16/06/2013
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Rencontre hasparno-miridienne à Ascartiz (Juin 2012)

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L'exercice était nouveau pour lui: En fonction depuis plus d'un mois, il allait recevoir au nom de la République d'Hasparne son homologue miridian. De l'accueil sur le tarmac de l'aéroport international d'Ascaritz-Ihalar au trajet jusqu'à la cité présidentielle, tout avait été pensé et millimétré par les services diplomatiques : il faut montrer le bon côté, faire honneur à la première rencontre diplomatique organisée sur le sol hasardais, et ce depuis le début du millénaire. L'avion arrivant, l'escorte policière s'est également mise en place et de l'une des trois voitures prévues pour le convoi de 20 kilomètres, sortait un homme dans la quarantaine, dont le surpoids n'avait d'égal que son allure sympathique au premier abord. Sous cet air bonhomme, se cachait un politique rusé et habile qui avait subtilement manigancé pour en arriver là, au poste de ministre des relations extérieures.

Accompagné d'une délégation comprenant notamment l'ambassadeur de Miridian M. FLUSS et d'autres dignitaires de la diplomatie hasparnaise, le ministre accueillait son homologue avec une poignée de main immortalisée devant les caméras de quelques journalistes qui avaient eu la chance d'avoir reçu une accréditation pour immortaliser ce moment d'anthologie. Le ministre, qui maîtrisait les basiques du miridian, s'essaya à l'introduction avec un fort accent français :

- Jules Rolland (Ministre des relations étrangères) : "Monsieur, bienvenue en Hasparne: Nous vous avons réservé aujourd'hui notre meilleure pluie. Ne dit-on pas que les relations naissantes un jour de pluie sont les plus heureuses?"

Les corps diplomatiques prirent place dans les larges voitures du ministère hasparnais.

- Jules Rolland (Ministre des relations étrangères) : "Nous espérons que vous avez fait bon voyage jusqu'ici et que le vol s'est bien déroulé. Comme vos services ont déjà dû vous en informer, nous avons vu les choses en grand pour vous recevoir, vous et votre délégation. Dans un premier temps, nous visiterons les haut-lieux de la capitale hasparnaise: Ascaritz. Vous y verrez notamment les plus beaux bâtiments, les plus belles avenues qui mènent jusqu'à la cité présidentielle en tant que telle, où nos discussions auront lieu. Pour conclure ce séjour que nous espérerons des plus agréable pour vous, une pièce de théâtre nous sera jouée en ville, précédant une réception tenue en votre honneur, où des personnalités miridiennes et hasparnaises ont été conviées afin de sceller l'amitié entre nos nations. "
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Hans Golben, était assis paisiblement dans son fauteuil en cuir, de l'avion RM-12. Il commençait être habitué à ces voyages incessants, que ce soit pour la science avec les sommet spatiaux trilatéraux, pour résoudre des crises comme l'affaire de la ZEE avec Tanska, ou encore pour sceller de nouvelles amitiés comme aujourd'hui avec Hasparne. Que Miridian possède des voisins amis et pacifique est très important, d'autant plus que le pays n'est vraiment plus capable de supporter une guerre. Des siècles de conflits et de massacres quasi ininterrompu, ont laissé une société miridienne pacifique et haïssant les régimes totalitaires. Il était encore assez tôt le matin, lorsque l'appareil miridian se posa, sur l'aéroport international d'Ascaritz-Ihalar. Un homme, d'un quarantaine d'années, aux cheveux bruns et au grand sourire, sortit de l'avion. Cette homme c'était Hans Golben, celui qu'on surnommait l'ours, pour son coté un peu pataud, mais néanmoins féroce lorsqu'on lui déplaisait. Il serra chaleureusement la main de son homologue et ria d'un rire franc devant le proverbe de M Rolland. Il déclara alors: Messieurs je suis venu en ce jour, afin de faire naitre une amitié, qui fleurira pour des millénaires, si bien que le terme de relation Harsparnais-miridienne deviennent dans le futur synonyme d'amitié. Il prit alors place dans une voiture et la visite commença, il put voir les plus beaux endroits que comptais Hasparne, et il s'emerveilla devant tant de beauté. Puis après que la visite fut terminée et que la réunion diplomatique commença il prit la parole:

Mes chers amis,

Pour commencer j'aimerais vous remercier chaleureusement pour l'extraordinaire accueil que vous et vos citoyens m'avez fait. Au cours de ma visite j'ai pu voir de très belles choses, et je m'empresserais à mon retour de vanter la beauté de votre pays. Vous m'avez fait l'honneur d'être votre invité, et je vous en remercie.

Rentrons donc maintenant dans le vif du sujet: les frontières. Comme vous le savez Miridian et Hasparne partage une très longue frontière d'une plusieurs centaines de kilomètres. Il s'agit donc de réglementer, le passage à cette frontière. Notre avis est qu'il faut faciliter le passage des frontières, et ce pour plusieurs raisons. Ouvrir les frontières entrainerait un véritable boom du tourisme entre nos deux pays, je suis certain que les miridians sont intéressés par découvrir la culture Harsparnaise, et réciproquement. Ensuite cela permettrai d'entrainer une augmentation du commerce, et du transit de marchandises, ce qui est bénéfique pour nos deux pays et pour le pouvoir d'achat de nos citoyens. Miridian est un pays convaincu par le libéralisme, le droit d'entreprendre, la libre circulation des marchandises et capitaux, etc.. Pour toutes ces raisons, nous souhaitons parvenir à un traité avec Hasparne, qui supprime toutes les restrictions d'entrée et tous les taxes de douanes. La seule prérogative conservée, serait un bref contrôle d'identité. Qu'en pensez vous ?
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Jules Rolland : "Ces propositions d'ouverture des frontières est très bonne et nous y souscrivons volontiers. Ce qui nous pousse par ailleurs à évoquer des points qui nous semblent connexes: Cette ouverture des frontières et cette libre circulations des biens, des capitaux et des personnes nous poussent à proposer une coopération policière active entre nos deux États: Cette libre circulation, si elle ne fait pas l'objet de telles conventions, pourrait pousser des criminels à passer la frontière et à être totalement libéré de toute poursuite. Nous vous proposons donc une coopération accrue afin que des criminels en fuite dans l'autre pays puissent être retrouvés, appréhendés et extradés de manière rapide et facilitée dans le pays voisin."

Jules Rolland : "Il s'agissait du premier point. Le second, est une coopération en infrastructures qui nous semble indispensable. En effet, nous souhaiterions évoquer avec vous la possibilité de connexions autoroutière et ferroviaire entre nos capitales. En plus de dynamiser les échanges, la construction d'une autoroute et d'une voie ferrée à haute vitesse permettrait de relier Elysium et Ascaritz de manière très rapide, ce qui boosterait les échanges que vous voulez mettre en place. Je dois également vous évoquer le projet de création d'un pôle d'échange agroalimentaire près d'ici : Nous allons repenser totalement le marché de gros en matière agroalimentaires et nous espérions offrir la possibilité la possibilité à vos grossistes de pouvoir vous joindre à ce dernier, tout comme vos détaillants. Ce projet n'en est qu'à ses balbutiement et les travaux, à l'heure où nous parlons, n'ont pas encore démarré. Cependant, permettre à vos commerçants comme aux nôtres de pouvoir vendre et acheter, et ensuite de pouvoir acheminer par la route et le rail les marchandises, est une perspective plus qu'encourageante.
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