Rencontre entre Ambar, l'Aquitagne et Rasken au sujet d'une coopération économique

L'empereur de Rasken était dans son bureau en train de traiter des affaires de l'État quand l'un de ses conseillers ouvrit la porte et vint lui dire que la délégation Ambaroise et Aquitagnoise venait de se poser à l'aéroport de la capitale, Eberstadt.



Majesté, la délégation Ambaroise et Aquitagnoise vient d'arriver en ville.

Stanislav – Bien, allons-y. Cette rencontre a une grande importance pour nos relations et notre approvisionnement énergétique.



Stanislav quitta son bureau et se dirigea vers la salle où aurait lieu la réunion. Celle-ci, bien que pouvant sembler classique, était en fait d'une grande importance car si le projet aboutissait, il pourrait rendre accessible un pan entier de l'industrie énergétique mondiale.

Une fois arrivé, il ne fallut pas longtemps avant que la délégation Ambaroise puis Aquitagnoise n'arrive sur les lieux.




Stanislav – Chers amis, j’espère que vous avez fait bon voyage jusqu’en notre beau pays.




Une fois les formalités finies, la délégation Ambaroise se dirigea à sa place. Quelques minutes après cela, la délégation Aquitagnoise fit son entrée.

Une fois que tout le monde fut installé, Stanislav prit la parole.



Stanislav – Maintenant que nous sommes tous là, nous pouvons commencer la réunion. Tout d’abord, j’aimerais vous remercier d'avoir porté attention à ce projet qui revêt une grande importance pour nous comme pour vous.

Comme vous le savez sans aucun doute, l'une des choses les plus importantes dans la vie d'un pays est l'énergie. En effet, l'énergie permet un grand nombre de choses, comme les déplacements, le confort et bien d'autres aspects essentiels. Cependant, la raison pour laquelle l'énergie est vitale réside principalement dans son impact sur l'économie. Comme l'a si brillamment souligné le scientifique éminent raskenois, Johann-Markus Jankowitz, l'approvisionnement énergétique d'une nation définit en grande partie son économie. Tant que l'énergie est disponible en quantité suffisante, l'économie peut prospérer. En revanche, si cette ressource devient insuffisante, une récession et une baisse du niveau de vie deviennent inévitables. Même si aucun pays ne peut prétendre être à 100 % autosuffisant, Rasken a toujours poursuivi comme objectif au moins une indépendance matière énergétique.

Étant donné les vastes réserves pétrolières de notre pays, Rasken est indépendant sur ce point. Cependant, notre pays n'a pas été aussi bien pourvu pour les autres ressources telles que le gaz ou le charbon.

Pour le gaz, par exemple, le pays ne subsiste qu'à 10 % de sa consommation et cette part ne fait que baisser d'année en année suite à l'augmentation de la consommation et à l'épuisement des gisements exploités. Nous estimons qu'à partir de 2020, nos gisements ne subviendront au mieux qu'à 5 % de notre consommation.

Bien sûr, nous pouvons exploiter le gaz contenu dans nos vastes gisements du plateau de Crystal, mais cela reviendrait à compromettre en partie leurs réserves en pétrole.

C'est pour toutes ces raisons que nous avons initié ce projet qui représente à la fois un enjeu économique mais aussi l'avantage d'être écologique.

L'Empereur Guillaume IV du Saint Empire Ambarois fit une entrée mémorable à l'aéroport international de Rasken, marquant ainsi le début d'une visite diplomatique d'importance historique. Descendant de l'avion impérial, symbole volant de la puissance et de la grandeur de son empire, Guillaume IV fut accueilli avec les honneurs militaires, témoignant du respect et de l'importance que les Raskenois accordaient à cette visite exceptionnelle.
Le cortège impérial, composé de véhicules officiels arborant les couleurs du Saint Empire Ambarois, se mit en route à travers l'aéroport, précédé par une escorte de motards. Les drapeaux du Saint Empire Ambarois flottaient majestueusement, créant une scène impressionnante à l'approche du palais impérial d'Eberstadt.

Les routes, soigneusement décorées pour l'occasion, étaient bordées de citoyens raskenois venus exprimer leur enthousiasme et leur soutien à cette collaboration entre les nations de l'Union Médiane des Traditionalistes (UMT). La fanfare jouait des hymnes nationaux et la foule saluait l'Empereur Guillaume IV avec des acclamations nourries.

À l'arrivée au palais impérial d'Eberstadt, l'Empereur Raskenois attendait patiemment dans la salle d'apparat, imprégnée de l'histoire et de la grandeur de la nation raskenoise. La tension diplomatique était palpable, les enjeux élevés, symbolisant la recherche d'une collaboration étroite entre les empires.

L'Empereur Guillaume IV, empreint de la dignité propre à sa fonction, fut accueilli par l'Empereur Raskenois avec une poignée de main symbolique. Les deux dirigeants se dirigèrent ensuite vers la salle d'apparat, où les discussions bilatérales cruciales devaient avoir lieu, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération au sein de l'UMT. La grandeur de cette rencontre et l'atmosphère solennelle du palais d'Eberstadt marquaient le début d'une page importante dans l'histoire des trois nations.

Le Roy attachait une importance toute particulière à cette rencontre, qui se faisait avec deux autres nations amies, deux membres de la Médiane, et ce dans l'objectif d'établir une coopération économique, financière et écologique. Le souverain pris la parole:

Merci infiniment, Sir de Rasken, de nous convier en vos États, et ce pour le bien de nos pays. Vous voulez que nous abordons des sujets d'une haute importance: ceux de l'énergie. Actuellement, le Royaume Fédéral d'Aquitagne se chauffe essentiellement au charbon, et ses machines fonctionnent avec du pétrole importer. Nous n'avons encore jamais exploiter nos ressources gazière, ce qui provoque un déficit commercial sur le secteur énergétique. C'est pourquoi nous sommes vivement intéressé par vos propositions, et nous exprimons une grande hâte à l'idée de les examiner avec vous.

La salle de réunion était plongée dans une atmosphère solennelle, éclairée par la lumière tamisée des lustres suspendus au plafond. Les délégués du Saint Empire Ambarois, de Rasken et du Royaume Fédéral d'Aquitagne étaient assis autour d'une table en bois massif, chacun représentant les intérêts de leur nation respective.

L'Empereur de Rasken, accompagné de ses conseillers, présidait la réunion. À sa droite se trouvait Phillips VII, le Roi d'Aquitagne, et à sa gauche, Guillaume IV, l'Empereur du Saint Empire Ambarois.

L'Empereur de Rasken prit la parole d'une voix assurée, marquée par l'autorité impériale. "Mesdames et Messieurs, je vous remercie de vous joindre à nous pour cette réunion cruciale. Nous sommes ici pour discuter du projet d'oléoduc qui liera nos trois nations. Rasken, en tant qu'instigateur de cette initiative, je vous donne la parole pour présenter les détails de votre proposition."

Le représentant de Rasken, un homme d'âge mûr, se leva et s'avança vers un écran géant. "Votre Majesté, Honorables délégués, permettez-moi de vous présenter le projet d'oléoduc qui connectera nos trois nations. Cette infrastructure majeure stimulera le commerce, renforcera la sécurité énergétique et renforcera les liens entre nos peuples."

Il continua à expliquer les avantages économiques, environnementaux et sécuritaires de l'oléoduc, soulignant les opportunités de développement pour chacun des pays impliqués. Des cartes détaillées montraient le tracé proposé, passant à travers le Saint Empire Ambarois et atteignant le Royaume Fédéral d'Aquitagne.

L'Empereur de Rasken reprit la parole. "C'est un projet ambitieux et potentiellement bénéfique pour toutes nos nations. Nous sommes prêts à envisager cette coopération. Cependant, des détails importants doivent être clarifiés, notamment les termes financiers, les responsabilités partagées et les garanties de sécurité."
Phillips VII, le Roi d'Aquitagne, intervint. "Nous devons également aborder les aspects légaux et réglementaires de cette entreprise. Comment allons-nous traiter les questions de propriété foncière, d'impact environnemental et de conformité aux règles de notre Union Médiane des Traditionalistes (UMT) ?"


La discussion se poursuivit, chaque délégué soulevant des préoccupations et des points d'attention spécifiques, tout en tenant compte des principes de l'UMT. Des échanges animés et des négociations subtiles eurent lieu, reflétant la complexité d'une collaboration internationale d'une telle envergure.

L'Empereur de Rasken conclut finalement la réunion. "Nous avons des défis à relever, mais nous partageons également des opportunités extraordinaires. Continuons ces discussions, travaillez avec nos équipes respectives, et assurons-nous que ce projet bénéficie à tous nos peuples. Que cette réunion marque le début d'une nouvelle ère de coopération entre le Saint Empire Ambarois, Rasken, le Royaume Fédéral d'Aquitagne, et au sein de notre Union Médiane des Traditionalistes."

Une fois la petite présentation du projet terminée, Stanislav s'arrêta de parler quelques secondes pour réfléchir à comment il allait aborder la suite. Une fois sa réflexion faite, il reprit la parole pour parler du projet de manière plus technique.



Stanislav – Maintenant que le projet a été brièvement présenté, je vais entrer un peu plus dans les détails. Ce projet consiste à capter, dans un premier lieu, le CO2 émis par les gros sites industriels raskenois, de le traiter, puis de l’envoyer par pipeline vers les gisements de charbon aquitagniens afin d’en extraire le gaz naturel.

Les réunions qui mèneront au bon déroulement de ce projet seront divisées en 3 parties qui détailleront chacune un aspect du projet.

La première, à Rasken, aura pour but de détailler la capture du CO2.
La deuxième, à Ambar, sera pour détailler l’acheminement du CO2 par pipeline.
La troisième sera l’occasion de parler en détail de l’injection du CO2 ainsi que de l’extraction du gaz.

Bien, maintenant que ce point a été éclairci, je vais pouvoir commencer.

Dans l’optique de lutter activement contre le dérèglement climatique, nous avons lancé le plan Rasken 2030 qui vise à fortement baisser nos émissions de CO2. Cet objectif passe par de nombreux aspects que je ne vais pas détailler ici, mais dans ce plan, l’une des pistes pour réduire nos émissions est la CSC ou capture et séquestration de carbone. Actuellement, nous estimons le potentiel de la CSC directe, c’est-à-dire que le CO2 est capté directement en sortie de cheminée, à environ 59 millions de tonnes de CO2 annuelles. Cette quantité ne sera bien sûr pas captée du jour au lendemain, mais les dispositifs de captage seront installés petit à petit dans les 4 prochaines années. En attendant, cela nous laissera le temps de construire les infrastructures nécessaires au transport du CO2.

Même si les infrastructures reliant nos trois pays ne sont pas encore construites, nous avons déjà commencé certains travaux, comme par exemple le réseau de pipeline qui sera chargé de transférer le CO2 de nos industries. Celui-ci devrait être totalement achevé courant 2013 si les travaux ne prennent pas de retard. Nous avons aussi achevé la SSTC ou "Sous Station de Traitement du CO2" VaultCarbone. Celle-ci aura la tâche de traiter le CO2 capté afin de le purifier de tout élément qui pourrait nuire au bon fonctionnement des opérations d’injections. Celle-ci fera aussi office de stockage tampon entre les différents lieux de stockage définitifs et les zones d’émission.

Actuellement, VaultCarbone est en phase de test afin de vérifier que le CO2 est bien purifié et que le réservoir est bien étanche, mais celui-ci devrait être pleinement opérationnel dans 3 mois, soit au mois de juin. Au début, le CO2 sera envoyé dans nos vieux gisements à titre provisoire en attendant que les infrastructures transportant le CO2 jusqu’en Aquitagne soient achevées.

Si vous le souhaitez, nous pourrons visiter les installations de VaultCarbone après la réunion. Messieurs, si vous avez des questions, j’essaierai d'y répondre avec le plus d'exactitude et sinon je laisserai Monsieur Valerij Antonovych vous éclairer.

"Je vous remercie encore une fois de susciter ainsi le retour du sujet de l'énergie dans le débat public et international. Une collaboration au niveau de Rasken, de l'Ambar et l'Aquitagne est plus que souhaitable, elle est nécessaire. Il est heureux que le lancement de discussions aussi concrètes se fasse, et la Couronne jouera le rôle qui doit être le sien.

Dès que le niveau de sureté de l'opération pourra être garanti par le gouvernement Raskenois et les entreprises compétentes, je signerais moi-même le décret portant à la construction des oléoducs et des infrastructures. La réalisation de ces ouvrages sera assurée par l'entreprise aquitagnoise IndustriaModerni, qui a obtenu le chantier suite à un appel d'offre lancé par mon gouvernement. Elle bénéficiera de réductions fiscales et des subventions de l’État pour que nous soyons sûrs qu'elle puisse mener le projet à bout. En revanche, le Gouvernement Aquitagnois sauvegardera la possession des oléoducs, et donc le contrôle de son utilisation et des prix. Je suis même prêt à lancer des discussions en interne au sujet d'une possible exclusivité de vente du gaz à vos Empires respectifs."