[RP OUVERT] Conférence de presse.

Information supplémentaires sur la personne, le média ... : Petit journal du Bourg Maridlo, Aktu (comme il est abrégé localement) est dirigé avant tout par une ligne collectiviste par opposition assez classique au monarchisme, mais aussi traditionaliste avec des valeurs promue de l'époque précoloniale parfois contradictoire avec les principes collectiviste. Bernadette en est complètement à l'image : femme particulièrement costaud, au traits bourrus forgée par les jungles de Sylva, elle est de son métier bucheronne et conductrice poids lourd. Ses loisirs se tournent vers le bénévolat pour le petit journal local faisant d'elle une petite célébrité dans la bourgade, et les chasses en tout genre qu'elle pratique avec une passion brûlante.

Information supplémentaires sur la personne, le média ... : Lauda est une tête connue dans son pays. S'il est reporter et rédacteur dans un journal très connu de l'opposition parlementaire vaguement sociale-démocrate de Velsna, dont le combat principal est l'abolition du suffrage censitaire qui y est en vigueur, Lauda peut avoir des positions plus radicales que l'organe de presse dont il est employé. Ainsi, ce dernier n'a pas hésité à faire des articles acerbes sur la rente privée du secteur hospitalier velsnien (où il n'existe aucun service public), ou à réaliser des enquêtes particulièrement fournies sur la corruption de certains membres du Sénat de Velsna. Cependant, si dans son pays il peut paraître radical, il serait toujours vu comme très modéré selon les critères politiques en vigueur en Communaterra. Son apparence de quarantenaire maigrelet à lunettes, portant des vestes à carreaux ne doit pas faire sous-estimer sa force de caractère (il a survécu à plus d'une manifestation).

Bernadette ne s'était pas rendue en Communaterra comme on se rend dans la ville du coin pour un reportage classique, mais comme on se rend dans une région sauvage, sous contrôle terroriste. Non pas qu'elle soit en opposition avec les idéaux des habitants, ses penchants collectivistes étant au contraire la seule raison pour laquelle elle se risquait au voyage, mais parce que le pays sortait toujours d'une révolution, se clamait de toujours être en révolution permanente, et que les derniers échanges rapportés par les médias parlaient d'une monté de tension.

Contestataire endurcie, elle se doutait que les médias suivaient des directives et que la révolution permanente ne voulait pas dire un perpétuel combat urbain. Mais par mesure de précaution et puisque c'était tolérée dans ces régions, elle emporta avec elle une bonne carabine de chasse de gros calibre normalement dédiée aux tapirs et se présenta sans hésitation avec.
Par ailleurs consciente du véganisme en règle ici, elle se dispensa d'une flasque d'hydromel au profit d'un rhum vieux.

Son départ fut par contre particulièrement précipité puisque l'agitation laissait présupposer un bien court délai avant que son voyage ne soit décalé indéfiniment. Dans le pire des cas, elle sera dans les actualités si elle ne rentre pas à temps.

Intervenant-e et médias : Bernadette Bucheron de Maridlo Aktu
Pronoms Elle
Questions : Bonjour, j'ai plusieurs questions à l'attention de madame Fridà Kalo, nécessaires pour instaurer les fondations des prochains entretiens :

-Déjà la Conférence de Presse est ouverte à tous les médias “libres”, que l'on pourrait résumer à “qui n'est pas possédé par un bourgeois”. Dès lors, pour quelle raison empêcher la propagation des idées sur ces médias là ? Si c'est par crainte de voir ces idées déformées, ne pouvons-nous pas nous demander si les idées opposées aux doxa de la bourgeoisie ne seront de toute façon pas d'emblée déformées et condamnées ? Ne vaudrait t'il pas mieux se risquer de voir être tournés en dérision des idées qui le seront dans tous les cas, si ça laisse même une chance infime aux citoyens baignant dans la propagande de ces médias bourgeois, de pouvoir entendre d'autres idées dans leurs intérêts et pour lesquelles ils pourraient s'intéresser ?

-De plus comment définit on avec précision ce qui relève de la propagande bourgeoise ? Et comment lutter contre elle si on cherche à la taire ? Plusieurs exemples historiques démontrent qu'il serait vain et même contreproductif de vouloir passer sous silence des idées, mais partager les outils et arguments permettant de comprendre en quoi elles sont fausses permet à n'importe qui et sans un perpétuel travail de “flicage” de comprendre en toute autonomie en quoi cette propagande est de la propagande. Donc une fois cette propagande définie, pourquoi ne pas la laisser circuler mais en exprimant clairement en quoi elle relève du sophisme et de la manipulation ?

DEMANDE D’ACCRÉDITATION
Identité du journaliste à accréditer : Agasha Andronikova Victorovna
Photo du journaliste à accréditer :


Pronoms du journaliste à accréditer : Elle
Médias libre et indépendant qu'il représente : Les Nouvelles Peprovites
Information supplémentaires sur la personne, le média ... :

Les Nouvelles Peprovites sont un journal fondé en 2007 dans la période de libéralisation de la presse post guerre-civile. Elles jouissent d'une excellente réputation et se démarquent des journaux d'opinion ancrées à gauche et à droite, en traitant l'actualité avec factualité et neutralité. Bien que cette neutralité ait pu être dénoncée comme une forme de parti-pris dissimulé, Les Nouvelles Peprovites conservent une réputation de sérieux dans le pays et à l'étranger. En collaboration avec les traducteurs de la Konkreettisen yliopiston kielitiede d'Albigärk, le journal fait un effort de traduction de ses pages destinées aux lecteurs et rédactions de presses étrangères.

Son objectif affiché est de "dépeindre un portrait honnête et sans compromis du Prodnov dans le but de faire découvrir le pays, loin de toute forme de caricature ou de mépris". Indépendant, le journal est partiellement financé par l'Etat dans le cadres des lois de soutien à la presse (y compris la presse d'opposition). Les abonnements, les ventes et la participation de journalistes-actionnaires constituent la plus grande partie de son capital et de ses recettes. Héritier de la tradition soviétique de l'ancien régime prodnovien mais également inspiré du fonctionnement des rédactions libérales, ses journalistes travaillent en équipe et débattent régulièrement de manière critique et réflexive de la ligne éditoriale.

Agasha Andronikova Victorovna est une journaliste internationale, spécialisée dans les questions portant sur la gauche politique à l'étranger.

Tiwa Akmongwi était jusque-là journaliste bénévole pour une presse locale libre de Tambihuanaka, sur le territoire de l'ethnie onagho dans la province de Teyoteko. Reconnue pour sa vitalité sur le terrain et sa connaissance des communautés d'un côté à l'autre de la frontière kommunaterano-maronhienne, elle a récemment été repérée par une za (association de métier) de journalistes de la province pour être admise au sein de son cercle et participer à la rédaction de l'hebdomadaire associé, le Teyoteko Puresu Kin. Ce journal vise à renseigner le plus d'informations locales sur des sujets variés pour la population de la province. Ne tirant profit que de la vente de ses journaux et des dons, les moyens demeurent modestes. Cette accréditation viserait à confier à mademoiselle Akmongwi le droit d'exercer ses compétences et de produire ses propres recherches en Communaterra sur l'influence du pays et de sa région frontalière sur la Maronhi, et ce au service du Teyoteko Puresu Kin dans le but de tenir la population pleinement informée de la politique du voisin kommunaterano.