Le Sacré Collège

Ludovic Florentin


Parcours : Né en 1944 dans un petit village de l'Empire du Nord appelé Damingy d'un père et d'une mère catholiques volignonistes, il passe très tôt son temps à lire des ouvrages religieux. Il poursuivra un cursus ecclésiastique normal et gravira les échelons grâce à sa détermination et ses qualités jusqu'à être nommé cardinal en 2012.

Profil : C'est un homme froid, charismatique et très intelligent. Souvent dans ses pensées, il est animé par une foi inébranlable. Éloquent, c'est un excellent orateur.

Orientation de vote : Ses votes vont aux conservateurs. Positionné à l'extrême droite politique, il prône le retour aux traditions pures et la diffusion de la foi.

Carmello González

Né le 17 octobre 1950 à Labuandos (ALGUARENA)

Parcours :
Le Cardinal Carmello González est né le 17 octobre 1950 à Labuandos, dans les îles fédérées d'Alguarena où dès son plus jeune âge il manifesta un intérêt des plus vifs pour le catholicisme catholanais, et plus généralement, la théologie ainsi que la spiritualité. Un enseignement qui lui fut largement facilité par l'importance de la communauté catholique mais aussi de ses institutions religieuses, en Alguarena.

L'importance de l’Église catholique au sein des îles fédérées d'Alguarena lui permit d'ailleurs d'éviter de suivre une partie de ses études théologiques en Catholagne, chose d'ordinaire inhérente à bon nombre de candidats à la robe blanche. Son relatif éloignement des institutions catholanaises lui permit une certaine autonomie et un certain retrait des intrigues sur place. Ce faisant, lorsque le schisme provoqué par l'Eglise Volignonaise est intervenu, l'homme put raisonnablement se ranger pour le parti qui lui sied davantage et l'opportunité faite de gravir les échelons au sein d'une Église catholique nouvelle finit de le convaincre de se ranger du côté de l’Église volignonaise.

Ordonné cardinal en 2012, Carmello González est désormais une figure distinctible des institutions religieuses volignonaises, pour lesquelles il souhaite s'investir, autant sur un plan religieux que politique.

Son profil :
Le Cardinal Carmello González n'est manifestement pas descriptible comme un homme charismatique auprès de chacun, considérant son physique un peu trapu et sa voix fluette. Un défaut de prime abord mais qui rend le personnage finalement assez accessible pour qui souhaiterait se confier. Un modèle de sympathie qui complétera à merveille la personnalité tolérante qu'il incarne. En effet, si le cardinal Carmello González est convaincu par la nécessité "de marquer sa patte" pour désolidariser les deux églises que sont Volignon et Catholagne, il est d'autant plus convaincu par la nécessité de puiser sur les acquis de l’Église de Catholagne, pour consolider la base fondatrice de cette institution religieuse dissidente.

Le Cardinal Carmello González est-il attaché aux traditions de l’Église? Assurément et c'est tout l'enjeu de son arrivée au sein de l’Église volignonaise. Cependant, l'opportunité personnelle qui lui est aujourd'hui dessinée par l'Eglise volignonaise, appelle plus de rondeurs dans sa lecture dogmatique, pour tenir un registre politique de plus en plus prégnant. Une manière efficace de renforcer Volignon (et ses intérêts propres) par la compromission avec des courants plus modérés au sien, qui risqueraient possiblement de faire un schisme à leur tour.

Orientation de vote au sein d'un Conclave volignonais :
En réponse aux tensions doctrinales croissantes, qui ont fait aboutir le schisme religieux volignonais et possiblement plusieurs courants de pensée internes à lui, le Cardinal Carmello González a largement été tenté de voter pour les figures conciliantes de l'institution, celles à même d'accepter chaque sensibilité (inévitable) au mouvement. L'unité de l'Eglise volignonaise passe avant le jusqu'au boutisme religieux qui l'inciterait à défendre une posture conservatrice stricte.