22/06/2013
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[SCIENCES] Universités et centres éducationnels ou de recherche banairais

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Universités et centres éducationnels ou de recherche banairais

Le Banairah a gardé au cours de son histoire, une tradition de recherche active en sciences. Connu pour les désormais célèbres -et mondialement utilisés- chiffres arabes, mais aussi pour ses découvertes médicales visionnaires des IX et Xe siècle ou encore ses brillants mathématiciens et physiciens à travers l'Histoire, le Banairah tient encore à l'époque contemporaine conserver sa réputation séculaire de pourvoyeur de connaissance, de vérité et d'épanouissement intellectuel. Idéalement situé dans le carrefour entre 3 continents -l'Afarée, l'Eurysie accessible tant par la mer que la terre, et le Nazum- ce qui fut successivement des nations nomadiques, une confédération, un caliphat et enfin une république directe moderne eut à maintes reprises l'occasion d'échanger non seulement des marchandises, mais aussi des savoirs et des esprits qui, de temps à autre, venaient s'installer dans le pays pour mener leurs recherches ou partager leurs expériences. Alors que l'époque des dérives oligarchiques du XIX-XXème siècle et plus récemment celle du Grand Repli (fin XXème) eurent tendance à endiguer l'effervescence scientifique, ceci ajouté aux troubles venant des expéditions coloniales diverses (colonisation youslève du Farisistan, ...), la Crise des Accaparements, nom donné à la période des années 1960-70 -voire 80 selon les experts- durant laquelle les oligarques financiers des grands groupes miniers furent dénoncés pour divers scandales médiatiques révélant la pression qu'ils exerçaient sur la vie politique du pays, présenta l'avantage de redynamiser le secteur de la recherche, notamment et surtout publique, dans le but de rediversifier l'économie et de donner un sens louable et en accord avec les valeurs nationales à la plus-value produite par l'économie nationale, en plus de définitivement ancrer la notion de bien commun (ce que les ressources naturelles nationales sont depuis, ou du moins sous un certain angle, impliquant que leur vente ou leur utilisation doivent servir l'intérêt général, par exemple l'investissement dans la recherche ou le financement de secteurs durables pour le financement des services publics). Désormais, les universités banairaises ont repris leurs lettres d'or et, grâce à une politique forte de réinvestissement dans la recherche, peuvent se targuer d'être à la pointe dans de nombreux domaines académiques et d'application. Fidèles à leurs traditions d'accueil, il leur arrive d'héberger des collègues venant du monde entier et de signer des accords d'échanges universitaires afin de complémenter leurs offres et accueillir les talents étrangers. La recherche et l'éducation constitue un des pôles de dépenses étatique et des collectivités principaux, chose justifiée par la rentabilité de la commercialisation des applications des études réalisées : chirurgie spécialisée (oculaire, notamment), industrie aéronautique, médicaments et électronique de dernière génération...Mais aussi par leur utilité publique, comme l'optimisation de l'agriculture en milieu aride, la restauration des milieux pollués par les micro-plastiques ou la prévention des maladies via des études statistiques.

Chaque ville banairaise de taille importante (une centaine de milliers d'habitants) possède son université. Celle-ci a plusieurs branches, branches opérant en réseaux avec celles des autres villes, aidant au partage de connaissances, de matériel et aux échanges de personnel. Bénéficiant de la confiance et du profond respect des citoyens, les universités sont très influentes dans la vie politique et sociétale banairaise, et il n'est pas rare de voir les corps professoraux, de recherche ou des consortiums universitaires faire pression au sein des Benbhè, les assemblées locales, pour protéger leurs droits et mettre toujours plus en avant la culture et la connaissance. Ce sont d'ailleurs souvent les universités qui appellent à la réforme lorsque de nouvelles études condamnent des procédés de fabrication toxique ou des pratiques économiques allant contre la santé du pays, que ce soit de ses habitants humains ou non, ou de ses paysages. Véritables lobbys organisés et tentaculaires, les consortiums universitaires ne sont cependant pas seuls sur la scène du pouvoir : en effet, les vastes entreprises nationales et groupes d'entrepreneurs détiennent eux aussi leur part d'influence au sein du pays, menant les deux mastodontes parfois à la coopération, mais aussi à la confrontation, qui souvent se termine dans des procès interminables dont seule la loi banairaise, écrite par tous et pour tous, mais de ce fait parfois irrémédiablement lente, longue et compliquée à rédiger, a le secret.
Néanmoins, certaines villes sont plus réputées que d'autres pour certains de leurs domaines d'enseignement et de recherche. Par exemple, l'Université de Balaya est connue pour sa branche Biologie, Agriculture ou encore Botanique. Celle de Sehras est toute désignée pour parler archéologie et Histoire, de même qu'Al Kara, qui en plus est fort à propos pour le secteur de la géologie et de l'ingénierie sidérurgique, notamment.

De toute évidence, le financement de tels centres, comptant des dizaines de milliers de places pour les étudiants et des centaines d'unités de recherche à travers tous les domaines, est loin d'être anodin, n'est pas anodin, et ce d'autant plus pour un pays reposant pour beaucoup encore sur l'extraction pétrolière, le tourisme -médical, éducationnel ou culturel- et un secteur secondaire fort -médicaments, véhicules, matériel médical et électronique, produits chimiques divers- avec une obligation d'importation d'une partie de ses consommations primaires du fait d'une population élevée pour la capacité de production vivrière d'une agriculture ne suivant pas les modèles productivistes eurysiens court-termistes. Les universités et instituts de recherche sont donc autorisés à percevoir des financements privés ou publiques extérieurs, qu'ils soient banairais ou étrangers, sans limitation à la condition où ces investissements sont désintéressés : tout contrat impliquant un échange de services ou de biens contre une aide financière est perçu comme illégal au regard de la loi banairaise, et des contrôles sont régulièrement effectués afin de vérifier que les institutions publiques que représentent ces centres de savoir ne sont pas détournés par leurs généreux donateurs. Dans un pays où le prestige dépend directement des actions en faveur de la communauté, et en grande partie via le domaine de la recherche, un tel système de financement fait ses preuves : ainsi, ce sont des centaines et des centaines de donateurs des classes moyennes et supérieures qui versent une part de leur revenu aux universités de leur localité, par signe de reconnaissance, par sentiment de devoir citoyen mais aussi pour une question de respectabilité au sein de la société. Moins nombreux mais pesant dans la balance, les populations les plus riches comptent un nombre important de mécènes qui n'hésitent pas à reverser une grande part de leurs gains commerciaux dans des Instituts de Recherche à la fois pour leur renommée et, pour être honnête, un gain sur investissement via l'extension des capacités de leurs protégés, ou du moins la subsistance des centres leur permettant de mener à bien leur R&D d'entreprise du fait de leur concours. Les donations ne viennent d'ailleurs pas forcément des seules personnes, mais aussi d'ONG et d'entreprises.
Les universités et les instituts de recherche -qui rappelons-le sont le pendant de recherche des universités qui stricto sensu s'occupent de la partie éducationnelle- gèrent également par le biais de leurs élèves, de leurs professeurs et de l'administration diverses initiatives de mise à profit économique de leurs découvertes et de leurs brevets, ce qui se concrétise le plus souvent par la création de start-up qui finissent par grandir et s'indépendantiser, souvent toutefois en gardant un lien avec leur université d'origine. Les jeunes entreprises, du fait d'un contrat mutuellement avantageux, peuvent être pionnières dans un marché grâce à leurs droits d'exploitation du brevet ou équivalent en échange d'une part variable d'actions détenues par l'université-mère, et ce pour plusieurs années consécutives. Vues comme un moyen d'insertion dans le milieu professionnel, ces entreprises sont soutenues dans leur démarche par les pouvoirs publics.

Enfin, les universités sont également vus comme un moyen d'apprentissage de la vie politique, ou même une prolongation de cette dernière. Véritables organismes publics représentatifs, les universités organisent leurs propres élections de leur administration parmi les professeurs, et il en est de même pour les associations et syndicats étudiants. A ce sujet, les différents centres nationaux ont leurs particularités, et il est difficile d'établir une règle générale, la loi banairaise étant relativement souple à ce sujet.

La liste des principales universités banairaises ci-dessous sera l'objet d'études et de présentations propres dans la suite de ce documentaire.

  • Université d'Abunaj
  • Université d'Al Kara
  • Université de Balhaya
  • Université de Sayat
  • Université de Sehras
  • Université de Zagroud
  • Université de Zaki al-Pour
D'autres sujets concernant le fonctionnement de l'enseignement et de la recherche pourront également être abordés dans des articles ci-dessous, ils seront répertoriés ici :


Système banairais de notation des niveaux linguistiques

Afin de situer le niveau des élèves mais aussi des locuteurs (diplômés, invités venant de l'international, ...) dans les langues qu'ils apprennent ou ont appris, le Ministère de l'Education et de la Recherche a mis au point une grille d'estimation de niveau linguistique, adaptable à la langue écrite ou orale, permettant à tout enseignant de repérer les forces et faiblesses des élèves dont ils ont la charge et d'adapter leurs cours en conséquence. Cette grille permet de classer les élèves par niveau, et donne matière au passage d'examens universitaires pouvant par la suite donner une garantie de compétence aux futurs employeurs ou à tout interlocuteur en ayant besoin (échanges scolaires, négociations, ...). De par sa relative compréhensibilité, le système de notation a pour vocation d'être utilisé par d'autres pays que le Banairah, par exemple pour propager l'usage des langues arabiques, ou pour obtenir des partenariats universitaires cohérents avec les pays dont les langues sont étudiées au Banairah, comme les pays helléniques.
Du fait de la non-universalité de l'alphabet arabe, les niveaux sont classés en double numérotation, via l'usage des chiffres arabes, et sont agrémentés d'une couleur par niveau en format papier afin d'aider à la lecture. Les couleurs vont du jaune, représentant l'intérieur des terres d'un pays -vision banairaise oblige- à la côte et à la mer : plus on s'approche du bleu, plus on est autonome.

  • Niveau 1 : il s'agit du niveau le plus bas. Le sous-niveau 1-1 permet de se présenter et de comprendre des bribes de la langue, parlée ou écrite, comme par exemple le décryptage d'un menu ou d'une devanture de magasin. Le 1-2 permet d'entretenir une conversation basique couvrant les premiers besoins de la vie quotidienne : manger, acheter ou vendre, faire connaissance, trouver son chemin...

  • Niveau 2 : ce niveau est intermédiaire et correspond aux personnes relativement autonomes dans leur pratique : capables de soutenir leurs idées dans un débat, de reformuler leurs phrases pour réussir à se faire comprendre, ils arrivent également à échanger à l'écrit des courriels, par exemple. Là aussi, le niveau compte deux sous-niveaux.

  • Niveau 3 : ce niveau est le niveau le plus élevé, le sous-niveau 3-1 correspond aux personnes ayant acquis un niveau presque similaire à ceux dont la langue concernée est leur langue maternelle. Le sous-niveau 3-2 regroupe ceux pouvant être confondu avec les locuteurs natifs, du fait de leur aisance avec les sous-entendus, les références culturelles et leur vocabulaire étendu.

Note HRP
Cette grille est basée sur la grille européenne A/B/C. Vu que je ne peux pas décemment copier-coller tout ça ni m'arracher la tête à faire quelque-chose de particulièrement dissemblable, je me contenterai simplement de vaguement décrire le dit-système, du moins en l'attente d'idée novatrice.

Le système de notation fait actuellement l'objet d'un appel d'offres à l'international afin de chercher d'éventuels partenaires étrangers étant intéressés par l'adoption du dit-système. Une conférence à Zaki al-Pour au sein de la section linguistique de l'université éponyme sera organisée avec les participants s'y déplaçant afin de présenter le système et discuter avec les intervenants.
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