04/07/2013
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La Grande République de Velsna

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Création de pays : La Grande République de Velsna


Généralités :



Nom officiel : La Grande République de Velsna
Nom courant : Velsna, la Grande, la Grande République
Gentilé : Velsnien, Velsnienne

Inspirations culturelles : Italie du nord, Venise, Rome, cités flamandes
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : velsnien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Velsna reconnaît l’existence de groupes minoritaires Auccent à sa frontière avec l’Auccitone.

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Aucune officielle. Officieusement, la population et la classe politique velsnienne emploie un dicton populaire : « Sur la mer, en orient et en occident » pour faire allusion à la tradition navale et commerciale de la cité.
Hymne officiel :
Aucun
Monnaie nationale : Le Florius (monnaie existante depuis le XIIIème siècle)

Capitale : Velsna

Population : 7 millions habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Située au cœur du continent d’Eurysie, Velsna est une cité-Etat fondée au VIIIème siècle, selon la tradition historiographique par des commerçants provenant du sud de l'Eurysie installés dans une lagune qui deviendra le berceau de Velsna, ce dans le but d’exercer un droit de péage sur les navires transitant dans la région. La provenance exacte de ces colons est incertaine, mais la langue velsnienne, malgré des apports auccent et zélandais, est relativement proche des régions de Fortuna. Encore aujourd'hui, la quasi-totalité de l'élite patricienne de Velsna trouve ses origines dans cette vague migratoire, le reste de la population pour la plupart indigène ayant gardé dans leurs patronymes des caractéristiques zélandaises ou auccent.

Progressivement, Velsna acquiert ou conquiert des bandes côtières dans les environs immédiats de la cité, y implantant des cités sœurs ou se contentant de placer les autochtones sous une nouvelle administration. Au XIIIème siècle, Velsna se trouve déjà être au centre d’une thalassocratie marchande prospère. La vocation maritime de la cité n’a pas d’égal et on dit souvent qu’un velsnien est davantage chez soi sur un navire que dans sa propre maison. En effet, si Velsna n’a jamais été une puissance terrestre majeure, ses flottes, armées pour protéger ses échanges ont pendant longtemps eu une grande réputation. En parallèle à cette expansion territoriale et économique, Velsna se dote dans cette période d’institutions politiques stables qui perdurent toujours aujourd’hui sous le contrôle d’une oligarchie constituée des familles de négociants les plus riches de la cité.
Cependant, un déclin s’amorce à partir des grandes découvertes du XVIème siècle, où les nations eurysiennes se lancent en quête de nouveaux continents. Velsna ne s’investit pas dans cette grande dynamique et ses routes commerciales se retrouvent reléguées à un statut secondaire, les profits générés par ces dernières sont en chute libre et l’expansion territoriale cesse. Cette période est d’autant plus difficile qu’en cette époque de formation des grands Etats-Nation, Velsna fait désormais figure de puissance secondaire à l’emprise territoriale faible. Malgré ces reculs, la Grande République est encore durant cette période et jusqu’à nos jours une centre culturel et intellectuel particulièrement brillant. Plusieurs courants artistiques ont fait la renommée de la cité entre le XVIème et le XIXème siècle et bien des artistes et universitaires se pressent à Velsna pour y admirer des prouesses architecturales et picturales. Velsna, ville bâtie sur une lagune au milieu des eaux, demeure à ce jour l’une des plus belles villes du continent (selon ses habitants en tout cas).

L’Histoire récente de la cité est marquée par des conflits internes larvés. En effet, l’ère contemporaine et le contexte géographique dans lequel Velsna évolue a vu l’émergence dans toute l’Eurysie de démocraties représentatives là où la cité n’a vu aucune évolution majeure depuis le VIIIème siècle. La cité demeure une République oligarchique de nos jours et se heurte de plus en plus à des aspirations démocratiques. Le pouvoir du sénat de Velsna, véritable détenteur d’autorité paraît de plus en plus sclérosé et le régime paraît à l’aube de grands changements qui tardent à venir. La santé économique récente de la Grande République est certes correcte mais est sans équivalent avec ce qu’elle fut et les ambitions qu’ont les dirigeants de Velsna pour elle paraissent ne pas prendre en compte le fait que Velsna, à l’ère des Etats Nation est devenue une puissance de second plan. L’industrialisation a généré des tensions sociales supplémentaires et accrut des inégalités sociales déjà omniprésentes dans la société velsnienne, accentuant de fait les troubles politiques.
La cité brille toujours par son milieu universitaire de renom. Parmi les grandes institutions éducatives de Velsna , l’Ecole des arts nobles Luca Garini forme des artistes peintres parmi les plus brillants du continent, la Grande Ecole de l’Arsenal forme un personnel naval exceptionnel et la Faculté de Philosophie de Velsna, fondée en 1531 attire autant qu’autrefois des étudiants venus des quatre coins du monde. Récemment, Velsna a également développer son industrie touristique afin de satisfaire les curiosités d’étrangers toujours aussi curieux de voir « la cité sur l’eau », curieux peut-être également de rencontrer le Patrice de Velsna, le dirigeant théorique de la ville qui nul étranger n’a le droit de rencontrer durant la durée de son mandat. Le secteur bancaire est également très développé et la cité est devenue à partir du XXème siècle une place boursière dynamique.

Aparté géographique : Outre la cité de Velsna même qui atteint de nos jours les 2,7 millions d’habitants (soit un tiers de la population de la République, ce qui n’est pas provoquer un problème de macrocéphalie du pouvoir), la Très Sereine République s’étend sur près de 100 000km² de terres côtières pour la plupart. En effet, aucun endroit de la République n’est éloigné de la mer de plus de 100km. Outre Velsna, plusieurs autres centres de population sont à noter, que l’on appelle des « cités sœurs » car fondées par des colons Velsniens durant la phase d’expansion, et parce qu’elles sont dotées d’institutions identiques à cette dernière. Umbra avec ses 400 000 habitants est particulièrement notable. Quatre autres villes dépassent les 200 000 habitants : Nowa-Velsna, Saliera, Cerveteri et Vatluna. Cependant, aucune de ces villes malgré l’autonomie politique propre aux cités velsniennes n’a de pouvoir réel à échelle nationale, si ce n’est une importance économique. Le seul centre de décision politique est donc Velsna.


Mentalité de la population :
La société Velsnienne peut-être vue ainsi par un observateur étranger : une grande violence sociale masquée par du vernis et des masques de carnaval. Velsna est une société très stratifiée où l’ascension sociale est difficile. En théorie, il n’y a pas de barrière institutionnelle mais intégrer les élites sénatoriales de Velsna peut prendre plusieurs générations d’effort.
Le fondement du rapport social à Velsna est « la clientèle ». Il est en effet commun pour les gens de peu de la cité de s’attirer les faveurs d’un « patron » qui l’intègre en retour dans ses entreprises, c’est là le meilleur moyen d’élévation social. Le patron s’arrange en retour un réseau de fidélité qui lui permet de s’assurer un soutien lors des élections sénatoriales.
La perception que les étrangers ont des velsniens résume bien leur état d’esprit : arrogants certes, mais entreprenants. Cultivés, mais méprisants. Le système politique velsnien favorise l’usage de la rhétorique et les concours de plaidoirie sont devenus une tradition annuelle à l’occasion de l’anniversaire de la fondation de la cité (le 5 mai). Le carnaval masqué de Velsna est également une véritable institution (tous les 7 Aout).


Place de la religion dans l'État et la société :
Bien que la République soit parcourue de toutes parts de clochers et de basiliques (92% de la population se reconnait être dépendante de l'autorité de Pontife de Catholagne), Velsna ne reconnaît plus de religion officielle depuis 1972, malgré cela rien n’interdit à un fonctionnaire de la Grande République d’évoquer un culte dans le cadre de sa fonction. La cité a adopté des édits de tolérance religieuse au XVIIIème siècle, chaque religion étant l’objet d’un édit particulier établissant des droits et privilèges propres. Ces édits n'ont pas été sans susciter des remous à l'époque avec le Saint Siège de Catholagne.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
- Le Patrice et le Conseil communal : Sommet du pouvoir exécutif, le Patrice est le dirigeant théorique de la Grande République. Il a la charge de l’application des lois votées en amont par le Sénat. Il a également à sa charge de coordonner l’action des différents membres du Conseil communal, et de régler les désaccords qui pourraient exister entre ces derniers. Lui et son conseil ont également la charge de proposer un budget annuel de l’Etat au sénat. En théorie, il dirige le Conseil communal mais c’est le Sénat qui nomme ses membres, ainsi que lui-même. Le Patrice est en effet élu au suffrage censitaire indirect par le Sénat. Particularité très étrange du système Velsnien : la Patrice est élu à vie mais en retour, il est consigné l’essentiel de son temps au Palais du Patrice et n’a le droit d’en sortir qu’avec l’autorisation du Sénat. De même, nul étranger ne peut le rencontrer. Le patriciat est ainsi une fonction peu enviée et il n’a pas été rare au cours de l’Histoire de devoir forcer le sénateur élu à prendre son poste tant son pouvoir réel paraît symbolique. Le conseil communal quant à lui est composé de sénateurs élus pour 4 ans renouvelable deux fois. Chaque membre a autorité exécutive et budgétaire dans son domaine de prédilection et à la charge de représenter la République à l’étranger. Ils doivent rendre compte de leurs activités au sénat une fois par an et peuvent faire individuellement l’objet d’une censure et d’un renversement.

- Le sénat et les comices : le cœur du pouvoir législatif et accessoirement du pouvoir réel de la cité se trouve au sénat. Ce dernier, composé de 1000 membres, nomme et contrôle l’action de l’exécutif, en retour ces derniers leur soumettent les budgets à voter. Le sénat propose et vote la loi, personne n’a en théorie d’autorité de véto sur ce dernier et ses compétences recouvrent presque toutes les questions. Ses membres sont élus pour une durée de 4 ans renouvelable de manière illimitée et censitaire. L’élection sénatoriale est le centre de la vie politique velsnienne. Les citoyens s’y réunissent dans le cadre d’Assemblées populaires divisées en classes censitaires selon leurs revenus, les comices. Ainsi, tout le monde vote en théorie mais le vote d’un citoyen de première classe aura par exemple beaucoup plus de poids électoral qu’un citoyen de huitième classe. Une grande partie de la population est de ce fait tenue à l’écart des activités politiques.

Drapeau

- La cour de justice : le pouvoir judiciaire est incarné par plusieurs acteurs selon la nature de l’objet des procès. De la même manière que les sénateurs, les juges sont élus au suffrage censitaire dans les villes où ils opèrent. Les jurés sont tirés au sort parmi les citoyens de première à troisième classe.

- L’administration territoriale : La Grande République est un Etat relativement décentralisé. Chaque ville possède ses institutions propres calquées sur le modèle de Velsna. Cependant, les décisions prises par le sénat de Velsna ne peuvent être renversées par les assemblées locales et Velsna à la primauté en matière militaire, diplomatique, éducative, de la santé publique et du commerce extérieur.


Principaux personnages :
Le conseil communal :
- Le Patrice : Erico Dandolo
- Le maître de l’Arsenal (chargé de la flotte militaire et à la diplomatie) : Mattéo Di Grassi
- Le maître de la garde (chargé de l’armée) : Patricia Constanza
- Le maître des balances (chargé à l’économie, au budget et au commerce extérieur) : Dino Scaela
- Le maître des universités (chargé à l’éducation et à la culture) : Tina Salieri
- Le maître des médecins (chargé à la santé) : Isabella Pizarro
- Le maître des canaux (chargé à l’infrastructure et à l’environnement) : Frederico Di Grassi


Politique internationale :
Depuis quelques années, le gouvernement au pouvoir a affiché ses objectifs à l’international : remettre la cité-état dans les rails de son Histoire et rétablir son influence économique et politique partout où elle peut. Cette ambition, ouvertement impérialiste, demande une politique volontaire et opportuniste. Tout ce qui est possible d’enrichir la cité doit être exploité. Velsna privilégie toutefois toujours la diplomatie et le commerce à la guerre pour arriver à ses fins.
Velsna ne se préoccupe guère de la nature des régimes politiques avec lesquelles elle traite à partir de l’instant où son commerce et ses activités boursières ne sont pas gênées. Naturellement, la République sera davantage disposée à traiter avec d’autres oligarchies ou à la limite des démocraties plutôt que des régimes monarchistes autoritaires (le pouvoir absolu est source de méfiance chez les velsniens) ou communistes (pour des raisons idéologiques évidentes).
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Bonjour (ou bonsoir) à toi ! Je ne suis pas modérateur, et donc je ne pourrais dire si ta fiche est "bien" ou pas. Cependant, ton pays et son histoire m'intéressent beaucoup, ayant moi-même un État maritime et commerçant : la Fédération de Zélandia (mais inspirés des Pays-Bas,,Provinces-Unis). Je me demandais donc, si tu serais intéressé pour développer une histoire commune entre nos deux pays, comme une sorte de rivalité par exemple.

Je mets un lien en direction de la fiche de mon pays, si tu es intéressé, évidemment.

Fiche Fédération de Zélandia
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Salut,

Je viens de voir ta fiche. Il y a pas mal de similitudes en effet, ça pourrait donner un bon RP. On pourrait faire jouer une rivalité sur les différences fondamentales entre nos deux États. Je remarque que ton pays est beaucoup moins conservateur que le mien par exemple, et que tu as un passé colonial. On pourrait évoquer un évènement historique qui a fait tourner cette période à ton avantage, comme une bataille navale célèbre par exemple qui aurait abouti à la destruction de la flotte de ma cité, car cette période correspond à un affaiblissement relatif de mon État.
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(Re) salut,

Les idées de la rivalité entre nos deux États ainsi que de la bataille navale me paraissent excellentes. Par ailleurs, au moment où mon pays abandonne la monarchie pour sa forme actuelle (XVIe siècle) il perd de son influence à l'internationale. On peut donc imaginer que soit ton État en profite pour me dépasser, où alors que mon État profite de ton affaiblissement pour "redorer" son blason. Qu'en penses-tu ?

Sinon, voici le lien du serveur discord, si tu n'y es pas déjà, et si tu veux y être !

Serveur Discord
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Je m'y suis inscrit cet aprem. Une histoire d'ingérence pendant ta crise au XVIème siècle serait intéressante (certaines familles patriciennes de Velsna auraient pu se servir du conflit pour s'enrichir en finançant tel ou tel parti, voire une prise temporaire de certains comptoirs par ma flotte). J'attends l'avis des modo pour approfondir cette histoire.
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Tes familles patriciennes auraient très bien pu, en effet, soutenir les nobles. Concernant les comptoirs, l'idée est super, juste, ma grande ville appelée Noordcroen, était à l'époque sous le contrôle de Tanska, l'un de tes voisins (en marrons sur la carte). Mais pour d'autres villes et comptoirs, zéro soucis.
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Bonjour,

Je me permets d'ajouter une petite demande de modification. Après discussion avec la modération, l'organisation géographique de ton pays nous pose soucis.

Tout d'abord ton pays est fortement inspiré de culture italienne (normal pour une Venise like) mais tu te trouves en zone culturelle germanique. Il faudrait soit modifier la culture du pays pour coller à quelque chose plus proche des Pays-Bas par exemple, ou de la Flandres (Bruges n'est-elle pas la Venise du nord ?) voire carrément les cités état dans la mer du nord/mer Baltique.
Soit expliquer un épisode colonial pour justifier la présence d'italiens dans le nord du continent (et dans tous les cas inclure des éléments de culture germanique au moins à la marge).

Deuxièmement le choix des territoire coupe trop l'accès à la mer pour d'autres futurs pays. Tu prends littéralement toutes les côtes ce qui est un peu embêtant. Si tu veux rester sur cette configuration il faudrait laisser des trous pour les autres afin de leur permettre d'avoir des ports. Sinon repenser ton pays pour par exemple lui donner des comptoirs commerciaux ailleurs.
En tout cas ne pas occuper toute la côte eurysienne comme actuellement.

Merci à toi.
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Bonsoir modo,

J'ai effectué des modifications concernant l'emprise côtière que j'ai diminué de moitié. Néanmoins j'ai compensé en prenant des cases danss quatre autres endroits hors d'Eurysie (des anciens comptoirs et ports).
J'ai également expliqué l'influence d'une culture d'Eurysie du sud pour justifier cette influence culturelle tout en ajoutant un substrat de cultures provenant de pays voisins au mien. (le drapeau et le nom du pays a été changé également).
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Parfait pour moi, je te valide.
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Merci beaucoup !
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