Fut organisé entre les dirigeants du Duché de Sylva et des Îles Fédérées de l'Alguarena une rencontre comme suggéré par madame Martha Fulton lors de ses échanges avec Matilde Boisderose. Une très grande attention fut portée par les hôtes pour assurer l'accueil le plus adapté à leur invité, de par l'importance d'approfondir à terme les accords et démontrer la confiance qu'inspire Sylva.
Deux accès s'offraient au nef de la présidente fédérale Mazeri Abrogara : l'un survolant le Grand Kah dans une ligne d'accès directe, chose en soi qui n'était pas interdit par le pays concerné, ou un détour pour rejoindre la capitale sylvoise en longeant la mer. Considérant toutes les éventualités dans la décision de la délégations alguarenos, qui pouvait après tout choisir un détour par l'ouest pour survoler la Maronhi, les services de sécurité du Duché était restés en étroit contact avec les autorités fédérales tandis que les nefs d'escorte était prêt à rallier un coin ou l'autre des forêts. C'est donc avec une coordination parfaite que se joignirent à la frontière l'escadrille des Crécerelles aux avions venus d'outre océan. Composés de pilotes rompus aux démonstrations aériennes et figures acrobatiques, l'escorte procéda à un ballet aérien visible depuis les hublots du jet privé gouvernemental, avant d'arriver à bon port.
L'attention fut très loin d'être portée essentiellement sur le spectacle, s'opérant plus discrètement un rempart invisible de sécurité que l'on pourrait comparer à des atomes : lacunaires, mais exerçant une effet bien concret. Un avion radar patrouillait le long des frontières, plusieurs escadrilles de d'avions de chasse patrouillaient tandis que d'autres se tenaient prêts à décoller en urgence, le tout accompagné de ravitailleurs en vol pour assurer l'endurance d'un tel dispositif. Ledit dispositif s'étendait au sol également, avec un ensemble de radar et DCA disposés de façon stratégique. Rien ne pourrait survoler le Duché sans être intercepté en un temps record face à ce tel déploiement de force. La communication sur le sujet fut d'ailleurs parfaitement maîtrisée, présentant non pas un climat d'anxiété et paranoïa, mais le professionnalisme des forces armées assurant en tout temps une sécurité irréprochable.
C'est au sol que reprenait le spectacle, une fois posé l'avion de la délégation alguarenos. Les sylvois étant particulièrement adaptatifs sur la posture à adopter, ils firent ce qu'ils estimèrent être le meilleurs accueil pour les représentants de la plus grande puissance du globe sur tous les plans, et surtout, une puissance capitaliste : tapis rouge bordés de colonnes de gardes en tenus traditionnels, orchestre jouant avec brio "The journey home", groupes de danseurs professionnels en tantôt en costumes d'oiseaux, tantôt avec des masques affligés, et surtout, le gratin gouvernemental. Se tenaient la Duchesse Alexandra Boisderose, sa fille Matilde Boisderose la Ministre des affaires étrangères, et la Présidente de la Haute-Assemblée Lucette Dumorne. Toutes les trois firent une poignée de main à la délégation alguarenos, même Lucette Dumorne qui se permit malgré tout un rapide clin d'œil tant elle incarnait elle-même l'opposé du modèle alguarenos.
C'est à bord d'une limousine qu'embarquèrent ensuite les représentants des deux nations, en direction de l'Ambassade des Mahoganys dédiée à héberger ce genre de rencontre. Vaste bâtiment de pierres et de bois aux larges fenêtres, l'intérieur était chaleureux et confortable. Dans une grande salle de discussion s'installèrent les politiciens, en cercle autour d'une large table où trônait au centre des apéritifs (non alcoolisés) et de l'eau pour la suite des discussions.
C'est la Duchesse Alexandra Boisderose qui prit en première la parole pour accueillir les invités.
Deux accès s'offraient au nef de la présidente fédérale Mazeri Abrogara : l'un survolant le Grand Kah dans une ligne d'accès directe, chose en soi qui n'était pas interdit par le pays concerné, ou un détour pour rejoindre la capitale sylvoise en longeant la mer. Considérant toutes les éventualités dans la décision de la délégations alguarenos, qui pouvait après tout choisir un détour par l'ouest pour survoler la Maronhi, les services de sécurité du Duché était restés en étroit contact avec les autorités fédérales tandis que les nefs d'escorte était prêt à rallier un coin ou l'autre des forêts. C'est donc avec une coordination parfaite que se joignirent à la frontière l'escadrille des Crécerelles aux avions venus d'outre océan. Composés de pilotes rompus aux démonstrations aériennes et figures acrobatiques, l'escorte procéda à un ballet aérien visible depuis les hublots du jet privé gouvernemental, avant d'arriver à bon port.
L'attention fut très loin d'être portée essentiellement sur le spectacle, s'opérant plus discrètement un rempart invisible de sécurité que l'on pourrait comparer à des atomes : lacunaires, mais exerçant une effet bien concret. Un avion radar patrouillait le long des frontières, plusieurs escadrilles de d'avions de chasse patrouillaient tandis que d'autres se tenaient prêts à décoller en urgence, le tout accompagné de ravitailleurs en vol pour assurer l'endurance d'un tel dispositif. Ledit dispositif s'étendait au sol également, avec un ensemble de radar et DCA disposés de façon stratégique. Rien ne pourrait survoler le Duché sans être intercepté en un temps record face à ce tel déploiement de force. La communication sur le sujet fut d'ailleurs parfaitement maîtrisée, présentant non pas un climat d'anxiété et paranoïa, mais le professionnalisme des forces armées assurant en tout temps une sécurité irréprochable.
C'est au sol que reprenait le spectacle, une fois posé l'avion de la délégation alguarenos. Les sylvois étant particulièrement adaptatifs sur la posture à adopter, ils firent ce qu'ils estimèrent être le meilleurs accueil pour les représentants de la plus grande puissance du globe sur tous les plans, et surtout, une puissance capitaliste : tapis rouge bordés de colonnes de gardes en tenus traditionnels, orchestre jouant avec brio "The journey home", groupes de danseurs professionnels en tantôt en costumes d'oiseaux, tantôt avec des masques affligés, et surtout, le gratin gouvernemental. Se tenaient la Duchesse Alexandra Boisderose, sa fille Matilde Boisderose la Ministre des affaires étrangères, et la Présidente de la Haute-Assemblée Lucette Dumorne. Toutes les trois firent une poignée de main à la délégation alguarenos, même Lucette Dumorne qui se permit malgré tout un rapide clin d'œil tant elle incarnait elle-même l'opposé du modèle alguarenos.
C'est à bord d'une limousine qu'embarquèrent ensuite les représentants des deux nations, en direction de l'Ambassade des Mahoganys dédiée à héberger ce genre de rencontre. Vaste bâtiment de pierres et de bois aux larges fenêtres, l'intérieur était chaleureux et confortable. Dans une grande salle de discussion s'installèrent les politiciens, en cercle autour d'une large table où trônait au centre des apéritifs (non alcoolisés) et de l'eau pour la suite des discussions.
C'est la Duchesse Alexandra Boisderose qui prit en première la parole pour accueillir les invités.
"Bienvenue à vous en Sylva, j'espère que vous avez fait un bon voyage jusqu'ici et que notre accueil s'est montré à la hauteur de vos attentes. Nous sommes ravis en Sylva de vous accueillir, et enthousiastes de discuter du futur que nos deux nations s'apprêtent à emprunter."
Matilde, la ministre, tint à son tour un discours comparable mêlant accueil et confiance envers les futures collaborations. Vint ensuite la Présidente parlementaire dans une position de dualité plutôt gênante. Elle ne pouvait se montrer pleinement conciliante quand le modèle de l'Alguarena était, tant sur le plan de l'économie que de la politique étrangère, très critiqué au sein de sphères collectivistes. Mais si contrarier ses convictions, sa base électorale, et ses rapprochements avec Communaterra n'était pas envisageable, elle ne pouvait non plus témoigner de la même absence de subtilité que ces derniers pour sa survie politique et donc la réussite de ses ambitions sociales.
"Sylva, symbole de pluralité politique où se côtoient et se concilient des idéaux bien différents, n'a que des bénéfices à tirer d'une confrontation de ses discours à ceux de l'Alguarena. Nous ne serons jamais parfaitement d'accord, personne ne pouvant prétendre l'être, mais nous apprendrons de ça... (puis elle afficha un sourire taquin) ou nous conforterons dans nos idéaux."
Ne tenant pas à ce que trop d'attention soit accaparée par cette intervention, Alexandra répondit avec tact pour que se tourne les regards vers elle.
"Nous avons beaucoup de sujets à aborder. Si divers sujets tels que l'ouverture économique et les échanges académiques ont déjà été formalisés par missive, il nous reste les questions de la sécurité que nous avions abordées. Nos échanges représenteront d'importants intérêts, d'où l'importance d'assurer leur préservation, et protection envers des acteurs parfois hostiles."
Mais au grand dam de la Duchesse, Lucette n'en resta pas là et poursuivit sur la question.
Lucette Dumorne avait raison sur un point : Sylva est plurielle, et devait être tolérée même les partis les plus contestataires... d'autant plus quand ils étaient approuvés par une bonne part des citoyens. Elle laissa donc la présidente poursuivre.
"Il va de soit que nous discutons là de Communaterra, dont la posture est jusque là justifiée : opprimé par un régime dictatorial et sanglant, se révolte alors un peuple. Voilà moins d'un an que sortent de leur tourmente les citoyens, marqués par les traumatismes qui se répercutent tout naturellement sur leur vision politique. Ne voir que la menace dans leur hostilité est un manque de vision, qui ne cherche pas à comprendre leur culture et les tenants de cette posture."
Décidant de mettre fin à la comédie, la Duchesse répondit avec une maîtrise forgée par des décennies dans un milieu aussi toxique que la noblesse :
Se tournant auprès de la délégation alguarenos contrainte de supporter les divergences intrinsèques aux démocraties, Alexandra se réappropria la discussion en leur faisant un sourire complice tandis que Lucette fut en effet bouche bée. Cette dernière décida alors d'attendre une prochaine occasion tandis que la dirigeante continuait.
Sur ces paroles, elle laissa s'exprimer les invités politiques.