04/08/2013
00:14:33
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

Rencontre Kronos - Armée Démocratique du Gondo

773
Rencontre entre le Kronos et l'armée démocratique du Gondo


Il y a quelques jours, Baldassare Calabraise proposait son aide aux forces de l'armée démocratiques du Gondo. Il aurait alors du rencontrer le général Yahnik Sangaré en personne au Kronos ou au Gondo, mais a cause des récents évènements et des risques du déplacement, les deux hommes n'ont pu sortir de leur pays respectifs. C'est pourquoi le 19 avril 2012, Baldassare Calabraise a décidé d'envoyer un homme au Gondo, un représentant Kronien, chargé de rencontrer le général de l'armée démocratique lors d'une rencontre gardée secrète.

Représentant

Accompagné de deux gardes du corp, le représentant secret atterrit a l'aéroport de Port-en-Truite au Gondo, vers 13h. Sans dire un mot, sans rien toucher, sans même donner un signe de vie, ils se lassèrent guider par les autorités Gondolaises.

13h50 - Les voila enfin arrivés au lieu de rencontre.
636
L'émissaire de Calabraise fut reçu à l'aéroport de Port-en-Truite par des soldats de l'Armée Démocratique, reconnaissables par leurs bérets et leurs brassards rouges. Une voiture escortée par deux jeep le conduisit dans un hôtel du centre-ville qui servait de Quartier-Général des rebelles. Il arriva dans une grande suite à l'étage. Dans le salon, le Général Yahnick Sangaré se tenait face à la vitre, en treillis, et il discutait avec deux autres officiers. L'un d'entre eux n'était visiblement pas gondolais. Quand le kronien entra, les trois militaires se retournèrent vers lui et le saluèrent. Il lui proposèrent ensuite un fauteuil.

" Alors monsieur, le Camarade Calabraise veut nous aider paraît-il. Qu'est-ce qu'il propose ? "
1292
Le Kronien resta debout, il ne dit pas un mot. Il sorti alors de sa veste de costume une tablette, qu'il fixa rapidement devant le général. Il se recula alors et l'écran s'alluma. Sur celui ci, Baldassare Calabraise, derrière son bureau, en direct, allait pouvoir communiquer avec le général Yahnick Sangaré.

Baldassare Calabraise

"Monsieur Sangaré! Ravi de vous voir, bien que je sois déçu que nous n'aillons pu nous rencontrer en personne... En tout cas, cela n'empêchera pas notre rencontre. Pour être le plus bref possible, le Kronos, après quelques démarches, serait prêt a aider l'armée démocratique et ses territoires, humanitairement et militairement. Evidement cela sous quelques conditions, par exemple l'établissement de quelques bases militaires, pour entreposer nos équipements et loger nos soldats. Nous voulons pouvoir intervenir rapidement au Gondo, et nous n'en serons pas capable directement depuis le Kronos, la distance nous séparant étant particulièrement importante.

Je vous le répète pour qu'il n'y ai aucun problème lors des opérations, notre participation doit rester secrète. C'est pourquoi aucun des équipements et aucun des soldats Kroniens envoyés au Gondo ne porteront d'insignes ou d'objets pouvant les rallier au Kronos. Ils se battrons sous les uniformes Gondolais ou sinon, sous aucun uniforme.

Voici la base de ce dont je voulais vous parler. J'aimerais connaitre vos conditions, votre avis et surtout, ce dont vous avez besoin."


Il fixa alors la caméra, attendant la réponse du général.
310
Sangaré prit la parole en premier.

“ Nous avons besoin d’armes pardi ! Et de nourriture ! De tout ! Pour montrer au monde que nous sommes un régime viable. Nous sommes d’accord pour accueillir vos soldats, et il va de soit qu’ils cacherons leurs pays d’origine. Par contre, l’armée Démocratique gardera la mainmise sur le déroulé des opérations. Cela vous va ? “
1736
Baldassare Calabraise répondit aussitôt :

"Nous sommes effectivement aptes a vous apporter le soutien militaire et humanitaire que vous demandez. Cependant, je ne connais pas bien les effectifs et stocks exacts de l'armée démocratique ce qui m'empêche de déployer les bons renforts. Pourriez vous me faire un rapide inventaire de vos troupes?

En ce qui concerne le Kronos, vous le savez peut être, son armée est composée d'environ 270 000 soldats, ce qui nous permettrait de vous envoyer assez d'aide pour faire de gros dégâts. Combien d'hommes pensez vous avoir besoin?

Ensuite, nous avons un bon stock de missiles balistiques prêts a être utilisés... Nous voudrions a l'avenir remplacer nos missiles balistiques de première génération, par des missiles de 3-ème génération d'une portée avoisinant les 3000 km. Pendant ce temps il faut bien que nous nous débarrassions de nos missiles actuels. C'est pourquoi nous serions prêts a envoyer une quarantaine de missiles balistiques de 1-ère génération au Gondo. Ceux ci, ayant une portée d'environ 1000 km, ils vous permettraient de toucher n'importe quel bout de territoire dans tout le Gondo. Parfait pour détruire des bâtiments, décimer un bon bataillon ou faire de lourds dégâts en général. Tout ce dont nous avons besoin, c'est de lanceurs.

Nous comprenons que vous souhaitez avoir le contrôle total sur toutes les opérations que vous mènerez, cependant, nos troupes n'agirons que selon nos ordres, comprenez le bien. C'est pourquoi plusieurs généraux et officiers prendront le contrôle de nos engins et de notre armée. Ceux ci agirons selon vos ordres mais pourront choisir de ne pas les suivre si nous en décidons ainsi. En d'autres termes, les ordres que vous donnerez a notre armée devront être confirmés par nos soins ou ceux des généraux présents sur place pour que ceux ci prennent effet. Evidement cela s'applique a nos véhicules et missiles, étant rattachés a notre armée. "


Calabraise se rassit confortablement sur sa chaise, attendant alors la réponse de son interlocuteur.
980
L’officier à droite de Sangaré, le colonel Bafetou, repondit.

" Nous comprenons bien votre volonté de garder le contrôle sur vos troupe, c’est tout à fait normal. Mais nous voulions nous assurer que celles-ci ne prennent pas d’initiatives. Si nous sommes d’accord là-dessus, tout va bien. "

Sangaré l’interrompit.

" Exactement, c’est ça. Vous vouliez connaître nos forces, mais nous ne pouvons pas vous en donner le détail tant que votre bataillon n’est pas arrivé, pour des raisons stratégiques. Pour vous donner une idée, nous avons avec nous plus d’une dizaine de milliers d’hommes, dont peu sont professionnels. En revanche, ils sont plutôt très bien équipés, grâce à nos amis volontaires. "

En disant cela, il désigna de la main son camarade de gauche, un nazuméen lui aussi en treillis et brassard rouge, mais tête nue, qui esquissa un sourire satisfait. Sangaré reprit.

" Voilà, où nous en sommes. Pour ce qui est de ce que vous nous donnerez, c’est à vous de voir : ce qui est crédible, possible pour vous, ce que vous pouvez vous permettre… parce que sinon, je vous dirais bien d’envoyer tout le kronos à notre secours ! "
1660
Le dirigeant Kronien, soulagé, continua :
"Bien, j'avais mal compris. Nos troupes ne prendrons pas d'initiatives a elles seules, nous sommes d'accord sur ce point.

Je comprend que vous ne puissiez nous donner d'informations au sujet des troupes de l'armée démocratique, même si celles ci nous aurait grandement aidé, nous ferons sans pour le moment.
En ce qui concerne vos armes nous sommes ravi de savoir que vos hommes sont si bien équipé, cela limite les pertes au combat et influe sur leur efficacité en général. Je peux d'ailleurs vous proposer une sorte de marché... Nous pouvons vous fournir en armes d'infanteries de 10-ème génération, assez évoluées pour surpasser la majorité des armes utilisée par les différentes armées du monde. Cela impacterait considérablement la capacité de nuisance de vos soldats et des nôtres sur le terrain. Nous mêmes n'en sommes pas encore équipés ! Mais vous savez, les couts de productions de ces armes peuvent être importants, c'est pourquoi vous devrez débourser quelques points pour les recevoir... Nous proposons par exemple, 20 000 armes d'infanterie légères de 10-ème génération, pour un prix plus qu'amical d'environ 8000 pts.
Voici notre proposition, une simple proposition de marché que vous pourrez accepter ou refuser. Si vous décidez de payer, nous stopperons temporairement le développement de notre porte avion pour vous fournir en armes.

Plus de concret maintenant. Parlons renforts. Pour commencer, nous sommes prêts a déployer jusqu'à 20 000 soldats professionnels au Gondo. Tant qu'ils ont tous un lit pour se reposer évidement. Ensuite, en ce qui concerne les divers équipements que nous déploierons, nous attendons de savoir exactement de quoi vous avez besoin. Vous savez que nous ne pourrons pas déployer tout les renforts au même moment. Il faut donc que nous sachions ce dont vous avez le plus besoin. Artillerie, soutient aérien, forces terrestres, défenses antiaériennes?... A vous de me le dire."
1734
Un petit silence gêné suivit la prise de parole du leader kronien. La propagande d'État avait fait de lui un chef charismatique et brillant aux yeux des communistes du monde entier. Le Colonel Bafetou était clairement gêné et consterné. Le Nazuméen à la droite du Général Sangaré était franchement choqué. Le général était le seul à rester impassible. Finalement, le commandant des volontaires étrangers prit la parole le premier.

" Vous êtes sérieusement, en train de nous proposer de commercer ?! C'est ça votre vision de la cause révolutionnaire ? Une opportunité pour jouer au capitaliste ?! Vous... "

Le Général Sangaré l'interrompit, le pris par le bras et l'emmena hors-champ. Bafetou se retrouva seul dans le cadre, de plus en plus gêné. Puis Sangaré revint sans le Nazuméen.

" Excusez le Commandant, monsieur Calabraise. Il est allé prendre l'air. Reprenons. "

- " Oui, reprenons,
renchérit Bafetou, sortant de sa torpeur. Il serait bon de vous faire un petit topo sur la situation au Gondo, je pense. Nous ne sommes pas un État. Nous n'avons pas beaucoup de moyens financiers. Le peu que nous avons nous viens du Kah et est investit dans l'économie. Car vous savez, le Gondo, et surtout le nord où nous trouvons, est très pauvre. Nous n'avons pas d'argent à mettre dans des armes. Nous avons besoin d'aide. "

- " Vous nous offrez des missiles et surtout des hommes, ce qui est déjà beaucoup, nous sommes bien d'accord. C'est pourquoi nous ne crachons pas sur votre aide. Mais nous n'achèterons rien. D'autant que des armes de 10ème génération nous en avons déjà, et que le Kronos n'est pas encore capable de nous les fournir. Alors oublions cette histoire. Concernant l'équipement dont nous avons besoin, un soutient aérien serait d'une aide inestimable. Mais je crains que nous manquions de terrains d'aviation pour les accueillir. À moins que nous n'en fabriquions. Sinon, un plus de moyens en artillerie ne nous ferait pas de mal, je suppose, ainsi que des engins amphibies, des ponts mobiles, etc. Car nous avons un fleuve à franchir, à terme. "
1745
Baldassare Calabraise haussa un sourcil, il était surpris étant donné le ton employé par le Colonel, il s'avança sur sa chaise et pris le temps de parler d'y répondre...

Baldassare Calabraise

"Monsieur, nous sommes sur le point d'envoyer plusieurs dizaines de milliers d'hommes vous porter secours au Gondo, ils mourront pour vous ! Nous perdrons bien plus que nous n'en gagnerons. N'est ce pas pour vous une preuve de notre plus grand soutient ?! Vous osez vraiment, maintenant, me comparer avec ces foutus capitalistes ?! Si vous pensez vraiment que nous avons décidé de vous apporter notre soutient pour profiter de vous et jouer les capitalistes, vous vous trompez. Je l'ai bien précisé, notre armée elle même n'est pas encore équipée d'armes de cette qualité, c'est pourquoi pour accélérer leur production et en fournir en urgence nous aurons besoin de plus de moyens.
Désormais j'aimerais qu'a l'avenir nous n'ayons plus d'altercation comme celle ci. Je n'aime pas qu'on me manque de respect ou qu'on me parle sur un tel ton, surtout lorsque mon objectif est de vous apporter une grande aide militaire et humanitaire."


Le dirigeant se calma et se rassit confortablement sur sa chaise. Il continua alors :

"Pour vous répondre monsieur Bafetou, je comprend la situation dans laquelle vous vous trouvez. Evidement, nous vous apporterons de l'aide, comme prévu. Ce "marché" n'était qu'optionnel et avait pour but de vous avantager. Et un simple refus aurais fais l'affaire plutôt que cette prise de parole de la part de votre colonel !"

Il répondit ensuite au Général Sangaré, d'un ton plus calme.

"Nous vous apporterons le soutient dont vous avez besoin. Je vois que vous avez besoin de beaucoup de moyens. Nous tacherons donc de vous envoyer le maximum. J'avais pour but de vous envoyer ce dont vous avez le plus besoin lors d'un premier trajet, pour éviter d'avoir a attendre quelques temps avant de recevoir le plus important. Mais nous ferons avec, nous vous enverrons dès que possible le matériel que vous demandez.

Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées


"Alors, que pensez vous de tout cela ?"
109
" Mais c’est… idéal ! Votre aide est vraiment providentielle Monsieur. Nous considérons que nous avons un marché ? "
Haut de page