice, ou dans certaines mesures extrêmes et qui ne sauraient être une trajectoire privilégiée, de s'imposer."

Christodoulos Perrakos (Cémétie)
« Mes chers confrères et consœurs,

La situation au Gondo est effectivement extrêmement préoccupante pour les chancelleries afaréennes. Nous saluons la décision de notre consoeur d'Althalj qui initie ainsi le cycle vertueux de négociations diplomatiques permettant une meilleure compréhension mutuelle des dossiers afaréens. La situation crisique au Gondo doit être l'occasion d'une catharsis sur ce qu'il semble être l'échec de l'arbitrage dans la sécurité collective. La montée des intérêts individuels dans le croissant ouest-afaréen, du Kronos au Gondo, pourrait bien préluder un arc de crises tel qu'il en existe en mer Blême.

Afin d'entraver toute évolution néfaste à ce conflit supposément purement interne au Gondo, la Cémétie souhaite jouer franchement, cartes sur table, avec ses partenaires du Forum. La Principauté, déjà engagée dans des opérations d'envergure en mer Blême et présente en Leucytalée, n'est pas en mesure de garantir des moyens d'ampleur à la sécurisation du Gondo. A vrai dire, l'Afarée subéquatoriale représente une forme de forêt vierge pour la diplomatie cémétéenne. En revanche, l'Althalj dispose d'une posture hégémonisante dans le secteur, et divers Etats plus oui moins favorables au Forum et à ses membres sont présents sur le terrain. Une approche conjointe, regroupant un grand nombre de pays, pourrait être salutaire pour la réputation internationale du Forum.

En matière d'interventions extérieures, je pense qu'il est primordial de rappeler que le Forum est une instance sacralisant les souverainetés afaréennes. Nonobstant, les ingérences étrangères sont vues en premier lieu comme des violations de ces principes ; c'est pourquoi la stabilité régionale est essentielle. L'élaboration d'un mécanisme de sécurité collective, au travers d'une architecture régionale centrée sur le Forum, doit permettre de garantir cette stabilité. Imaginons une Force de maintien de la paix afaréenne (FMPA) où les Etats, sur une base volontariste, sont libres de prêter des effectifs militaires issus de leurs propres forces armées. Cette FMPA aurait pour objectif de jouer le rôle de cordon sanitaire dans différentes zones de conflit à travers le continent afaréen. En outre, son déploiement serait conditionné à un vote des membres du Forum participant à la Force conjointe. Un tel mécanisme reposerait sur une très forte intergouvernementalité, principe qui est pilier du fonctionnement du Forum et de ses instances.

En preuve de sa bonne foi, la Principauté de Cémétie est prête à contribuer à hauteur de 10 000 hommes à la Force évoquée. Si chaque Etat-membre du FCAN contribuait autant à cette Force, alors nous aurions largement de quoi faire cesser tout combat au Gondo. Une telle force multinationale forcerait toutes les parties à s'installer autour d'une seule et unique table de négociations, tout en excluant les influences néfastes cherchant à jouer un dangereux jeu centrifuge au Gondo.

Bien entendu, la mobilisation d'une vaste force armée multinationale est un dernier recours si la médiation du Forum est refusée par les factions du Gondo. »

qari Baya n Ifilku (Tamurt n Althalj)

[justify]Les Tamurt n Althalj remercient le Conseiller Christodoulos Perrakos.
Icemlet est alignée sur le sujet du cordon sanitaire et de la nécessité de bien organiser et mettre en avant une Force de maintien de la paix afaréenne (FMPA).

Le conflit au Gondo est un exemple parfait de la responsabilité, aujourd'hui perçue par l'Althalj et à avaliser au sein du FCAN, de cette organisation face à diverses complexités géopolitiques.

Il nous faut continuer cette discussion et tour de table afin de sonder plus amplement la vision commune du FCAN.
Lorsque nous aurons suffisamment progressé le sujet, deux votes pourraient prendre place au Conseil du FCAN.

• Principles et prérogatives d'une Force de maintien de la paix afaréenne (FMPA)
• Intervention avalisée au Gondo

Afin de ne point mettre dans l'embarras notre jeune organisation, et parce que nous sommes convaincues de sa primordialité, l'Althalj rassemblera autant que ce puisse les représentants des parties prenantes Gondolaises afin de dessiner des directions et solutions pacifiques au conflit actuel.
Les observateurs du FCAN seront bien entendus conviés. Dés lors que le FCAN disposera des moyens juridiques en interne afin de satisfaire ses ambitions, Icemlet rangera ces initiatives sous la coupe du FCAN.

Soyez assurés de la volonté d'Icemlet de ne point décevoir le FCAN tout en solutionnant l'urgence Gondolaise.

Ainsi, la Force Matriarcale Ilahmique est mobilisée en dernier recours.
Icemlet est aujourd'hui dans l'obligation de demander des comptes aux nations considérées comme "outre-afaréennes" s'immisçant dans la tragédie Gondolaise.

"Chères consœurs, chers confrères,

Il ne fait aucun doute que le Gondo soit devenu une véritable poudrière, et je ne me perdrai pas en explications là-dessus. Comme vous le savez toutes et tous, il ne s'agit plus seulement, depuis maintenant plusieurs mois, d'une guerre civile purement interne, mais d'une série d'ingérences extra-afaréennes venant augmenter la violence et l'intensité du conflit, et ce sont du fait de ces deux constatations que le Forum devrait effectivement agir :

Le Gondo est une nation afaréenne, et qui donc de facto nous concerne en tant que nations-sœurs et amies;
Le Gondo est la cible d'une présence étrangère que, du moins du regard extérieur qu'il nous est permis de porter compte tenu des informations à notre disposition, l'on ne peut qualifier de bénéfique.

La montée en intensité et l'accroissement des belligérants n'est en aucun cas une solution à la crise que ce pays traverse, et n'amènerait réalistiquement qu'à des pertes humaines et matérielles plus importantes, ainsi qu'à une perte d'autonomie et de souveraineté intolérable pour les populations en place, titulaires de leurs droits à gérer leurs terres comme il leur sied. Rentrer dans un tel jeu des enchères dans un contexte nous laissant la possibilité d'une solution pacifique ne ferait que justifier les interventions armées que nos propres citoyens dénoncent publiquement dans les journaux ou aux assemblées, aussi approuvons-nous et félicitons l'Althalj pour ses initiatives dans la région.

De ce fait, l'Al Dayha apporte son concours et son total soutien à la proposition d'une opération conjointe de médiation conduite par le Forum et d'autres états volontaires du continent ainsi qu'à celle de l'établissement d'une Force de Maintien de la Paix Afaréenne comme décrite par la délégation cémétéenne. L'Al Dayha Banairah s'engage donc, sous réserve de la mise en place après votation de la dite force de maintien de la paix, à y allouer un contingent de 10 000 soldats, soutenu par les capacités logistiques des forces armées de la République."

Le Roi Amine MOUJOUD