05/08/2013
16:53:42
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[Teyla-Tcharnovie] Rencontre au palais des Tchéres

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Le ciel était dégagé, immense, laissant apercevoir l'avion de la délégation Teylaise. Frédéric Gustafen, qui accompagnait Geneviève Kulbrath dans sa rencontre avec le Royaume de Teyla, savait que tout tournerait, ou presque, sur les problèmes conflictuels de la Tcharnovie. Même s'il est vrai que le pays avait du mal à tenir debout, il continuait encore d'avancer, difficilement, mais sûrement.
Depuis un certain temps, les peuples se souvenaient du temps de la monarchie, où tout était calme, sans conflit, où rien ni personne n'aurait pensé que ce pays deviendrait le brasier des Belkariem ( terme utilisé par les Tcharnoves pour désigner l'Eurysie centrale ) Eurysien. Depuis la crise en 2008 en Kaulthie, depuis la naissance de la République Tchére, rien n'avait apporté les fruits de la paix. Il a même donné l'inverse. Malgré les aides de Teyla, rien n'était assuré quant à la stabilisation du pays.
Depuis 2008 environ, la Tcharnovie s'était ouverte au monde, mais cela n'avait qu'enclancher les rouages antiques de la guerre et de la division. Surtout qu'à présent la Loduarie s'apprêtait certainement à remettre un nouveau Lénisk dans ces terres.

En bref, cette rencontre allait être capitale pour le régime Tcharnove, 25/11/2011 serait historique pour le pays. Il le faut.
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Les buts du Royaume de Teyla sont nombreux lors de cette rencontre et fort d'ambition. Le Royaume pourrait avoir un partenaire potentiel en Eurisye Centrale-EST. Alors le Royaume a envoyé sa Reine ainsi que le fils cadet âgé de dix-sept ans, Lucas Courvoisier. Lucas Courvoisier est sur le point d'être majeur et de devoir faire son service militaire. D'ailleurs, la Couronne cherche une nation étrangère pour accueillir le service militaire de Lucas Courvoisier. Une demande faite par lui-même. Il semble trouver à la Tcharnovie, une bataille pour la paix, une guerre contre l'injustice à mener.

Lucas Courvoisier a posté la veille de la visite le message suivant sur un Réseau Social populaire en Teyla et en Tcharnovie :

Au peuple Tcharnove,

La justice, l'accès a l'éducation, le garanti des libertés fondamentales, l'accès au soin, la lutte contre la pauvreté sont des éléments essentiels à nos vies. Ça passe par la paix, alors je me battrai toujours pour un objectif unique, celui de la paix, celui de la cohésion, celui de l'unité et l'entraide en Tcharnovie. L'affront fait à la paix au bas-littanor est une catastrophe pour la Tcharnovie, nous pouvons qu'agir, l'inaction nous condamne à la guerre ainsi qu'à ses conséquences que personne ne devrait avoir à affronter durant sa vie.


Quand les deux protagonistes Teylais descendent de l'avion, on remarque immédiatement leurs tenues. Tout d'abord la Reine. Elle est habillée aux couleurs de Teyla, avec un pin's au-dessus de son sein gauche. Le pin's représente une épée, l'épée de Raymond VI. L'homme ayant réunifié le pays après une terrible guerre civile et de religion. Cette épée est maintenant le symbole de la paix ainsi qu'un symbole permettant de commémorer les morts du Royaume de Teyla. La légende raconte que Raymond VI aurait déclaré "Qu’importe le coût, l’union est notre obligation." Aujourd'hui, cette phrase est la devise du Royaume. Plus qu'un symbole envoyé à la Tcharnovie, à son peuple et à ses dirigeants.

Le fils cadet porte une tenue aux tenues de la Tcharnovie, ce n'était pas caché bien au contraire. La mère aux couleurs de Teyla tant dis que son fils porte celles de la Tcharnovie, l'occasion était trop grande et trop belle pour ne pas la prendre. Le Royaume montre qu'il souhaite une relation cordiale, de partenaire avec la Tcharnovie.

Point protocolaire a écrit :
Point protocolaire :

Le Royaume a envoyé le protocole aux autorités de la Tcharnovie. On s'adresse à Catherine III ( la Reine ) par "votre majesté" sauf une contre-indication de la part de celle-ci. Concernant le fils cadet. On l'interpelle par son titre donc "Monsieur le duc", ou "Votre Altesse royale" sauf contre-indication.

Une fois au niveau des deux interlocuteurs la Reine déclare sur un ton amical :
- Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, c'est un honneur pour moi et mon fils d'être reçu ici même. Je savais votre nation grande, maintenant, j'ai l'assurance que celle-ci est grande à travers de nombreux domaines et son peuple.

Elle se retourne vers son fils. Celui-ci s'incline devant les deux personnages d'état de la Tcharnovie. Il vient pencher son dos en avant de quelques degrés, assez pour y voir une inclinaison. Puis sur un ton enjoué, il déclare :
-Madame la Président, sachez tout l'honneur qui m'incombe de rencontrer à titre personnel et diplomatique une personne ayant façonnée l'histoire d'une si grande nation et l'amenant vers la paix, qui je l'espère sera durable.
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Votre majesté, Monsieur le duc, tout l'honneur est pour nous de vous rencontrer enfin ! Veuillez donc nous suivre au sein du palais présidentielle si vous le voulez bien.

Geneviève Kulbrath amena donc sa majesté et monsieur le duc au sein du glorieux palais autrefois royal. De part son architecture très inspiré des cultures germaniques et de celle du Valkoinenland, il est fait de marbre et de pierres taillées finement à certains endroits. Chaque pierres sculptées faisaient références à des mythes Tchéres, ou alors à de grands personnages qui ont façonné le pays. Adcar dit "le fort", Frédéric Drucarte, le fondateur de l'Empire Tchére, Sainte-Geneviève, l'une des gouvernantes la plus importante de l'histoire Tcharnove et Frédéric VII bien sûr. Ce palais date du règne de ce dernier, et de part sa grandeur, le palais se devait d'être grand ! Immense à tel point que tout le ministère du pays y était présent !

Palais Présidentiel
Le palais Présidentiel

S'installant dans la salle des réceptions, la présidente n'attendit pas une seconde et commença alors :

"Votre majesté et monsieur le Duc, que souhaitez vous parler avec nous ? Il en va au invité de commencer à mener la danse, n'est ce pas ? "
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Les deux membres de la famille royale observent le palais attentivement, tout en suivant la présidente et son ministre. Une fois installé et après avoir écouter ses interlocuteurs, le prince prit la parole :

-Oh eh bien madame la présidente, nous avons énormément de sujets à aborder. Toutefois, je pense que nous pouvons commencer par la mission Teylaise au sein de votre pays pour s'assurer que le traité de paix signé soit respecté par toutes les parties.

La Reine prend à son tour la parole :

-En effet, cela me semble être un bon sujet. Je rajoute de plus que le Royaume a des suggestions de réforme pour maintenir une paix durable en Tcharnovie. De plus, le Royaume est préoccupé de ne pas avoir de date définitive concernant des élections promises dans le traité de paix.

Concernant la mission Teylaise. Elle se passe bien, nous avons répertorié très peu de non-respect du traité de pays. Une quantité trop faible pour dire que cela vient d'un ordre d'une autorité centrale, régionale ou autre. Ce qui comble le Royaume de Teyla en voyant le traité de paix respecté en partie par la Tcharnovie. Concernant la partie judiciaire de la mission, l'accompagnement des magistrats de votre nation pour avant tout observer les jugements et s'assurer que les jugements soient faits dans des conditions équitables. Nous tirons les mêmes conclusions. Toutefois, nous devons émettre les craintes de la communauté de la région de Bosnitie. Ils nous ont fait part de leurs craintes d'un retour des persécutions dû à leur culte religieux.
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Geneviève Kulbrath - Nous sommes heureux d'entendre cela ! Même si ce n'est pas tant étonnant. Vous savez, le traumatisme de la guerre civile Tchére de 1961-1970 est toujours gravé malheureusement dans les mémoires.
Pour ce qui concernent l'état de Bosnitie, ce n'est pas la première fois que cela remonte au régime. Vous le savez peut être pas, mais durant la guerre civile, le pays que l'on nommait "Etat Islamique de Bosnitie" a été violemment attaqué par le peuple des Sudrices, leur voisin actuel et ennemi de longue date.
Cependant, suite à la déclaration de la R.F.T., nous avons mis en place des milices de la pays, un cas unique dans le pays, à la frontière, qui est par ailleurs démilitarisé depuis 1969. Même si on ne peut éviter les embrouilles entre les deux gouvernements des deux états autonomes actuels. Si vous le souhaitez, nous vous autorisons à installer des patrouilles de surveillance du respect du traité de paix.
Même si cela peut sembler comme de l'abandon de notre part, sachez que nous sommes actuellement pris par les évènements : une organisation terroriste, appelé la Rache, se prépare actuellement à faire disparaitre la Tcharnovie dans une fumée de cendres. Ils nou faut donc plus de troupes et de forces.
Cependant, je ne sais pas pourquoi je vous parle de ça, car ça ne concerne pas notre rencontre, n'est ce pas ?
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La Reine est surprise de la direction que prend la rencontre. La phrase de la présidente n'est sûrement pas anodine. Est-ce une demande subtile pour une mission de maintien de la paix menée par la Royaume de Teyla ? Un moyen pour prendre connaissance des capacités militaires et de déploiement du Royaume au-delà de ses frontières ? Elle est le chef des armées du Royaume, la dirigeante étrangère doit le savoir. Bien que cette fonction soit partagée avec le Premier ministre. Quoiqu'il en soit elle ne sait pas comment réagir.

Catherine III :
[b-]Le Royaume accepte votre proposition de patrouille pour la surveillance du traité de paix. Concernant la peur de persécution de la minorité de la région de Bosnitie, le Royaume partage cette crainte. L'apparition d'un conflit régional au sein de la Tcharnovie fait augmenter la crainte que cela se répète au sein de la Tcharnovie. Nous savons que la Tcharnonie a beaucoup de problèmes internes à régler. Mais je pense qu'il serait judicieux pour la Tcharnovie d'augmenter les forces de sécurité au sein de la Bosnitie pour éviter tout début d'incendie.

Nous savons la volonté du gouvernement Tcharnove de n'abandonner personne et nous soutenons cette politique. Toutefois, pouvez-vous le faire dans le système actuel et tout seul ? Bien que la Loduarie communiste est vue comme une nation pouvant menacer la sécurité nationale du Royaume, il faut dire que le départ des militaires de la Loduarie a créé un vide. Un vide qui fut aussitôt fatal au vu du conflit régional en cours.[/b]
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