Bien sûr, les références à la Catalogne sur cette image n'ont aucun lien avec le rp ici présent et ne servent qu'à illustrer les manifestations au Milois. En outre, les références aux actions rp du Milouxitania, désormais archivé, sont nécessaires par souci de cohérence. Merci de votre compréhension. 20 ANS DU MILOUXITANIA : Une marche pour l'indépendanceEn ce moment se déroulent les célébrations pour les vingt ans de l'unification entre la République du Milois et la République d'Ouxitanie, où de nombreux chefs d'Etat sont invités. Anticipées par les forces de l'ordre, des manifestations indépendantistes se sont tenues dans les villes miloises, notamment Rouilhan, Montanesca, mais surtout Milos.
Les nationalistes et indépendantistes du Milois sont aujourd'hui de sortie. Alors que dans les grandes métropoles de l'autre côté du Lidos, à Occitania, Illios et Néffiès, tous fêtent les vingt ans de l'unification, l'ambiance est toute autre dans le nord du pays. Partis politiques et syndicats ont fait un appel à la grève et aux manifestations qui semble être très suivi, surtout dans les masses plus populaires et travailleuses du tertiaire et de l'industrie, mais aussi et surtout chez les travailleurs agricoles, très attachés aux valeurs locales et nationales. En somme, c'est tout un peuple qui manifeste pour montrer leur désaccord avec la politique menée par le gouvernement Culio, aussi bien d'un point de vue purement politique qu'économique.
A Milos, capitale historique du Milois, les principaux organisateurs du mouvement se sont rassemblés et ont appelé à continuer la lutte contre l'oppression ouxitane, à ne pas cesser les manifestations. Epicentre de la lutte indépendantiste, Milos voit également un conflit idéologique dans les plus hautes sphères de la politique. Le maire de la ville, Barnabéu Garcia (Parti indépendantiste), s'est ouvertement dit favorable à un réel débat sur l'indépendance du Milois, et souhaite tout mettre en oeuvre pour apporter sa pierre à l'édifice. Des propos inacceptables pour le gouverneur général du Milois Occidental Andreu Vinhalon, du Parti Socialiste, natif d'Illios, qui se dit scandalisé : « Nous ne pouvons pas tolérer des paroles aussi sécessionnistes. Les mouvements indépendantistes doivent cesser sous peu, sans quoi nous serons contraints de prendre des sanctions disciplinaires contre les élus qui luttent activement pour ces mouvements, et feront appel aux forces de l'ordre pour cesser toute manifestation dans les rues, aussi à bien à Milos qu'ailleurs dans l'état fédéral ». Dans un communiqué, son homologue du Milois Oriental, Vicent Vinhes, lui a apporté son soutien et a affirmé qu'il mènerait les mêmes mesures répressives depuis Rouilhan, où des manifestations similaires.
Au-delà des désaccords idéologiques entre pro-Milois et pro-Milouxitanie, c'est également une lutte de courants politique qui se met en place. Le gouvernement fédéral, autant que les gouvernements fédérés, sont connotés politiquement au centre et à gauche, alors que les partis indépendantistes et nationalistes sont plutôt à droite. Des différends qui se retrouvent aussi dans les mentalités de la population, qui penche en majorité, et de plus en plus, en faveur des idées nationalistes et indépendantistes et, dans une moindre mesure, conservatrices. Ainsi, il n'y a rien d'étonnant à ce que les grands détracteurs de la politique menée par le gouvernement Culio, à savoir la lutte pour les droits des personnes LGBT, s'unissent, se rassemblent, et se mêlent aux revendications indépendantistes, car ils espèrent par la même occasion qu'un nouvel état, indépendant, puisse mettre en oeuvre des projets politiques d'une telle ampleur. Pour l'heure, rien n'est acté. Les désaccords au sein des manifestants n'assurent pas un succès de cette cause indépendantiste, tant la cause est désorganisée. Pour autant, le peuple commence peu à peu à s'éveiller et, si le gouvernement fédéral ne réagit pas sous peu, la situation pourrait bien dégénérer et les mouvements indépendantistes jusque là pacifiques pourraient bien franchir un point de non-retour, une lutte plus active, dangereuse, et potentiellement armée.