RASKEN - KÖLISBURG

9h00, 25 Juin 2012, Capitale de l'empire Raskenois


Il fait bon vivre dans l'empire Raskenois. Une météo peu capricieuse, un soleil de Juin chaud et agréable en plus de beaux paysages à voir du ciel. Ce territoire du centre eurysien se situe pile entre l'Ouest de l'Eurysie considéré comme paisible et civilisé par Heidenborg et l'Est qu'il voit comme une terre sauvage et soumise à de multiples conflits et des révolutions permanentes. Ainsi, Heidenborg est content de ne pas avoir eu à traverser jusqu'à l'Est pour rencontrer une autre nation.

Cette autre nation, c'est l'Empire Raskenois. Ayant reconnus, la Z.E.E kolisienne, Kölisburg avait décidé d'en faire de même conformément à la promesse de reconnaissance. Ceci étant fait, Kölisburg a mit en place des projets et, une fois arrivé sur le tarmac de l'aéroport, Heidenborg descendit pour rejoindre son homologue raskenois Axel Orndorff.

Adam Heidenborg : Monsieur Orndoff, c'est un plaisir de pouvoir vous rencontrer. J'ai reçu votre dernière missive qui, je vous l'avoue, est salé. Je comprends votre point de vu sur mon avis et j'espère que vous comprenez mon point de vu sur l'Est Eurysien compte tenu des tensions permanentes qui y règne. Cela dit, je dois avouer que je ne m'attendais pas à faire de la politique diplomatique en Eurysie, j'y étais fermement opposé. Pourtant, je suis ici. Comme quoi, tout le monde peut se tromper et vous me poussez à dire que j'ai peut-être eu tort d'ailleurs. Assez parler de moi, comment allez-vous?

La rencontre entre l’Empire Raskenois et la Fédération de Kölisburg était, on peut le dire, plus qu'inattendue. Il y a à peine un mois, le gouvernement raskenois annonçait qu'il reconnaissait l'intégrité territoriale, la ZEE et le gouvernement de la Fédération de Kölisburg, et voilà qu'aujourd'hui une rencontre diplomatique est initiée. Même si le premier contact avait, à juste titre, légèrement froissé le gouvernement raskenois, celui-ci espérait que la rencontre se passe bien et qu'on puisse établir de bonnes relations avec la Fédération.


8h20

Secrétaire – Monsieur Orndoff, les représentants de la Fédération de Kölisburg arriveront à l’aéroport d’Eberstadt dans environ 40 minutes, voulez-vous commencer à y aller?

Axel Orndoff – Eh bien, je n’ai pas vu passer l’heure avec ce dossier, mais oui, il serait temps d’y aller. Déjà que nos homologues ont une mauvaise image de notre région d’Eurysie, ce ne serait pas une très bonne idée de ne pas arriver à l’heure.

Secrétaire – Bien, je fais préparer les voitures.

Axel Orndoff – Faites donc.




8h50
Conducteur – Nous sommes bientôt arrivés, monsieur. Leur avion devrait se poser dans quelques minutes sur la piste 2.

Axel Orndoff – Très bien, conduisez-moi donc aux abords de la piste 2.

Conducteur – Bien.

Quelques minutes plus tard, on pouvait apercevoir l’avion des représentants de la Fédération de Kölisburg.





Quelque minutes après, cette discussion on pu apercevoir l’avion des représentant de la Fédération de Kölisburg.


9h00

Axel Orndoff – Je vais très bien, merci. Comment s’est passé le trajet jusqu’à Rasken ? Pas trop long, j’espère ? Et ne vous inquiétez pas, comme je vous l’ai dit...


Au même moment, un haut placé d'Apex Energy devait se rendre au Duché de Sylva pour des affaires sans savoir que celui-ci allait couper Axel Orndoff dans sa discussion avec Adam Heidenborg.



Désolé pour la gêne occasionnée, ces avions font partie de la flotte d’avions diplomatiques. J'étais pourtant sûr qu'aucun membre du gouvernement n'avait de déplacement aujourd'hui. Menfin, ce n'est pas grave. Ça doit être un haut placé d’Apex Energy qui doit avoir une rencontre vu qu'ils y ont droit aussi.

Enfin bref, où j’en étais moi ? Ah oui, ne vous inquiétez pas, comme je vous l’ai dit dans ma missive, je comprends tout à fait votre avis. L’Eurysie est une véritable poudrière, cela s'est encore confirmé avec le début d’une révolution en Okaristan.

Assez parlé dans le brouhaha, vous ne pensez pas ? Montez dans les voitures, nous vous conduisons sur les lieux de la rencontre.

Adam Heidenborg : Et bien je vous suis.

Les deux hommes montèrent donc dans une voiture

Alors, dîtes-moi tout, comment on vit en Eurysie de l'Est entre d'un côté l'ouest plutôt paisible et l'est qui est un champ de bataille constant? On vit ou on survit d'ailleurs?

Après les dernier mots de Adam Heidenborg, Axel Orndoff rigola quelque instant avant de se reprendre.


Axel Orndoff – Il est vrai que la région dans laquelle se situe Rasken est assez particulière, entre les guerres civiles, les régimes communistes, dictatoriaux, et j'en passe. Même si la Tcharnovie était le seul cas, cela rendrait cette zone particulière. Le pays tient d'un seul bloc sans que l’on sache vraiment comment.

Bien que Rasken soit actuellement en paix et stable d'un point de vue politique, rien ne dit que dans 10, 20, 30 ans, mon pays ne redeviendra pas instable, voire ne retombera pas dans la guerre civile. Cette région est, comme vous l’avez dit, dans un état perpétuel d’instabilité et de guerre civile. Mon pays n'y a pas échappé avec une guerre civile en 1956, puis de nouveau en 2009. Même si celle de 2009 était davantage liée à l'immigration qui avait débuté sous le règne de l’Impératrice Kristina, visant à compenser la perte de population due à la guerre et à l’épidémie, cette immigration est devenue incontrôlée sous Andrij Schützenberger. Cela a conduit à la volonté d'indépendance d'une région qui n'était plus raskenoise, tant le nombre de migrants slaves était devenu prépondérant par rapport aux Raskenois.

Enfin, tout cela, vous devez le savoir. Assez parlé de mon pays, que pourriez-vous me dire du vôtre ?

Adam Heidenborg : Ahh, Kölisburg. C'est beau, je dois l'avouer. Je n'ai jamais été fervent patriote dans ma jeunesse dû à une éducation plutôt gauche et bancale mais quand on comment à voir de l'intérieur ce que c'est...Kölisburg vous le savez est une Confédération et je dois dire que ce système est fantastique, autant pour les kolisiens que pour les états eux-mêmes. Il est je pense la meilleure combinaison entre revendications nationales et volonté d'union identitaire.

Nous avons eu beaucoup de désaccord dans notre peuple d'abord avec des guerres claniques sanglantes, une République génocidaire qui, nous a franchement découragés. Nous avons aussi eu un état fédéral puis une Union d'état qui était castastrophique. De là, le Colonel de Hasgue, la guerre civile a deux doigts d'exploser, son projet de Confédération et la suite.

Aujourd'hui, ça donne Kölisburg. Bon, la monarchie kolisienne ne regrette qu'une chose : La volonté des états de les avoir comme chefs d'états nationaux. Vous le savez, la famille de Hasgue est à la tête de la Confédération mais les états ont aussi décidés que le monarque kolisien soit aussi chef d'état national. On attribue souvent ça au prestige de la famille que les états veulent aussi avoir mais bon, très sincèrement la famille n'a jamais caché ses prises de positions pour que les états se détachent d'eux et forment de vrais états mais ils n'ont JAMAIS voulu. Il y a eu des réformes cependant mais qui ont été sévèrement rejetées. On a d'ailleurs frôlé la destitution du Roi et défunt mari de la Reine en 1998 pour avoir tenté ça.

M'enfin, c'est amusant et on s'y plait. Enfin, en tout cas, on est loin des guerres et ça c'est plaisant.

[réactivation]

Axel Orndoff – Il est vrai qu'avoir un pays stable et en paix est préférable à un pays en crise ; cependant, il ne faut pas se reposer sur ses acquis. Je ne sais plus d’où vient cette citation, mais je la trouve très véridique :

Les temps difficiles créent des hommes forts.
Les hommes forts créent les périodes de paix.
Les périodes de paix créent les hommes faibles.
Les hommes faibles créent les temps difficiles."

Mais passons, nous sommes arrivés.


Après cela, les deux hommes s'installèrent dans la salle de réunion pour commencer cette rencontre.

Bien. Outre la jolie pièce dans laquelle nous sommes il y a des sujets sur lesquels nous devons parler :

Vous vous trouvez dans une région pleine de troubles et à l'avenir, ils ne risquent pas de s'apaiser sauf avec un miracle. À l'Ouest, voilà que la Loduarie se montre toujours plus menaçante. En plus de cela, la Manche Blanche est un terrain miné. Il nous faut désormais établir des relations stables car il n'est pas impossible qu'à l'avenir le jeu des alliances et des intérêts qui diffèrent peuvent nous pousser à nous massacrer les uns les autres.

Bien-sûr, la Confédération est pacifiste et évite les guerres tant qu'elle le peut mais, malheureusement, un jour, elle devra y faire face et par les temps qui courent, ce n'est pas dit que tout ceci ne se passera pas demain. Ainsi, voici ce que je veux vous proposer :

La base, des ambassades. Juste histoire de protéger nos concitoyens et ressortissants.
Des contrats. Économiques principalement mais aussi des traités de coopération diplomatiques mais nous aurons tout le loisir d'en discuter.
Enfin, je voudrais discuter avec vous de la situation à l'Est même si je pense que nous pourrons le faire tout au long de la rencontre. Qu'en dîtes-vous?