Création de pays : Ordre de Vélès
Généralités :
Nom officiel : Saint-Ordre de Vélès des Bolekovices
Nom courant : Vélèsie (territoire principal) Ordre de Vélès (pays) Bolekovice (peuple dominant)
Gentilé : Bolekovice
Inspirations culturelles : slave, cosaque, russe, viking
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Ukrainien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : langues locales/langues slaves
Drapeau :
Devise officielle : Залізом міцніший, морем далі (plus fort par le fer, plus loin par la mer)
Hymne officiel :
Capitale : Sylʹnyy (766'963 habitants)
Population : 6'972'399 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Histoire :
Avant le 11ᵉ siècle, peu d'évènements notables ont lieu. Le territoire est peuplé de quelques centaines d'autochtones vivant dans des tribus désunies ayant peu de contact. Nomades principalement, car le territoire relativement inhospitalier et un retard technologique considérable ne leur permettent pas la sédentarisation. C'est aux 11ᵉ siècle que des navires nordiques débarquent sur les côtes des îles constituant aujourd'hui l'Ordre. Des guerriers venant du nord-est de l'Eurysie, armée d'outils de guerre plus avancés, avec des peintures terrifiantes sur leurs visages et poussant des cris inhumains. Les peuplades locales furent conquises en quelques années et d'innombrables massacres furent commis. La colonisation de ce peuple se fit en plus de temps cependant.
Les premiers villages côtiers furent installés et la pêche devint une activité lucrative, tout comme la fourrure, le bois et les minerais en quantité dans le sol de la région. Plus le temps passait, plus les colons avançaient dans les terres et l'agriculture commença à se développer dans le sud.
Évolution de la colonisation eurysienne
Colonisation vers 1000 ap JC
Colonisation vers 1050 ap JC
Colonisation vers 1120
Colonisation vers 1200
La puissance colonisatrice eurysienne chuta en 1203 et après deux siècles de domination, les villages se retrouvèrent sans autorité centrale. Chaque île mena ses guerres durant plusieurs décennies avant d'avoir un royaume puissant et qui unifia celle-ci. Les royaumes se fixèrent donc ainsi :
En rose, le Royaume Vélèsite dominé par les Bolekovices, ayant un climat froid et une économie tournée vers la pêche, la chasse, l'artisanat du bois et la métallurgie. En vert, le Royaume de Sajótor. Île ayant le climat le plus hospitalier, tournée vers l'agriculture et la pêche. En jaune, le Royaume de Rahadzina, le sud tourné vers l'agriculture et le nord vers la chasse et le travail du bois. Et en bleu, Royaume Mišín, son économie est axée sur l'agriculture à l'est et la pêche ainsi que la chasse à l'ouest.
Chaque Royaume asseyant de contrôler son territoire, car au fil du temps, chaque village, chaque région a construit une identité propre. Si bien qu'au nord du Vélèsite, les peuples sont encore nomades et le nord de l'île n'est pas colonisé et sous contrôle autochtone. Les religions diffèrent et les langues également.
En 1352, une guerre ouverte entre le Sajótor et le Rahadzina éclate. Le Sajótor, plus riche, a une meilleure armée et a un royaume plus uni. Il parvint en 1361 à forcer son ennemi à faire la paix et il obtient le sud, parti la plus riche du Rahadzina.
Carte
En 1398, c'est au tour du Mišín de se faire attaquer par le Sajótor. Ce dernier s'impose dans la région comme une nation particulièrement belliqueuse et riche. En 1409, le Mišín capitule et le Sajótor obtient la région riche du sud-est.
Carte
Vers 1450, la Vélèsie conquiert le nord de l'île. Cependant, le territoire reste très autonome et le royaume n'a pas les moyens de le contrôler. En 1459, il conquiert le nord de l'île où se trouvent les restes du Rahadzina. Ce dernier est donc réduit à une mince bande de terre coincée entre les deux grandes puissances de la région. Le Sajótor annexe entièrement le Mišín en 1478
La Vélèsie soutiens le Rahadzina et le Sajótor est isolé. Les deux blocs n'osent pas entrer en guerre, étant à forces égales. Mais en 1578, une grande crise survient. Une vague de froid s'abat sur la région et l'agriculture sombre. Le Sajótor perd ses revenus agricoles et manquant de ressources, se résigne à abandonner certains territoires. La Vélèsie suis le mouvement, car les revenus de la pêche et de la chasse baissent drastiquement. Le Rahadzina sombre dans l'anarchie et disparait.
Cependant, pendant l'abandon des territoires de l'ouest par le Sajótor, la Vélèsie s'empare de quelques terres fertiles.
Carte
Jusqu'en 1908, les deux puissances ne se font la guerre que dans les territoires secondaires et en soutenant des tribus locales. Personnes n'osent attaquer la métropole, craignant que la guerre s'éternise et craignant que le conflit soit autodestructeur. Cependant, en 1908, une révolution éclate en Vélèsie. Le pouvoir n'a plus qu'une faible influence sur ses territoires du nord et secondaires. Le pays sombre dans une période appelée "священний бунт", révolte sacrée. Après plusieurs années de massacres, de combats et de désinformation, le Tsar Bozhil Radenovic est pendu après la prise d'un château dans lequel il était réfugié.
Le Patriarche Lumir Hrushovsky, dirigeant de l'церква вічної зірки (l'église de l'étoile éternelle), religion dominante en Vélèsie du Sud et du Centre, proclame le Saint-Ordre de Vélès des Bolekovices. Vélès est le dieu de la guerre de cette religion importée des ancêtres colons de l'eurysie. L'Île a été appelée comme cela en hommage à ce dieu (Vélèsie) et les Bolekovices sont les habitants de la région, de l'ethnie du même nom : Bolekovice.
Sous l'impulsion du Saint-Ordre, un envoi massif de bolekovices dans les territoires secondaire se fait pour apporter une classe dirigeante et fidèle pour contrer d'éventuelles rébellions. Les autres ethnies sont persécutées et le pouvoir développe une paranoïa. Les politiques eugénistes, racistes et autoritaires se multiplient.
En 1921, le Sajótor est envahi et la guerre s'éternise. Elle durera jusqu'en 1930, faisant 1.3 million de morts au total. Un chiffre énorme étant donné une population relativement faible. Le Sajótor est annexé en 1930, mais ses territoires secondaires ne sont pas incorporés dans le Saint-Ordre, car celui-ci jugera cette annexion trop couteuse.
Depuis, le pays reste arrière, les ethnies persécutées. Des expériences eugénistes sont encore menées. Des régions contiennent des sortes de camps de concentration pour opposants, hérétiques et autres. Le pouvoir a encore beaucoup de mal à contrôler les régions les plus éloignées. Le Patriarche est le dirigeant suprême, représentant la voix des dieux et son pouvoir ne peut être remis en question.
Mentalité de la population :
Il est difficile de résumer cela, car ils existent plusieurs ethnies ayant des traitements différents, donc des mentalités différentes. Voici une carte comme support :
Le point rouge est la capitale. Elle se trouve dans un territoire où l'ethnie majoritaire sont les bolekovices qui sont la culture dominant les autres dans tout le pays. Sédentaires, pratiquant le culte de l'Église de l'Étoile Éternelle, culte polythéiste hérité des ancêtres eurysiens. Fidèles au pouvoir, patriote, ils sont favorisés.
En vert, les Saravropols, sont aussi sédentaires. Toléré par le pouvoir, assez proche des bolekovices, la différence est leurs langues qui se rapprochent plutôt du russe.
En bleu les Chevets. Peuple encore divisé sur la question de la sédentarité. Pratiquant l'Église de l'Étoile Éternelle, ils sont utilisés pour contrer et empêcher que l'ethnie de l'est ne se répande dans le reste de l'île. Très communautaires, les traditions sont extrêmement marquées.
En rose, les Rybimkhovos. Peuple nomade persécuté par l'Ordre. Jugé comme non civilisé. Ils pratiquent diverses religions en fonction des tribus, mais globalement, la religion officielle n'est pas pratiquée. Ils ont une grande maitrise de l'équitation. Ils sont très conservateurs et méfiants envers les étrangers, ils ne sont pas facilement abordables.
En bleu foncé, ce sont des Rybimkhovos mais sédentaires. Partagent globalement les mêmes idées que leurs "cousins".
En noir, c'est une ethnie sédentaire, mais extrêmement arriérée. Réfractaires à l'innovation et à la technologie. Ignoré par le pouvoir central, ils acceptent sans trop protester leurs soumissions.
En orange, les Strănis qui sont assez progressistes. Persécutés aussi par le pouvoir, ils sont sédentaires et attachés encore aux traditions de leurs anciens royaumes. Ils sont hostiles au pouvoir central.
En violet, les Dzivizh. Pour la plupart sédentaires, bien que subsistent des communautés nomades. Ils sont bien intégrés à la culture dominante et acceptent leur domination.
De manière générale, les mentalités changent selon les régions. Certaines soutiennent fanatiquement le pouvoir, d'autre leur sont très hostiles.
La wifi n'existe pas, il y a un réseau intranet pour les membres du gouvernement sinon la population rurale vit au Moyen-Age et la population des villes est entre le Moyen-Age et la Révolution Industrielle, le pays est plus archaïque que Prima sauf en terme d'armée où il tente d'être moderne. L'information ne circule donc que par les journaux autorisés du gouvernement et que dans les villes. Rares sont les endroits de la province où vous avez le journal et pour cela il faudrait savoir lire. Il est donc quasiment impossible de mener des campagnes en province de propagande car y accéder est très compliqué et le tracts ne peuvent pas être lus faute d'éducation. Quant aux villes et surtout la capitale, elles sont truffées d'agents du gouvernement et les citoyens sont fanatisés.
Place de la religion dans l'État et la société :
Le pays est un Ordre théocratique, la religion joue un rôle majeur. C'est elle qui régit la vie politique, car les grands magistrats sont des religieux, le chef de l'État est un religieux. Elle rythme les journées avec des obligations de prières, de nourritures. Et le culte de l'Église de l'Étoile Éternelle est en théorie obligatoire. Elle régit les prénoms, les musiques, les livres, les émissions pour les rares personnes disposant d'une télévision.
Les condamnations pour blasphème sont régulières et tout le système judiciaire repose sur la religion et le bon vouloir des juges : les religieux.
(La religion de l'Église de l'Étoile Éternelle est le culte polythéiste slave)
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Trône de Mercure : le chef de l'État et son pouvoir.
Église de l'Étoile Éternelle : religion officielle, a à sa charge l'éducation, la justice, la santé, la gestion territoriale, une partie de l'armée, l'administration en général. Le chef de l'État est nommé par le Пророк (prophète) de la religion qui est le doyen des pures (citoyens n'ayant commis aucun crimes et ayant une vie religieuse irréprochable). (ce citoyen est le même depuis de nombreuses décennies et dépasserait les 150 ans, en réalité, cette personne est morte, mais a été conservée intacte et c'est le Conseil des Anciens qui élit le patriarche).
Conseil des Anciens : assemblée des 30 grands archevêques-primats pouvant juger, porter conseil au patriarche, et voter certaines lois.
Ordre des Voyiny : instance de l'armée
Ordre des Vartovi : instance de la police
Velykeoko : équivalent d'un gouvernement, il comprend plusieurs secrétariats qui sont des sortes de ministères. Cette institution doit appliquer la politique du Saint-Ordre
Principaux personnages :
Patriarche Omelyan Dmytrovych Shvets (81 ans), chef de l'État et de l'Église.
Maréchal Pylyp Stanislavovych Voloshyn (54 ans), dirigeant de l'armée.
Chevalier Général Viktor Myronovych Taran (60 ans), dirigeant de la police.
Пророк (prophète) : Heorhij Borysovych Osadchyj (159 ans, officiellement, en réalité, il est mort)
Politique internationale :
Le pays est très refermé sur lui-même et est hautement paranoïaque, cependant il tolère le commerce afin de s'approvisionner en ressources premières et pouvoir exporter ses ressources naturelles.
A une haine viscérale envers les communistes, les socialistes, les démocraties et les monarchies parlementaires. Il est plus enclin à se rapprocher des pays de l'UMT et des pays comme la Transblêmie. On ne peut quasiment pas y rentrer et si on y arrive on est surveillé en permanence et les habitants sont hostiles et vous dénoncent à la moindre occasion.
