Création de pays : UNION CONFEDERALE D'ASTERIE
Généralités :
Nom officiel : Union confédérale d'Astérie
Nom courant : Astérie
Gentilé : Astériens, Astériennes
Inspirations culturelles : latine
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : français (langue nationale), puis langues des pays (espagnol, occitan, italien, portugais, roumain, grec)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune spécialement
Drapeau :
Devise officielle : Aucune
Hymne officiel :
Monnaie nationale : L'astère (divisé en 100 illisses)
Capitale : Liatina
Population : 75.5 millions d'habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
L'Astérie est une confédération. Elle se divise en plusieurs parties : l'Astérie métropolitaine qui correspond au territoire terrestre principal dans l'Aleucie de l'Ouest, et les territoires d'outre-mer. Chaque territoire d'outre-mer correspond à un "pays". Un "pays" est ici le nom donné aux entités autonomes qui forment la confédération. Le territoire métropolitain est lui aussi, également, divisé en pays. Exception faite du territoire de la capitale, déclaré "neutre". Le français est la langue nationale, celle utilisé en majorité dans les administrations nationales et dans les contacts internationaux. Mais chaque pays possède sa langue : ce concept est très important est le respect de la culture et de la langue de chaque pays est primordial pour le maintien de l'Union.
Chaque pays a la possibilité de s'émanciper complètement du pouvoir central en accédant à l'indépendance, à condition d'avoir procédé à un référendum populaire ayant vu plus de la moitié de la population dire oui. A ce jour, cela n'est encore jamais arrivé.
Géographiquement parlant, l'Astérie métropolitaine se divise en six parties : le territoire de la Capitale, où le français est la langue officielle, mais également la langue courante. La capitale, Liatina, qui est également la capitale du territoire capitolitain (nom donné à ce pays), se situe sur l'Isthme de la Capitale, nommé ainsi pour des raisons évidentes. Au nord du pays se trouve le Pays de la Ciaone, où le français est certes répandu mais où la langue officielle est unique au monde et parlée nulle part ailleurs : le ciaonais, ou appelé localement Ciaonalo. La capitale de ce pays est Umegliu.
A la pointe sud-est du pays, se trouve le Pays de Chqipère (en langue locale : Shkipera). Le français est ici bien moins parlé au profit de la langue régionale, le chqipérien (ou shkiperita en langue locale). Contrairement au ciaonais qui tient ses racines du latin et qui par ce fait tient des ressemblances avec le français, les racines linguistiques du chqipérien sont uniques et ne ressemblent à celle d'aucune autre. La capitale est Gjaku. Entre l'Isthme et la Chqipère, toujours sur la bande de terre étroite sur la rive orientale du golfe, se dresse le Pays de la Tararomérie (en langue locale Tara Romei), où la langue locale est le romérien : d'inspiration latine, elle est toutefois assez lointaine du français. La capitale est Celmabun.
Dans la partie occidentale du pays, on trouve le Pays de la Lotafrancie. On y parle le français, comme à la capitale : cette région s'étend sur toute la rive gauche du golfe et est par conséquent bien plus grande que les trois autres pays cités précedemment.
Le seul pays à ne pas posséder de côtes est le Pays d'Ustel. Situé au centre du pays, il est caractérisé par une chaîne de montagne et de vastes pâturages et est peu densément peuplé. On y parle le belte : comme le chqipère, cette langue n'est pas de racine latine est et connue comme difficile d'apprentissage. La capitale est tout simplement Ustel.
Dans la partie occidentale extrême, on y trouve la Lurie (en langue locale Luria). Le lurien, langue courante ici, est de base latine est très proche de l'espagnol. La capitale est Ezézé.
Les autres pays sont outre-mers. A l'ouest de la Catholagne aleucienne, sur le continent, se trouve le micro-pays de la Cibe (Cibo en italien, langue locale). L'influence de Catholagne se fait sentir : il s'agit du territoire le plus marqué par la religion et le traditionalisme, ce qui peut créer parfois des tensions avec le reste de l'Union. La capitale, qui recouvre la quasi-totalité du pays, est Noioso.
Le deuxième territoire ultra-marin se trouve au sud du Yuhanaca, où son influence se fait d'ailleurs très sentir : il s'agit du pays de Quemara. De langue officiellement espagnole mais avec une grande part de langues locales anciennes, le Quemara a comme capitale Aymachua.
Le troisième territoire d'outre-mer se trouve au sud-est de l'Auccitonne, territoire complètement occitan. Etant le premier territoire ultra-marin à rejoindre l'union il y a deux siècles, les liens unissant ce territoire, nommé Etat autonome d'Auccitonne du Sud, à la métropole sont très forts. Les velléités indépendantistes, parfois un peu présentes dans d'autres territoires, sont pour ainsi dire absentes ici. La capitale est Pailhac.
Le quatrième territoire ultra-marin se trouve au sud-est de la Malévie et a fait sécession du territoire de celui-ci en 1948 à la suite de la terrible guerre civile qui a secoué le pays les trois années auparavant. Nommé Petite-Malévie, de culture de fait malévienne, la langue parlée est majoritairement l'espagnol. La capitale est Cionesta.
Le cinquième territoire d'outre-mer se trouve à la pointe nord-ouest du Nazum. Il s'agit d'une ancienne colonie listonienne, nommée la Funtalie. Celle-ci a gagné son indépendance en 2000 à la suite d'une terrible guerre d'indépendance de deux longues années qui aura vu périr un cinquième de la population. Il n'aura fallu que quelques mois au territoire pour rallier l'Union, étant complètement détruite et meurtrie. La langue parlée est le portugais, et la capitale est Forbonne.
Le sixième et dernier territoire ultra-marin se trouve à l'ouest de la Cémétie, sur le continent afaréen. Plus grand état du pays, l'Etat autonome du Thessalèsse est composé quasiment exclusivement de Grecs, qui vivent pour la grande majorité le long des côtes. La capitale de cet état est Héraklithènes.
Il faut bien comprendre que l'union de ces états autonomes pourtant très différents est au coeur de l'existence même de l'Astérie. Constitué initialement, lors de la constitution du territoire par des immigrés eurysiens cherchant pour beaucoup de l'or dans ces contrées ouest-aleuciennes lointaines, de ce que l'on appelle l'Astérie métropolitaine, la disposition très géographique des populations (Chqipèriens, Beltes), résulte d'une volonté des sociétés de s'affirmer en tant que communautés. L'intérêt de l'union étant tout simplement de rendre le pays plus fort, et moins vulnérable surtout.
Mentalité de la population :
Les Astériens ont à coeur de préserver leurs particularismes régionaux. Malgré cela, le patriotisme national est très fort : de par l'intérêt que représente l'union pour chacun des états autonomes, la grande majorité des habitants ne sont pas favorables à l'indépendance complète de leur état.
Au-delà de cet aspect, on observe de nombreuses différences selon les régions. Alors que les populations sud-auccoises sont réputées très hospitalières, celles du Quemara sont connues pour leurs liens rapprochés avec la nature.
Place de la religion dans l'État et la société :
Cela diffère sensiblement d'une région à une autre. Chaque état autonome détient une grande liberté religieuse. Cela dit, la constitution confédérale garantit la liberté de culte pour tous les Astériens. En Astérie métropolitaine, l'athéisme est très répandu, très majoritaire. On y trouve quelques branches catholagnaises ou protestantes, mais en très faible nombre. Mais si nous prenons l'exemple de la Cibe, le catholicisme est très répandu et les pratiques traditionnelles plus présentes. Ainsi, à part dans la Cibe, la religion interfère très peu dans la vie politique et sociale des habitants, et cela n'est en aucun cas un obstacle à la légalisation de l'homosexualité, avortement, etc...
Politique et institutions :
Institutions politiques :
L'Astérie a la particularité de ne pas avoir de président ou autre personne à sa tête. La Diète Confédérale réunit les 360 élus, à raison de 30 élus par état autonome. C'est cette diète, comparable à une Assemblée Nationale, qui est à la tête de l'état. A côté de cette diète se trouve le Conseil des Gouverneurs. Il réunit les gouverneurs de chaque état autonome, donc 12 gouverneurs. Alors que le rôle de la Diète Confédérale est strictement législative, celui du Conseil des Gouverneurs est exécutif, ce qui permet un équilibre des pouvoirs. En tant que troisième instance, la Chambre Constitutionnelle se charge de vérifier que les lois appliquées sont en corrélation avec la Constitution confédérale, ce qui inclut de vérifier que les lois appliquées à toutes l'Astérie n'enfreignent pas les lois des états autonomes.
Ainsi, les états autonomes possèdent une grande part d'autonomie en ce qui concerne la culture : jours fériés (seul le jour de la formation de l'Union, célébré le 30 décembre, est commun à tous les états), sécurité (il y a tout de même un corps national de sécurité, dépendant de l'armée), éducation (le système éducatif est national ; on parle ici des programmes, notamment en matière d'histoire ou de géographie, très propres aux états), religion (la Constitution garantit la liberté de culte, liberté à laquelle les états autonomes ne peuvent toucher, de même que les droits humains en ce qui concerne l'avortement, l'homosexualité, etc...), gestion des ressources, transports, environnement (une Chambre Confédérale Environnementale a été créée afin de s'assurer que les états autonomes fassent le maximum en terme de protection de l'environnement et d'émissions de carbone même si cela peut s'avérer compliqué). La Diète Confédérale a ainsi peu de pouvoir de faite : elle assure surtout les relations internationales (avec un membre élu par la Diète Représentant de l'Union et qui sera privilégié lorsqu'il s'agira de déplacements internationaux et désigné comme intermédiaire premier), les propositions de changement de constitution (constitution qui ne peut être modifiée que par référendum populaire), l'adhésion ou l'exclusion d'un état autonome (la Diète peut considérer qu'un état autonome n'est plus digne d'appartenir à l'union pour de multiples raisons, bien que cela ne soit jamais arrivé dans l'histoire de l'Union), mais elle peut aussi jouer le rôle d'instance exécutive. Ceci peut effectivement arriver lorsque le Conseil des Gouverneurs veut proposer une loi d'envergure nationale (à vote unanime), et ceux-ci auraient besoin de l'approbation de la Diète. Cela peut arriver si les gouverneurs décident de faire appliquer une loi commune à tous les états autonomes de manière plus facile.
De par son importance plus symbolique que réelle, la Diète Confédérale ne se réunit que deux fois par an, le 25 juin et le 25 décembre, sauf problème exceptionnel. Au sein de chaque état autonome, les 30 élus forment les Parlements Régionaux : fonctionnant de la même façon qu'une Assemblée Nationale, celle-ci a le soin de rédiger des lois que les Sénats Régionaux doivent accepter ou pas. La Chambre Constitutionnelle est ainsi le seul organe politique complètement national ; il se doit de vérifier que toutes les lois de tous les états autonomes soient conformes à la constitution. Il n'y a effectivement pas de constitutions au sein des états autonomes.
Principaux personnages :
Mr. Giacomo Pentelicci, Représentant officiel de l'Union à l'étranger, également élu de l'Etat autonome de Ciaone.
Il n'y a pas vraiment d'autres figures hautement importantes.
Politique internationale :
L'Astérie est à la fois un pays plutôt isolationniste, dans le sens ou elle ne se mêle pas trop des affaires mondiales. Cela dit, la diversité en terme d'espaces de ses territoires font qu'elle ne peut se retirer complètement de la scène internationale. Les relations avec la Listonie sont, par ailleurs, particulièrement difficiles en raison du passif colonial qu'est celui de la Funtalie.
