09/06/2013
01:33:39
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[RP] Guerre Civile au Valkoïnenland

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211
Introduction HRP :
Bonjour à tous
Ici commence le RP de la Guerre civile Valkoïnenland/Hvítneslånd
Dans ce topic vous pourrez poster : des informations ou documents RP, des faits de guerre et pleins d'autres :) merci à ceux qui veulent bien y participer
1481
Messages aux navigants aériens et maritimes, publié par l'Organisation des Nations Démocratiques, dans le but d'informer et d'avertir de la conduite des opérations de l'OND sur le théâtre du Valkoinenland. Un résumé se trouve a la fin du document.

NOTICE TO AIRMEN

1640Z JUN 28
RESTRICTED OPERATION ZONE.
NOTAM I OPERATION BEACH WIZARD.
WESTERN NORTH WHITE CHANNEL.

1. HAZARDOUS OPERATIONS 0000Z TO 2359Z DAILY
28 JUN THRU 28 JUL IN AREAS BOUND BY :
A. N76°53'' W27°17''
B. N75°16'' W28°30''
C. N79°06'' W37°23''
D. N79°46'' W34°28''
2. ROZ ALT : + / SFC
3. ALL TRANSIT WITHIN THE ROZ IS RESTRICTED. PLEASE CONTACT OND FOR TRANSIT APPROVAL AND CONTROL PRIOR TO ROZ PENETRATION.
4. CANCEL THIS MSG 202359Z JUL 12.//

NAVIGATIONAL WARNING

1640Z JUN 28
RESTRICTED OPERATION ZONE.
NAVAREA I OPERATION BEACH WIZARD.
WESTERN NORTH WHITE CHANNEL.

1. HAZARDOUS OPERATIONS 0000Z TO 2359Z DAILY
28 JUN THRU 28 JUL IN AREAS BOUND BY :
A. N76°53'' W27°17''
B. N75°16'' W28°30''
C. N79°06'' W37°23''
D. N79°46'' W34°28''
2. ALL TRANSIT WITHIN THE ROZ IS RESTRICTED. ALL PORT OPERATIONS WITHIN THE ROZ ARE RESTRICTED. PLEASE CONTACT OND FOR OPERATIONS APPROVAL AND ESCORT PRIOR TO ROZ PENETRATION.
3. CANCEL THIS MSG 202359Z JUL 12.//

TRADUCTION

TRAFIC AERIEN ET MARITIME RESTREINT POUR CAUSE D'OPERATION MILITAIRE AEROMARITIME. ZONE DE RESTRICTION EFFECTIVE ENTRE A. N76°53'' W27°17'', B. N75°16'' W28°30'', C. N79°06'' W37°23'' ET D. N79°46'' W34°28''. ZONE DE RESTRICTION EFFECTIVE ENTRE LA SURFACE ET PLAFOND ILLIMITE. DUREE DES OPERATIONS ENTRE LE 28/06/12 et 28/07/12 SANS INTERRUPTION. TOUT TRANSIT ET OPERATIONS DANS LA ZONE RESTREINTE DOIVENT ETRE EFFECTUEES APRES CONTACT ET AUTORISATION DE L'OND. LES OPERATIONS DE ROUTINE EFFECTUEES AU SEIN DE LA ZONE RESTREINTE SONT SUPERVISEES PAR L'OND.
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Organisation des Nations Démocratiques - Manœuvres aériennes lors de l'opération Beach Wizard



AGP
Carte détaillant les manœuvres aériennes ayant lieu lors de l'opération Beach Wizard de l'Organisation des Nations Démocratiques. (Format PDF disponible en annexe pour une meilleure lisibilité)


CLASSIFICATION : CONFINEE
DIFFUSION : ORGANISATION DES NATIONS DEMOCRATIQUES

De : Etat-Major de l'Armée de l'Air du Faravan - Bureau Planification
Pour : Forces de l'Organisation des Nations Démocratiques prenant part à l'opération BEACH WIZARD
Date : 28/06/2012

Organisation des opérations aériennes - BEACH WIZARD :
L'intégralité des opérations aériennes militaires auront lieu au sein de la ROZ tel que déclarée par la NOTAM I OPERATION BEACH WIZARD publiée le 1640Z JUN 28. Les manœuvres de transit sont autorisées en dehors de la ROZ sous le contrôle civil local habituel. Le transit et les opérations au sein de la ROZ seront organisées suivant les principes établis par le présent document. Les activités de type militaires, incluant l'utilisation de munitions actives, sont autorisées dans l'intégralité de la ROZ, selon les règles d'engagement (ROE) distribuées avant mission.

Tout aéronef, militaire ou civil, se doit de contacter le contrôle aérien de l'Organisation des Nations Démocratiques en charge de la régulation de la ROZ avant sa pénétration. Le contrôle aérien de l'Organisation des Nations Démocratiques sera a contacter immédiatement dans le cas d'un décollage effectué depuis l'intérieur de la ROZ, incluant depuis un navire porte aéronef. Le trafic aérien civil sera écarté des zones d'opération actives et des corridors militaire aériens actifs. Chaque segment, corridors et zones au sein de la ROZ disposent de fréquences dédiées permettant de rentrer en contact avec une équipe de contrôle aérien en charge de la zone. Le contact radio avec le contrôle aérien doit être impérativement maintenu a tout moment. Tout aéronef militaire opérant au sein de la ROZ sera dirigé par le contrôle aérien vers un corridors militaire aériens (AIRCOR A à E) ou il lui sera possible de transiter le long du théâtre d'opération. Les AIRCOR sont confinés entre les altitudes de 5000 pieds MSL et le niveau de vol 25 (25000 pieds).

Deux hippodromes (HYP A et B) sont mis à disposition des aéronefs de détection et de commandement aéroporté ainsi qu'aux aéronefs de ravitaillement en vol. Le sens de circulation au sein de ces hippodromes est spécifié par un vecteur indiquant la direction à emprunter. L'accès à ces hippodromes depuis les AIRCOR s'effectue au travers de corridors de transit dédiés (TC A et B). L'altitude a emprunter dans les corridors de transit et dans les hippodromes sera spécifié par le contrôle aérien.

La zone d'activité militaire principale se situe au large ainsi qu'a la verticale de la ville de Konstantinopolis. Une zone dédiée aux drones, permettant la reconnaissance en profondeur du théâtre et de la ville, s'enfonçant d'avantage dans les terres, est délimitée par le trait "UAV RECCE AREA". Les opérations héliportées sont restreintes a une base d'opérations dans Konstantinopolis qui sert également de zone d'atterrissage (LZ 1). Le trafic a destination et en provenance de cette base d'opération se situe dans une zone a risque et est donc limité à une zone de transit à basse altitude (LLTV) dont le plafond se situe a 500 pieds MSL. L'accès à la zone de Konstantinopolis et l'entrée à la LLTV s'effectue par trois corridors d'attaque (AC A à C) connectés aux AIRCOR C, D et E. L'emprunt des corridors d'attaque doit s'effectuer avec la plus grande prudence et en suivant les consignes d'altitude communiquées par le contrôle aérien.


Acronymes :
ROZ : Restricted Operation Zone
MIN : Minimum
MAX : Maximum
ALT : Altitude
SFC : Surface
+ : Pas de limite
MIL : Military
MSL : height above Mean Sea Level
FL : Flight Level
AIRCOR : Air Corridor
HYP : Hippodrome
TC : Transit Corridor
AC : Attack Corridor
LLTR : Low-Level Transit Route
FT : Pieds
LZ : Landing Zone
UAV : Unmaned Aerial Vehicle
RECCE : Reconnaissance
AWACS : Airborne Warning and Control System

Annexe :


LE DOCUMENT EST DISPONIBLE AUX PROCEDURES DE DECLASSIFICATION A PARTIR DU 28/06/2112
Note du RIS relative à la préparation d'une opération humanitaire à Konstantinopolis
CLASSIFICATION : SECRET-NE PAS DISTRIBUER
DIFFUSION : RESTREINTE AUX PARTENAIRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS DÉMOCRATIQUES
NUMÉRO : ████-2012
RIS-PPLAN
ACC-EUR-CAR
le 06/06/2012
à Bryngaerdinas Pil


Toute mention supprimée du présent rapport se trouve dans l'annexe surclassifiée consultable à partir de l'accréditation de sécurité N4.

Toute consultation du présent rapport ou de son annexe sans accréditation suffisante est interdite ; tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires pour infraction à l'Acte de Trahison du 15 juin 1937.

La présente note a pour objet de planifier une intervention humanitaire hypothétique à Konstantinopolis (Valkoïnenland).

La guerre civile du Valkoïnenland est encore extrêmement récente. Il aura fallu de quelques jours de chaos pour qu'une métropole atteignant quasiment la taille de Bryngaerdinas Pil soit assiégée. En l'état, un grand nombre de victimes civiles est à craindre. La famine et les maladies semblent être les principales menaces, davantage que les combats.

La note a été rédigé par les officiers du Royal Intelligence Service (RIS) à la demande directe du Ministre Royal des Armées. Il a été demandé au RIS de rédiger une note destiné à présenter uniquement les grands axes d'un plan d'intervention humanitaire, au cas où l'assentiment pour une telle intervention serait donné par le Parlement de Sa Majesté et le gouvernement légitime du Valkoïnenland. Afin de satisfaire à cette demande, le RIS a travaillé sur deux principaux axes :

1-Constitution d'une force humanitaire, internationale ou non.

Premier cas de figure : intervention des seules Forces Armées des Couronnes Unies de Caratrad
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Second cas de figure : intervention caratradienne avec plusieurs partenaires de l'OND
Le JIC préconise fortement la coopération avec d'autres partenaires, ce qui aurait pour triple avantage le renforcement à long terme de l'OND elle-même, le surcroît de légitimité offert par une coalition ainsi que l'économie des moyens encore insuffisant de nos forces armées. Du fait de la proximité de la métropole, il paraît évident que Caratrad serait le terrain de départ de n'importe quelle intervention. Il semble donc urgent de préparer nos bases à accueillir un surplus d'activité et de matériel.

Terrestre : Étant donné la taille de Konstantinopolis, la constitution des forces humanitaires serait idéalement d'une brigade internationales mixte, constituée de bataillons ou régiments indépendants, un à deux par nation intervenante, avec un important accent mis sur les éléments de soutien logistique et médical. La mise sur pied d'un corps mixte de forces spéciales pour parer à tout type de crise n'est pas à exclure.

Aérien : La ville n'a pas d'aéroport visible sur les cartes officielles du gouvernement du Valkoïnenland. Néanmoins, nous pourrions envisager la création d'un aérodrome provisoire à l'est ou à l'ouest de la ville, mais celui-ci imposerait une augmentation drastique des moyens engagés, affaiblissant ainsi notre ligne politique actuelle. Un tel projet permettrait l'action des escadrilles de transport des membres de l'OND (éventuellement entre la ville et le territoire loyaliste, voire même vers les États membres pour les réfugiés), et nécessiterait celle de plusieurs corps du génie ainsi que de compagnies vouées à la défense de l'aérodrome. Les bénéfices humanitaires ne sont toutefois pas à négliger. Une zone de patrouille aérienne devra sûrement être mise en place au large de Konstantinopolis pour assurer en permanence la protection de la flotte.

Naval : En l'état, le corridor de ravitaillement devra être naval. Le statut de la marine du Valkoïnenland est inconnu, mais quelques navires de guerres suffiront à la dissuader de toute activité hostile. Les navires pourront être basés en Caratrad, à une quinzaine d'heures de trajet. Considérant l'état actuel des marines de l'OND, nous recommandons l'usage du TMS Kænugarður comme navire amiral pour toute la durée de l'opération [il s'agit d'un TCD de 1ere génération], soutenu par l'ensemble de sa flottille d'escorte (frégate TMS Lýðveldið, corvettes Frelsi et Rétt), la corvette caratradienne HMS Dauntless, le sous-marin d'attaque caratradien HMS Rhyfelog, les patrouilleurs océaniques TMS Fiskur, HMS Sursson et HMS Eyrbyggja. L'effort logistique devra être massif : l'usage de l'ensemble des navires cargos à disposition des marines teylaises et caratradiennes, ainsi que le déploiement des Bâtiments Ravitailleurs de Forces (BRF) TMS Vestur et RFA Edifer sera nécessaire.


2-Plan d'intervention à Konstantinopolis.

Le plan d'action le plus simple consiste à mettre en place une base directement proche des quais permettant l'évacuation de victimes (civiles d'abord, militaires ensuite), l'évacuation éventuelle des défenseurs si le gouvernement du Valkoïnenland l'autorise et surtout le ravitaillement en matériel médical et en nourriture pour les populations civiles. La brigade mixte assurerait les distributions et la sécurité des civils sur place, sans toutefois interférer dans les combats. La mise en place d'un aérodrome permettrait de fortement accroitre le débit entrant comme sortant.
Il ne faut pas négliger un potentiel scénario où les forces humanitaires seraient engagées par des forces hostiles : un bombardement de nos forces par l'artillerie milicienne est à craindre, de même que des tirs d'ATGM sur nos navires sont envisageables même si peu probables. La menace principale reste celle de tirs d'armes légères sur nos forces, dont la réponse devra être à la fois proportionnelle et adaptée. Le trafic maritime humanitaire sera protégé par les navires de la force, tandis que les bâtiments les plus importants (et en particulier le TMS Kænugarður) pourront croiser à une distance sûre du rivage, la liaison entre les navires et la ville pouvant être effectué par chalands ou hélicoptères.
Crédits à Caterpillar pour sa magnifique carte




SECRET-NE PAS DISTRIBUER
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Ambiance musicale proposée


[center]


La courte nuit estivale était tombée sur Konstantinopolis, sporadiquement éclairée par l'éclat fugitif d'un ancien bâtiment de bois s'écroulant dans les flammes ou par les longues traînées laissées par les balles traçantes. Plus d'un enfant devait sans doute contempler ce spectacle en songeant à des feux d'artifices, mais ces feux d'artifices là n'étaient pas tirés en l'air, mais tirés vers le sol, sol qui recueillait passivement tout le sang, les larmes et les cadavres jetés çà et là par les folies humaines. La nuit n'était pas fraîche, elle portait au contraire toute la lourdeur qui annonce l'imminence d'un orage d'été, alors que l'air se chargeait de fortes effluves de cendres mêlées au fumet insidieux des charniers. Les rues qui descendaient vers le port était jonchées de débris divers, parpaings éclatés et pierres arrachées aux murs des maisons désormais écroulées. Le port lui-même était totalement privé d'électricité, vide d'un trafic que le siège avait fait disparaître. Or, c'est dans les eaux noires du port qu'émergea la longue silhouette d'un sous-marin. Tache un peu plus sombre sur un océan d'obscurité, le sous-marin ne resta pas émergé très longtemps ; si on l’avait observé aux jumelles de vision nocturne, on aurait pu voir de plus petits submersibles se détacher du HMS Rhyfelog et prendre la direction des quais de Konstantinopolis, à quelques kilomètres de là. Les deux SDV, l'un transportant des membres du Special Boat Service et l'autre des opérateurs tanskiens du STORM, filèrent droit vers des quais qui avaient été identifiés comme étant les plus discrets. Cette partie de la ville était normalement sécurisée par les forces gouvernementales, mais des rapports de dernière minute avaient indiqués une possible infiltration du port par les milices Hvítneslåndaises et, par mesure de précaution, le commandement avait mis en place une sécurité supplémentaire pour la première phase de l’opération. Les douze hommes atteignirent leurs objectifs dans le plus complet silence ; ils émergèrent lentement des eaux de la Manche Blanche, fusils pointés et prêts à éliminer le moindre élément qui compromettrait leur furtivité. Un matou dérangé par cette soudaine apparition feula un peu contre les douze silhouettes spectrales, avant de s'enfuir par-delà un muret.
"-Watchtower, Viking. Hector et Ingrid sécurisés. Go pour phase II"
La radio grésilla en dyffrynien sur le ton affirmatif d'une procédure longuement répétée :
"-Reçu, Viking. Go pour phase II."


Il ne fallut pas plus d'une quinzaine de minutes pour qu'un cortège d'une dizaine de bateaux fasse son apparition dans les lunettes des hommes du commando. Les hélicos du 7th Transport Squadron avait emporté sous leur carlingue des zodiacs, qu'ils avaient ensuite largués à l'entrée de la baie. Si tout se passait bien, la centaine d'opérateurs Caratrado-Tanskiens débarqueraient sur les quais H et I du port, avant de s'emparer progressivement de toute la partie de la ville que le commandement avait décrétée "Green Zone". Ils seraient renforcés avant le matin par d'autres opérateurs du STORM, amenés par l'escadron spécial "Frihet", tandis qu'une plus petite force s'emparerait d'un terrain vague à l'est de la ville, qui serait bientôt transformée en aérodrome. Au petit matin, les Konstantinopolitains s'éveillerait alors que l'opération Beach Wizard était déjà bien en route. Si tout se passait bien...

Le Major Derfel Cadarn ruminait le plan tant de fois répété en attendant que les zodiacs finissent leur interminable trajet jusqu'au quais. Il n'avait qu'une douzaine d'hommes, et n'importe quel chaland pouvait décider à tout moment de se pointer en face des hommes-grenouilles. Ils auraient sûrement l'air fin à se zyeuter dans la pénombre, se dit-il. C'est évidemment à ce moment-là qu'émergèrent d'une ruelle l'écho de pas rapide, vraisemblablement ceux d'un groupe. Une ruelle en angle droit, qui débouchait à peu près en face de Cadarn, justement. Les caratradiens et les tanskiens n'échangèrent pas même un regard : ils s'installèrent confortablement dans les recoins les plus sombres, attendant patiemment de prendre sous un feu croisé les pauvres types qui avaient eu l'idée saugrenue de se balader sur les quais à une heure pareille. Une femme serrant un enfant dans ses bras surgit de la ruelle, suivi par deux gamins qui s'accrochaient à ses mains comme des naufragés à leur planche. Cadarn se figea. Un homme émergea à la suite de la femme. Le couple balaya sans les voir les commandos du regard. La résolution plus que moyenne des jumelles de vision nocturne n'empêchait pas de lire sur leurs visages émaciés les signes évidents de l'épuisement nerveux, mental et physique ; des larmes avaient creusés de profondes rigoles sur les joues crasseuses de la femme, l'homme portait un bandage de fortune au bras gauche et les gamins semblaient plus perdus que des chatons que l'on s'apprête à noyer. La femme dit quelque chose à l'homme dans une langue que Cadarn ne comprenait pas. Sa voix transpirait d'angoisse. L'homme fit quelques pas, trébucha sur un costaud Tanskien du STORM et s'effondra. Ni une, ni deux, le solide nordique saisit son lointain cousin Konstantinopolitain et le garrota pour l'empêcher de crier. Un tanskien et un caratradien firent chacun un pas en avant, dans une tentative simultanée visant à rassurer la femme, chacun dans le patois nordique qu'il maitrisait. Ne distinguant pas dans l'obscurité ce qui était arrivé à son mari, celle-ci se mit à pousser un hurlement, long et terrible, qui se répercuta sur les obscures façades des bâtiments du port, muettes et impuissantes spectatrices de la lutte qui se jouait à leurs pieds. Cette fois, les commandos s'avancèrent et expédièrent rapidement la femme avec son mari dans les bras de Morphée. Les gamins n'avaient pas bougé, trop hébétés pour comprendre une action qui n'avait duré qu'une poignée d'instants. Cadarn adressa un long regard désabusé à ses hommes :
"-Bon, j'imagine que c'est moi qui dois m'occuper des mômes, maintenant..."

La fin de la nuit se passa sans heurt et sans croiser aucun milicien : les troupes conjointes sécurisèrent sans coup férir le reste de la "Green Zone", à l'exception d'un membre du SBS qui se tordit la cheville dans une ruine et qui dut être évacué par un des hélicos du "Frihet". Les alentours du terrain désigné pour la construction de l'aérodrome étaient totalement vides, et les opérateurs de la 6 Troop, M Squadron, Special Boat Service passèrent une large partie de la nuit à se tourner les pouces en attendant que la relève arrive.

Le lendemain matin, alors que les troupes du contingent humanitaire débarquaient, un photographe amateur eut la bonne idée de prendre une photo de ce soldat cagoulé portant si héroïquement un enfant dans ses bras. Quelques heures plus tard, elle se trouvait dans tous les journaux.

Portfolio (descriptions sur les images)
Photo du HMS Rhyfelog avec un SDV, date inconnue
Photo d'un SDV à l'entraînement, date inconnue
Commando Viking débarquant à Konstantinopolis, nuit du 19 au 20 juin 2012
Deux membres du Commando Viking sur les quais de Konstantinopolis, nuit du 19 au 20 juin 2012
Opérateur du STORM à bord d'un des hélicoptères Stormsvale de l'escadron spécial "Frihet", nuit du 19 au 20 juin 2012
Membre du commando Viking en train d'évacuer un enfant, matin du 20 juin 2012
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PS : Ce message a eu lieu avant les événements sur les quais et la NOTAM



17 juin 2012, Royal Air Force Base Norholt,

La base aérienne de Northolt, en ces premières journées chaudes de l'année, était sûrement un des endroits les plus étranges qu'il eût été donné de voir à des inconnus. En l'espace de quelques jours, parfois de quelques heures, des sections entières de la base se couvraient d'aéronefs, d'hélicoptères, de véhicules, de tentes, d'hommes et de femmes de différentes nationalités. Depuis plusieurs jours, la jeune OND réunissait ci et là une force aérienne impressionnante de variétés. De tous les coins du ciel, des véhicules aériens se posaient, déchargeaient hommes, matériels, vivres et véhicules et redécollaient ou aller se loger en un quelque coin encore vide d'activité. Il n'y en avait presque plus. Au mess, on y parlait le français teylais, le dyffrynien, le kentois ou le gaélique caratradais, quelques premiers officiers attablés parlaient le français sylvois, le nohord des nordistes, le farsi faravien et découvraient au passage le zélandien. Une poignée de pilotes cartradiens apprenaient leurs premiers mots de tanskien tandis que leurs homologues tentaient, sans succès, d'apprendre à saluer en dyffrynien.

La cacophonie ambiante des moteurs et des rotors doublaient d'intensité à la moindre annonce vocale faite dans une langue que la majorité ne comprenait pas mais qu'une partie, tour après tour, tentait de comprendre. Une véritable fourmilière s'était mise en branle. Le tout paraissait néanmoins finement organisé. Le chaos des vas et viens était un fin orchestre pour tout œil aguerrit qui regardait la situation. Le chasseur, a peine posé, s'en allait directement se garer à une place attribuée sans tergiverser. L'avion de transport déversait un matériel militaire ou humanitaire en des endroits spécifiques où une armada de petites mains l'attendaient de pied ferme. La machine était bien huilé.

De ces contingents divers et variés, celui de la République Fédérale de Tanska était des plus conséquents. Une floppée de drapeaux, symbolisant le unités étaient apparues aux quatre coin de la base aérienne et autant d'acronyme incompréhensibles, même pour le soldat tanskien moyen. Beaucoup trouvaient le sommeil adossé à la carlingue de leurs appareils, où du moins leur corps le leur obligeait. Tout juste délivrés, la douzaine de chasseurs du 1/21 "Halvø" effectuaient régulièrement quelques décollages en bonne et due forme. La maîtrise des appareils n'était pas encore du même niveau que celle des pilotes du 1/11 "Norja" à bord de leur UG-2000 de fabrication alguarenienne. Sur une piste, presque dédiée à leur seule unité, la quinzaine d'avions de transports des escadrons 1/4 e 2/46 "First" effectuaient des allers-retours quotidiens entre la base et les régions capitales et halviennes de Tanska. Seules deux mille lieux les séparaient. Là, en contre-bas de la piste, on amassait les hommes de la première vague. Quelques centaines de soldats du 75e Régiment à Pieds, et leurs quelques dizaines de véhicules étaient parqués, à proximité direct des aéronefs et de la piste. En atterrissant à Norholt, ils avaient pu trouver des véhicules de dépannage cartradiens tout juste livrés à l'aérodrome pour la République. A peine livrés, ils allaient déjà être utilisés.

En quelques hectares plus reculés, au bout de l'héliport de la base, une dizaine d'hélicoptères d'un noir absolu attendaient, alignés. L'Escadron spécial "Frihet" devait, dans les premières heures de l'opération - en réalité avant même cela -, transporter plusieurs dizaines de commandos de la STORM. A leurs côtés, le Special Boat Service cartradien se préparaient eux aussi. Conjointement, on découvrait les pratiques communes, les manières d'agir, les points de vues et les ordres de mission. Dans quelques jours, les deux forces allaient conjointement poser en premier le pied sur un sol étranger. Contrairement aux pilotes du mess, point de salutation nécessaire, seules les bases de la compréhension militaire étaient nécessaires, ce qui, pour chaque tanskien, relevait d'une mission d'autant plus difficile que quelques cartradiens maniaient avec talent des accents éloignés ou des patois presque disparus avant de revenir à leur sérieux.

Aux côtés de l'Etat-major du 75e, des officiers supérieurs du 91e régiment mécanisé, du Catrawd y Mers ou du 1af Bataliwn (Parasiwt) Y Reifflau discutaient entourés de plusieurs traducteurs de ministères. Le 91e était à quelques centaines de kilomètre d'ici. Pour majorité, il était embarqué à bord de la marine tanskienne, le reste était à l'HMNB Portsea attendant leur embarquement. Les quatre unités seraient de la deuxième phase, les renforts sylvois, teylais ou nordistes arriveraient plusieurs jours après. Déjà, sur la base de Sutton on avait vu apparaître quelques drapeaux de ces pays, les réserves se constituaient. Autour du général de la 75e, les officiers des quatre unités peaufinaient les derniers préparatifs tandis qu'un officiel du ministère des affaires étrangères transmettaient les dernières évolutions à Manticore, le siège de l'OND.

Tout le monde attendait le tocsin, le grand départ, le décollage vers Konstantinopolis. Pour aider la population, sans doute, tous avaient conscience que la mission était humanitaire, tirer un coup de feu n'était pas vraiment dans les plans. Néanmoins, c'était peut être plus l'aventure qui les guidaient. Au-delà des quelques médecins qui avaient été déployés à Port-Hafen, aucun tanskien sur la base n'avait été projeté. Seule cette poignée d'hommes et de femmes de l'opération Mallard savait réellement ce qu'il pouvait en être de la misère de la guerre qui frappe une ville, qui touche une femme, blesse un homme et tue un enfant. La ville avait été détruite par les frappes et les forces listoniennes. Port-Hafen, ce n'était pas bien grand. vingt milles habitants. C'était-là un quelconque quartier de la future destination.


df
Photo de famille de troupes tanskiennes et caratradiennes
2204
🎼 Pour vous apaisez

PHA et escorte


Tôt à l'aube,
Après la mise en place d'une Green Zone par les forces spéciales Caratradiennes et Tanskiennes,
Au large de Kønstantinópolis,

En tant que membre de l'Organisation des Nations Démocratiques (O.N.D.), la Fédération des Communes Zélandiennes a décidé de venir en aide à ses alliés dans la mise en place de l'opération Beach Wizard. Ou plutôt, certaines entités autonomes de la Fédération, battant pavillon Zélandien ont décidé d'intervenir sous le commandement Tanskien de l'opération humanitaire. Partie de la base navale de Frijhaven, la Noardlike Fleet (flotte du septentrion) est composée du vaisseau-amiral de la Federale Marine fan Seelân : le porte-hélicoptère amphibie AGS Admiraal Seelân et sa quinzaine d'hélicoptères de transport moyen, escortés par trois patrouilleurs : les AGS Frijheid, Handel et Wrâld, escortant eux-mêmes avec le porte-hélicoptère le navire cargo AGS Kapitalisme. Cette dernière [la flotte Zélandienne] naviguaient actuellement dans les eaux au large du Valkoïnenland.

Zélandia elle, participe avec ses alliés et partenaires que sont Caratrad, le Faravan, Tanska et Teyla, à la mise en place d'un corridor naval, afin d'assurer, et l'envoi de matériel de premières nécessités, et la mise en place d'une zone de reconnaissance dans l'optique de faciliter l'opération humanitaire à terre.

Mais retournons au large de cet État d'Eurysie du Nord maintenant bien connu, frapper par ce fratricide qu'est la guerre civile. Pendant que les trois patrouilleurs voguent à leur mission, en prenant quelques libertés vis-à-vis de leur zone d'opérations, afin d'empêcher quelques navires que ce soit d'approcher et ainsi d'assurer la sûreté du corridor naval. Sur le pont de l'Admiraal Seelân, ce dernier fourmille d'activité ; les pilotes faisaient chauffer leurs appareils, les pales des hélices tournaient à toute vitesse, le reste de l'équipage chargeait une première partie du nécessaire humanitaire dans les hélicoptères ; dans d'autres aéronefs, embarquaient des équipes médicales et de secouristes. À quelques vagues de là, le Kapitalisme ; attendaient dans ses cales le reste de l'aide humanitaire Zélandienne.

Dans cette opération, les Zélandiens n'étaient pas les premiers à agir. L'aide de la Fédération devait arriver après les actions Caratradiennes et Tanskiennes et l'installation d'une "Green Zone" ; en même temps que les aides Teyleises et Faravaniennes.


Matériel engagé a écrit :
  • Un porte-hélicoptères niv. 1.

  • Quinze hélicoptères de transport moyen niv.1.

  • Trois patrouilleurs niv. 1.

  • Un cargo niv. 1.
1005
Sceau Royal

Ministère Royal de La Guerre
Königliches Kriegsministerium
Kuninkaallinen sotaministeriö
Kungliga krigsministeriet


Niveau de Clasification : Très Secret
Niveau de Diffusion : Diffusion Autorisée entre les personnes concernées
Numéro de Transmission de la lettre : AZE-25███
Service : KRKV sur ordre du Roi
Bureau : 17ème
Catégorie : Message Chiffré
Clef de Déchiffrement : 874326910HDJK


Nombre d'effectif en sur le front dans Kønstantinópolis :

État Major Royal des armées a écrit :
Voici un rapport datant de 2 jours sur les forces armées Valkoïnienne en présence à Kønstantinópolis :
  • 1. Le 10ème bataillon de Strumtoepen (500 experts) assiégés à Kønstantinópolis
  • 2. Détachement du 14ème régiment de blindé (2 véhicules de combat d'infanterie niv 1) assiégés à Kønstantinópolis
  • 3. Garde princière Kønstantinopolitaine (500 exepert) assiégés à Kønstantinópolis
  • 4. 17ème régiment d'infanterie de marine (300 conscrits) en cours d'acheminement sur le "SMS Erland" vers Kønstantinópolis
Chers Camarades de l'OND veuillez prendre en compte ce rapport concernant nos unités à Kønstantinópolis.
Cordialement
Maréchal Van Leeuwenberg
1521
Renforts sylvois en route !

Bien que s'étant initialement contenter d'un maigre support comptant cinq avions d'attaque au sol, autant de chasseurs, et des avions tactiques ou de ligne, Sylva venait d'approuver l'envoie de matériel supplémentaire. La question avait fait débat dans la Haute-Assemblée, qui jugeait dangereux de projeter aussi loin du matériel en quantité en vue de la situation géopolitique actuelle. Mais avait été approuvé pour deux raisons l'envoie :

-La présidente Lucette Dumorne se montra convaincante sur l'excès de panique inspiré par Communaterra, qui était malgré toutes les provocations loin d'être un état belliqueux. Cet argument fut convaincant non pas par sa teneur directe, mais surtout parce que plusieurs comtesses raillèrent l'incapacité pratique de Communaterra d'être une réelle menace nécessitant de gros moyens.

-Le second argument fut que, quand bien même il y avait treize milliers de kilomètres à parcourir en zigzagant entre les nations avec lesquelles n'étaient pas entretenues d'échanges (notamment les îles de Carnavale, pour rejoindre au plus vite Caratrad), un trajet ne durerait malgré tout pas plus de vingt-quatre heures. Le matériel aérien envoyé en renfort pourra donc toujours effectuer un retour en urgence au Duché.

Fut alors approuvé au vote la décision, qui incluait notamment l'envoie de l'avion radar ducal, accompagné de deux ravitailleurs et cinq chasseurs pour l'escorte. S'il fut envisagé de faire revenir les aéronefs hors le premier cité, la complexité d'un retour en urgence de l'avion radar amena à penser qu'il valait mieux laisser à disposition son escorte pour le retour.

Sous moins d'une journée, les forces de l'OND en Valkoïneland pourront profiter des capacités de détection de ce mastodonte.
4219
Matin de juillet, le premier. Il est clément. Jeanne fut réveillée par un vacarme assourdissant. Il y a trois jours, quelques forces spéciales avaient établit une zone autour du port. Ils passaient chaque matin devant sa porte, surveillant le fond de la rue. Le quartier était calme, sécurisé par les forces gouvernementales, c'était à l'autre bout de la ville que le siège se faisait davantage ressentir. Son immeuble se portait. C'était déjà cela, l'immeuble voisin avait été perforé il y a de ça une semaine. Il avait fallu attendre l'arrivée de quelques caratradais pour apporter des soins suffisants, et non plus quelques bandages de fortune, aux blessés.

L'arrivée première de l'OND s'était faite dans un calme relatif. On avait appris, la veille, pour ceux disposant encore d'une connexion ou d'une radio, qu'une quelconque organisation avait votée une assistance humanitaire à la cité. Le gouvernement fédéral avait lui aussi annoncé qu'il enverrait des moyens. L'espoir été né. Le lendemain, les premiers hommes étaient arrivés, mais depuis peu s'était passé.

En cette matinée, le son trahissait une activité bien accrue. A la hâte, elle accourue vers sa fenêtre donnant Place des Pêcheurs, l'ouvrit en grand, et une larme coula presque instantanément. Un spectacle inconnu s'offrait à elle. Fait de métal, de moteurs et de centaines d'hommes et de femmes parlant en des langues toujours méconnues, même après trois jours. Il y en avait partout. Sur les quais, quelques blindés dont elle ignorait jusqu'alors l'existence faisait leur apparition tandis qu'un buldozer, déjà, se dirigeait vers l'immeuble voisin. Une section passait devant sa fenêtre, un drapeau tanskien flottant au vent des quatre blindés et sur les épaules de la cinquantaine d'hommes qui marchaient, en arme et vigilant vers l'intérieur de la ville. Là bas, un autre drapeau de l'autre nation qu'elle avait pu discerner, "Caratrad" flottait au vent d'une tente blanche à croix rouge. Jeanne comprit, et souris. Il n'y avait pas un seul coup de feu, pas une seule explosion.

Devant ses yeux, la Place des Pêcheurs s'était transformé en un théâtre humanitaire. Sur la mer, des embarcations de transports arrivait à un rythme soutenu, délivrant chacun un énième véhicule et des hommes supplémentaires. Au loin, derrière la muraille se jetant dans la mer qu'elle distinguait à peine, elle discernait un autre ballet, aérien cette fois. L'information avait circulée dans la ville, en plus du quai, les étrangers avaient débarqués aux portes de la ville il y a aussi trois jours et y construisaient un aérodrome. Visiblement, il était à l'œuvre. La tente à croix rouge la faisait toujours sourire d'un sentiment de libération indescriptible, quelques palettes déjà présentes étaient tout juste déballées par les militaires. Rapidement, un homme la remarqua, après tout sa fenêtre donnait sur la place et l'invita à descendre. A la hâte, elle s'introduit sur des quais à l'activité militaire constamment dirigés vers la ville tandis que le secteur de contrôle humanitaire se consolidait minute après minute. Epaulée d'un traducteur valkoïnais, le soldat caratradais lui demandait quelques informations dont elle oublia rapidement le sens, il venait de lui offrir un plat chaud. Ce n'était plus de la simple soupe, quand bien même elle en appréciait la simplicité, mais un vrai plat consistant préparé, d'après elle, à l'arrière d'un véhicule blindé arborant un drapeau "Tanska".

Derrière elle, plusieurs véhicules médicaux pénétraient dans les artères de la cité pour aller apporter des premiers soins tandis qu'à l'opposé du port, elle regardait intriguée le montage de ce qui semblait être un hôpital de fortune. Jeanne resta la pendant des heures, perturbant à plusieurs reprises le trajet de quelques véhicules sans jamais énerver quelque tanskien ou caratradais que ce soit. La rade grouillait d'une activité des plus intenses. Après les chalands du début, les premiers navires imposants étaient rentrés. Il s'était à l'autre bout du port, dans la partie industriel, a plus d'un kilomètre de sa maison. Mais elle en distinguait chaque détail, ainsi que les différends drapeaux qui flottaient sur chacun d'eux. L'OND avait mis les moyens, il fallait bien nourrir les quelques centaines de milliers d'âmes de la ville. A chaque heure, plus de tonnes d'aide étaient débarquées qu'à l'heure précédente. 1 500 soldats avaient déjà investis les rues, quelques centaines d'autres avaient agrandis la zone autour de l'aérodrome de fortune. Régulièrement, hélicoptères et avions militaires survolaient la ville pour en assurer la sécurité. Pour leur propre bien, les miliciens maintenaient le siège, mais désormais à quelques distances des forces onédiennes. Ils avaient été prévenus, le moindre obus se traduirait par une immédiate réponse militaire. Pas d'obus, pas de réponse.

sdf
véhicules de combat d'infanterie tanskien gagnant les rues de la villle.
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05/07/12 0600 Zulu
Au large des côtes du Valkoïnenland, non loin de la ville portuaire de Konstantinopolis
Bâtiment Ravitailleur de Forces Bandarhan, Marine Nationale faravanienne


- Messieurs, nous sommes au 8eme jour de l’opération Beach Wizard.
Le commandant de la 4eme Flottille d'hélicoptères se tient sur le podium niché dans le coin de la salle aéro. A sa gauche, la cloison est illuminée d’une carte du Valkoïnenland qu’un vidéoprojecteur bombarde de ses photons.
- C’est à notre tour de faire les rotations…, l’officier continue.
L’opération chapeautée par l’Organisation des Nations Démocratiques voulait que les forces armées présentes se relaient pour procéder à l'évacuation des civils de la ville en siège. Depuis maintenant 8 jours, les hélicoptères de la coalition effectuent un ballet incessant entre Konstantinopolis et le large.
D’un geste de bras dirigé vers l’assemblée, il continue son briefing.
- Votre décollage est prévu pour dans une heure, les mécanos ont donné leur feu vert, il ne vous reste plus que la pré-vol à faire. (Il regarde rapidement la feuille sur le pupitre avant de se redresser et continuer son speech) Les BRF ont continué leur navigation vers le nord dans la nuit, votre point d’entrée sera le couloir Charlie. L’ingress et l’egress de la LZ se fera via Alpha, attention à la déconfliction.
Les yeux des équipages sont rivés sur la carte projetée en face d’eux, tous visualisent déjà le chemin qu’ils devront emprunter et les procédures qu’ils devront suivre. Certains hochent la tête, d’autres gribouillent quelques notes sur leurs planchettes de vol.
Le commandant pause pendant une demie-seconde, il scanne d’un coup d'œil les visages graves qui se tournent vers lui, comme pour s’assurer qu’il a bien l’attention des pilotes qu’il commande.
- Ça va être chargé, il y aura du monde aujourd’hui, des questions ? Il scrute pendant une autre seconde l’assemblée qui ne bouge pas. Bien, la météo.
Il conclut et un jeune sous-officier qui se tenait à ses côtés se raidit avant de s’avancer.
- Oui commandant, (il se tourne vers le diaporama qui affiche à présent une carte météorologique.) Nos relevés d’il y a 20 minutes affichent un vent du nord pour 10 nœuds environ, rafales jusqu'à 30 nœuds, même direction… déclare-t’il, ignorant sa nervosité et continuant professionnellement. La visibilité est quasi nulle jusqu'à l'objectif, on a du brouillard dans les basses couches et les nuages sont broken à overcast jusqu’au niveau 180.
C’est au tour des pilotes de se raidir, ils comprennent que la météo est merdique et que, sauf rare trouée nuageuse, le vol va se dérouler entièrement dans l’équivalent d’une épaisse purée de poids. De telles conditions auraient rendu tout vol impossible il y a de ça à peine quelques décennies, mais les puissants ordinateurs embarqués modernes sont tout à fait capables de guider les pilotes dans bien pire que ça. Mais quand bien même, les pilotes aiment voir ou ils volent, et la désorientation spatiale est un risque très réel. Le cerveau a toujours du mal avec les sensations qui contredisent les informations que les yeux lui envoient. Et en effet, le sous-officier confirme :
- Ce sera du vol au instrument pour toute la matinée. Les prévisions n’indiquent pas de dégagement dans les heures à venir. Cependant, pas de cumulonimbus prévus non plus, mais la pression est en chute libre depuis hier soir, on peut s’attendre à une tempête sous 24 heures. (Il baisse la feuille qu’il tient de sa main droite et se tourne vers l’assemblée.) Ce sera tout pour la météo, des questions ?
Silence… Le commandant intervient.
- Merci sergent pour ces bonnes nouvelles, (Des ricanements s’échappent.) Situation tactique s’il vous plaît ?
Une sous-officier des renseignements s’avance à son tour et prend la parole :
- Commandant, on a pas de menaces particulières à déclarer, les troupes amies au sol gardent les miliciens à bonne distance. La côte ouest est toujours sous contrôle des forces du Hvítneslånd, (elle bégaye légèrement en tentant de le prononcer.) Nos drones ont observé des pièces de triple-A et on sait que les miliciens ont des MANPADS à disposition.
Les équipages présents bougent nerveusement sur leurs chaises. Les hélicoptères, aussi robustes soient-ils, se feraient désintégrer instantanément au moindre accrochage avec cet arsenal. Les contre mesures permettent de relativiser la menace, mais autant ne pas tenter le diable… La sous-officier continue sa présentation :
- Les rotations précédentes n’ont pas signalé d’accrochage particuliers mais le niveau de menace reste sérieux, je recommande la plus grande prudence.
A ces mots, elle regarde le commandant, signifiant qu’elle a terminé son briefing. Ce dernier acquiesce d’un hochement de tête.
- Bien ! (Il claque ses mains, faisant sursauter ceux qui s’étaient perdus dans leurs pensées.) Si vous n’avez pas de questions, à vos appareils, bon vols messieurs.

[...]

Note de l'éditeur : Il s'agit d'une histoire qui était originellement un one shot que j'ai décidé de séparer en plusieurs parties. Je publierais la suite dès qu'elle est terminée, si j'ai pas trop la flemme ...
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Matin du 21/08/2012 à 9H47min

Une équipe de Strumtoepen attend patiemment un convoi de ravitaillement des miliciens en bordure de forêt


Lieutenant Bjørn Givregårdën : Les gars écouter (sur la dernière radio fonctionnelle de l'équipe) le
Erstes wissenschaftliches Forschungs-und Rüstungsprogramm für Valkoïnenland voudrait voter l'emploi d'armes testées secrètement.

Le Caporal Gunnar Eiskrieger l'intérompit : Pourquoi il voudrait utiliser des armes potentiellement dévastatrices sur notre sol je me le demande ?

Le Major tireur d'élite Simö Talvinenärvi scrutent a l'horizon leur dit : Le Major tireur d'élite Simö Talvinenärvi
On a des amis en approche Lieutenant.

Lieutenant Bjørn Givregårdën : Combien y en a t-il ?

Le Major tireur d'élite Simö Talvinenärvi :
Oh une cinquantaine avec un camion de ravitaillement de munitions.

Le jeune soldat Klaus Kordström apeuré : Qu'est-ce qu'on fait on 15 dont 10 blessés

Caporal Gunnar Eiskrieger : On a fait bien pire à Höhenfeld.

Le Major Simö Talvinenärvi : C'est vrai mais on a pas le temps d'en parler... Lieutenant appelons le Q.G de Kønstantinópolis.

Lieutenant Bjørn Givregårdën : D'accord. Il appela. Allo ici le Lieutenant Givregårdën de l'escouade Strumtoepen helvetti, nous demandons appui aérien et des secours dans la forêt au N.E de Kønstantinópolis car attaque des Milices imminente nous avons déployé un feu faisant de la fumée vous me recevez allo, allo.

Inconnu dans la radio : *Allo, Allo, ici le Contre-maître Franz Aertsen du 17ème régiment d'infanterie de marine à bord du "SMS Erland" nous vous [crépitement de la radio] recevons nous transemttons votre [crépitement de la radio] message à Kønstantinópolis nous vous [crépitement de la radio] bonne chance les gars terminé.*

Caporal Gunnar Eiskrieger : D'ailleurs on a quelqu'un qui fait toujours une sieste... je vais le réveiller. DEBOUT LÀ DEDANS. Cria le caporal dans les oreilles du soldat Ernst Falkenauge

Soldat Ernst Falkenauge : Oui... y'a pas le feu... dit-il émergeant de sont sommeil.

Caporal Gunnar Eiskrieger : Bah si justement il y a une colone de miliciens qui veulent en découdre.

Soldat Ernst Falkenauge : Des miliciens!? Où sont-ils?.

Caporal Gunnar Eiskrieger : A 1km de notre position alors faut se dépêcher à installer les préparatifs de notre fête d'anniversaire héhé.

Le Major Simö Talvinenärvi : J'ai remarqué deux arbres entre le sentier, on pourrait mettre deux grenades à chacun des deux troncs et les relier l'une à l'autre avec un petit câble et d'autres du genre.

Soldat Ernst Falkenauge : Ok j'y vais où est Klaus. KLAUS, KLAUS T'ES OÙ!!!?

Caporal Gunnar Eiskrieger : Pourquoi tu t'inquiètes autant pour lui il est partit s'occuper des blessés?

Soldat Ernst Falkenauge : Car c'est mon petit cousin et j'ai promis à ses parents avant qu'ils ne meurent. Bon je vais m'occuper des grenades.

Le jeune soldat Klaus Kordström : Quelqu'un m'a appelé? Bon que dois-je faire d'autre?

Lieutenant Bjørn Givregårdën : Prépare un nid de mitrailleuse dans ces ruines en hauteur.

Le jeune soldat Klaus Kordström : D'accord j'y vais.

Étant revenu de reconnaissance avertit l'escouade
Le Major Simö Talvinenärvi : Tout est bon... car l'ennemi... est à 250 mètres.dit-il éssouflé

Lieutenant Bjørn Givregårdën : Oui juste voici le plan Simö as-tu ton silencieux avec toi?
au loin : Oui Lieutenant.
Alors tu te positionneras en hauteur et tu tireras dans le chauffeur du Camion comme ça il s'arrêteras avant le piège pour l'infanterie. Et les autres défendait la position c'est OK? Car cette bataille est très importante, pour Kønstantinópolis et nos blessés car si les troupes ennemies arrivent à ravitailler leur alliés qui assiégent la ville et si la ville venait à tomber ce serait un chemin ouvert sur la capitale et si la capitale tombe c'est notre pays qui tombe alors messieurs, veuillez défendre cette putain de position.

Tout le monde : OUI LIEUTENANT

Tout d'un coup la radio s'allume et une voix grave se fait entendre
Q.G de Kønstantinópolis : *Allo ici le Q.G nous vous [crépitement de la radio] enverrons un appui aérien et des hélicoptères médicaux et de transport sur votre position dans approximativement 30 minutes tenez bon terminé. *

Lieutenant Bjørn Givregårdën : Vous avez entendu 30 minutes et l'ennemi est là d'une minute à l'autre
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Matin du 21/08/2012 à 10H00

Début de la bataille entre les Strumtoepen et un convoi de ravitaillement des miliciens en bordure de forêt


La tension monte alors que l'équipe se prépare pour l'affrontement imminent. Les miliciens approchent rapidement, et chaque membre de l'escouade se positionne selon le plan établi.

Major Simö Talvinenärvi : Préparez-vous, les gars, ils arrivent vite.

Caporal Gunnar Eiskrieger : Grenades en place, prêtes à exploser sur leur chemin.

Soldat Ernst Falkenauge : J'ai les yeux sur le périmètre. Je vais les stopper dès qu'ils seront dans le piège.

Soldat Klaus Kordström : Prêt à faire chanter la mitrailleuse dès que j'aperçois leurs sales visages.

Tandis que l'équipe se prépare, les miliciens se rapprochent de plus en plus, déterminés à briser la défense de l'escouade.
Soudain, une détonation retentit alors que le Major Simö Talvinenärvi élimine le chauffeur du camion, provoquant son arrêt brutal avant le piège.

Major Simö Talvinenärvi : Chauffeur neutralisé, c'est le moment!

Caporal Gunnar Eiskrieger : Déclenchement des grenades, maintenant!

Les grenades explosent avec force, créant un chaos parmi les rangs ennemis, tandis que la mitrailleuse de Soldat Klaus Kordström déverse un feu nourri sur les miliciens.[/i]

Soldat Klaus Kordström : Prenez ça, bande de chiens!

Malgré la violence de l'affrontement, l'escouade tient bon, repoussant les assauts répétés des miliciens avec une détermination féroce.
Finalement, l'appui aérien promis par le Q.G de Kønstantinópolis arrive, dispersant les miliciens restants et permettant à l'escouade de sécuriser la zone.


Lieutenant Bjørn Givregårdën : L'appui aérien est là, restez sur vos gardes!

Épuisés mais victorieux, les membres de l'escouade prennent un moment pour reprendre leur souffle, sachant qu'ils ont défendu avec succès cette position cruciale pour la sécurité de leur pays.

Lieutenant Bjørn Givregårdën : Bravo les gars on a réussi à sauver la ville les habitant pourrons dormir sur leurs deux oreilles!
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