24/07/2013
15:05:27
Index du forum Continents Eurysie Frahaïvet

Presse officieuse (Second monde)

Voir fiche pays Voir sur la carte
1874
PRESSE OFFICIEUSE


Les médias officiels du Frahaïvet étant fortement victimes de la censure d'État. Des organisations du "second monde" se sont créée dans l'objectif de passer sous cette censure en créant des journaux clandestins. Ces médias restent cependant souvent affiliés à une ligne politique plus ou moins assumée et sont donc rarement totalement impartiaux.
Il existe deux types de ces journaux :
- Les journaux indépendants
- Les journaux d'organisations politiques clandestines
Les premiers sont généralement plus objectifs et traitent d'informations plus diverses parfois non-politiques. Les seconds permettent de diffuser l'opinion de l'organisation auxquels ils appartiennent.
Il est donc, même dans ces canaux d'informations clandestins, dur d'obtenir une information tout à fait neutre. De plus, les magazines clandestins sont tirés à très peu d'exemplaires, les nouvelles circulent donc beaucoup du bouche-à-oreille ou par des lettres qui rapportent les articles publiés par la presse secrète. Cela accentue encore le risque de désinformation.
Ce mode d'informations est surtout lu chez le Grand peuple (le bas de l'échelle sociale Frahaïe) et fait fréquemment l'objet de forte répression.

Quelques gazettes :

FMB
Die Freen Manskler Blader (La Revue de l'Homme libre)
Ligne éditoriale : Libertaire, Communiste, Anarchiste
Ordre visé : Grand peuple
Fondation : Lieu Inconnu, 1902
Langue : Multiples
Format(s) : Papier
Description :
Die Freen Manskler Blader est le journal de l'Organisation Libertaire Frahaïe. Il a été fondé en 1902, lors de la reformation du groupe après 50 d'inactivité. Il permettait aux libertaires de faire leur propagande auprès des ouvriers et des paysans du pays. La gazette gagnera vite la réputation d'être le média le plus libre de parole (il était l'un des plus critiques du gouvernement) de tous les journaux clandestins et sera donc lu par un large public, pourtant souvent en désaccord avec la vision politique de l'OLF. Cette popularité incitera l'organisation à rendre son hebdomadaire légèrement plus neutre sans pour autant le détacher de ses opinions politiques.
Encore aujourd'hui, le magazine clandestin est très populaire.
3669
FMB


Loi anti-SDF : La loi de la honte que l'État cache


Le 24 Sept. 2012
Publié en 169 exemplaires

C'est tard dans la nuit du 23 septembre que la Chambre des "Élus" s'est réunis pour voter la "Loi sur la sécurisation des espaces publics". En réalité, ce texte vise à nettoyer les rues des sans-abris de plus en plus nombreux dans les grandes villes. Leur présence ne permet pas au gouvernement de prétendre lutter contre l'extrême-pauvreté, alors quelle meilleure solution que de criminaliser leur existence ?
Il est évident que cette loi n'apparaitra jamais sur le site internet du parlement, elle est bien trop honteuse. Alors pour savoir en quoi elle consiste, nous avons dû aller à la rencontre des députés. Heureusement, l'un deux nous a donné une copie du texte.
Jamais le Frahaïvet n'avait connu une loi aussi anti-sociale et violente ! Les sans-abris qui dorment dans un espace public risquent maintenant 800 Konegærijet d'amendes et trois mois de prison en cas de récidive. On aurait pu espérer que la loi prévoit une solution comme l'augmentation du nombre de places dans les logements d'urgence... Mais non ! La loi permet la privatisation et l'ouverture à la concurrence de l'OAPU (Organisme d'Assistance aux Populations dans l'Urgence), dans le même temps le financement des structures d'hébergement par l'État est réduit de moitié. Non seulement les sans-abris vont devenir des marchandises dans les mains d'entreprises avides de profits, mais il y a en plus fort à parier que le nombre de places dans les centres d'hébergement va chuter.
Pourtant, même avant la loi, le manque de structures sociales pour les sans-abris était criant. Selon l'association Vandanstad, il y aurait près de 200000 sans-abris au Frahaïvet pour seulement 110000 places dans les structures d'hébergement d'urgence. Chaque hiver, entre 1000 et 2000 sans domicile meurent à cause du froid. Mais selon l'État, aucun problème, vu que les nombres officiels affiches 50000 sans domiciles fixes. Toujours selon l'État, il n'y aurait que 500 personnes dans les rues qui n'auraient pas fait les démarches pour recevoir une place dans une structure spécialisée. Ces chiffres sont ridicules ! Il n'y a qu'à sortir de chez soi pour le voir, mais visiblement les ministres ne le font pas beaucoup...


La situation à Taïs ne s'améliore pas...


Trois mois et demi après les attentats indépendantistes de Taïs, la situation n'est toujours pas revenue à la normale. En effet, après l'attaque, la ville avait été confinée pendant près de trois jours, officiellement pour éviter d'autres fusillades, bien que dans la réalité l'objectif était clairement de mater tout soulèvement indépendantiste et faire passer les révoltés pour des dangers nationaux. Cependant, à l'issue de ces trois jours, tout n'est pas redevenu comme avant... les transports en commun de la ville sont restées fermée jusqu'en août, soi-disant pour des travaux. Un argument ridicule vu que ces transports étaient déjà fermés en mars pour les mêmes raisons. De même, les ferrys entre Taïs et Strab-Hædat circulent encore maintenant de manière limitée. En mars, le temps d'attente entre deux bateaux était de 50 minutes, il est aujourd'hui de 1 h 30 et même de trois heures en week-end ! Les exemples sont encore nombreux, comme les écoles qui ferment désormais dès que le vent souffle un peu trop fort, l'électricité qui se coupe de plus en plus, car les travaux entamés en janvier dernier n'ont toujours pas repris depuis juin, ou encore les effectifs de polices plus de trois fois supérieurs à la normale qui multiplient les contrôles d'identité et les arrestations...
En réalité, le pouvoir fait cela pour deux raisons : la première est simple, le gouvernement, comme tout bon oppresseur, veut punir les colonisés pour s'être révoltés, et quoi de mieux pour cela que de leur rendre la vie la plus compliquée possible ? La deuxième raison, c'est que l'État a peur ! En effet, le pouvoir a peur en voyant que les mouvements indépendantistes Taïs et Slavask sont de plus en plus actifs et qu'ils attirent toujours plus de monde. Le gouvernement ne veut pas que la situation puisse dégénérer, il rend alors les déplacements plus compliqués dans la ville, mais aussi vers la métropole. L'État espère endiguer l'énervement croissant des Taïslaves face aux actes coloniaux qu'il leur fait subir.
Haut de page