15/06/2013
15:18:42
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Rencontre Veslna-Empire du Nord

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Rencontre Veslna-Empire du Nord
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Dieu que je déteste l'avion, mais dieu que j'aime quitter Velsna, pensait Di Grassi en scrutant les nuages par la fenêtre de son hublot. La tranquillité, c'est une chose que la Maître de l'Arsenal avait presque oublié. Cet avion est un petit morceau de paradis volant, qui plane au dessus de l'océan qui sépare l'Eurysie de l'Aleucie. Il n'y a dans ce calme qu'une seule chose qui le dérange, qui l'interrompt dans sa réflexion, comme un moustique qui tourne autour de lui dans son sommeil, qui lui parle dans son oreille, comme si sa voix n'était pas déjà assez forte et désagréable : "Savais-tu que le gouvernement du nord comptait 26 ministres ? 26. Te rends-tu en rend compte ? Il faudrait quatre ministres de leur Empire pour remplir ton portefeuille.". Frederico Botti...que diable est donc passé par la tête de Di Grassi pour devoir faire 8 heures de voyage dans le même avion que lui...peut-être la perspective de lui donner un aller simple en Aleucie ? Après tout, s'il le Maître de l'Arsenal l'a nommé ambassadeur, aujourd'hui sera la dernière fois qu'il le reverra pendant longtemps...L'Homme le plus puissant de cette République daigne néanmoins lui répondre, ce n'est pas comme si il pouvait le jeter par la fenêtre :

- Qu'importe le nombre de ministres qu'ils ont, du moment que je peux vite savoir ce qu'ils ont derrière la tête avec cette rencontre. Chez nous, on se paye bien le luxe d'avoir 1000 sénateurs, pour le peu qu'ils font, on peut proposer de leur en donner quelques uns...
- Autre fait intéressant, l'Empire du Nord a établit une liste de nations "indignes", dois-je en parler ?

- Va au plus simple, Frederico. Mets toi à leur place, avec toutes les informations que tu as sur eux, et dis moi l’intérêt que tu pourrais avoir à m'inviter chez toi.
- Euh..eh bien, j'ai cru comprendre que l'Empire du Nord entretient des tensions avec plusieurs États de la région...
- fait l'ambassadeur, avec une pointe d'hésitation -
- Des gens avec qui on peut faire du commerce ? Ou qui peuvent y nuire ? J'ai pas envie que tous les patriciens de Velsna me courent après parce que leurs navires cargos seront à l'arrêt dans des ports à 3000km de chez nous, j'espère que t'en a conscience ?
- Il y a des États puissants dans cette liste, sans aucun doute. Se mettre Pharois à dos serait très dommageable pour nous par exemple.
- Un État qui en a beaucoup d'autres à dos... Quoi d'autre ?
- l'Empire fait partie de l'OND, comme la Zélandia ou Tanska, mais j'ai cru comprendre qu'il y avait quelques tensions au sein de l'organisation.
- Intéressant.


Un silence fait place pendant quelques instants, Botti est encore hésitant avec son supérieur. Il connait ses moments erratiques :
- A votre avis, devras t-on nous entretenir avec eux d'une quelconque discussion sur la situation au Prodnov ? J'ai cru comprendre qu'ils étaient investis dans la cause anti-communiste...
- Pas de Prodnov ! C'est un bourbier sans nom, je n'ai pas envie d'en entendre parler. Essaie de penser davantage à ce qu'ils voudraient de nous plutôt qu'à un sujet dont on ne peut rien tirer.


La terre ferme finit par apparaître par les hublots, la terre d'Aleucie. Avec une ville, une très grande ville : Estham. Elle ne ressemble en rien à Velsna, Matteo Di Grassi mesure à quel point il est loin de chez lui. Effrayant certes, mais rafraichissant. Les vibrations du train atterrissage qui entre au contact du bitume lui fait trembler les entrailles. Les vibrations s'arrêtent, il est l'heure. Les portes de l'appareil s'ouvrent sur l'Empire démocratique du Nord...


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Quelques jours plus tôt...

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François-Adolphe Rouzet, nouveau Ministres des Affaires Étrangères Impériales

Le téléphone sonna dans le bureau de François-Adolphe Rouzet, le fraichement nommé Ministre des Affaires Étrangères après le débarquement de l'historique Archibald O’Brian à la fonction de représentant permanent de l'Empire à l'Organisation des Nations Démocratiques. Cela faisait sept ans qu'il était ministre des Affaires Étrangères Impériales, mais son départ a été décidé.
François-Adolphe tendit la main pour décrocher et colla le téléphone à son oreille.

- Oui, allo ?, fit-il.

- Oui, monsieur Rouzet. C'est Maximilien II à l'appareil.

- Votre altesse ? Que me vaut ce plaisir ?

- Nous recevons d'ici peu les représentants du Velsna. Je veux que tout soit prêt pour les accueillir et il me faut tous mes dossiers pour cette rencontre.

- Lesquels précisément ?

- Les habituels avec situation économique, militaire et diplomatique de l'Empire. Information sur le Velsna. Mais aussi le dossier Pharois, et les ébauches de traités, ainsi que les formulaires.

- Très bien sire. Souhaitez-vous également le dossier Prodnovien ?

- Ce ne sera pas nécessaire, merci. Je vous souhaite une bonne journée.

L'Empereur raccrocha et le ministre reposa son téléphone. C'était sa première rencontre diplomatique depuis son entrée en fonction. Cette rencontre était importante pour l'Empire. La zone lui était relativement favorable, mais le Pharois lui ne l'était pas. Ses pirates continuaient de harceler ses navires et sa flotte n'était pas encore capable seule de pouvoir s'opposer à ces pirates modernes. Il avait besoin de sécuriser ses routes commerciales avec la Manche-Blanche et cela passait par l'OND et aussi par d'autres alliés, comme le Velsna. Le Velsna était réputée historiquement pour être une république marchande et son expérience dans la marine et le commerce en ferait certainement un allié fiable pour lutter contre la piraterie. En dehors de cela, l'empire colonial velsnien était aussi un atout majeur dans le commerce impérial qui pourrait voir des nouvelles étapes se créer pour sa flotte marchande.
Ce sont donc des enjeux sécuritaires et économiques qui motivent le rapprochement de l'Empire avec la grande République du Velsna.

Devant le palais impérial...

L'Empereur se tenait devant les imposantes portes du palais, au fond de l'allée entourée de murets en marbres, or et obsidienne. L'obsidienne avait une grande importance dans l'architecture impériale, car avait une symbolique forte dans la famille impériale. Famille qui était la même depuis près de deux siècles. Il essaya de se remémorer combien de visites diplomatiques a-t-il faites depuis son entrée en fonction parce qu'il commençait à connaitre chaque gravier à force d'attendre les ambassadeurs et délégations de multiples nations devant ces portes. Il avait dû faire plus de visites diplomatiques en trois ans que son grand-père durant tout son règne. La période était particulièrement chargée, mais il espérait que cela se calmerait prochainement. Il regarda sa montre, c'était l'heure. Il releva la tête et vit un militaire s'approcher à marche cadencée au centre de l'allée et annoncer "la délégation de la Grande République de Velsna !" Le militaire fit un demi-tour militaire et repris sa place. La voiture arriva, faisant rouler les graviers de l'allée. Les soldats se mirent au garde-à-vous et la voiture s'arrêta à quelques mètres des marches. Les portières s'ouvrirent et l'Empereur commença et descendit les marches en souriant pour aller saluer le Maitre de l'Arsenal et le reste de la délégation. Le reste de ses conseillers resta en haut de marche, droits et sans bouger d'un poil. La seule personne qui descendit en dehors de l'Empereur était sa cousine, la fameuse Clémence de Livingstone.

- Salutation excellences ! Je suis très heureux de vous voir. Avez-vous fait bon voyage ?
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Le Palais impérial était un bâtiment impressionnant: une architecture massive et lourde, comme si le propriétaire des lieux, lorsqu'il avait bâtit cet endroit avait décidé de dire quelque chose à ceux qui le rendraient visite sans avoir à ouvrir la bouche. Des endroits comme celui-là, Velsna en compte également, mais les contraintes de terrain dans la capitale empêchent des extravagances de taille, il faut mesurer chaque centimètre, économiser la moindre place et calculer tout mouvement. Pour Di Grassi, ce Palais Impérial exprime une chose : « Nous avons de la place, nous sommes une grande nation. ».
Les deux dignitaires de Velsna sont accompagnés d'un modeste cortège de véhicules: d'habitude, un ambassadeur officiel sera toujours accompagné de plusieurs membres du Sénat et de chefs de Bureau plus spécialisés que le Maître de l'Arsenal dans le sujet de la rencontre. Aujourd'hui, Velsna arrive dans la modestie, ce qui peut indiquer deux choses: soit que la République ne mise pas grand chose sur cette rencontre, soit qu'une certaine discrétion est de mise. Le cortège s'arrête, les deux ambassadeurs peuvent entendre les licteurs, les gardes du corps des fonctionnaires de la République, sortir de leur véhicule pour aller ouvrir leur portière. Di Grassi adresse à l'ambassadeur nouvellement nommé un dernier mot qui appartient au privé :

- Prêt Federico ?
- Autant que je peux l'être.
- Ouvre les yeux sur ce qu'ils ont envie que nous voyons, ouvre la bouche sur ce que nous avons envie qu'ils savent et ouvre les oreilles à tout instant. Bonne chance, Frederico.
- Merci excellence.


Les deux Hommes sortent de la berline, précédés sur leur chemin par les licteurs, reconnaissables avec leurs haches à faisceau cérémonielles.


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Un licteur en habits de cérémonie


Di Grassi, prend la tête et peut voir la délégation dans toute sa hauteur. Un Homme s'en détache et s'élance vers eux à son tour, sans doute Maximilien II. Arrivés face à face et l'empereur engageant sa parole, les deux hommes font alors une légère inclination:

- Votre majesté Maximilien, c'est un plaisir de vous rencontrer Nous avons fait bon voyage, autant que peut lorsque nous traversons l'océan. Permettez moi de m'exprimer dans votre langue.

Une langue certes cassée et qu'au vu de l'intonation, Di Grassi avait encore du mal à maîtriser, mais qu'il savait manier.

- Tout d'abord, veuillez accepter ce cadeau. C'est un vin d'Umbra, il a dix-huit ans d'âge et c'est une cuvée fort rare que le Sénat de Velsna commande spécifiquement à ses besoins. Vous n'en trouverez guère ailleurs que dans nos mains. Je trouve cet endroit magnifique, ce marbre est finement travaillé, j'aurais peut-être dû arrivé accompagné de mon Maître des Canaux et infrastructures finalement. - fait-il en plaisantant, avant de reprendre – Oh, et permettez moi de vous présenter Frederico Botti, membre de mon bureau et nouvellement nommé ambassadeur de la Grande République auprès de vous. Après mon départ, il sera le seul représentant officiel à qui s'adresser pour toute demande de votre part. Je suis sûr que vous vous entendrez.

Après que le Maître de l'Arsenal eut fini sa présentation, il aperçu sur le tard Clémence de Livingstone se tenir juste aux côtés de l'empereur. Les deux Hommes firent alors une seconde révérence: « Excellence. », firent t-ils, hésitants quant à la fonction et l'identité de la jeune femme.
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L'Empereur observa la délégation et l'écouta en gardant son sourire. Il prit le présent que lui tendaient les émissaires.

- Je vous remercie, sachez que notre présent sera dans la même lignée puisque vous attend dans notre salle de conférence trois bouteilles de vins nordistes. Je suis heureux de vous rencontrer monsieur Frederico Botti. Je vous présente Clémence de Livingston, ma cousine et conseillère, mais également Duchesse de Lancaster et Marquise de Graham. Si vous voulez bien me suivre.
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La délégation velsnienne effectue les salutations et révérences nécessaires selon le protocole de l'Empire du Nord. DiGrassi et sa suite emboitent le pas de leurs hôtes, se demandant quels sont les sujets que les étrangers vont vouloir aborder. Politesse oblige, il n'évoque aucun thème important sur le chemin, même si il a à dire.

DiGrassi fait mine de s’intéresser aux décorations et ornements sur les chemins desquels il passe. Nénamoins, au bout d'un certain temps, il évoque un sujet à seule fin de compliment:
- J'ai cru comprendre que vous consacriez tous vos efforts à juguler les différents mouvements communistes à travers le monde. Je tiens à féliciter ce travail fait durement, mais justement.
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- En effet, nous considérons que globalement les mouvements communistes à travers le monde sont d'une part nocifs à notre société et notre civilisation occidentale actuelle et même dans les pays non-occidentaux. Ils n'apportent que morts, ravages et instabilités, leurs modèles ne fonctionnent jamais sur le schéma perpétuel de l'eurycommunisme. Bien, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet chers messieurs. SI vous voulez bien prendre place.

Votre nation possède des territoires coloniaux un peu partout dans le monde, et cela offre une dynamique commerciale particulièrement favorable. Nous souhaiterions dans un premier temps discuter de commerce, d'économie et de tourisme. Le domaine militaire peut attendre la mise en route de nos relations, et cela n'est pas encore essentiel. Quelles sont vos attentes et vos suggestions.
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- Je suis content que nous rentrions dans le vif du sujet, la discussion sur les aspects économiques d'une potentielle relation avec l'Empire du Nord sont exactement la raison pour laquelle nous attendions cette rencontre. En effet, nous disposons d'une position géographique qui nous prédispose naturellement à servir de réseau d'échange économique et nous entendons bien nous servir de ce statut.

Dans le même temps, nous savons que vous avez eu récemment fort affaire au phénomène de la piraterie dans la Manche Blanche et nos propositions pourraient donc vous intéresser.

Pour l'instant, nous sommes vis à vis de la piraterie dans une position avantageuse. En effet, ces derniers n'ont pas encore pris ombrage de notre présence en Manche Blanche et ne s'attaquent pas encore à nos navires cargo. Cela ne signifie pas que cela n'arrivera pas à l'avenir, mais pour l'instant cela nous permet de vous faire profiter d'avantages. Notre première proposition consiste donc à vous permettre deux choses : passer vos cargos sous pavillon velsnien, ce qui diminuera les chances de pertes financières pour vous. Deuxièmement et dans la même optique, le Groupe privé Laurenti Alfonso est disposé à implanter une activité de transport naval dans les ports de l'Empire du Nord de votre choix. Ces investissements seraient dans un premier temps de l'ordre d'entre 1 et 2 milliards de Florius velsniens et pourraient contribuer, au delà du transport maritime de vos exportations, à créer un grand nombre d'emplois dans vos villes portuaires.

Si cette piste ne vous intéresse pas, nous en avons d'autres. La baisse commune du droit de mouillage dans nos installations portuaires respectives, de l'ordre de 15 à 20%, pourrait fournir à vos navires cargos des haltes à l'abri de la piraterie, d'autant que la République est en train de reconstruire sa flotte et que comme vous le disiez, Velsna est présente dans une bonne partie de l'hémisphère nord. Quant à nous, nous aurions des raisons supplémentaires de voir l'Empire du Nord comme un lieu de débouché commercial incontournable en Aleucie, et les investissements de nos acteurs privés dans votre pays n'en seraient que renforcés.

Autre proposition qui va dans ce sens de densification des échanges, la baisse respective de nos droits de douane pourrait dynamiser notre commerce, à condition bien sûr que nos économies soient compatibles et qu'aucune de nos deux nations ne se sente flouée sur le long terme. Les exemples historiques de collaboration de ce genre qui finissent par tourner à l'avantage d'une des deux parties ne sont pas rares et il faudra prendre en compte beaucoup d'aspects pour qu'un tel partenariat fonctionne entre nos deux États.

Que pensez-vous de tout cela ?



Matteo DiGrassi fait alors une petite pause dans son argumentaire. Ce dernier ainsi que l'ambassadeur qui l'accompagne jettent un coup d’œil à la fenêtre la plus proche. Le Maître de l'Arsenal se tourne de nouveau vers son interlocuteur avec une question beaucoup plus terre à terre:
- Je suppose que nous n'avons pas le droit de fumer ici, je me trompe ?
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- Ces propositions sont fort intéressantes. La baisse des taxes et frais de commerce permettra à nos deux nations de pouvoir prospérer par l'économie et les investissements portuaires sont toujours intéressants. Votre proposition quant au passage de navires marchands sous pavillons velsniens est également intéressante, mais nous devrons en discuter avec les différents acteurs concernés.

L'Empire sera disposé à investir aussi dans les secteurs dans lesquels il excelle. Je pense notamment à la métallurgie, sidérurgie, l'automobile ou encore le pharmaceutique. Les échanges économiques permettront à nos deux pays de continuer leurs ascensions économiques et c'est une très bonne chose.

Je souhaiterais aborder la question de la collaboration militaire. Il serait préjudiciable pour nous d'entrer en conflit, je pense donc qu'un pacte de non-agression serait un gage pour nos populations et un message à l'international, de paix et d'amitié. Nous serions pareillement prêts à procéder à une baisse de nos tarifs sur les ventes d'armement. Votre nation se militarise principalement dans la marine, nous pourrions ainsi vous permettre de développer votre armée terrestre de grandir sans pour autant délaisser l'évolution de votre marine.
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N'ayant pas eu de réponse concernant sa demande concernant le droit de fumer, DiGrassi range subtilement le boîtier argenté de cigarettes qu'il commençait déjà à brandir et continue d'écouter l'argumentaire de son homologue. Il fut surpris par la proposition de l'Empereur de passer à la thématique militaire, d'autant que ce dernier avait précisé plus tôt qu'elle ne constituait pas un priorité. Mais qu'importe, le Maître de l'Arsenal était avant tout là pour affaire, d'autant que cette proposition était intéressante et que l'empereur semblait ouvert sur le domaine du commerce. Un bon client en somme:

- En effet votre majesté - répondit-t’il - A ma propre demande auprès du Sénat de Velsna, nous mobilisons actuellement la totalité de notre complexe militaro-industriel à la reconstitution d'une flotte digne de la Manche Blanche. Ce n'est pas un secret, c'est de notoriété publique et je peux vous le confirmer en personne. Votre proposition de fourniture de matériel militaire. Si elle s'avère compétitive, nous pourrions nous y pencher, mais elle pourrait se heurter à deux obstacles. Certains acteurs du secteur de l'armement pratiquent déjà des prix extrêmement bas. Je pense à Fortuna qui vend pratiquement à perte par exemple. Ensuite, il faudrait que la Grande République puisse mobiliser les capitaux nécessaires à de tels achats. Et pour le moment, tous nos investissements se dirigent dans notre secteur secondaire et l'agrandissement de notre complexe militaro-industriel.

Concernant un pacte de non-agression, le Sénat se montrera très intéressé, il sera agréable d'avoir des relations cordiales avec une puissance d'Aleucie, surtout au vu de la menace que fait peser la Loduarie sur notre propre région. Cependant, j'aurais quelques questions à vous poser sur les intérêts que vous avez déjà dans la Manche-Blanche. Nous sommes déjà au fait de vos antécédents avec les pirates. Avant de signer un tel article dans un traité, je suis intéressé par la nature des rapports que vous entretenez avec les autres acteurs de la Manche blanche que sont la Zélandia, Kolisburg ou Tanska. Les relations éventuelles avec la Fédération de Kolisburg attirent notre intérêt en raison des tensions que leur revendication d'une Z.E.E a provoqué il y a quelques semaines de cela.

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