04/07/2013
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République d'Hasparne

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Création de pays : République d’Hasparne


Généralités :



Nom officiel : République d’Hasparne
Nom courant : Hasparne
Gentilé : Hasparnais(e)

Inspirations culturelles : Inspirations françaises, minorités basques, gasconnes, amérindiennes…
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Dans certaines provinces uniquement et en seconde langue : Labardois (Basque), divers dialectes amérindiens en fonction des territoires considérés.

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : « Dans l’union la liberté ».
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Liard Hasparnaise (Ł)

Capitale : Ascaritz

Population : 51 000 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Doté d’une superficie de 891 924 km² et disposant de deux façades maritimes majeures, l’Hasparne est un état indépendant depuis 1745. En 1626, trois ans après la découverte de ce qui allait devenir le Miridan, Henri de Saint-Privat pose le pied le premier sur les la façade orientale de l’actuel pays. S’en suit un flot ininterrompu de colons désireux de trouver de nouvelles terres et de nouvelles ressources. Les nouveaux arrivants sont dans un premier temps issu de minorités vasques, soulanaises (béarnaises) et Bochaises (gasconnes) opprimées dans leur pays d’origine. Les premières villes néo-vasquaises se forment alors au sud-est de la colonie qui prend au fur et à mesure des années de plus en plus d’importance. Les origines culturelles des colons tendent à davantage de francisation et le commerce se développe avec les populations indigènes, les autres colonies aleucienne et la métropole.

Cependant, les premières tensions naissent avec la métropole vers 1720-1730 à mesure que les difficultés économiques de cette dernière augmentent. La pression fiscale s’accroit alors que les exploitations de matière première voient leurs exportations diminuer. La situation se tend encore un peu plus quand le gouverneur d’alors, Simon de Lhéry décide de démarcher les autres états eurysiens afin de nouer de nouveaux contacts commerciaux. Après un rétropédalage à la suite d’un ultimatum adressé par la métropole, les bourgmestres des principales villes de la Colonie se réunissent à Ascaritz pour signer la Première convention constitutive le 8 février 1741. Après une guerre où la métropole n’avait pas jeté toutes ses forces, le Traité Métropolitano-Hasparne est signé le 17 juin 1745. Une seconde convention, une troisième, une quatrième et une cinquième voient alors le jours entre 1747 et 1753 pour jeter les bases de l’état moderne.

Les décennies qui suivent sont pleines de prospérité. Cependant, la république essentiellement côtière commence à se sentir à l'étroit avec notamment une démographie en plein essor. Des ambitieux décident alors de se ruer vers des terres inoccupées afin d'y fonder plantations et nouvelles villes. Les territoires amérindiens sont envahis de colons désireux de faire fortune. Dans un parfait désintéressement de l'Etat, les relations entre colons vont osciller entre conflit ouvert et commerce. Pendant cette période, la population amérindienne baisse drastiquement, en corrélation avec leur territoire qui s'émiette autant que passe le temps. L'état intervient à partir des années 1910 en investissant énormément de fonds dans la mise en place de voies ferrées, de routes et d'infrastructures publiques. Des villes industrielles voient le jour autours de grands complexes. L'état intervient également en négociant avec des tribus survivantes les conditions d'une cohabitation. Les termes seront largement imposés aux amérindiens, obligés de céder d'immenses parcelles de territoires contre la certitude que la peau de chagrin restante sera protégée et jamais touchée.

Les gouvernements successifs tiendront parole alors que l'organisation administrative des territoires se bonifie avec le temps : De nombreuses municipalités sont alors créées. Afin d'administrer un territoire sur lequel l'état central ne peut plus aussi facilement faire entendre sa voix, le gouvernement Garaikoetxea réussit un tour de force: Réussir à modifier la convention II d'Ascaritz relative au découpage territorial de la République: Les municipalités ont accepté d'être rattachées à des provinces en échange de garanties importantes, faisant de la province un échelon intermédiaire sans réussir à s'imposer.

La forme définitive de la République d'Hasparne est atteinte en 1971 avec l'intégration des territoires les plus occidentaux. Depuis lors, aucune expansion n'a été menée et toute tentative a même été découragée activement par les gouvernements successifs, craignant que le pays ne devienne ingouvernable en raison d'une boulimie territoriale incontrôlée. Les législations sociales commencent à se mettre en place autours des années 80 alors qu'une vague de socialisme déferle sur le pays: des grèves générales monstrueuses ont alors lieu, forçant l'état libéral à se plier pour ne pas rompre. Pour la première fois de son histoire, jamais le pays n'aura semblé autant déstabilisé qu'à cette époque: Les acquis sociaux se font légion: Mise en place d'une sécurité sociale certes rudimentaire mais dont la création résulte d'un miracle, législations sur les accidents de travail et les maladies professionnelles... Cela va même jusqu'à l'entrée des syndicats dans les entreprises en 1997 et à la mise en place d'une durée légale de travail à 42 heures par semaine et bien d'autres. Depuis, les revendications se sont calmées et jamais plus l'Hasparne ne revivra de grèves générales aussi fortes et déterminées, bien que d'autres avancées eurent lieu au début du 20e siècle.

Au début des années 2010, de nombreux débats ont lieu pour qualifier de génocide la ruée vers l'ouest des colons au 20e siècle et l'extension du territoire. Cependant, jamais les politiques n'ont accepté d'évoquer une responsabilité de l'état ou l'existence d'un génocide sur lequel les discussions peuvent se montrer très vives. L'opposition entre socialisme et libéralisme, toute proportion gardée, reste un vecteur assez marquant de la vie politique hasparnaise, alors que de fortes disparités peuvent se ressentir entre les côtes hasparnaises, irriguées par la tertiarisation, et le cœur du pays, le vide, composé de forêts, de cultures ou de centres industriels où les communautés vasques semblent aujourd'hui se développer.

Mentalité de la population :
La politique de concorde et d’unité nationale menée à la suite du TMH de 1745 ont exacerbé le sentiment national malgré tous les autres motifs de division qu’ils soient économiques, culturels, linguistiques parfois. Si les sujets de désaccords sont légion et si le jeu politique démocratique en fait ses choux gras, le pays affiche une certaine unité sur les questions de politique étrangère faisant primer alternativement dans l’histoire l’isolationnisme avec des coopérations commerciales. L’attitude générale de la population est contrastée sur les relations entre colons et indigènes : Si dans les premiers temps ces relations étaient commerçantes, elles sont devenues hostiles au cours du 19e siècle et encore plus au cours du 20e à mesure que les opinions impérialistes se développent chez les colons. Aujourd’hui, les indigènes sont protégés dans des territoires à statut spécial (TSS) et les avis à leur sujet sont également très contrastés. Peuple de commerçants avant tout, les Hasparnais ne sont pas des adeptes du bellicisme et préfèreront toujours la diplomatie pour défendre leurs intérêts. Ils sont cependant capables de se montrer impitoyables contre les agissements hostiles s’ils en retirent un bénéfice.

Place de la religion dans l'État et la société :
Le Président de la République prête serment sur la bible, mais il s’agit de la seule immixtion de la religion dans les institutions du pays : Bien qu’aucune règle n’ait été édictée pour consacrer la séparation du religieux et de l’État, cette séparation s’est effectuée de fait. Très présente pendant la période coloniale, l’indépendance du nouvel état a enclenché un déclin très lent et irrégulier de la place de l’Église dans les familles. Aujourd’hui, près d’une personne sur deux se prétend de confession catholique, 19% protestants et les autres religions sont minoritaires.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

Au niveau local, le pouvoir exécutif est exercé par le maire qui détient des pouvoirs de police générale sur son territoire municipal. Il doit néanmoins se conformer aux lois et aux arrêtés publiés au niveau provincial et national. Il est élu pour 5 ans par toute personne résidant dans la ville depuis au moins 2 ans et demi. Élu à la proportionnelle au regard des résultats des élections municipales, le maire et les candidats déboutés nomment des échevins dans les conditions prévues dans chaque municipalité.
Il n’y a pas de pouvoir législatif au niveau local.

Au niveau provincial, le pouvoir exécutif est détenu par le Gouverneur qui est élu par les maires et les échevins composant cette entité territoriale pour 5 ans également. Ils ont un pouvoir de police générale sur toute leur province et nomment un conseil dont la forme et les modalités sont prévues de manière libre dans chaque province. Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil provincial qui est élu au suffrage universel direct et qui est chargé de valider les comptes, de surveiller l’action du Gouverneur et de régler les litiges entre les administrations et leurs usagers au sein de leur province.

Au niveau national, le Président de la République est le chef de l’État. Il est élu par les grands-électeurs (Maires, échevins, parlementaires provinciaux, gouverneurs, fonctionnaires) pour une durée de 5 ans également. Il nomme le Gouvernement qui détermine et conduit la politique de la Nation. Il peut prendre des décrets ou des ordonnances dans le respect des dispositions qui règlementent leur usage. Le pouvoir législatif est détenu par le Sénat, élu pour 5 ans renouvelables de moitié au suffrage universel direct. Il vote les lois et contrôle l’action du gouvernement nommé par le président de la République. Des mécanismes de contrepouvoirs existe entre le pouvoir exécutif et législatif.

Le pouvoir judiciaire est particulier : Au niveau local, la justice est rendue par des juges dont le statut vient garantir leur impartialité. Ils sont nommés par la Cour suprême et ne sont plus révocables par la suite. Les tribunaux sont institués dans certaines villes et leur ressort peut bien souvent en couvrir plusieurs. Les décisions sont susceptibles d’appel dans des Cours provinciales de justice et peuvent être cassées par la Cour Suprême en cas d’erreur de droit. Le ministère public est représenté par un procureur élu dans chaque province et dont le mandat est de 10 ans. Ils vont élire le Procureur Général qui représentera le ministère public à la Cour Suprême.

Principaux personnages :
Président de la République (Depuis mars 2012) : Armand Duffet
Premier-Ministre (Depuis mars 2012) : Julien Castello
Présidente du Sénat (Depuis février 2012) : Carole Bazinet
Président de la Cour Suprême (Depuis janvier 2009) : Iban Azpiazu
Procureure Générale (Depuis janvier 2007) : Arlette Garnier
Ministre des relations extérieures (Depuis mars 2012) : Philippe Goudreau


Politique internationale :
Dans une période d’isolationnisme, la République d’Hasparne a pour ambition de commercer et non de guerroyer. Neutre sur le plan politique depuis le début des années 2000, n’ayant pris part à aucune institution internationale ou n’ayant conclu de traité avec personne, le pays tend à se moderniser par l’entrée sur de nouveaux marchés et l’arrivée sur le sien de produits étrangers manufacturés et de qualité. Avec ses voisins directs, la République s’est toujours montrée réservée… Pour elle comme pour ses habitants, tant que leurs intérêts ne sont pas menacés, la République saura se montrer tranquille !
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Salut ! Je ne suis pas modo donc je vais pas me permettre de commenter ou corriger ta fiche, qui a tout de même l'air assez prometteuse.
J'ai juste remarqué que tu parlais d'une forte communauté basque qui aurait migré à Hasparne à cause de persécutions dans son pays d'origine.
J'ai justement rp sur une communauté basque dans mon pays, la Youslévie, qui aurait émigré pour fuir l'oppression car ils étaient chrétiens. Ça pourrait éventuellement être le point de départ des Basques d'Hasparne.

Si tu veux, j'ai rédigé un article dans mon encyclopédie (ici).
Je t'invite aussi a rejoindre le discord pour pouvoir dialoguer plus facilement avec les autres joueurs, si ce n'est pas déjà fait.
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Tu as reçu un MP sur Discord !
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Fiche en effet prometteuse. Elle est bien développée et on sait où tu pars, à un détail près : tu présente bien l'histoire coloniale de ton pays, mais elle s'arrête en 1753. Je pense que tu en es conscient, mais tu ne vas pas jouer en 1754. Je t'incite donc à développer l'histoire récente du pays ou à simplement expliquer sa situation contemporaine. C'est la plus importante, car c'est elle que tu vas jouer ! Le reste me semble bon.
N'hésites pas à me répondre à la suite une fois les modifications faites !
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Bonsoir,

Merci de ton retour, les modifications ont été apportées.
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J'aime beaucoup les nuances mises dans l'histoire du pays. En tout cas, ça me semble bon, j'installe le pays, bon jeu !
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