11/07/2013
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Union des Cités d'Akaltie

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Nom officiel : Union des Cités d'Akaltie
Nom courant : Akaltie

Gentilé : akaltien(ne)s
Inspirations culturelles : Civilisation Maya

Situation géographique :

Langues officielles : akaltien, français
Autres langues reconnues : patois akaltiens, espagnol, portugais, anglais

Drapeau :
Drapeau de l'Union des Cités d'Akaltie

Devise : Quatre cités, une seule nation
Hymne officiel : Le pays ne possède pas d'hymne, les rares instruments et pratiques musicales ayant été anéantis durant la période de la Guerre d'Or. [HRP : la culture maya a été presque détruite par les conquistadors, donc c'est difficile de trouver des musiques, je chercherais]
Monnaie officielle : l'Utuk

Capitale : Kintan
Superficie : 582.022 km2
Population : 19.323.130 habitants (au 01.01.2012)
Densité de population : 33,2 hab/km2

Présentation : L'Akaltie est un petit pays situé à la limite de l'Aleucie et de la Paltoterra, situé pour sa plus grande partie entre l'Hasparne et le Pontarbello. Il est formé de quatre principales cités (Xamanac, Jeklum, Kahitz et Yulnohl), dirigeant chacune leur province ; ainsi que de la capitale Kintan, grande ville portuaire, centre politique et économique de la nation. Une grande partie du pays est recouvert d'une épaisse jungle, ce qui rend parfois difficile les liaisons entre les villes. Un important réseau ferroviaire quadrille donc les 5 provinces. L'Akaltie possède aussi deux provinces non rattachées au territoire central : l'archipel de Nacuot et la Napalawie (frontalière de l'Albel).
Carte des provinces akaltiennes

Histoire :
Période Pré-Union (environ -6500 à 1513)
L’Akaltie n’existait pas réellement jusqu’au 16ème siècle. Le territoire actuel du pays était recouvert d’une épaisse jungle, qui facilitait l’isolement des cités akaltiennes. La jungle permit aussi à la civilisation akaltienne de se développer sans être attaquée par ses voisins, qui ignoraient pratiquement l’existence de ce peuple mystérieux.
Chaque grande cité avait son propre gouvernement, et souvent une forme dérivée de la religion akaltienne différente des autres. De petites guerres survenaient régulièrement entre les cités-états, et certaines tombaient, pour un temps limité, sous le joug d’une autre. Aucun évènement marquant ne se produit lors cette période.
Période de l’Union (1513 à 1651)
Peu après l’arrivée des colons dans les pays voisins et même sur les côtes du territoire akaltien. Les cités, dont les habitants étaient de nature discrète face aux peuples étrangers, n’avaient pas encore été repérées par ces étrangers. Voyant les armes effrayantes qu’ils possédaient, ainsi que leurs intentions douteuses à l’égard des peuples locaux, la civilisation akaltienne tout entière décida de s’unir face à la menace commune, et de lever une armée de plusieurs milliers d’hommes. Ils attaquèrent un camp installé sur la côte, de nuit, et gagnèrent une victoire éclatante.
Les savants des cités, curieux des technologies étrangères, décidèrent de les étudier. Ils réussirent de grandes avancées scientifiques et parvinrent même à créer des canons rudimentaires. Ils commencèrent aussi l'élevage de chevaux, animaux inconnus ramenés par les colons, mais dont l'utilité avait déjà été observée. Ces prouesses et les épaisses murailles entourant leurs villes leur permit de résister et même de gagner face aux envahisseurs pendant longtemps. L’union ne dura cependant pas sous sa forme originelle plus de 30 ans, ensuite remplacée par un pacte de non-agression général et quelques accords d’entraide entre certaines cités.
Guerre d’Or (1651 à 1665)
Après un siècle de résistance peu difficile, les cités commençaient à relâcher leur attention et certaines même à se quereller. Cela permit aux colons, qui étaient de plus en plus nombreux, d’en attaquer et d’en piller plusieurs, en une attaque éclair généralisée à toute une grande région, et de les occuper.
Ce fut le début d’une période sombre pour les akaltiens, nommée plus tard la Guerre d’Or, du matériau tant convoité par ces étrangers. Ils reprirent le contrôle de certaines cités, mais les colons en attaquèrent d’autres, ce qui eut rapidement pour effet d’affaiblir considérablement la nation.
Le Renouveau (1665 à 1859)
En 1665, à la suite d’un pillage, une épidémie meurtrière se déclencha parmi les colons, déclenchée par une maladie connue des akaltiens, bien que rare, mais complètement nouvelle pour les assaillants, qui se replièrent dans leurs camps. Quatre des plus grandes cités s’unirent de nouveau, et assiégèrent le principal camp ennemi. La reddition fut rapide et les colons reconnurent l’indépendance d’un Etat akaltien, et signèrent un pacte de non-agression en échange du droit pour leur peuple de s’installer dans les cités et les terres vierges alentours.
Un âge d’or commença alors pour l’Akaltie, qui s’ouvrit pour la première fois au commerce avec l’extérieur et étendit considérablement ses terrains agricoles. Le français, langue des étrangers, gagna en popularité et devint une langue officielle au même titre que l’akaltien, grâce au métissage progressif des deux ethnies.
Guerre de la Souveraineté (1859 à 1860)
En 1860, la question de la création d’un véritable Etat répondant aux critères internationaux commença à se poser. Jusque-là, les cités avaient continué de s’auto-régir, tout en unifiant les lois fondamentales. Malheureusement, les quatre villes les plus peuplées prétendaient au titre de capitale, et souhaitaient gouverner sans partage sur le nouveau pays. Deux accords différents se firent, mais pas l’unification des deux accords. Une courte guerre commença, sanglante pour les deux camps et dévastatrice pour les populations neutres. Des révolutions presque simultanées se déclenchèrent un peu partout, ce qui entraîna un arrêt brutal des hostilités, réclamé par tous les citoyens.
Un comité citoyen émit la proposition de fonder une nouvelle ville, peuplée par des habitants venant de toute la nation, et située sur la côte afin de faciliter les échanges et la diplomatie. Cette idée fut approuvée à plus de 95 % par un grand référendum. La guerre se finit aussi brutalement qu’elle était apparue.
Période des Cinq Armées (1860 à 1899)
La fin du 19ème siècle fut marqué par plusieurs tentatives de coups d’Etats militaires, ne parvenant jamais à tenir plus d’une semaine car contrôlant seule la capitale, ce qui laissait les cités réprimer ces putschs avec leurs propres armées. En effet, l’Akaltie ne possède pas d’armée nationale unifiée, mais chacune des grandes cités a la sienne. Il y a donc cinq chefs des armées, ce qui rend difficile une mobilisation de l’armée entière à des fins malveillantes.
Période Contemporaine (1899 à nos jours)
L’année 1899 débuta une nouvelle ère, celle du renforcement progressif du pouvoir de la capitale sur les cités, qui jusqu’à présent étaient restées assez libre dans leurs décisions. La construction d’un grand réseau ferré reliant tout le pays permit une bien meilleure communication intercité. Des provinces regroupant plusieurs cités furent aussi formées afin de faciliter le contrôle du pouvoir central.
En 1920, un navire militaire akaltien passa en vue d’une île inhabitée dans l’océan Carmin. Le gouvernement décida sa colonisation, afin d’exploiter les riches réserves en poisson de l’archipel. C'est aujourd'hui la province extérieure de Nacuot.
Quelques années plus tard, en 1926, des prospecteurs akaltiens découvrirent un grand gisement de charbon dans une région inhabitée de la côte sud de l'Aleucie : de nouveau, le gouvernement en entreprit la colonisation afin de revendiquer ces ressources. Ce sont aujourd'hui les provinces extérieures de Napalawie-Xamin et Napalawie-Zutih.
La décennie de 1990 fut placée sous le signe de la malchance pour les akaltiens, qui subirent 2 grandes tragédies : l'éruption du volcan Tilyax de 1991 à 1993 et la série d'attentats du printemps 1997.
Le volcan Tilyax est un volcan effusif situé en plein centre de la péninsule, dans une région peu peuplée. Le 19 août 1991, une grande coulée de lave s'échappa des flancs du volcan, libérant au passage une grande quantité de cendres dans l'atmosphère qui, emportée par les vents, recouvrirent une grande partie du Sud du pays, dont la capitale. Les cendres en suspensions causèrent d'abord de gros problèmes aériens, empêchant tout avion de survoler l'Akaltie dont le seul aéroport correct se trouvait à Kintan. Lors des retombées, l'air devint difficilement respirable et causa la mort de bon nombre de personnes fragiles. Le gouvernement mit rapidement en place un programme d'évacuation des habitants vers des régions non-touchées et de purification de l'air (au moyen de jets d'eau). Les populations purent revenir sur place 1 mois plus tard.
Le 13 avril 1997, une valise piégée explosa dans la gare d'Oxkintan (nœud ferroviaire du pays, situé dans le Nord de la province de Kahitz) et causa la mort d'une dizaine de personnes. Il fut le premier d'une série de 6 attentats revendiqués par plusieurs groupes extrémistes religieux ou sectaires souhaitant la reconnaissance de leur culte. L'armée de Kahitz lança après quelques semaines l'opération Cnazahle, opération d'anti-terrorisme destinée à démanteler ces groupes. Beaucoup de suspects ont été arrêtés depuis et les attentats ont cessé. Ces évènements causèrent une hausse de la surveillance des petits mouvements religieux et de paranoïa des akaltiens sur ce sujet.
Panache de cendres de l'éruption de 1991

Mentalité de la population : A cause de leurs mauvaises expériences lors de la tentative de colonisation, les akaltiens sont peu ouverts aux peuples des autres continents. Les ethnies natives d'Aleucie et de Paltoterra sont néanmoins bien considérées.

Place de la religion au sein de l'Etat : La religion akaltienne est encore très présente, mais l'Etat n'est pas tenu d'en suivre les principes, malgré le fait qu'elle soit la religion officielle. Les prêtre(sse)s sont des fonctionnaires payés par le gouvernement lorsqu'ils appartiennent à une religion importante (2 % de la population doit la pratiquer au minimum, ou une grande communauté à l'étranger). Toutes les religions sont acceptées tant que leurs cultes sont pratiqués en intérieur, dans des espaces prévus à cet effet. Le prosélytisme est interdit dans le pays, et l'ordre public ne doit en aucun cas être troublé par les religions. Les manifestations religieuses (défilés, fêtes d'extérieur, etc...) sont interdites, à part pour la religion officielle.

Institutions politiques :
Schéma des institutions politiques en Akaltie
En rouge l'exécutif et en bleu le législatif.
L'Akaltie est gouvernée par le Conseil des Ministres, élu au suffrage universel pour 4 ans.
Les corps législatifs sont : le Parlement des Cités, composé de 140 députés, 4 de chaque cité (y compris des petites) élus pour 6 ans ; et le Conseil des Cités, composé de 25 députés, 5 de chaque cité (Xamanac, Jeklum, Kahitz et Yulnohl) et 5 de la capitale, également élus pour 6 ans.
Chaque cité était dans l'ancien temps gouvernée par une dynastie royale, aujourd'hui encore présente dans la plupart des villes mais ayant perdu une grande partie de ses pouvoirs. Les 4 rois les plus puissants, ceux des 4 cités, conseillent les dirigeants du pays et tranchent en cas de désaccords sur des lois. Ils sont aussi souvent d'importants diplomates, et certains cumulent la fonction d'ambassadeur à celle de roi. Une seule de leurs fonctions n'a pas changé : ils sont les chefs de la religion akaltienne.


Principaux personnages :
Ibach Ajtzac, le 1er ministre (théoriquement chef de l'Etat, mais cette fonction n'est que représentative, il n'est pas plus puissant que les autres ministres) Portrait d'Ibach Ajtzac
Ahin Ikal, le roi de Xamanac et diplomate important
Ichiw Huracan, la présidente du Parlement des Cités
Kanmax Muluc, le général de l'armée de Yulnhol (la plus puissante des 4)
Juntan Necahual, la ministre des affaires étrangères
Chikul Tzultacaj, la ministre de l'intérieur
Chuwen Gukumatz, le ministre de l'économie

Politique internationale : L'objectif de l'Akaltie est de ne pas déclencher de conflits, et de s'allier si possible avec ses voisins. Le pays souhaiterait aussi mettre en place des réserves naturelles avec l'aide de l'ONG Sauvaguarda. [HRP : je ne connais pas encore très bien tous les évènements, mais ça va venir]

N'hésitez pas à me demander de préciser des détails si besoin !
Le pays est assez abouti. Queques phrases sur l'état du pays dans les années 2010' serait bien. Le principal problème ici, est que tu place un pays proche de l'équivalent de l'Antarctique et tu dit qu'il y a d'épaisses forêts tropicales dans ton pays. Pour moi, ce serait plutôt la Patagonie là, minimum, la Palynie dit avoir une zone tempérée, c'est sujet à discussion. Pour ça deux solutions : changer le climat et réécrire le lore qui tourne autour, ou de placer dans une région tropicale, vers Albel ou l'Alguarena par exemple, qui sont aussi de bons endroits pour une société maya d'ailleurs, on serait vers l'équivalent de l'Amérique centrale.
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Bonjour,
J'ai finalement décidé de déplacer mon pays sur la côte Sud de l'Aleucie, entre le Pontarbello et l'Hasparne afin de garder un climat tropical. J'ai aussi allongé la section Histoire contemporaine comme demandé.
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