13/06/2013
06:16:33
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RP / L'autorité émaciée / Vallan loppu ?

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HRP : Toutes les informations présentent sur les topics suivant ne sont pas utilisables pour vos RP, sauf si vous en avez demandé l'accès à mon gouvernement ou bien si vous avez effectué une mission d'espionnage dans mon pays.

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Un peu de contexte. Nous sommes dans la période précédent la catastrophe du 6 août 2006, période floue où des mesures drastiques ont été prises par le gouvernement, décisions considérées comme autoritaire par le MSN. Le mouvement sans nom fait son beurre sur ce contexte et est en plein essor à cette époque, de plus la SPF agrandissait ses rangs pour sortir de la crise. L'occasion parfaite.

Un jour de l'année 2008, échange de texto entre personnes du mouvement sans nom.

"Alors iels ont dit quoi ?"
"Tous les militants ont voté, c'était serrer, mais ils ont approuvé l'initiative."
"Parfait merci d'l'avoir appuyé."
"Tkt si je l'ai fait, c'est que je la pense nécessaire.
Et d'ailleurs, maintenant que c'est fait, concocte toi une nouvelle identité et surtout fais gaffe à toi, c'est bien la décentralisation et la prise de décisions collective mais fait attention on n'est pas à l'abris qu'une taupe du gouvernement soit parmi les militants."
"Vous avez pas balancé mon nom, j'espère."
"Non évidemment, mais va falloir que tu fasses accuser quelqu'un à ta place, je ne vois pas d'autres solutions."
"Je sais, je sais. J'vais postuler, on se reverra bien un jour, sinon, adieu mon ami."
"On compte sur toi, à bientôt."

CRACKKKKKKKK, bruit de destruction de son portable.
1822
Un peu de contexte. Nous sommes dans la période précédent la catastrophe du 6 août 2006, période floue où des mesures drastiques ont été prises par le gouvernement, suite aux attentats perpétrer par différents mouvements fascistes et par les royalistes. Ils ont effectué ses actes dans le but de déstabiliser assez le gouvernement pour prendre le contrôle du pays et pour amener l'héritier du trône d'Albi. Pour les fascistes, l'établissement d'un régime fasciste avec la présence du roi. Avec le temps, des petits conflits ont éclaté entre les royalistes et les fascistes ce qui a permis à l'Etat Finnevaltai de reprendre le contrôle du pays par la suite, mais ce n'est pas le sujet. En 2008, ses mouvements étaient en très bonne posture vis à vis de la SPF et de l'armée. L'occasion parfaite.

Un jour de l'année 2008, réunion ultra secrète, dans un endroit inconnu, entre Tiitus Koski, leader des groupes paramilitaires fasciste et royaliste, Otso Raita, députée du Parti Royaliste, Nyyrikki Härmälä, député du Parti Nationaliste, Verneri Raita, député du Front Populiste, Ilmari Salmela, descendant légitime du trône d'Albi et Jalmari Kivimäki, industriel pétrolier.

Tiitus Koski : "On est tous d'accord sur l'intérêt stratégique de cette mission."
Jalmari Kivimäki : "Oui, j'en ai plus qu'assez que de soutenir cette pute de Pokka, il en va de mes intérêts que de la faire tomber. Surtout que vous, vous me proposez mieux. Enfin, on se comprend."
Tiitus Koski : "Tout à fait. Des choses à rajouter mon roi ? ".
Ilmari Salmela : "Non. Faites donc rentrer notre sujet."

Bruits de porte, bruits de pas, bruits de respiration, bruits d'inclination.

Ilmari Salmela : "Mon cher sujet, nous allons vous octroyer une mission des plus importantes. Ne nous décevez pas."
"Oui mon roi, je suis tout entier à votre service."

Le roi exposa la dite mission à son sujet.

Ilmari Salmela : "Bien mon cher, nous comptons sur toi, notre avenir en dépend, donne tout ce que tu as pour la mission et reviens nous en vie sauf si tu dois te sacrifier pour le bien de la mission. Ton roi t'aime ne le déçois pas."
"Vous êtes trop bon mon roi..."
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Un peu de contexte. Nous sommes dans la période précédent la catastrophe du 6 août 2006, période floue où des mesures drastiques ont été prises par le gouvernement, décisions considérées comme autoritaire par le MSN. Le mouvement sans nom fait son beurre sur ce contexte et est en plein essor à cette époque, de plus la SPF agrandissait ses rangs pour sortir de la crise. L'occasion parfaite. Qu'en à lui Kaino Aalto, industriel de l'alimentation, leader libertarien, affilié au MSN, se méfie de l'action du MSN de tendance anarchiste. Car oui, ce mouvement se compose de deux tendances très différentes qui n'ont pour objectif commun que la destruction de l'Etat Finnevaltai. Il se devait de couvrir ses arrières.

Un jour de l'année 2008, un dîner en Kaino Aalto et X.

"Bon appétit M. Aalto. Allons droit au but. De quel travail me parliez-vous dans votre lettre ? "
"Bon appétit. Pendant que j'y pense, prenez tout ce que vous désirer, ce soir, c'est moi qui vous invite."
"Je vous en remercie."
"C'est tout naturel. Je souhaite que nous collaborions tous les deux. Cela en va de nos intérêts. Je vous explique."

Kaino Aalto lui exposa tout le travail que son invité avait à effectuer.

"Ah oui quand même ce que vous me demandez là est très risqué, mais surtout très long, j'espère que le due est intéressant sinon je pense que je perds mon temps ici."
"Ne vous inquiétez pas pour ça, l'argent n'est pas un problème pour moi, vous le savez."
"Justement, j'aimerais une chose en plus de l'argent que vous allez me proposer."
"Ah oui quoi donc ? "
"Dites d'abord combien me payerez vous."
"Bien. Nous partons sur un salaire de 76 000 dollars par mois avec une prime de 2 000 000 de dollars en cas de réussite."
"Hehe, vous êtes fidèle à votre réputation M. Aalto, va pour ses montants. Bon voyons si je ne vais pas regretter mes paroles. J'aimerais en plus des terrains dans tout le sud du pays, vous pourriez me faire cela le plus vite possible ? "
"Haha, vous aussi, vous ne faites pas mentir mes sources, vous êtes difficile. Mais ça pourrait se faire sans problème. Vous réglerez ses détails avec mon équipe. Ceci étant dit, profitons de se bon repas et trinquons à notre nouvelle alliance."

Un sourire en coin les deux hommes entrechoquèrent leurs verres...
4257
Un matin de Juin 2012.

Le téléphone de la présidente sonna. Pasi paraissait énerver, elle songea qu'elle ne pourra jamais être tranquille cinq minutes, puis elle se ressaisissait en pensant à toutes les personnes qui comptaient sur elle.

"Bonjour madame la présidente, c'est Iikka, (son secrétaire), vous avez un appel d'un certain Nyyrikki Härmälä, député du Parti Nationaliste, voulez vous le prendre ? "

Pasi était incroyablement surpris d'un tel appel. Elle mit quelques instants pour réfléchir, qu'est ce qu'un député nationaliste pouvait lui demander ? Un appui pour une quelconque augmentation du budget sur de quelconques occupations religieuses ? Une mission personnelle ? Une demande d'appuis politique pour une quelconque loi ? Bref, elle finit par parler de nouveau, tout en réfléchissant à d'autres potentielles demandes.

"Oui bien sûr, merci Iikka, passez le moi."
"Bien madame."


Biip.

"Bonjour à vous madame la présidente, que votre dieu ne soit pas trop exigent et que vos missions soit effectué."
"Bonjour à vous monsieur Härmälä, que votre dieu ne soit pas trop exigent et que vos missions soit effectué. Que me vaut le plaisir de cet appel matinal ? "


Son interlocuteur hésita quelques instants avant de répondre.

"Tout le plaisir est pour moi de vous avoir au téléphone madame la présidente."

Il hésita une nouvelle fois avant de se lancer avec un soufflement censé le calmer.

"J'aurai des informations sur un de vos agents madame."

Pasi très interloqué, répondit du tac au tac.

"Je vous écoute monsieur le député."
"Je vous donne tout d'abord le contexte. Il y a quelques années, j'ai assisté à une réunion ultra secrète entre le prétendant au trône d'Albi et nombres de ses soutiens, dont je faisais partie à l'époque. Pour diverses raisons, j'ai dû les quitter et je souhaite les faire tomber."

La présidente vu rouge, mais elle garda plus ou moins son calme.

"Vous venez plutôt vous dénoncer non ? "
"Non pas du tout, j'ai une information cruciale à vous transmettre."
"À défaut de me répéter, je vous écoute."
"Tout d'abord, j'aimerais avoir votre parole. J'aimerais que vous n'engagiez aucune poursuite judiciaire envers moi et j'aimerai également une protection policière sachant que je suis en train de trahir des hommes très dangereux."


Elle n'hésita pas une seconde.

"Je vous donne ma parole."
"Merci."


Lui par contre n'avais pas l'air sûr de lui.

"Votre agent nommé Kiimo est un agent Albien employer par les fascistes/royalistes, il a une loyauté sans faille envers le roi et la famille royale. C'était pendant cette fameuse réunion qu'ils l'ont engagé dans une mission. Elle consiste à..."

La présidente le coupa net dans son récit. Elle était toujours trop pressée.

"Merci pour votre coopération monsieur le député, nous allons vérifier l'information et prendre des mesures si nécessaire."
"Euuu d'accord et concernant ma protection comment cela va-t-il se passer ? "
"Un homme comme vous ne mérite en aucun cas ma pitié, vous n'aurez aucune protection policière, ni aucune amnistie. Nous verrons ce que les juges vont en penser de votre complicité avec les ennemis numéros 1 du Finnevalta. Je viendrai vous voir en prison pour m'assurer que vous souffrez correctement. Vous ne méritez que la mort des plus violente et la plus sale possible et je vais m'en assurer ne vous inquiéter pas."


Elle raccrocha.

L'instant d'après le téléphone sonna de nouveau. S'en était trop pour elle.

"Quoi encore ?! Dit elle violemment."
"Madame la présidente, c'est encore moi, Iikka. Vous avez un appel du chef de la police du secteur de Puurunen.

Pasi se calma rapidement. Ce n'était jamais bon de l'avoir au téléphone celui-là.

"Excusez-moi Iikka. Merci et passé le moi s'il vous plaît."

Biip.

"Bonjour madame la présidente, nous avons des informations importantes à vous transmettre."
"Bonjour monsieur Ukkonen, dîtes moi donc."


Toujours aussi énerver et franc celui-là songea la présidente.

"Nous avons arrêté un militant du mouvement sans nom que l'on recherchait depuis pas mal de temps et lui avons fait avouer quelques trucs."
"Comment ça "faire avouer" ? "
"Vous aviez dit de trouver des informations sur ce groupe à tout prix non ? "


Elle en avait marre de ses abrutis. Il venait d'enfreindre la loi, même plus il venait de commettre un des pires crimes, selon la législation Finnevaltaise, et il ne faisait aucun effort pour le dissimuler. Quel bouffon.

"Pffff. Oui. Bon. Euuu. Bref. Dites-moi tout."
"Il n'a pas beaucoup parlé sur la structure même du groupe, mais il a avoué qu'une agente de la SPF était en réalité de mèche avec leur mouvement."
"Très bien merci pour l'information monsieur Ukkonen."
"C'est avec plaisir madame la présidente, je suis à votre service."
"Ah oui et d'ailleurs monsieur Ukkonen, vous êtes viré."


Elle raccrocha...
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Après avoir dégusté une petite pâtisserie avec un thé au citron, la présidente se décida de prévenir en urgence certain.e.s de ses agents pour leur exposé les problèmes auxquels elle se retrouve confrontée, aisni que toute l'institution de la SPF avec. Les trois meilleurs d'entre eux étaient malheureusement à Pădure. Le timing est mauvais. Bon. Il lui reste trois très bons éléments de confiance. Enfin, parler de confiance avec des espions, c'est compliquer, surtout qu'elle vient d'apprendre qu'un de ses agents de confiance n'en est en fait pas digne et qu'un autre également, dont elle ignore l'identité, n'est en fait qu'une taupe. Elle décida d'appeler ses trois meilleurs agents restant pour leur demander les informations sur Kiimo et de prendre des mesures si nécessaire, puis elle va demander à Tuomas de se renseigner et de trouver la potentielle traîtresse.

Elle composa les numéros d'agents de Tuomas, Inari et Kiira.

Bip, bip, bip.

"Allô, Kiira, Inari et Tuomas, j'ai des informations extrêmement importantes à vous faire parvenir."
"Bonjour madame la présidente
, disent-ils chacun leur tour. Nous vous écoutons, lança Inari."
"Tout d'abord, confirmez-moi le fait que vous n'êtes pas en présence d'autres personnes que ceux présent dans cet appel et si ce n'est pas le cas isolez vous."
"C'est fait
, dit Kiira."
"De même, lancèrent les deux autres."
"J'ai un informateur qui affirme que nous avons une taupe au sein du service. Je vous demande donc à vous trois de vérifier l'information et de prendre des mesures strictes en cas de confirmation. Vous savez mieux que moi le sors que l'on réserve aux traites."
"Effectivement, madame
, affirmèrent ils."
"De qui s'agit-il madame la présidente, ajouta Inari."
"C'est Kiimo, souffla-t-elle d'une manière triste."
"Bien madame la présidente, nous ferons le nécessaire..."


Quelques minutes, plus tard, la présidente appela Tuomas, comme prévu.

"Allô, Tuomas, j'ai également une autre information qui m'est parvenue et que seule peut toi peut vérifier."
"Ne me dites pas qu'il y a une autre taupe dans le service et que vous soupçonnez Kiira et Inari..."


Pokka se sentit tout d'un coup triste, mais surtout trahit.

"J'ai bien peur que vous soyez toujours autant perspicace mon chère Tuomas. Un sympathisant du mouvement sans nom, que nous avons arrêté à Puurunen, à affirmer, après un interrogatoire musclez, qu'une de nos agente était en fait une de leur militante infiltrée. Ainsi, je dois me méfier de toutes les agentes venant de Puurunen et vous aussi Tuomas. Je vous demande d'enquêter sur toutes les agentes pouvant avoir ce profil."
"Vous êtes au courant que seule deux agents ont ce profil madame ? "
"Je regrette..."
"Pas de problème madame la présidente, je suis à votre service."
"Merci Tuomas. J'aimerais également vous demander de réunir les preuves et de dénoncer un député du nom de Nyyrikki Härmälä qui m'a révélé qu'il avait collaboré avec les fascistes/royalistes. De plus, j'aimerais que vous éliminiez l'ancien chef de la police du secteur de Puurunen que je viens de virer."
"À vos ordres madame la présidente..."


Elle raccrocha.
2597
Quelques heures avant l'appel de Pokka à Tuomas. Kiira et lui étaient en train de travailler sur un cas ensemble...

"Alors du coup Kiira appel mon contact cela pourrait être utile."
"Mince. Désolée Tuomas, mon téléphone n'a plus de batterie, tu me prêtes le tiens ? "


C'était une action totalement préméditée de sa part le fait de ne pas le charger.

"Euuu oui vas y, je vais chercher un chargeur pendant ce temps."
"Merci, Tuomas t'es le meilleur."


Il quitta la pièce à la recherche d'un chargeur micro USB.

"Parfait. Bon maintenant plus qu'à le mettre sous écoute."

Elle y parvient en quelques instants en modifiant le code d'une des applications de Tuomas afin qu'un appareil administrateur tiers puisse écouter en toute transparence les conversations qu'il passera. Cet appareil étant le sien. Elle réussissait enfin à le mettre sous écoute après des années à gagner sa confiance...

Lors de l'appel de Pokka à Tuomas, Kiira était en train de marcher dans la rue afin de rentrer chez elle pour manger un bout, lorsque son téléphone sonna. C'était une notification la prévenant que Tuomas recevait un appel.

"Bon, est-ce que ce sera intéressant cette fois, pour l'instant, je n'ai rien appris d'important pour la mission."

Bip, bip, bip.

"Allô, Tuomas, j'ai également une autre information qui m'est parvenue et que seule peut toi peut vérifier."
"Ne me dites pas qu'il y a une autre taupe dans le service et que vous soupçonnez Kiira et Inari..."


"Oh putain."

"J'ai bien peur que vous soyez toujours autant perspicace mon chère Tuomas. Un sympathisant du mouvement sans nom, que nous avons arrêté à Puurunen, à affirmer, après un interrogatoire musclé, qu'une de nos agentes était en fait une de leur militante infiltrée. Ainsi, je dois me méfier de toutes les agentes venant de Puurunen et vous aussi Tuomas. Je vous demande d'enquêter sur toutes les agentes pouvant avoir ce profil."
"Vous êtes au courant que seule deux agents ont ce profil madame ? "
"Je regrette..."
"Pas de problème madame la présidente, je suis à votre service."
"Merci Tuomas. J'aimerais également vous demander de réunir les preuves et de dénoncer un député du nom de Nyyrikki Härmälä qui m'a révélé qu'il avait collaboré avec les fascistes/royalistes. De plus, j'aimerais que vous éliminiez l'ancien chef de la police du secteur de Puurunen que je viens de virer."
"À vos ordres madame la présidente..."


L'appel était terminé. Kiira resta sans voix quelque temps avant de se reprendre.

"Tout se passe comme prévu. S'en ai presque bizarre connaissant la prudence de la présidente et la perspicacité de Tuomas. Il a du tout de suite comprendre que je l'ai mis sous écoute. Il va falloir qu'il vérifie et moi, il va falloir que je couvre mes arrières tout de suite."

Elle stoppa ses pensées, qui partaient dans tous les sens du fait d'une excitation qu'elle n'aurait pas soupçonner. Elle faisait le tri pour les remettre en ordre.

"Bon. Maintenant, je peux passer à la suite du plan..."
13576
HRP, pour une meilleure compréhension du texte
Légende :
Pensée de Johannes.
Pensée de Kiira.
Pensée de Taavi.
Pensée de Samuel.

Essi dit Kiira sous couverture, infiltrée dans le SPF, avaient invité les trois généraux de l'armée Finnevaltaise, en toute confidentialité, pour discuter de sujets importants. Pour rappel, les généraux se nomment Johannes Mikkonen, général de l'armée de terre, Taavi Timonen, général de l'armée de l'air et Samuel Salmela, général de la marine. Samuel et Kiira sont en accord de principes. En effet, Kiira est une militante-espionne du MSN et Samuel voit en ce mouvement une finalité politique souhaitable. Cette petite réunion est due à Samuel qui a réussi à convaincre les deux autres de venir. Pour être clair, Johannes soutient les fascistes/royalistes et est en contacte très important avec Iiro dit Kiimo sous couverture, qui est un militant-espion personnel du roi et Taavi soutient le pouvoir en place, c'est-à-dire Pasi Pokka, la présidente et est contact régulier avec Tuomas, un agent de la SPF. Dans cette réunion, tout le monde est officiellement dans le même camp, celui du pouvoir, mais en réalité certains intéressés sont de tout autres bords...

L'opportunité qu'offrait Samuel à Kiira était bien trop belle. Elle se rapprochait de la concrétisation de sa mission qui durait déjà depuis quatre ans. Elle en voyait enfin le bout, le stresse permanent d'être découverte la rongeait jusqu'au plus profond d'elle-même, sans parler de la difficulté qu'elle a à jouer un rôle devant ceux qui étaient devenus de véritables amis avec le temps, Kiiro, Tuomas, Inari, Vakooja, Lentäminen, Urho...

Les trois généraux se rendirent à une adresse soigneusement choisit par Kiira, dans une résidence privée située à l'ouest de Passilinna, en prétextant aller voir des amis de longues dates. De nombreuses mesures de sécurités avaient été prises. Tous les appareils électroniques étaient interdits, des militants du MSN était discrètement présent dans le périmètre, deux appartements dont un muni d'une pièce secrète avaient été prévus et Kiira s'était trouvé un alibi ainsi que plusieurs témoins pouvant le confirmer, au cas où les services de contre-espionnage Finnevaltai la soupçonnait de quoi que soit. Il fallait se méfier avec ceux-là, ils sont particulièrement solides dans leur domaine, si bien que Kiira a encore du mal aujourd'hui à en identifier les agents et à les mettre hors d'état de nuire. Enfin bref, elle était déjà prête, dans la petite pièce secrète, elle jouait nerveusement avec son stylo le temps que les généraux arrivent. Un faux numéro d'appartement leur avait été communiqué, correspondant à "l'appartement piège", comme Kiira l'avait elle-même baptisé. Dans celui-ci, des acteurs amis de Kiira et affilier plus ou moins au MSN jouaient les "amis" que les généraux étaient censés retrouver. Des agents du MSN étaient présents et dissimuler un peu partout dans la résidence avec pour mission de repérer le moindre mouvement suspect et de prévenir Kiira et les généraux si un tiers personnes importantes (donc ne pouvant être simplement éliminé) venait pour se joindre au moment plaisant que passait, selon les inexactes informations, les généraux et leurs "amis".

Ainsi, ils se rendirent, seuls, sans leur conseiller, gardes du corps et tout autres personnes ayant l'habitude de les accompagner, vers "l'appartement piégé" comme ce qui leur avait été indiqué. Ils arrivèrent devant l'appartement et Samuel frappa à la porte. Un des acteurs leur ouvrit la porte, une bière à la main, visiblement stresser (en tout cas plus que ce qu'il aurait dû être s'il accueillait ses amis) par l'importance de la mission qu'il lui était confié. En effet, les risques qu'il se fasse arrêter par le contre-espionnage était élevé et il ne faut vraiment pas faire face à ses individus. Leurs méthodes sont plus proches des méthodes des pirates pharois les plus virulents que des gentils policiers Finnevaltai typique, qui arrive à donner une image de "Bisounours" au pays. Enfin, il n'y pas qu'eux, mais il y participe. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que les agents du contre-espionnage sont eux peu médiatiser à quelconque échelle territoriale.

"Bonjour, mes amis ! Vous allez bien ? Allez-y, je vous en pris, ne soyez pas timide entrer."
Samuel prit les devants en affichant un large sourire.
"Salut Asseri, tu as bien vieilli depuis la dernière fois où on c'est vu." Dit-il en lui flanquant une tape sur l'épaule. Il laissa un petit blanc avant de reprendre promptement. "C'était à la base en Asikainen si je me souviens bien, c'était la bonne époque ! "
"Ouais ta bien raison." Il marqua une pause. "C'est bien ça, aller rentrez ce n'est payant, ne vous inquiétez pas ! " Lança-t-il accompagner d'un rire un peu trop fort.

Nos trois protagonistes entrèrent dans "l'appartement piégé" qui n'avait de piège que dans le nom, mais qui avait un passage secret le reliant avec "l'appartement à protéger" (c'est encore Kiira qui avait trouvé ce nom de merde) où se trouvait bien dissimuler la pièce secrète où attendait patiemment Kiira. Enfin, où attendait Kiira. Enfin, où Kiira se trouvait. Les trois généraux se faufilèrent dans le passage et arrivèrent, au bout de quelques minutes, dans la pièce. Kiira les accueillit avec un enthousiasme qui la caractérisait, surtout lorsqu'elle était stressée.

"Bonjour, mes chers invités ! Prenez place, installez-vous, faites comme chez vous, nous avons des chaises très confortables, une table, de quoi écrire, rien de plus excitant quoi ! "
"Bonjour, Kiira, je vois que tu as hâte de commencer. Bien. Collègue, laissez-moi vous présenter Kiira, une amie s'occupant des intérêts Finnevaltai dans une composante de la SPF (ce n'était pas faux officiellement)."
Kiira enchaîna.
"En effet. Je vous ai réunis aujourd'hui pour discuter de sujet complexe et important, alors je vous en prie, mettez-vous à l'aise ! "
Les généraux s'exécutèrent et lorsqu'ils eurent fini, Kiira continua.
"Premièrement, permettez-moi de vous offrir de quoi boire ? "
"Avec plaisir ! Un glögi sans alcool serait parfait, répondit Samuel."
"De même, enchérit Taavi."
"Et un diabolo citron pour moi s'il vous plait, termina Johannes."
"Je vais chercher cela, je reviens..."

Kiira alla chercher le nécessaire ainsi qu'un pot d'eau pour elle. Elle revint rapidement, toujours autant excitée, les boissons en main. La catastrophe n'était pas loin, mais les rafraichissements arrivèrent à bon port.

"Bien avant de commencer, je souhaiterais savoir si vous aviez des questions ? "

Bon. Il serait intéressant de comprendre qui est cette Kiira et, par prolongement, que manigance ce vieux Samuel. Ils ne vont pas me faire croire qu'avec de telles précautions, ils sont au service de l'État. Non. Il me faut en apprendre plus. Si je me débrouille bien, je pourrai tirer profit d'informations pour faire tomber Samuel.

"Oui, j'aimerais savoir qui êtes-vous au sein de la SPF ? Pourquoi devrons-nous vous faire confiance, on ne vous connait pas et même si Samuel dit vous connaitre, nous ne sommes jamais trop prudents."

On l'avait prévu celle-ci, mon coco. Ça fait quatre ans que je suis sous couverture, je te défie de trouver de meilleurs rôles.

"Votre question est tout à fait légitime monsieur. Je suis Kiira, pour des raisons de sécurité de notre service, que vous connaissez sans doute, je ne peux dévoiler mon nom de famille. Je travaille pour le service d'espionnage industriel de la SPF. Je récolte les informations sensibles de nos industrielles intérieures comme des industrielles extérieures. C'est grâce à ma composante que vous pouvez avoir accès à du matériel et à des technologies, militaires comme civiles, pas horrible et fonctionnelle malgré notre retard économique évident avec nombre de nations."

Intéressant. Si elle est vraiment ce qu'elle prétend être, il pourrait être intéressant de l'espionner pour savoir si elle pourrait nous rejoindre. J'en parlerai à Kiimo.

Johannes afficha un sourire avant de répondre.
"Très bien. Voilà un rôle très intéressant, dans notre bonne vieille SPF, dont j'ignorais l'existence ! J'ignorais que tu étais ami avec ce genre de personne, Samuel, dit-il avec un ton légèrement accusateur."
Samuel ne se laissa pas déconcentrer et lâcha une réponse bateau, mais qui ne l'exposait pas à d'autre question ou d'autre remarque du type."Je suis un homme plein de ressources et tu le sais Johannes."
"Je vois, je vois."
Un petit silence s'installa.

C'est le moment de commencer à tester sa fidélité. Ce serait fâcheux qu'on se retrouve dans un complot. J'ai quelques soupçons, cette réunion me parait étrange. J'espère que je me trompe, Pokka serait dévasté d'apprendre qu'un de ses généraux et un de ses agents complotent contre elle pour, je ne sais quoi. Il me faut en apprendre plus.

Taavi le coupa en ajoutant.
"En effet, tu es plein de surprise Samuel et vous aussi madame Kiira." Il coupa sa phrase avant de reprendre. "J'ai une question qui me vient en tête comme ça. Pourquoi nous nous trouvons loin de la présidente, dans un lieu secret et sécuriser, alors que nous pourrions être en sa présence ? Vous devez fidélité à votre présidente, ne l'oubliez pas, lança-t-il d'un ton sec."

Celle-là aussi, on l'avait anticipée, désolé Taavi.

Kiira se laissa quelque temps pour réfléchir avant de répondre, accompagnée d'un léger soupir ponctuant le début de sa phrase.
"Eh bien, voyez-vous, nous venons petit à petit au sujet de la réunion d'aujourd'hui. Une partie de mon métier consiste à informer la présidente des potentielles menaces, intérieur comme extérieur, impliquant de près ou de loin des armes et/ou des procédés industriels, ainsi que des individus associés menant l'entreprise, pouvant nuire à la sécurité de nos concitoyens. Or, il se trouve que sur un des sujets, nous conseillions à la présidente une option qui nous parait cruciale pour le pays, mais elle refuse notre expertise."
Elle marqua un temps pour reprendre sa respiration.
"Ce qui est fâcheux, puisque des milliers de vies Finnevaltaise pourraient être en jeu."
Elle laissa le temps à ses interlocuteurs de digérer les informations avant d'enchaîner.
"Continuez. Vous ne répondez pas à ma question."
"J'y viens, j'y viens. Samuel et moi-même avons pensé à vous réunir ici pour, vous demander si vous pourriez plaider notre cause auprès de la présidente. Il est crucial de la convaincre."

Cela pourrait être très intéressant. Il faut creuser plus. Il faut la pousser à faire une erreur, à lâcher une information compromettante, même minime. Si un complot se trame, c'est maintenant qu'elle va faire une erreur.

Il se racla la gorge avant de déclarer.
"Très bien, nous vous écoutons."

C'est bien Kiira pour l'instant. Je vais t'aider un peu, il faut que tu souffles quelques minutes.

La question s'adressait à Kiira mais c'est Samuel qui répondit.
"Nous pensons, avec à l'appui de nombreux rapports des composantes de la SPF concernant l'espionnage industrielle et diplomatique, ainsi que des analyses géopolitiques internationales de nos universitaires, que, pour faire court, le Finnevalta doit s'armer davantage. Or, vous connaissez l'opinion de la présidente et de son parti sur le sujet."

Les termes étaient posés de manière brutale et le silence tomba dans la pièce. Malgré cela, Kiira acquiesça par un hochement de tête.

Merci Samu, tu me sauves.

Toujours aussi perspicace, ce Samuel. Il a remarqué que je tentais de l'acculer et il a réagi avant que je n'y parvienne. Ttt. Il contrarie nos plans, il faudra que l'on prenne des mesures contre lui si on veut démanteler ses putains de réseaux. Quoi qu'il en soit, leur proposition n'est pas dénuée de sens, laissons-les s'expliquer.

Remplir les caisses d'armes du pays... Mais quelle idée géniale ! Cela pourrait vraiment faire nos affaires, j'ai bien fait de venir.

"Expliquez-vous, lança Taavi."

Kiira repris la discussion.⁣
"Pour faire simple et concis, nous observons très largement un armement généraliser. Un armement industriel mené pour se préparer à des guerres de très hautes intensités. Surtout en Eurysie. Notamment en Manche Blanche. Le Pharois veut contrôler sa mer et nous aussi d'ailleurs, mais la concurrence est rude, les tensions sont élevées malgré une apparence de paix artificielle préservée par notre puissant allié. Il n'est pas improbable que nous soyons embarqués dans un ou plusieurs conflits avec nos voisins. Preuve à l'appui, la guerre au Prodnov ou encore la guerre civile en Okaristan qui ont trouvé une portée internationale, alors qu'il était, à la base des conflits nationaux, régionaux."
Elle marqua une courte pause avant de rajouter.
"Et c'est sans parler des tensions exceptionnelles qu'il existe entre les grandes puissances, qui se constitue un réseau d'alliance à travers les organisations internationales, qui se renferme voir qui sombre dans l'autoritarisme. Tous les signes d'une potentielle guerre mondiale. C'est pourquoi nous ne pouvons pas rester les bras croisés à attendre qu'un obus nous tombe sur la tête. Notre position de dépendance vis-à-vis du Pharois est très dangereuse et c'est pour cela que nous souhaitons passer de grosses commandes d'armements et d'usines auprès du Liberalintern. Les idées utopistes de la présidente nous bloque et nous souhaitons que vous la raisonniez."
Samuel enchérit.
"Surtout pour ton corps d'armée Taavi qui aurait bien besoin d'une mise à niveau rapide."
Un blanc s'installa alors que Kiira et Samuel attendirent une réponse de Taavi, mais il décida de s'abstenir et de les laisser continuer.
"De plus, nous avons des contacts avec des Pharois qui aimeraient déposer des armes chez nous pour qu'ils se concentrent plus sur la production que sur l'entretient. Cela pourrait être bénéfique pour nous, voyez-vous. Si la situation dégénère rapidement, nous pourrions disposer de plus d'armes pour nous défendre en cas d'extrême urgence."

Putain cette situation est vraiment bienvenue. Si je peux détourner plus d'armes que ce qui n'est prévu, c'est avec plaisir.

Johannes fut le premier à répondre.
"Vos arguments sont fondés et il va sans dire que proposer à un militaire des armes ne peut que le ravir. C'est avec plaisir que j'accepte de vous aider dans votre entreprise ! "

Oula qu'est-ce qu'il lui arrive celui-là. Il m'a l'air un peu trop content. Il faudrait qu'on se penche sur son cas, soit il est complètement taré, soit il a un secret à garder.

Taavi continua.
"Il est clair que votre demande est fondée, même si elle est osé de la présenter comme cela. Toutefois, je ne vous en tiendrai pas compte, car malheureusement, je partage le fond de votre pensée : notre armée doit se renforcer, quoi qu’il en coûte. Il n'est pas dans mes habitudes que de m'opposer à la présidente, mais j'ai bien peur qu'il ne soit nécessaire que je le fasse cette fois-ci. Vous pouvez compter sur moi."

Putain toujours aussi diplomate celui-là, il me fait peur sérieux.

Kiira a paru retrouver espoir, des mois de travail étaient enfin récompensés.
"Eh bien, vous m'en voyez ravi ! Nous comptons sur vous pour mettre en bonnes conditions la présidente et de lui exposer les faits de manière douce. Notre entreprise ne pourra que fonctionner dans ces conditions."

Bon, il faut toujours que je me méfie de cette Kiira et de Samuel, ils ne m'ont pas convaincu de leur transparence. Il faudra que je découvre pourquoi il souhaite que l'on s'arme davantage. Enfin, pour l'instant, ils m'ont offert une excellente opportunité...

Samuel conclu la réunion.
"Bon très bien, nous n'avons plus rien à nous dire, je crois, nous pouvons retourner à nos activités respectives."
"Absolument, lança Kiira."

Les trois généraux reprirent le passage secret et laissèrent Kiira seule avec ses réflexions dans la petite pièce en n'ayant pas entamé leur boisson respective...
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Un autre matin de juin 2012. Un peu plus tard.

L'été 2012 était particulièrement doux cette année, songea Pasi. Les températures dépassaient souvent les 20 °C depuis le mois de juin, ce qui était exceptionnel à Paasilinna comme dans l'ensemble de la province de Sibelius. Les habitants d'Einojuhani n'avaient pas ce problème, les 5 °C étaient rarement dépassées. L'hiver manqua déjà à Pasi. Tout comme son passé ; un passé où ses responsabilités ne la tourmentaient pas ; un passé tranquille qu'elle avait savouré en présence de sa petite sœur et de ses parents, dans leur belle maison située en périphérie de Puurunen. Assise dans son bureau, elle rêvassait, des souvenirs de ses sorties en ville avec sa sœur apparûtes dans son esprit. Puurunen une cité morose, vivant essentiellement de la pêche, de son port commercial et des réserves d'hydrocarbures situées à proximité, en déclin d'écho depuis plusieurs années, conséquence de la magnificence de plus en plus conséquente que la capitale, Paasilinna, située à peine à 30 km, à développer. En vérité, c'est n'est qu'un fantasme collectif du fait que Paasilinna eut un développement d'image plus important que Puurunen. Il y ferait mieux vivre, les opportunités y sont meilleures et surtout les paysages et l'air respiré y sont plus qualitatifs. Que nenni, songea la présidente, les deux villes était sensiblement les mêmes en tout point, hormis l'architecture, plus spectaculaire à Paasilinna, ce qui a pu jouer un peu dans ce déséquilibre d'attractivité, si on veut être de mauvaise foi. Elle le savait très bien, Pasi, ce n'était qu'une conséquence des politiques de centralisation économicopolitique amorcé par ses prédécesseurs qu'elle n'a fait que poursuivre en s'apercevant qu'elle ne pouvait en rien y changer. Elle préférait pourtant Puurunen à Paasilina car tous ces repères était là-bas, elle avait une identité différente, enfin on ne la voyait pas de la même manière selon les villes, plein de bons souvenirs lui revenait en pensant à cette cité, comme la fois où en pleine parti de bataille de boule de neige avec sa famille, elle avait tiré, sans le vouloir, dans la tête d'un militaire passant par là. Ce militaire avait passé un tabac à son père en pleine rue, ce qui expliqua, selon elle, pourquoi elle détestait fondamentalement les militaires. Non, ce n'est pas un bon souvenir ça. Essaie de te rappeler. Mais si la fois où...

Toc toc toc.

Elle fut tirée de ses rêveries par ce bruit de porte. Elle se ressaisissait avant de prier la personne ayant toqué de rentrer.

C'était sa conseillère. "Bonjour Hely, comment aller vous aujourd'hui ? Il fait chaud en ce moment, je crois que je suis un peu en train de disjoncté."
"Très bien madame la présidente merci, j'ai message à vous transmettre."

Pasi fit la moue, elle paraissait perdue dans ses pensées, elle mit ainsi quelque temps à répondre.

"Madame, vous êtes là ? "
"Oui, pardon, excusez-moi, je vous écoute."

Hely s'inquiéta et le fit comprendre via l'expression de son visage, mais Pasi ne remarqua pas, elle regardait le sol, les yeux dans le vide.

"Euuu, les généraux demande une réunion du conseil de défense en urgence."
"Ils vous ont dit pour quel motif ? "
"Non madame."
"Ils m'énervent ceux-là, je te jure s'ils convoquent une réunion pour autre chose qu'une menace existentielle, je vais les emmurer."

Pasi attendait que Hely lui réponde mais elle n'en fit rien. La présidente paraissait désemparer par son silence.

"Pfff. Bon. Dîtes leur que cette après-midi nous pouvons s'organiser ça."
"Bien madame, je leur transmets..."
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